jeudi 13 juillet 2023

 

13 juillet 2023 PCF LITTORAL

Il n'est célébré que depuis 1880 et  au soir du 14 juillet 1789 la France avait toujours un roi. On a tendance à l'oublier.

Deux évènements auraient été dignes d'être préférés au 14 juillet.

   - le 23 septembre 1792   1er jour de la première république.

   - le 10 août 1792 jour de l'emprisonnement du roi après la prise des Tuileries par la force.

Déja en 1880  les républicains modérés, les Gambetta et Ferry,   ont opté pour l’ambiguïté . Ils ont célébré  le 14 juillet 1790 fête de la fédération  et non la prise de la Bastille. Tous unis dans la joie autour de la République '(qui n'existait  pourtant pas en 1790)

Le blog n'est donc pas surpris de l'étrangeté du 14 juillet 2023.   Il fête un premier ministre indien ultra réactionnaire mais acheteur de Rafales et de Sous marins. Les forces de la République sont tournées vers l'ennemi intérieur, ces banlieues qui ne savent pas rester à leur place. On est plus près du 13 juillet 1789 que du 14 !

Si vous écoutez les paroles de la Marseillaise  et que vous les comparez avec l'époque que nous vivons il y a de quoi être surpris.   Au G7   Macron s'est subordonné aux Etats-Unis, alors que la Marseillaise est un hymne à l'indépendance.

Il y a donc deux "Frances"

  Une France officielle des riches qui cherche à confisquer l'histoire à son profit.

  La France éternelle , celle des Hugo, Eluard et Aragon, celle qui lutte pour la liberté et contre les privilèges.

Publié par El Diablo

 

La livraison de missiles français à Kiev n'affectera pas le cours du conflit, selon le Kremlin

Dmitri Peskov a relativisé l'importance de la livraison de missiles français à l'Ukraine, annoncée par Emmanuel Macron le 11 juillet. L'ambassade de Russie à Paris a dénoncé la responsabilité française dans les morts civils qui s'ensuivront.

La livraison par la France de missiles de longue portée «n'affectera pas» le cours du conflit, a estimé le 11 juillet 2023 le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, réagissant à l'annonce d'Emmanuel Macron.

C'est en arrivant au sommet de l'OTAN à Vilnius ce 11 juillet qu'Emmanuel Macron a déclaré avoir «décidé de livrer de nouveaux missiles permettant des frappes dans la profondeur à l'Ukraine». Emmanuel Macron a estimé que cette livraison respectait la «doctrine» française, à savoir «non escalatoire», et n'affaiblissant pas les capacités françaises.

Dmitri Peskov a toutefois ajouté que cette décision de l'Elysée pourrait «aggraver le sort de Kiev», affirmant ignorer de quels missiles il s'agissait. 

Le président français n'avait en effet pas précisé quels missiles seraient livrés à Kiev, mais une source militaire française a, depuis, indiqué à l'AFP que les premiers missiles de longue portée Scalp étaient déjà arrivés en Ukraine, «en même temps que notre président l'annonçait».

L'ambassade de Russie à Paris a quant à elle fait part de sa déception. «Comme la pratique l'a déjà montré, le régime de Kiev utilise l'analogue britannique de ce missile de croisière pour attaquer les zones résidentielles des villes et les infrastructures civiles, entraînant la mort de civils, y compris des femmes et des enfants» a-t-elle ajouté, précisant que la partie française devait être «consciente» de son «degré de responsabilité».

50 missiles SCALP seraient livrés

L'agence Reuters, citant une source diplomatique, a affirmé que 50 missiles seraient ainsi livrés.

Aucune précision n'a été officiellement apportée sur leur nombre par l'Élysée, mais les stocks français sont estimés à «moins de 400», selon le magazine spécialisé Défense et sécurité internationale. «Le nombre livré à l'Ukraine est assez significatif, mais il préservera les stocks français très largement au-dessus des capacités dont on a besoin», a souligné la source militaire de l'AFP.

Les missiles Scalp sont l'équivalent français des Storm Shadow britanniques, déjà livrés par Londres à Kiev. Conçu dans les années 90, ce missile de croisière peut être tiré depuis un avion. Selon ses promoteurs, il offre une grande précision et peut pénétrer des bunkers ou des infrastructures. En juin, les autorités russes de la région de Kherson avaient rapporté que le pont de Tchongar, reliant la Crimée à la région de Kherson, avait été endommagé mais non détruit par une frappe ukrainienne. Selon le comité d'enquête, des missiles Storm Shadow auraient été utilisés. Plusieurs d'entre eux avaient manqué leur cible.

L'Ukraine se serait engagée à ne pas utiliser ces missiles en dehors de «ses frontières internationalement reconnues», ce qui implique la Crimée, rattachée en 2014 par référendum à la Fédération de Russie. Un rattachement non reconnu par l'Occident.

Le 7 juillet, les forces russes ont mis la main sur un des missiles Storm Shadow livrés par Londres à Kiev en mai dernier. Intercepté, mais seulement en partie détruit, l’engin a été envoyé à Moscou pour rétro-ingénierie.

Vu sur l’application RT News

source : Twitter

 

Livraison de missiles longue portée : des voix dissidentes françaises critiquent Macron

Le président français a annoncé le 11 juillet, depuis le sommet de l'OTAN à Vilnius, la livraison de missiles longue portée Scalp à l’Ukraine. Un soutien militaire qui n'a suscité que de minces indignations dans l’Hexagone.

La France suit ses partenaires occidentaux et va livrer des missiles Storm Shadow – Scalp dans l'armée française – à l’Ukraine. Cet armement développé conjointement entre la France et le Royaume-Uni peut atteindre une cible à près de 300 kilomètres.

Pour justifier ce nouvel envoi, Emmanuel Macron a évoqué le 11 juillet à Vilnius (Lituanie) «la situation de la contre-offensive qui est menée par l'Ukraine». Dans la foulée, l'AFP a rapporté, citant une source militaire, que les missiles étaient arrivés le même jour en Ukraine. Reuters a avancé le chiffre de 50 armes. 

Des souverainistes fustigent la «stratégie suiviste» de Macron 

En annonçant la livraison de missiles Scalp, le président français a, selon les propos du général Trinquand, suivi la voie tracée par d’autres États occidentaux. «Une fois que les Britanniques l'ont livré, on avait un peu de mal à être à la traîne», a déclaré sur les ondes de Radio classique l’officier, qui fut conseiller défense d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle de 2017.

Une attitude critiquée par les oppositions essentiellement dans la mouvance souverainiste. Ainsi, l’ancien député Jean-Frédéric Poisson a dénoncé une «stratégie suiviste» de la «France macronisée» et prend à partie le «lobbying belliqueux» des «va-t’en guerre otaniens». Le président de l’UPR et ancien candidat à la présidentielle François Asselineau a fustigé le coût de ces missiles évalué à «850 000 euros pièce !». Le député Nicolas Dupont-Aignan a quant à lui estimé que le président est «devenu fou».

L’eurodéputé Reconquête Gilbert Collard a dénoncé pour sa part la livraison de missiles «dont la portée permet d’atteindre Moscou» et demande que le Parlement s’oppose à «cette folie guerrière». Enfin, c'est le risque d’escalade qu'une telle livraison pourrait engendrer qu'a soulevé l'économiste Philippe Murer.

Le membre des Éconoclastes Nicolas Meilhan a lui aussi estimé que la décision d'Emmanuel Macron bafouait les droits du Parlement et menait à une escalade.

Kiev frappera-t-il le Donbass et la Crimée avec des missiles français ?

Comme à chaque livraison d’armes occidentales, Kiev donne des garanties d’utilisation des missiles dans ses frontières «internationalement reconnues», ce qui intègre de facto le Donbass et la Crimée rattachés à la Fédération de Russie par Moscou. Le Kremlin a de son côté dénoncé une «erreur» qui engendrerait des «contre-mesures» en Ukraine.

Au lendemain du feu vert donné par la Maison Blanche à la fourniture de bombes à sous-munitions à Kiev, la France suit donc la voie de ses partenaires. 

Vu sur l’application RT news

 

 

Cuba: Cuba n'appartient qu'à Cuba

11 Juillet 2023, 22:49pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Déclaration de la Maison des Amériques

 

Un jeune descendant de migrants est assassiné par la police. Des milliers de personnes, indignées, se jettent dans les rues. La répression policière se déchaîne. Des bâtiments et des voitures sont incendiés, et il y a des dizaines de blessés. Le nombre de personnes arrêtés augmente chaque heure. La France brûle.

 

Enfin, le 7 juillet dernier, le PEN Club de ce pays lance une déclaration condamnant la répression... à Cuba.

 

Il s'agit d'un ramassis de lieux communs et de calomnies qui correspond au scénario vieillissant de la propagande anti-cubaine. La manœuvre a été précédée par le harcèlement de la poète et essayiste Nancy Morejón, prix national de littérature et membre, à notre grande fierté, de la famille de la Maison des Amériques.

 

Le PEN Club lui-même a officiellement demandé qu’on lui retire le  statut de présidente d'honneur d'un festival de poésie à Paris pour avoir pensé comme elle le pense. Ils ont atteint leur but, à la honte de tous ceux qui avaient à voir avec cette infamie.

 

La nouvelle croisade du PEN Club français pour la « liberté » de Cuba coïncide avec celle dans laquelle, depuis les États-Unis et différentes villes européennes, certains artistes cubains piégés par une machine politique et commerciale par  essence étrangère à la culture, qui insiste pour discréditer la révolution cubaine,  jouent le rôle principal.

 

Ils s'efforcent d'accorder une dimension épique aux événements du 11 et 12 juillet 2021 et à ceux qui ont violemment défié l'ordre public. Ils souhaitent qu'une situation explosive se produise à Cuba comme celle qui, ironiquement, a atteint son apogée il y a quelques jours à peine dans le pays de ces croisés littéraires.

 

Plus que surprenant, il est triste que le PEN Club français attaque impitoyablement les bases des institutions cubaines et même une organisation aussi importante que l'Union des écrivains et artistes de Cuba. Il est également triste qu’il se joindre, enthousiaste et belliqueux, à la persécution obsessionnelle contre notre pays et à la tentative de légitimer une politique qui asphyxie le peuple cubain en suivant à la lettre l'agenda de la superpuissance hégémonique. Certes, c'est quelque chose de courant chez les copistes et les thuriféraires ; mais ça fait mal de s'associer à des écrivains français.

 

Nous préférons rester pour toujours avec Victor Hugo qui, à la demande des indépendantistes qui luttaient contre le pouvoir colonial espagnol, écrit le message "Pour Cuba", dans lequel il affirme : « Je ne regarde pas où est la force mais où est la justice. » Et il conclut : « Cuba n'appartient qu'à Cuba ».

 

La Havane, le 10 juillet 2023

 

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos

 

Source en espagnol :

http://www.cubadebate.cu/noticias/2023/07/10/declaracion-de-la-casa-de-las-americas-cuba-solo-pertenece-a-cuba/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2023/07/cuba-cuba-n-appartient-qu-a-cuba.html

 

Les pillards du centre commercial Vélizy 2 venaient des beaux quartiers

La petite bande de jeunes âgés de 16 à 21 ans originaires de Sèvres, Saclay ou encore Jouy-en-Josas s’était organisée grâce aux réseaux sociaux début juillet. Un simple rideau de fer a contrarié leur progression.

Vélizy-Villacoublay. Un rideau de fer a empêché la progression des pillards dans ce centre commercial. LP/Stéphane Corby
Vélizy-Villacoublay. Un rideau de fer a empêché la progression des pillards dans ce centre commercial. LP/Stéphane Corby

La justice avance sur les pillards interpellés durant les émeutes urbaines du début du mois. Neuf jeunes âgés de 16 à 21 ans ont été présentés mercredi aux juges du tribunal de Versailles après leur participation à la tentative de pillage du centre commercial Vélizy 2, dans la nuit du 1er au 2 juillet.

Ce soir-là, les forces de l’ordre des Yvelines sont mobilisées à Vélizy-Villacoublay et au Chesnay, près du centre commercial Parly 2. Des appels aux vols et aux pillages circulent sur les réseaux sociaux. Les policiers veulent aussi éviter des incendies criminels.

Peu avant 2 heures du matin, ils sont avertis que des individus sont en train de pénétrer dans l’hypermarché Auchan de Vélizy 2. Neuf personnes sont interpellées. Leur participation aux émeutes ne fait guère de doute : la plupart sont habillés de noir, masqués ou encagoulés. Certains sont équipés d’un pied-de-biche ou d’un marteau.

Les suspects majeurs seront jugés en octobre

Ils ont réussi à forcer les premières portes avant d’être bloqués par un rideau métallique Les enquêteurs apprennent rapidement que le petit groupe s’était donné rendez-vous via les réseaux sociaux.



Leur profil est assez inattendu. Ces jeunes hommes sont originaires de communes cossues du secteur : Jouy-en-Josas et Viroflay dans les Yvelines, Saclay et Bièvres en Essonne, Meudon et Sèvres dans les Hauts-de-Seine… Ils sont lycéens, étudiants ou salariés. L’un d’eux est sous curatelle en raison d’une dépendance au cannabis.

Newsletter L'essentiel du 78
Un tour de l'actualité des Yvelines et de l'IDF

Selon nos confrères de 78actu, cinq ont été remis sous contrôle judiciaire et les mineurs vont l’objet d’une procédure adaptée à leur âge. Le procès des cinq majeurs est fixé au 4 octobre.

 

Avec le Traité de l'Atlantique Nord - l'Otan - signé en 1949 par la Sainte-alliance des Etats impérialistes, menée par les Etats-Unis contre la Russie  soviétique, une troisième guerre menaçait en Europe, traité qui s'étend jusqu'à nos jours..

(L'image ci-dessous donne les dates de son extension)

Durant des décennies, face à cette politique de "guerre froide" menée par le pouvoir en place, qu'il se revendique du libéralisme ou qu'il se prétende social-démocrate, ou d'une "troisième force" alliant les deux tendances, l'opposition active et révolue des forces populaires, menées par le Parti Communiste Français et la CGT, faisaient contre-poids  en faveur  de la Paix.

14 JUILLET 1951 : UNE MANIFESTATION PLACEE SOUS LE SIGNE DE LA PAIX -  ANONYME - 1951 - recherche avancée - Ciné-Archives - Cinémathèque du parti  communiste français - Mouvement ouvrier et démocratique

Des millions de Français, y compris au-delà de l'opinion progressiste, manifestent alors contre l'arme atomique, avec l'Appel de Stockholm, et

Frédéric Joliot et l'Appel de Stockholm - Musée Curie18 mars 1950: 3 millions de signatures pour l'appel de Stokholm contre l'armement  nucléaire lancé par Joliot-Curie (Robert Clément) - Le chiffon rouge - PCF  Morlaix/Montroulez

18 mars 195 :  l'Appel de Stockholm, 3 millions de Français l'ont signé. Parmi eux, Gérard Philipe

dénoncent en permanence l'antisoviétisme et les campagnes bellicistes qui s'affichaient partout en France. Des manifestants en nombre et résolus "accueillent" le général US Ridgway à Paris...

Histoire : Bataille de rue à Paris contre le général américain Ridgway |  L'Humanité

Et au-delà des périodes de détente internationale, l'action contre la guerre menaçante se poursuit. Ainsi, dans les années 80, les Etats-Unis déploient leurs fusées de longue portée Pershing en Allemagne, fave à la Russie.

Le PCF, le Mouvement de la Paix en France comme en Europe se mobilisent contre cette provocation à l'égard de Moscou...

Pershing missile Banque de photographies et d'images à haute résolution -  Alamy

Et aujourd'hui ?

Un nouveau conflit mondial menace à partir de la guerre menée en Ukraine par l'Otan et l'Union européenne - dont la France - qui alimentent le brasier en fournissant les armes, le matériel militaire contre la Russie. Cet acte de guerre  de notre propre gouvernement est doublé d'une propagande massive pour préparer les esprits à l'idée de conflit ouvert avec Moscou et Poutine.

Face à ce déferlement, en France, ni le PC, ni la CGT n'élèvent la voix. Pire, au nom du Parti communiste, son secrétaire national se fait partisan de la France dans l'Otan ! 

Heureusement, sur notre continent, des voix s'élèvent contre la guerreManifestations pour la paix près de la porte de Brandebourg à Berlin, samedi 25 février 2023. — © IMAGO/Bernd Elmenthaler / IMAGO/Bernd Elmenthaler

10 000 personnes ont manifesté pour la paix. à Berlin

Des manifestants lors d’un rassemblement « pour la paix », dans une rue de Rome, le 5 novembre 2022.​​​​​​​

A Rome le 5 novembre 2022

Et en France, calme plat !

Nous en sommes-là. Et pourtant, notre peuple ne veut pas la guerre, mais il faut le réveiller avant qu'il ne soit trop tard...

JEAN LEVY

 

Espace nord-américain : Etats-Unis-Canada-Québec

La Seconde Conférence internationale sur l'impérialisme organisée par le Département international du Parti communiste des États-Unis et la Commission paix et solidarité se déroulera – en ligne – le 29 juillet 2023.


Traduction Nico Maury


Le CPUSA organise sa 2de Conférence internationale sur l'impérialisme le 29 juillet
C'est un événement politique important pour le mouvement communiste international. Le Parti Communiste des États-Unis, qui revient en force dans la lutte, organise sa seconde Conférence internationale sur l'impérialisme.

Un rendez-vous auquel participera de nombreux partis communistes et personnalités influentes.

"Au cours de cette période d'agression impérialiste accrue, nous assistons aux efforts frénétiques des États-Unis pour préserver leur position d'hégémonie mondiale. L'OTAN continue de s'étendre, la nouvelle guerre froide contre la Chine s'intensifie et Cuba reste sous un lourd embargo et figure à tort sur la liste des États parrainant le terrorisme. Les tâches actuelles de la classe ouvrière internationale sont d'une extrême importance historique.

Cette conférence arrive à un moment très important et dynamique. L'impérialisme américain est en marche à un rythme que nous n'avons pas vu depuis des décennies. Les défis croissants à l'hégémonie américaine causent beaucoup de détresse au sein de la classe dirigeante américaine, et ils cherchent désespérément à préserver leur pouvoir. La lutte pour la démocratie et le socialisme aux États-Unis est inséparable de la lutte contre l'impérialisme à l'étranger."

Lors de cette conférence, participeront :

Pour les partis communistes :

Le Parti Communiste du Vietnam
Le Parti Communiste du Canada
Le Parti Révolutionnaire Populaire Lao
Le Parti Communiste du Chili
Le Parti Communiste Britannique
Le Parti Communiste de Norvège
Le Parti Communiste d'Australie
Le Parti Communiste du Swaziland
Le Parti Communiste des Philippines
Le Parti Communiste Allemand
Le Parti Communiste de Chine

Pour les organisations et médias :

- Pants on fire (podcast en ligne)
- National Network On Cuba (association de solidarité avec Cuba)
- Luna Oi (blogueuse communiste vietnamienne)
- Carlos Martinez (Friends of Socialist China)
- JT Chapman (Second Thought)
- Jenny Clegg (chercheuse et auteure)
- Vijay Prashad (Tricontiental institute)

Sommet de l’OTAN à Vilnius : Un complot de guerre sur le lieu d’un crime historique

Chassez le naturel...

jeudi 13 juillet 2023 par Clara Weiss, David North

Mardi, les dirigeants de l’OTAN se réunissaient à Vilnius, en Lituanie, à quelques centaines de kilomètres seulement du champ de bataille de la guerre en Ukraine, qui a déjà fait des centaines de milliers de morts.

Les dénonciations de la brutalité russe ne manqueront pas. Il ne fait aucun doute que le gouvernement lituanien, en particulier, sera remercié pour ses efforts en tant que fer de lance de la guerre de l’OTAN, ou comme l’appellent les laquais obéissants de la presse, de la lutte pour la défense de la « démocratie ».

Joe Biden, qui vient d’approuver la livraison de bombes à fragmentation à l’Ukraine, l’une des armes les plus brutales et les plus criminelles de la guerre moderne, décriera l’inhumanité de Vladimir Poutine.

Olaf Scholz, dont le gouvernement est engagé dans le plus grand réarmement depuis Hitler et s’apprête à stationner 4.000 soldats allemands en Lituanie, reviendra sur les lieux de certains des pires crimes de l’impérialisme allemand, débitant une propagande de guerre bien préparée.

Ce dont on ne parlera pas, c’est de l’histoire de la ville où ils se réunissent.

Vilnius, autrefois surnommée la « Jérusalem de l’Europe », fut le théâtre de certains des massacres les plus importants et les plus barbares de l’histoire de la destruction du judaïsme européen par les nazis.

Avec 95 pour cent de sa population juive d’avant-guerre (environ 210.000 personnes) assassinée, la Lituanie a enregistré un taux de mortalité plus élevé que presque tous les autres pays d’Europe.
Les nationalistes lituaniens figurent parmi les principaux auteurs de ce crime historique.

Membres de la police de sécurité lituanienne brûlant une synagogue lituanienne en 1941

À l’instar de ses homologues ukrainiens, la bourgeoisie lituanienne a historiquement combiné une tradition d’anticommunisme amer avec un antisémitisme infâme. Après l’occupation soviétique de la Lituanie en 1940, des nationalistes et des généraux d’extrême droite se sont réfugiés en Allemagne, où ils ont fondé, en collaboration directe avec le régime nazi, le Front activiste lituanien (FAL).

Presque en même temps que les pogroms lancés par les nazis et l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) en Ukraine occidentale, le FAL et les occupants allemands ont entamé une orgie de massacres en Lituanie.
En moins de trois ans, une communauté vieille de 800 ans, qui a joué un rôle central dans le développement de la culture juive et mondiale, a été presque anéantie.

Sur les quelque 210.000 Juifs qui vivaient en Lituanie avant l’invasion nazie du 22 juin 1941, 195.000 avaient été assassinés à la fin de la guerre en 1945. L’écrasante majorité d’entre eux étaient morts avant la fin de l’année 1941.

La caractéristique la plus horrible de l’Holocauste en Lituanie a été la participation ouverte et sans honte d’une grande partie de la population à la traque, à la torture et à l’assassinat des Juifs.
L’historienne Masha Greenbaum a fourni un compte rendu saisissant du déchaînement meurtrier qui a balayé le pays dans les jours qui ont précédé et immédiatement suivi l’invasion nazie.

Lire la suite de l’article historique ici : https://www.wsws.org/fr/articles/2023/07/12/pers-j12.html?pk_campaign=newsletter&pk_kwd=wsws%20

La guerre par procuration menée en Ukraine est motivée et justifiée par des mensonges. La falsification et la réhabilitation des nazis et de leurs collaborateurs en Ukraine, en Pologne, en Lituanie et en Allemagne sont des éléments essentiels du programme de l’OTAN.

Une logique historique grotesque est à l’œuvre dans le rassemblement des conspirateurs de l’OTAN à Vilnius. Les dirigeants de l’impérialisme mondial actuel préparent leurs nouveaux crimes contre l’humanité dans l’ombre de ceux commis il y a 80 ans.

 

 

Deux avertissements sévères doivent être donnés à l’arrogante OTAN :

Editorial du Global Times dont nous avons dit à plusieurs reprises qu’il était la voix officielle de la Chine mais permettant d’exprimer plus directement que dans le langage diplomatique habituel la position chinoise en l’attribuant à des “experts”. Dans cet éditorial nous voyons que non contente de mettre l’Europe dans une guerre d’usure d’un coût phénoménal, une sorte d’ukrainisation de l’UE par Otan, un alignement, les Etats-Unis entrainent le Japon, l’Australie, la Corée et la Nouvelle-Zélande dans l’aventure en les faisant verser leur obole en Ukraine mais surtout en les préparant à un affrontement avec la Chine. “En dehors de certains pays comme le Japon, qui agissent pour de sombres motifs égoïstes plutôt que de tenir compte des intérêts généraux de l’Asie, la majorité des pays d’Asie non seulement n’accueillent pas favorablement l’OTAN, mais la considèrent également comme un terrible monstre qui doit être évité à tout prix. En effet, l’OTAN n’apporte en Asie que des risques de sécurité, des menaces de guerre et des difficultés de développement.” Pour ceux qui suivent les errances de Macron notez qu’après avoir demandé à être présent au Brics, il invite le président indien qui a pris quelques distances avec les quatre autres. Macron fait des manoeuvres dans tous les sens, il en rajoute en étant le premier à livrer des armements, et dans le même temps il se débat pour se dégager mais on ne sait plus très bien qu’il s’agisse des Brics, de la Chine ou de l’invitation du président indien après le saoudien les intérêts de qui il défend, il s’agit bien de la “panique” dont fait état l’article, celle-ci est d’ailleurs contagieuse parce qu’elle a gagné le secteur international du PCF dans sa dernière déclaration… Par Global TimesPublié: Jul 11, 2023 11:32 PM Mis à jour: Jul 11, 2023 11:18 PM    Illustration : Liu Rui/Global Times

Illustration : Liu Rui/Global Times


Le sommet de l’OTAN se tient à Vilnius, en Lituanie, de mardi à jeudi. La réunion se concentre sur les plans visant à « contrer la menace » de la Russie, y compris les discussions sur l’élargissement de l’OTAN et l’adhésion future de l’Ukraine à l’OTAN. Entre-temps, l’impulsion stratégique de l’OTAN pour s’immiscer dans la région Asie-Pacifique est également imminente lors de ce sommet. L’élargissement de la coopération avec les quatre « partenaires de l’Asie-Pacifique » – Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande – est un autre thème majeur du sommet. À cet égard, les médias américains ont déclaré avec audace que l’OTAN essayait de « dissuader les ambitions stratégiques de la Chine ».

C’est la deuxième année que le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont invités au sommet de l’OTAN. Afin d’ancrer fermement ces quatre pays, l’OTAN a imité le mécanisme « Quad » des États-Unis, du Japon, de l’Inde et de l’Australie lors du sommet de l’année dernière, et a spécialement créé un nouveau nom pour ces quatre pays appelé « Asia-Pacific Four (AP4) ». L’objectif est d’institutionnaliser la coopération entre ces quatre pays et l’OTAN, et d’en faire de facto de nouveaux alliés de « l’OTAN+ » dans la région Asie-Pacifique. Selon des sources, la déclaration conjointe qui sera publiée à Vilnius changera le nom de l’AP4 en « Indo-Pacific Four (IP4) », ce qui est sans aucun doute plus conforme au ton de Washington.

Il y a 31 membres de l’OTAN, mais ils n’ont jamais été monolithiques et ont des points de vue différents sur de nombreuses questions internationales. Cependant, ils sont en général dominés par la volonté des États-Unis. Maintenant, ils ont été kidnappés par la panique et la tension provoquées par les États-Unis, devenant « la hache, les lances et les pelles de Washington ». Partout où l’OTAN va, des guerres sont susceptibles d’éclater. Ce ne sont pas seulement les impressions subjectives laissées par l’OTAN, mais aussi des faits objectifs dans une large mesure. Cette situation est en fait plus digne de la haute vigilance des États membres de l’OTAN qui n’ont pas l’intention d’être passivement impliqués dans la guerre.

Le déclenchement et la prolongation du conflit russo-ukrainien, ainsi que le chaos et les changements dans le monde, ont donné à l’OTAN, qui était autrefois au bord de la mort cérébrale, l’occasion de respirer et de prolonger son existence. Cependant, cela a également conduit l’OTAN à tirer des conclusions et des jugements très erronés, ce qui a entraîné une expansion sans précédent de ses ambitions géopolitiques après la guerre froide, comme en témoigne le sommet de l’OTAN à Vilnius.

Au sommet de Vilnius, nous avons vu l’OTAN devenir plus ambitieuse et agressive. Lorsque l’OTAN est arrogante, nous devons la mettre sévèrement en garde contre deux points : premièrement, l’OTAN doit restreindre plutôt que de céder à sa propre impulsion d’expansion, se positionner correctement et ne jamais franchir la ligne ; deuxièmement, l’OTAN doit respecter les préoccupations légitimes en matière de sécurité et les exigences des intérêts des grands pays de la région, plutôt que de les offenser et de les provoquer. Sinon, cela aura des conséquences désastreuses. Le conflit entre la Russie et l’Ukraine est une leçon. Si l’OTAN ne se retient pas mais même aggrave ses actions, des conséquences plus graves s’ensuivront.

Pour le dire plus directement, l’OTAN doit rapidement retirer la main noire qu’elle a tendue vers la région Asie-Pacifique, et elle ne devrait même pas penser à y introduire la moitié de son corps à l’avenir. En dehors de certains pays comme le Japon, qui agissent pour de sombres motifs égoïstes plutôt que de tenir compte des intérêts généraux de l’Asie, la majorité des pays d’Asie non seulement n’accueillent pas favorablement l’OTAN, mais la considèrent également comme un terrible monstre qui doit être évité à tout prix. En effet, l’OTAN n’apporte en Asie que des risques de sécurité, des menaces de guerre et des difficultés de développement.

L’ancien Premier ministre australien Paul Keating a récemment publié une déclaration, critiquant l’OTAN et son secrétaire général Jens Stoltenberg sans réserve. Il a frappé le clou sur la tête, en disant: « Les Européens se battent les uns contre les autres depuis près de 300 ans, y compris en donnant au reste d’entre nous deux guerres mondiales au cours des cent dernières années. Exporter ce poison malveillant en Asie reviendrait à ce que l’Asie accueille la peste sur elle-même. Il a également qualifié Stoltenberg, qui exagère la menace chinoise, d’« imbécile suprême » qui « se conduit comme un agent américain plus qu’il ne joue le rôle de leader et de porte-parole de la sécurité européenne ».

Keating est un politicien visionnaire et perspicace. Nous sommes tout à fait d’accord avec sa déclaration. Personne n’a critiqué l’OTAN avec plus de précision et de vivacité que Keating. Ses paroles reflètent un consensus entre les pays asiatiques. L’alliance militaire transatlantique, qui s’est élargie et a perturbé la situation sécuritaire en Europe depuis la guerre froide, étend maintenant sa portée dans la région Asie-Pacifique. Ses arrière-pensées sont bien connues de la communauté internationale. Incitant à la division et à la haine, créant des affrontements de groupe et provoquant le chaos en Europe, ils cherchent maintenant à perturber la paix dans la région Asie-Pacifique. Nous y résistons fermement, comme la majorité des pays de la région Asie-Pacifique.

Le Japon, ignorant la forte opposition de ses voisins, s’obstine à pousser son projet de déverser des eaux usées contaminées par le nucléaire dans l’océan. Maintenant, il introduit constamment les problèmes militaires et politiques de l’OTAN en Asie, ce qui pourrait être considéré comme la deuxième trahison et crime du Japon contre l’Asie après son agression fasciste. S’il y a des conséquences, le Japon porte une responsabilité historique indéniable. Compte tenu de cela, ce n’est pas excessif, quelle que soit la façon dont nous condamnons le Japon.