jeudi 6 mai 2010

COUPS DE PIOCHE. (SUITE)

LA PENSÉE DU JOUR , de Jean Jacque ROUSSEAU 
L'ARGENT QU'ON POSSÈDE EST CELUI DE LA LIBERTÉ,
CELUI QU'ON POURCHASSE EST CELUI DE LA SERVITUDE.
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LA NUIT DU FOUQUET'S
6 MAI: anniversaire de l'élection de Sarkozy et de sa présidence bling-bling, avec une brochette de personnalités people qui peuvent dire merci au champion des "réformes": Christian Clavier, dont la villa corse sera protégée par 15 gendarmes, -Vive la République de l'ÉGALITÉ Républicaine-, Jean Réno, aidé par le même "ami" dans la promotion de son dernier film, Arthur, artiste de "gôche", qui était dans les bagages du même à Israël, s'est illustré dans son soutien inconditionnel à l'état guerrier, après avoir fait annuler un spectacle lors duquel des militants pacifistes voulaient protester contre les bombardements de GAZA, Bernard Laporte, actionnaire des casinos, qui a défrayé la chronique pour des affaires financières douteuses, et son compère Charvet.....Symbole des "exilés fiscaux", Jonnny, lui, continue de planquer son fric en Suisse, le bouclier fiscal lui paraissant sans doute insuffisant pour lui permettre de préserver sa fortune. Le ministre Baroin, lui, a réussi à convaincre sa compagne Michèle Larroque de déclarer ses revenus en France, après un exil de 10 ans aux USA.

APRÈS LA GRÈCE: ESPAGNE, PORTUGAL, FRANCE, QUI VA TRINQUER ?

Le gouvernement socialiste Grec reprend à son compte une phrase célèbre d'Alphonse ALLAIS: " Il faut prendre l'argent où il se trouve, c'est à dire chez les pauvres. Bon, d'accord, ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais il y a beaucoup de pauvres".
Le super plan d'austérité "imposé" - ah ! le juste mot - aux Grecs par le docteur Strauss-Khan, l'UE, et le FMI, ne trouve comme par hasard aucun écho défavorable dans la "grande" presse, ni en Grèce, ni en France, ni dans le reste de l'Europe: les médias sont bien partout et toujours  au service du capitalisme ou du libéralisme, comme il plaira à chacun d'appeler ce système économique qui frappe toujours le porte-monnaie des plus pauvres et de ceux qui n'ont rien.  Qui va souffrir en effet de la hausse de la TVA, des baisses de salaires, du gel des embauches, des licenciements dans les domaines de la santé et de l'éducation, du départ à 67 ans en retraite, si ce n'est les plus pauvres? Pourquoi aucune mesure annoncée par le gouvernement socialiste grec ne concerne les grosses fortunes, ces prédateurs qui volent chaque année au fisc grec 20 milliards d'euros? ( 324 résidents d'Athènes ont déclaré une piscine, un survol aérien les évalue à 16.974 !!!)
Il y a mieux: En janvier, 5 milliards d'euros, en  février, 3 milliards, en mars, 6 milliards d'euros, ont été transférés des banques grecques vers la G.B., la Suisse, Chypre: comment expliquer le silence entretenu sur ces mouvements de fonds? Les grandes fortunes planquent leur fric, et les pauvres vont payer la note! C'est pas moral, çà?

DSK ....RÉFLÉCHIT !

C'était ces jours-ci à Paris, un dîner privé.  Un dîner des grands, dont Libé a fait son évènement. Une cène, avec autour de la table, les apôtres choisis par Lui. L'un d'eux ose enfin la question, en fin de repas:" Nous comprenons que c'est un choix difficile, et personnel. Qu'est-ce que tu peux nous dire"?
Réponse de l'intéressé:" Je suis encore dans une phase de réflexion, mais si on vous pose la question, dites que je réfléchis".
Et Libé titre en une, aussitôt: : " Le jour où DSK s'est décidé".
Mais attention, DSK aurait prévenu :" Je ne veux pas que cette réunion soit rendue publique "!
Eh bé, putaing! ! Qu'est-ce que çà serait  autrement!!

LA GRÈCE PLONGE....

.... Mais la planète boursicoteuse se réjouit déjà, se frotte les mains: quand il y a du fric à se faire, c'est toujours sur le sacrifice des mêmes, les peuples moutons. Un dernier coup de fil à l'oncle Sam, puis à DSK, et on pourra passer après, la mains sur le coeur, aux Ibères. Puis aux Portugais, aux Français, dont la dette, s'élève à 120 milliards, beaucoup plus que la dette grèque. Qui peut imaginer que nous serons tôt ou tard épargnés?  Et tant pis si le remède va tuer le malade, les boursiers finiront au Panthéon, dans l'ordre logique des choses de ce monde "libéral", le capitalisme financier sera sauvé, jusqu'au prochain désastre social et humain....
A moins que ... à moins que...la solidarité finisse à reprendre le pas sur l'égoïsme, la cupidité, les systèmes déconnectés des  intérêts humains  planétaires. Rêvons !
Il faudra bien pourtant réapprendre à vivre pour bien vivre.