samedi 4 avril 2020


BANDITISME!! MÊME LA FRANCE, DÉMOCRATIE ET PAYS DES DROITS DE L'HOMME??

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Coronavirus, mondialisation et banditisme

samedi 4 avril 2020 par ingirumimus
Les États occidentaux irresponsables qui ont cru à la mondialisation se trouvent maintenant dépendant de ceux qui ont refusé de sacrifier leur industrie. Ils manquent de tout, à l’instar de la France et des États-Unis, et sont obligé de se livrer à des pantomimes dégradantes. Voici ce qui se passe sur les tarmacs.
La République tchèque vole les masques et des respirateurs que la Chine a envoyés à l’Italie [1]. Cet acte de piraterie internationale est d’autant plus odieux que à cette date, le 22 mars 2020, la République tchèque a peu de problèmes avec le mauvais virus, tandis que l’Italie ne sait déjà plus ce qu’elle peut faire de ses morts et de ses malades.
Tout le monde se récrie, les journalistes français insistant sur ce mauvais coup. Mais voilà maintenant que les Français se lancent aussi dans ce brigandage. La Suède a envoyé 4 millions de masques dont la moitié pour l’Espagne et l’Italie. Et donc ces masques passant par la France, ils se voient entièrement et honteusement détournés parce que la France n’a pas de stock de masques et qu’elle se trouve dans un état d’impréparation complète [2].
On voit que le droit international, tout le monde s’y assoit dessus comme en temps de guerre. Également les États-Unis sont accusés de détourner des commandes de masques, en achetant sur le tarmac des cargaisons destinées à la France. On dit qu’ils auraient payé trois fois le prix pour enlever la cargaison [3].
L’ensemble de ces mauvais coups outre qu’ils montrent comment les Etats occidentaux se sont par idéologie néolibérale jetés dans les bras de ceux qui ne le sont pas, dénoncent l’impossibilité de coopération dans une situation liée à la pénurie et vouée aux lois du marché [4]. Évidemment dans ce désastre diplomatique total, l’Union européenne démontre son inexistence réelle.
Les Italiens sont furieux avec le manque de solidarité de l’Union européenne. Le principal de l’aide sanitaire qu’ils ont reçu émanait de la Chine, de Cuba et de la Russie ! Aussi on assiste à une révolte contre l’Union européenne qui gagne bien au-delà de ce que les cons appellent les populistes. Un de leurs exercices préférés est de décrocher les drapeaux européens. Dans certains cas ils sont mêmes remplacer par des drapeaux chinois.
Seul Slate répercute l’idiotie d’une demande de plus d’Europe pour plus de solidarité [5]. Mais personne n’y croit plus. Dans cette crise les États prennent conscience qu’il doit y avoir un système national de sécurité pour la production du matériel médical et des médicaments.
Ce qui veut dire un sanctuaire national d’une partie de la production nationale. C’est-à-dire pour ce qui est essentiel à la survie de la nation en cas de guerre ou d’épidémie. Trump a repris cette idée, et même Macron cet imbécile.
Les États-Unis sont humiliés, incapables de faire face à cette pandémie. Nous avons tous vu ces images de Central Park où, à la hâte et dans la confusion, on monte des tentes qu’on appelle pompeusement hôpital de campagne [6].
Voilà ce que c’est que confondre monnaie et richesse.
Jean Bodin disait : « il n’est de richesse que d‘hommes », et Montchrestien commençait son Traicté de l’oecononie politic (1615) par distinguer richesse matérielle et monnaie. Il apparait que le Coréen moyen est bien plus « riche » que l’Américain moyen, bien que le PIB par tête soit le double aux États-Unis. Non seulement aux États-Unis les morts vont se compter par centaines de milles, mais voilà que le chômage explose avec une hausse de 3 millions par semaine !
A la mort physique des plus faibles, s’ajoutera la mort sociale de millions d’individus. Trump qui voulait se faire réélire sur cette question risque de devoir passer son tour.
Aide humanitaire russe à destination des États-Unis
Mais les États-Unis sont en train de montrer leur faiblesse totale, incapable de réagir chez eux à la pandémie d’une manière ordonnée, les voici maintenant – suprême avanie – à recevoir de l’aide sanitaire de la Russie [7]. Trump a dû remercier, comme un vague dirigeant d’un pays du Tiers Monde. Mais les États-Unis apparaissent nus et sans défense, obligés de tendre la main. C’est une situation inédite.
Dans aucun domaine ils ne sont leaders et s’apprêtent à valider la thérapie proposée par le professeur Raoult ! Autrement dit, le néolibéralisme c’est excellent, à condition qu’il n’y ait pas de crise migratoire, pas de crise sanitaire, pas de guerres, et bien sûr que la croissance soit continue et infinie !
C’est-à-dire dans un monde qui n’existera jamais.
C’est une utopie paresseuse dont sont victimes aussi bien Trump que Macron. Autrement dit les États qui se sont soumis à cette idéologie ont agi de façon criminelle contre leurs peuples. Il est terrible de voir ce que donne l’idée stupide de compétitivité lorsqu’il s’agit de se procurer des masques et des produits médicaux de première nécessité.
Or c’est bien cette idée qui est le fondement même de l’Union européenne.


Liberté Hebdo 1422: Edito de Robert

4 Avril 2020, 08:36am
| Publié par BLOG-PCF-ARRAS
UN SCANDALE DANS LE MARAIS DES SCANDALES

L'agitation est à son comble. Le gouvernement nage tant qu'il peut dans un bocal à cornichons. Nous sommes dans la troisième semaine de confinement. Une mesure difficile, bouleversant nos vies, et pourtant indispensable face à la pandémie en pleine expansion. Nous sommes confrontés à un fléau qui invite à la réflexion pour penser l’après.

Quatre milliards de personnes dans le monde sont dans la même situation que nous. Hors les pays occidentaux, dont les systèmes de santé sont déjà majoritairement rongés par le cancer libéral, la majorité des habitants de la planète n'a plus accès au minimum vital.

Gardons-nous des beaux discours actuels. Thierry Breton, commissaire européen, mandaté par Macron, peut bien nous seriner sur l'antenne de france Inter qu’il faut d'autres solidarités, il pense d'abord à l'entreprise, pas à la famille, pas aux salariés. Il a beau jeu de critiquer l'individualisme, il est comme tous les libéraux prêts à empocher les dividendes et prompts à socialiser les pertes.

L'ancien PDG de Thomson, France Telecom puis d'Atos Origin laisse croire qu'en tant que patron, lui, renoncerait à verser des dividendes aux actionnaires en pleine crise mondiale. Le « politique » qu'il est pour le moment, l'ancien ministre de l'Économie et des Finances de Dominique de Villepin, ne donne pas de consignes, ni d'indications sur ce sujet. IL reste de droite.

Ceux qui s'imaginent qu’à la fin de la pandémie, les lions mangeront enfin de l’herbe et que nous serons tous en rond, heureux et béats de fraternité, se trompent définitivement. Mediapart ne cesse de déterrer des cadavres enfouis sous les flamboyants massifs d'un gouvernement En marche plus que florissant.

À la demande d'Emmanuel Macron, la Caisse des dépôts et consignations réfléchit à un plan pour l'hôpital public. Malheureusement, l'orientation est encore vers plus de privatisations. C'est ce que révèle Mediapart.

La nouvelle affaire que le journal en ligne dévoile n'est pas une surprise pour les communistes.

Les médecins et tout le personnel de l'hôpital public ou des EHPAD, qui mènent la bataille depuis des mois pour faire connaître la situation critique des moyens, savent que rien ne s'obtiendra sans que la mobilisation ne s'amplifie. Au-delà des applaudissements de 20 h en hommage aux soignants et aux sacrifices qu'ils font, c'est bien par l'engagement collectif que nous obligerons le gouvernement à pourvoir aux mis besoins de santé, des soins à la prévention, sans oublier la recherche fondamentale.

La préservation de notre autonomie alimentaire, sanitaire ou énergétique appelle d'autres mesures.

Des nationalisations, en priorité vers les laboratoires et l'industrie liée à la santé, seraient une réponse garantissant cette indépendance vitale.

Mais, rien qu’en le disant, nous créons l'effroi chez les lions libéraux. Et le bon sens les mobilise moins que l'appât du gain.

Quand Molière décode nos médias . Divertissement politico-culturel

Publié le 2 Avril 2020
Une pièce à double détente 
pour tisonner les flagorneurs
Quand Molière décode nos médias . Divertissement politico-culturel
Rien que le Prologue vous met la tête en fête
Rien qu'en lisant ce texte on sait de quoi son faites
Ces cruches du fenestron qui nous prennent tant la tête.
Voila les Facheux* , un texte emblématique
Revu juste à la marge pour rameuter sa clique.

Molière, les Fâcheux Prologue, ode à Manu. 
Pour voir en ces beaux lieux le plus grand Roi du monde ;
Mortels, je viens à vous de ma grotte profonde.
Faut-il, en sa faveur, que la Terre ou que l'Eau
Produisent à vos yeux un spectacle nouveau ?
Qu'il parle, ou qu'il souhaite, il n'est rien d'impossible :
Lui-même n'est-il pas un miracle visible ?
Son règne, si fertile en miracles divers,
N'en demande-t-il pas à tout cet univers ?
Jeune, victorieux, sage, vaillant, auguste,
Aussi doux que sévère, aussi puissant que juste,
Régler et ses Etats et ses propres désirs,
Joindre aux nobles travaux, les plus nobles plaisirs,
En ses justes projets jamais ne se méprendre,
Agir incessamment, tout voir et tout entendre :
Qui peut cela peut tout ; il n'a qu'à tout oser,
Et le Ciel à ses voeux ne peut rien refuser.
Ces termes marcheront, et, si Manu l'ordonne,
Ces arbres parleront mieux que ceux de Dodone.
Hôtesses de leurs troncs, moindres divinités,
C'est Manu qui le veut, sortez, Nymphes, sortez ;
Je vous montre l'exemple : il s'agit de lui plaire ;
Quittez pour quelque temps votre forme ordinaire,
Et paraissons ensemble aux yeux des spectateurs
Pour ce nouveau théâtre autant de vrais acteurs.
Plusieurs Dryades accompagnées de Faunes et de Satyres
sortent des arbres et des termes.
Vous, soins de ses sujets, sa plus charmante étude,
Héroïque souci, royale inquiétude,
Laissez-le respirer, et souffrez qu'un moment
Son grand coeur s'abandonne au divertissement :
Vous le verrez demain, d'une force nouvelle,
Sous le fardeau pénible où votre voix l'appelle,
Faire obéir les lois, partager les bienfaits,
Par ses propres conseils prévenir nos souhaits,
Maintenir l'univers dans une paix profonde,
Et s'ôter le repos pour le donner au monde.
Qu'aujourd'hui tout lui plaise, et semble consentir
A l'unique dessein de le bien divertir.
Fâcheux, retirez-vous ; ou, s'il faut qu'il vous voie,
Que ce soit seulement pour exciter sa joie.
On nous dit que le temps
Est au confinement.
Pour le passer sans mal
On vous l'offre à l'instant :
C'est le texte intégral
Il est plus que plaisant.
 

Du constat de faillite au constat de décès

Publié le 4 Avril 2020

Quand les éditos s'affolent,
c'est que les murs tremblent

Du constat de faillite au constat de décès
Ce qui suit est l'édito daté du 03 avril du Parisien, 
Derrière les rodomontades adressées aux égoïstes donnant à voir la réalité de ce monde perle la sueur aigre et paniquée de la peur. 
Oui la démonstration se fait. Le capital et son verger européen se révèle partout à l'identhique de là où il s'ébroue dans le sang : une jungle où pour vivre et survivre il faut tuer l'autre et marcher sur son cadavre pour perdurer. l'épisode des masques,la tragédie des EHPAD, révélateurs, resteront comme marques indélébiles dans l'histoire du capital et de son impérialisme de son inhumanité.
Alors que Cuba exporte des medecins , les Dalton boursiers écument les tarmacs pour chercher des extincteurs à l'incendie que pyromanes ils ont allumé.
Mis à plat et à nu sous les projecteurs glaçants, le voila cet espace de concurence libre et non faussée qui devait nous apporter "paix et concorde éternelle dans la fraternité des peuples".
Paix et fraterrnité ? Mon cul  oui! -merci Zazie pour le droit à citation - à l'arrivée, c'est la haine, la mort, les armes  et les larmes, le racket sur la santé, l'embargo, les blocus et au bout toujours les peuples qui saignent et garnissent les cimetières.
Cela alarme Valérie Hacot l'éditorialiste  du jour :
"Triste spectacle… Tellement révélateur d’une époque où l’égoïsme et le chacun pour soi ont pris le pas sur tout le reste.
Le virus frappe sans discernement tous les pays de la planète, semant partout chagrin et désolation. Mais au lieu d’envisager une réponse globale et solidaire, les Etats se replient sur eux-mêmes et la jouent perso.
La course internationale aux masques est à ce titre un cas d’école. Toutes les grandes puissances se ruent en même temps sur la Chine - leurs productions nationales n’étant pas en mesure de répondre à la demande - et font monter les enchères pour s’accaparer les si précieuses protections.
Les Américains auraient ainsi récupéré sur le tarmac d’un aéroport chinois une cargaison destinée à la région Grand Est en payant trois à quatre fois plus cher que les Français.
Mais l’Oncle Sam n’est pas le seul à jouer à ce jeu désolant. Les Européens, au lieu d’être unis et de tenter de trouver une réponse commune, se font aussi concurrence entre eux… Désolant.
Et la nouvelle illustration - s’il en fallait encore une - de la mauvaise santé de l’Union européenne… Certes, l’urgence peut expliquer ces comportements affligeants.
Mais de telles réactions n’augurent rien de bon pour la suite. Le monde de demain ne sera sans doute pas celui des lendemains qui chantent…"
 
 
Vous remarquerez que la nature revenant au galop, les vampires ont une avocate qui malgré la nature des crimes leur trouve des excuses.  L'urgence justifiant leur délinquance. Cela dans le journal qui trouve normal par ailleurs qu'on inflige trois mois fermes avec mandat de dépot à un SDF crevant de faim lequel ,sans violence,  se sert un sandwich dans les rayons d'un de ces géants de la grande distrib. 

Voir le Parisien, héritier d'un journal de la collaboration, conclure son édito par la dernière phrase de la dernière lettre de Gabriel Péri, pour protester face à l'égoïsme des regles du capital est d'une part jubilatoire et d'autre part doit conforter celles et ceux qui refusent de plier.
Nous pouvons vivre le temps des révolutions.
Avec un bon rapport de force, l'utopie est à portée de la main. Malgré les baillons dont le pouvoir est déterminer à user, malgré le patronat qui applaudit et se sert de ce que lui offre comme outil de coercition le pouvoir, plus que jamais occupons nous vite de préparer "les lendemains qui chantent" pour offrir au monde avec l'idéeakl communiste une nouvelle jeunesse .
*Fusillé le 15 décembre 1941, Gabriel Péri rédacteur en chef de l'Humanité, député d'Argenteuil, LE dénonciateur à la Chambre de la trahison de Munich, a été arrêté à Paris par la police française dirigé par le Lallement du moment, la date n'est pas anodine, le 18 mai 1941.
Pucheu, le VIDOC-22 de l'époque, détaché par le MEDEF de l'époque pour ce boulot le fera livrer aux nazis. G. Peri repoussant la proposition de Pucheu contre la vie sauve, refusant de se renier sera fusillé par les nazis au Mont Valérien.