domingo 4 de octubre de 2009
Madrid, en caída libre
MADRID EN CHUTE LIBRE
Article recueilli sur le blog « TAUROFILIA » et qui en dit un peu plus long –on le voit de plus en plus depuis ces dernières années, mais çà devient dramatique- sur ce qu’est devenue l’aficion madrilène, « Las Ventas » étant théoriquement jusqu’à aujourd’hui la référence dans tous les domaines qui touchent à la corrida.
Pardon pour la qualité de la traduction, mais je ne saurais trop vous recommander de visiter le site de Bastonito, et les commentaires de son message sont du même tonneau. Combien de temps va pouvoir résister la placita du Vallespir – et quelques autres trop rares - à la mode torerista, si nous ne sommes plus assez nombreux pour exiger et soutenir sans se faire agresser par les nouveaux clients des ruedos la tauromachie authentique, qui peut seule justifier, par définition, l’aficion a los toros ?
Va-t-on laisser tuer la corrida par l’association des taurinos peu scupuleux, le mundillo, et la PEÑA CHUUUTTTT ?????
Voici le texte de Bastonito.
« Dimanche 4 Octobre.
Les bestioles de Nuñez del Cuvillo qui sautèrent hier dans les arènes de Las Ventas, n’auraient pas été acceptées, il y a peu, par les mêmes vétérinaires qui les acceptèrent hier. Les deux oreilles que M. Muñoz Infante offrit à Castella, auraient, il y a peu de temps, provoqué une émeute, la pétition al ruedo pour le troisième toro aurait été inimaginable il y a seulement quelques années, enfin, il n’y a pas longtemps, les matadors d’hier seraient sortis sur un tapis de coussins lancés par les aficionados mécontents.
Rien de cette époque n’est arrivé hier. Ce sont des bovidés de type novillo qui furent lidiés, sans force, dociles comme des chiens de dressage, qui ne plurent ni à Aparicio, ni à Morante de la Puebla. Tous deux avaient pourtant commencé en laissant entrevoir quelques possibilités, mais ils abandonnèrent très vite.
Le troisième de la tarde, une créature imprésentable, et plus innocente qu’une novice du couvent des ursulines, ne fut pas piqué, ce qui explique qu’il put trottiner avec légèreté, comme s’il voulait jouer, pendant que Castella déroulait sa faena standard. Depuis les passes changées dans le dos à son entame de faena, en passant par les statuaires, auxquelles il faut ajouter ses interminables derechazos et naturelles en citant sans se croiser, mais en usant du pico en permanence. Il acheva par une épée dans le rincon, et ce fut du délire. Le président accorda deux oreilles, que très peu d’entre nous protestèrent, et les spectateurs exigèrent la vuelta al ruedo, pour la dépouille de ce semblant de toro de combat.
Mais Castella n’avait pas donné une seule passe dans les règles de l’art, - pas une, je le jure,- et le toro n’avait fait autre chose que de trotter en regardant les chiqueros et suivre la muleta avec noblesse.
Même chose du 4ème au 6ème toro, mais sans oreille. Un spectacle écoeurant !
Une autre fois, les taurinos essayèrent de me dégoûter mais je refusai de les suivre, parce que Bego m’invita à un mémorable pot au feu en montagne, ce dont nous profitâmes, malgré les toros.
Car çà aussi, c’est de l’art »
Madrid, en caída libre
MADRID EN CHUTE LIBRE
Article recueilli sur le blog « TAUROFILIA » et qui en dit un peu plus long –on le voit de plus en plus depuis ces dernières années, mais çà devient dramatique- sur ce qu’est devenue l’aficion madrilène, « Las Ventas » étant théoriquement jusqu’à aujourd’hui la référence dans tous les domaines qui touchent à la corrida.
Pardon pour la qualité de la traduction, mais je ne saurais trop vous recommander de visiter le site de Bastonito, et les commentaires de son message sont du même tonneau. Combien de temps va pouvoir résister la placita du Vallespir – et quelques autres trop rares - à la mode torerista, si nous ne sommes plus assez nombreux pour exiger et soutenir sans se faire agresser par les nouveaux clients des ruedos la tauromachie authentique, qui peut seule justifier, par définition, l’aficion a los toros ?
Va-t-on laisser tuer la corrida par l’association des taurinos peu scupuleux, le mundillo, et la PEÑA CHUUUTTTT ?????
Voici le texte de Bastonito.
« Dimanche 4 Octobre.
Les bestioles de Nuñez del Cuvillo qui sautèrent hier dans les arènes de Las Ventas, n’auraient pas été acceptées, il y a peu, par les mêmes vétérinaires qui les acceptèrent hier. Les deux oreilles que M. Muñoz Infante offrit à Castella, auraient, il y a peu de temps, provoqué une émeute, la pétition al ruedo pour le troisième toro aurait été inimaginable il y a seulement quelques années, enfin, il n’y a pas longtemps, les matadors d’hier seraient sortis sur un tapis de coussins lancés par les aficionados mécontents.
Rien de cette époque n’est arrivé hier. Ce sont des bovidés de type novillo qui furent lidiés, sans force, dociles comme des chiens de dressage, qui ne plurent ni à Aparicio, ni à Morante de la Puebla. Tous deux avaient pourtant commencé en laissant entrevoir quelques possibilités, mais ils abandonnèrent très vite.
Le troisième de la tarde, une créature imprésentable, et plus innocente qu’une novice du couvent des ursulines, ne fut pas piqué, ce qui explique qu’il put trottiner avec légèreté, comme s’il voulait jouer, pendant que Castella déroulait sa faena standard. Depuis les passes changées dans le dos à son entame de faena, en passant par les statuaires, auxquelles il faut ajouter ses interminables derechazos et naturelles en citant sans se croiser, mais en usant du pico en permanence. Il acheva par une épée dans le rincon, et ce fut du délire. Le président accorda deux oreilles, que très peu d’entre nous protestèrent, et les spectateurs exigèrent la vuelta al ruedo, pour la dépouille de ce semblant de toro de combat.
Mais Castella n’avait pas donné une seule passe dans les règles de l’art, - pas une, je le jure,- et le toro n’avait fait autre chose que de trotter en regardant les chiqueros et suivre la muleta avec noblesse.
Même chose du 4ème au 6ème toro, mais sans oreille. Un spectacle écoeurant !
Une autre fois, les taurinos essayèrent de me dégoûter mais je refusai de les suivre, parce que Bego m’invita à un mémorable pot au feu en montagne, ce dont nous profitâmes, malgré les toros.
Car çà aussi, c’est de l’art »
Bastonito