mercredi 12 septembre 2018

LA PEU RAGOÛTANTE POPOTE DE MÉLENCHON



Copains d'avant ; de "touche pas à mon pote" à "faisons la popote".
Publié le 12 Septembre 2018 Canaille le Rouge

"bifurquer vos chemins
pour les porter en jonction
avec les nôtres"
J-L M 9/09/2018
Come disait Balladur : " des amis de trente ans..." J. Dray, J-l Mélenchon, M-N M Lieneman
Come disait Balladur : " des amis de trente ans..." J. Dray, J-l Mélenchon, M-N M Lieneman

Canaille Le Rouge n'a pas besoin de G.P-S ; ce canal " Gaucheux du P-S " surtout quand l'aiguille du compas se décale en permanence vers la droite peinte ou pas en rose.
Comme il n'est pas question de servir la soupe ici par refus d'un brouet là, plutôt interpeller pour obtenir réponse franche et claire :
Oui ou non y a-t-il discussions-tractations pour une présence de M-N Lieneman et J.Dray sur une liste concoctée par J-L Mélenchon et sa F.I. ?
Soit c'est faux et il faut prendre date en le disant clairement et publiquement, soit il faut assumer le retour du fils prodigue au bercail et avoir aussi le courage de la dire.
La canaille, à coup sûr n'est pas seul à attendre la réponse.
Bien évidemment Canaille le Rouge aurait (aura) le même discours si des affidés de R Hue ou autre P. Braouzec étaient évoqués pour celle du P "c "F..
Ce qui à cette mi septembre motive cette exigence de clarté est tout simplement une dépêche de l'AFP du 12 septembre au matin disant :
" Le Canard enchaînée relate dans son édition du mercredi 12 septembre les circonstances de la rencontre impromptue Entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à Marseille (Bouches-du-Rhône) vendredi 7 septembre. Quand le président a fait irruption sur le Vieux-Port de la cité phocéenne, il a ainsi trouvé Jean-Luc Mélenchon attablé à boire un verre avec la socialiste Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris.
"Qu'est-ce que tu fais là ?", lui aurait alors demandé Emmanuel Macron, cité par le Canard Enchaîné. Réponse de la socialiste ? "No comment". Selon l'hebdomadaire, Jean-Luc Mélenchon aimerait voir se reconstituer "la Gauche socialiste", un courant lancé en 1991 par le leader insoumis et ses comparses Marie-Noël Lienemann et Julien Dray. En ligne de mire de la France insoumise, les élections européennes de 2019 pour qui les deux socialistes seraient une belle prise.

Contacté par le Canard enchaîné, Julien Dray confirme qu'il s'agit là d'une possibilité : "Je parle beaucoup avec Marie-Noëlle. Il est claire que si le PS fait une campagne alignée sur la ligne du PSE (Parti socialiste européen), je n'en serais pas". 
La suite est particulièrement édifiante : 
Dimanche 9 septembre, Jean-Luc Mélenchon faisait un pas de plus vers l'aile gauche du parti socialiste en acceptant l'invitation de l'université de rentrée de "Nos causes communes", club de l'aile gauche du Parti socialiste et du Mouvement républicain et citoyen. "Je suis venu pour vous dire que vos décisions, vos discussions, sont attendues, regardées, et que bien sûr j'ai le cœur plein de l'enthousiasme que serait une décision de votre part, qui vous conduirait à bifurquer vos chemins pour les porter en jonction avec les nôtres ; que finisse cette longue solitude pour moi d'avoir été séparé de ma famille intellectuelle et affective. (...) Parce que si chaleureuse qu'aient été les rencontres qui m'ont permis de construire avec d'autres cette force (LFI), mes amis, vous nous manquez" (la citation complète est encore plus savoureuse ; Canaille le Rouge la dédit à celles et ceux qui à l'époque lui ont tenu grief d'avoir refuser d'appeler à se rendre au machin de la place de la bastille).
L'AFP concluant sa dépêche par : " Une opération séduction qui pourrait convaincre certains de ces anciens camarades de le rejoindre dont Emmanuel Maurel, eurodéputé sortant, figure de l'aile gauche du PS. " .
Ne manque plus que Chevènement, Jospin et Lang pour que la liste des copains d'avant soit reconstituée.
Oui, le chemin est assuré ; de "touche pas à mon pote" à "faisons la popote".

LEURRE DE BRUXELLES

Actu

Leurre de Bruxelles

Site "RUPTURES"

Chapeau, Jean-Claude !
Le président de la Commission européenne vient de mener avec succès une brillante opération de communication. Ce n’est pas si souvent que Jean-Claude Juncker passe aux journaux télévisés et radiophoniques « grand public ». Non que les patrons de presse, tant dans le service public que sur les chaînes privées, veuillent censurer Bruxelles – au contraire.
Mais, aussi désagréable que soit pour eux le constat, la réalité est rude : évoquer l’Union européenne, c’est à coup sûr risquer une chute brutale de l’audimat, tant la cuisine bruxelloise reste étrangère aux citoyens des différents pays membres.
C’est d’ailleurs regrettable. Le rôle souvent déterminant des décisions, orientations ou consignes de l’UE est largement sous-estimé par les peuples, car traité avec grande discrétion par nombre d’organisations ou de syndicats. Pourtant, il y a peu de politiques nationales qui ne soient impulsées par la machine communautaire. Derniers exemples en France : la déstabilisation du code du travail, tout comme la réforme du rail.
De leur côté, les Grecs en savent quelque chose : l’incroyable austérité qui leur a été imposée, et la tutelle économico-politique qui va perdurer, ont été et sont orchestrées à Bruxelles.
tous ces thèmes, qui se heurtent, au mieux, à l’indifférence des « citoyens européens », devraient être évoqués dans le « discours sur l’état de l’union » que va prononcer M. Juncker dans quelques jours
Sur un autre plan, les tentatives – toujours infructueuses à ce jour – d’établir une politique migratoire unique ne sont pas pour rien dans la montée des tensions populaires. Intégration monétaire et budgétaire plus poussée (espérée en particulier par Emmanuel Macron, mais qui provoque de nouvelles divisions parmi les Vingt-sept), perspectives d’« élargissement » de l’UE vers de nouveaux pays des Balkans, désespoir face à la politique commerciale américaine, phobie d’une agression russe (au moins digitale, et peut-être même blindée, selon les dirigeants baltes ou polonais) : tous ces thèmes, qui se heurtent, au mieux, à l’indifférence des « citoyens européens », devraient être évoqués dans le « discours sur l’état de l’union » que va prononcer M. Juncker dans quelques jours (le 12 septembre).
Mais cette coutume annuelle directement importée de Washington par ceux qui rêvaient encore il y a peu des « Etats-Unis d’Europe » fait traditionnellement un flop : personne n’y prête intérêt, à part bien sûr dans la bulle strasbourgeoise de l’euro-parlement.

Astuce géniale

Dès lors, un communiquant a dû trouver cette astuce géniale : parlons… du changement d’heure. La Commission vient donc de révéler qu’une toute récente « consultation en ligne » sur ce sujet a connu un grand succès. Et qu’une majorité d’internautes aurait plébiscité le maintien de l’heure d’été tout au long de l’année. Au regard des thèmes précédemment évoqués, voilà enfin un sujet important.
Qui a donc valu une glorieuse exposition médiatique à l’ex-Premier ministre luxembourgeois. Celui-ci ne s’est pas privé de marteler que, cette fois, la voix des citoyens serait entendue.
Quand un référendum est organisé sur un traité européen, on prie le bon peuple de revoter – ou bien on inverse le résultat. Mais quand il s’agit d’un sondage en ligne sur une question aussi essentielle, Bruxelles, c’est juré, va se soumettre à la vox populi.

PAS NÉS POUR SUBIR


Appel à la grève du 9 octobre : une opinion.

vendredi 7 septembre 2018 par le billet d’Alain Chancogne Blog ANC
On pourra toujours discuter du verre à moitié vide ou à moitié plein.
Personnellement je considère comme une lapalissade le fait qu’une "politique" soit idéologique.

Passons sur le fait que les termes de LUTTE DE CLASSES, de CAPITALISME soient ou ne soient pas présents dans cet APPEL, peu importe...
II est dit "Les organisations signataires décident de faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne.""
Sauf si ma mémoire me trahit, c’est le premier mouvement de grève appuyé sur une manif qui cible tout le dispositif de régression sociale, démocratique, humaine .
Feu de paille ou un réel début de résistance et de volonté d’en découdre dans le temps ?
Marx nous rappelle que "ce sont les masses qui font l’histoire".
Ni les pronostiqueurs, ni les décrêteurs en chambre de grève générale reconductible, ni ceux qui n’y croient plus, ni tels ou tels permanents syndicaux, de Montreuil ou d’ailleurs...

On se souvient que dans une scène célèbre de l’Acte II, scène IV,du " Bourgeois gentilhomme " M. Jourdain venant de savoir que tout langage serait classé selon la façon de le dire, en poésie ou en prose se réjouit de constater qu’il faisait de la prose à tout moment... Sans le savoir.
Dans la préparation du 9, ce jour là et après, sans que le plus grand nombre d’acteurs de ce bras de fer en aient conscience, sans le savoir, ils seront dans un mouvement objectivement révolutionnaire.

POURQUOI ?

Tout simplement parce que la crise du système interdit aux capitalistes d’accepter, comme ce fut longtemps le cas, le moindre compromis qui serait bénéfique à notre classe.
On sait que l’expression "ruer dans les brancards" fait référence aux chevaux.
Or , le capitalisme n’ignore pas que si nous ruons, nous engageons la destruction des brancards, nous ouvrons une issue communiste (au sens marxiste du terme).

Aux militants de s’en convaincre pour convaincre du besoin de construire ensemble ce futur.
Ce sera long, complexe, plus difficile que de scander "grève générale illimité".
Oui, nous savons que parmi les signataires de cet appel (y compris dans la CGT) ce n’est pas cela que l’on voudrait.
Armons nous de la patience qui est une vertu révolutionnaire, et de notre boussole fabriquée par MARX et ENGELS et quelques autres...
Et n’oublions jamais les mots de Lénine : "Là où il y a une volonté, il y a un chemin"

BENALLA, LE BARBOUZE QUI S'EN BAT LES C......!



Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.
Le push soft du printemps continue et s'intensifie à l'automne.
Publié le 12 Septembre 2018

On pourrait presque en rire
si ce n'est pas si grave
Le 21 juillet, Canaille le Rouge mettait cette p@ge en ligne 
Ce n'est pas l'affaire Benalla C'est une affaire Macron* Derrière l'épopée barbouzarde macronnienne, parce qu'il ne faut pas s'y tromper, ce n'est pas une affaire Benalla &C° mais bien d'une af...
Chacun pourra y retrouver ceci :
"Nous sommes dans une phase d'accélération qui peut déboucher sur un putsch institutionnel  à l'occasion de la remise en cause de la constitution qui est dans le même moment en débat et que l’Élysée, pour répondre aux attentes impératives du capital, se doit à tout prix de pousser à son terme.
La partie la plus visible de ce putsch est ce refus anticonstitutionnel du gouvernement de venir rendre des comptes devant les deux chambres du parlement, la façon obscène dont la majorité tente d'empêcher la mise en place puis le fonctionnement des commissions d'enquête, de qui devra y venir en témoigne."
La logique d'une opération politique d'envergure se poursuit et s’aggrave.
Ce qu'on nous présente comme une passe d'arme entre le barbouze délinquant et le Sénat est en fait la poursuite d'une opération plus conséquente qui vise à la mise au pas Quelle que soit sa composition des élus de chacune des deux chambres.
Imaginez un petit délinquant s'adresser dans ces termes  à un élus  ou a un fonctionnaire muni d'une charge officielle. le tôlée serait général .
Imaginez le secrétaire général d'un confédération syndicale parlant du Sénat et de ses élus déclarer : " "Le Sénat français (...), je n'ai aucun respect pour eux",  (sic) 
Imaginez un gamin s'adresser au au  président de la république, ou s'adressant à un(e) sénateur (trice)  ou un.e député.e  de "Petit marquis" (sic) le gamin s'en prendrait plein la tronche et serait inscrit sur toute les listes rouges interdites par la CNIL. Là on lui tend les micros. 
En plus, le valet de pieds de Manu El Monarc ayant rang de ministre  prend la défense du provocateur.
Une situation (la déclaration du barbouzard) et celle du haut parleur du pouvoir, aussi inédite qu'insupportable demandant immédiatement poursuite pour le premier et départ pour le second la conteste, on l’applique ou on la change. 
Il ne s'agit pas de faux pas mais bien d'une offensive délibérée contre le bicamérisme, la séparation du pouvoir et les principes constitutionnels. Battu politiquement dans l'opinion publique tant sa politique fait lever les mécontentement l'Élysée tente un passage en force qui sert aussi à faire diversion.
Cela a des limites qui vont à terme revenir en pleine figure au Calife, ses barons et à la valetaille à son service. Pour détendre l'atmosphère - enfin peut-être - on est impatient d'entendre les âneries que ne manquera pas de proférer Horreur Bergé.
En attendant, la Constitution, on la conteste, on l’applique ou on la change.   Mais on ne la viole pas    sinon cela relève  pour le président, les ministres et parlementaires     de la haute cour de justice de la République et pour tout autre suivant la gravité de l'éventail des tribunaux qui existent dans le droit français.
Note de P.: 
Il se sent tellement à l'abri de tout, de TOUT, même de l'Institution Républicaine,  tellement il est protégé par son petit chef de monarque, le barbouze de Macron qui cassait du manifestant populaire - après avoir goûté, gamin, à la soupe du Secours Populaire souvent offerte, d'ailleurs, par ceux-là mêmes qu'il matraquait plus tard-, que sa réponse négative à la convocation de la commission du Sénat signifiait exactement ceci: " Votre convocation, je m'en bats les c......", selon le langage coutumier des délinquants des banlieues pour tout ce qui concerne la Loi et ses représentants chargés de la faire respecter.
Barbouze, le mot me parait même faible. Crapule lui conviendrait mieux......