jeudi 24 mars 2022

Les sanctions de Biden contre l’Afghanistan : affamer un peuple, commettre un génocide. (Counterpunch)

Lorsque les États-Unis ont volé 7 milliards de dollars à l’Afghanistan le 11 février, il ne s’agissait pas d’un simple vol. C’était un crime de guerre et un crime contre l’humanité qui condamne probablement des millions d’Afghans à la famine. En bref, le prélude à un génocide. Biden tergiverse sur son excuse pour ce vol pur et simple des fonds afghans, à savoir l’indemnisation des victimes du 11 septembre. Ce n’est pas le gouvernement afghan qui a tué leurs proches. En fait, en 2001, les talibans ont proposé de livrer les coupables d’Al-Qaïda à Washington. Les États-Unis ont refusé cette offre et ont envahi le pays.

L’action choquante de Biden rend tous les Américains complices d’atrocités répugnantes. Selon l’UNICEF, "plus de 23 millions d’Afghans sont confrontés à une faim aiguë, dont 9 millions sont presque affamés." D’ici le milieu de cette année, 97 % des Afghans seront dans la dénuement, selon les estimations de l’ONU. Dire que ces gens ont besoin de chaque centime de leurs 7 milliards de dollars est un euphémisme. Dire que ceux qui leur en volent la moitié sont des monstres est la seule évaluation morale d’un tel larcin. (L’autre moitié est censée leur être rendue à une date ultérieure non spécifiée). Biden a fait mieux que les voleurs de grand chemin : "La bourse ET la vie" est le nouveau message américain, délivré sur le ton de l’autosatisfaction.

Ce vol particulier représente environ 40 % de l’économie afghane et environ 14 mois d’importations afghanes, selon Mark Weisbrot dans le Sacramento Bee du 4 février. Mais Biden avait déjà imposé d’autres sanctions au pays, en guise de cadeau de départ lorsque les troupes américaines ont finalement quitté le pays après 20 ans de destruction. Dans l’ensemble, les sanctions de Biden signifient que "plus de gens vont mourir... au cours de l’année en cours que le nombre de ceux qui sont morts en 20 ans de guerre", écrit Weisbrot dans le CounterPunch du 15 mars. C’est parce que les sanctions gratuites de Biden tuent le financement du gouvernement afghan ainsi que l’argent pour les importations de nourriture dont on a désespérément besoin. Ainsi, entre la guerre américaine de plusieurs décennies contre cette nation pauvre, la sécheresse, le covid et le gel des réserves monétaires - gelées par l’administration Biden, pour être clair - il n’est pas étonnant que des millions d’Afghans paupérisés planent au-dessus de l’abîme de la famine.

Ainsi, Biden a annulé le bien qu’il avait fait en retirant les troupes américaines d’Afghanistan. Les militaires se sont retirés, mais le président américain a ouvert la porte à la famine. Et ce tueur est entré sans hésitation. Cette catastrophe entièrement causée par l’homme pourrait être évitée, bien sûr. Levez les sanctions. Rendez à l’Afghanistan tout son argent et des vies seront sauvées. Sinon, beaucoup de gens mourront.

Clare Daly, député européen de Dublin, l’a bien résumé dans son discours du 8 mars : "Il n’y a aucun doute, nous vivons une époque où [...] la vie de civils innocents est sacrifiée dans les guerres de leurs maîtres. Oui en Ukraine, mais pas seulement. Depuis la dernière plénière, des dizaines de milliers de citoyens afghans ont été contraints de fuir à la recherche de nourriture et de sécurité, cinq millions d’enfants sont confrontés à la famine, à une mort agonisante et douloureuse, à une augmentation de cinq cents pour cent des mariages d’enfants et à la vente d’enfants juste pour pouvoir survivre, et pas une seule mention de cela, ni ici, ni nulle part, pas de couverture télévisée en continu, pas de réponse humanitaire d’urgence, pas de plénières spéciales, pas même une mention dans cette plénière, pas de délégations afghanes et pas de déclarations. Mon Dieu, ils doivent se demander ce qui rend leur crise humanitaire si peu importante. Est-ce la couleur de leur peau, est-ce le fait qu’ils ne sont pas blancs ? Qu’ils ne sont pas européens ? Que leurs problèmes viennent d’une arme américaine ou d’une invasion américaine ? Est-ce parce que la décision de dépouiller leur pays de ses richesses a été prise par un président américain despotique plutôt que par un président russe ? Parce que mon Dieu, toutes les guerres sont mauvaises, et toutes les victimes méritent d’être soutenues, et tant que nous ne serons pas fixés sur ce point, nous n’aurons aucune crédibilité."

Que se passerait-il si la Russie ou la Chine s’engageait dans une telle machination meurtrière ? Eh bien, les Russes et les Ukrainiens s’entretuent en ce moment même, mais le nombre de morts de faim prévu en Afghanistan dépasse tout ce qu’ils ont pu produire jusqu’à présent. Et bien que les actions de Biden fassent honte au traitement chinois des Ouïghours - après tout, leur mort est simplement suspectée, alors que des centaines de milliers de morts afghanes sont une certitude si les États-Unis poursuivent leur cruauté insensée - ne vous attendez pas à des dénonciations furieuses du type de celles qui sont régulièrement lancées contre Pékin par les médias institutionnels. Non. Notre presse esquive la culpabilité de notre gouvernement. Mais il faut s’attendre à cela de la part de nos médias, alias le mégaphone de propagande de Washington, autrefois connus comme une fière presse libre. Elle n’est plus libre. La seule liberté de pensée réside dans les reportages d’investigation occasionnels et inattendus ou dans les marges des médias indépendants.

Une exception : un article de Selay Ghaffar paru le 5 mars dans le Guardian. "Dans tout le pays, cinq millions d’enfants sont au bord de la famine. De nombreux jeunes sont désespérés ; les suicides sont en augmentation", écrit Selay Ghaffar, qui déplore ensuite la flambée du prix du blé due à la guerre en Ukraine. Cette hausse du coût signifie que davantage de personnes vont mourir de faim. Cela s’explique en partie par le fait que pendant les 20 ans d’occupation américaine, le pays a été "transformé en une dépendance, tributaire des flux d’aide humanitaire". Biden "a refusé la responsabilité de l’intervention américaine dans notre pays".

La leçon à tirer de la défaite américaine en Afghanistan et des sanctions qui en ont découlé est la suivante : soyez maudits si vous le faites et soyez maudits si vous ne le faites pas. Tout pays que Washington attaque a le choix de Salomon : se rendre ou se battre et gagner, puis faire face à la fureur financière mondiale de Washington et à la misère de masse qu’elle engendre. C’est ainsi que fonctionne l’empire. C’est le plus mauvais perdant du monde. Vaincu, il se venge de façon atroce.

Si les génies de Washington pensent qu’ils peuvent gagner la guerre de propagande en Afghanistan, ils feraient mieux d’y réfléchir à deux fois. Trop de gens mourront pour être dissimulés. De nombreux Américains cloîtrés qui considèrent que leur pays est irréprochable ne sont peut-être pas au courant de la mort de masse infligée par Washington, mais le reste du monde l’est certainement. Il suffit de regarder la première page du Global Times de Chine le 23 février. Elle présentait l’agonie de l’Afghanistan imposée par Washington, avec une pétition demandant aux États-Unis de rendre l’argent aux Afghans. Et ce n’est pas le seul titre international à souligner la brutalité de Washington. Au fur et à mesure que les cadavres s’accumulent, l’effroyable famine des Afghans par les États-Unis devient inévitablement aussi connue que leur aide au massacre au Yémen. Mais les sociopathes insensibles qui infligent cette politique à une nation entière semblent à peine le remarquer.

Selon Vox, le 22 janvier dernier, avant la chute de Kaboul aux mains des talibans en août, le pays "dépendait fortement de l’aide étrangère ; après la prise de pouvoir des talibans, cet afflux d’argent a cessé... En décembre, le Programme alimentaire mondial a constaté que 98 % des Afghans ne mangeaient pas à leur faim". La famine afghane a un coupable : "La décision des États-Unis d’arrêter l’aide au pays et de geler des milliards de dollars de fonds du gouvernement afghan."

On ne peut qu’espérer qu’une grande puissance, comme peut-être la Chine, vienne à la rescousse. La Chine se méfie généralement des sanctions américaines illégales, mais elle entretient des relations cordiales avec le gouvernement afghan et souhaite inclure le pays dans son initiative "Belt and Road". La Chine pourrait peut-être se coordonner avec l’ONU pour mettre un peu de nourriture sur les tables afghanes - pas trop, bien sûr, car cela offenserait les imbéciles omnipotents du gouvernement américain. Mais peut-être juste assez pour sauver quelques vies.

Eve Ottenberg

Traduction "le génocide qui suit l’intervention US est encore une intervention US" par Viktor Dedaj avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

 

LES ÉTATS-UNIS EN CRISE ENTRAÎNENT UNE RECONFIGURATION MONDIALE PAR LE RÉARMEMENT NUCLÉAIRE

Washington active tous ses plans de domination mondiale, ce que voient tous les progressistes et pacifistes du monde entier sauf les collaborateurs de l’OTAN invétérés de la gauche française, qui depuis plus de trente ans, le journal l’Humanité en tête, appliquent les plans des USA, c’est que nous sommes dans un tsunami mondial. Les USA ont déjà joué leurs cartes: pétrole et armes nucléaires. Les jérémiades à propos de la paix qui ignorent un tel contexte assorti de leurs perpétuels pleurnicheries sur la merveilleuse petite Ukraine menacée une fois de plus par un méchant tyran, est destiné à faire oublier que celle-ci est déjà une colonie militaire des USA et avec ou sans OTAN s’apprête à installer des armes nucléaires, ce que la Russie ne pouvait tolérer. Toute la planète a saisi l’enjeu sauf les politiciens hors sol et les peuples qu’ils tentent de décérébrer. Voici un panorama qui a le mérite de centrer les enjeux et les dangers. La question est : que reste-t-il d’un parti communiste qui ignore un tel contexte et choisit par pur opportunisme électoral de se porter à la tête de l’OTAN ? Quel projet social espère-t-il appliquer? Les autres y compris Mélenchon sont pires, est-ce une raison?… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il était entendu que les liens commerciaux et la coopération internationale encourageraient le développement d’accords qui éviteraient la Troisième Guerre mondiale (…)

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Par PABLO HERAKLIO POUR CANARIAS-SEMANAL. ORG.-   

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il était entendu que les liens commerciaux et la coopération internationale favoriseraient le développement d’accords qui empêcheraient la Troisième Guerre mondiale. Les liens se sont resserrés au fil des décennies au point que tout le monde a plus à perdre qu’à gagner dans une guerre. Cela a été le cas jusqu’à ce que l’un des joueurs ait plus à gagner de la guerre que sans elle.   

Les États-Unis sont en crise, et sachant que dans un conflit international d’intensité moyenne-faible elle seraient en sécurité dans leur forteresse, l’Amérique a l’intention de raser et de reconstruire les territoires donnant naissance à un NOM, quel que soit l’ordre dans lequel il est.  

Les États-Unis ont décidé de couper les fils de l’interdépendance mondiale. Ce projet va découpler et ajuster les blocs régionaux en reconfigurant progressivement tous les blocs sauf le bloc américain. Les États-Unis activent des plans de découplage mondiaux en réponse à l’incursion russe. Ceux-ci sont basés sur l’isolation des blocs.   

Pourquoi les alliés de l’Amérique mèneront-ils leurs guerres ? 

Les États-Unis contrôlent leurs alliés en fournissant du pétrole, des armes et des produits énergétiques; leurs victimes ne peuvent résister.

-Bloc Eurasie: L’Europe est sans ressources énergétiques et sans matières premières rares. Ils ont besoin de l’approvisionnement maritime pour s’approvisionner eux-mêmes. Ils n’ont pas les moyens de bloquer les approvisionnements. Ils se battront jusqu’à la mort pour celui qui leur fournira du pétrole, que ce soit les États-Unis ou la Russie.

Bloc de l’Asie centrale : La Turquie et Israël disposent du gaz et du pétrole volé en Syrie et en Irak. La Turquie a la force nécessaire pour être une puissance régionale, pour organiser les états autour du Turkestan, dont l’origine est le massif de l’Altaï, berceau de la civilisation mongole. Israël est l’OLIGARCHIE FINANCIÈRE des États-Unis, il contient localement l’Iran et collabore avec l’Arabie saoudite pour contrôler la région. A eux tous ils projettent de soutenir indéfiniment l’expansion vers le nord du turco-ottoman. 

Bloc de l’Est: Le Japon et l’Australie sont des régions sans ressources énergétiques et sans matières premières rares. Ils ont besoin de l’approvisionnement maritime pour s’approvisionner eux-mêmes. L’Australie fait déjà partie de l’axe nucléaire AUKUS, les manœuvres dans l’Indo-Pacifique ont déjà commencé. Les États-Unis exacerbent toutes les rivalités entre amis et ennemis en compromettant leurs armées nationales, leurs ressources et leurs politiques tout en réservant leurs propres forces militaires. 

Quelle est l’intention finale? La paix nucléaire :

Quand on a pensé que le Club Nucléaire n’était pas composé de plus de 8 pays, on s’est rendu compte qu’il n’y manque que l’Afrique et l’Amérique du Sud. Et même le Chili, la Colombie, le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Égypte ont des arsenaux délégués. C’est la paix nucléaire qui s’impose à moyen terme : 

Expansion de l’OTAN. 12 nouveaux candidats pour 2022. Rappelez-vous que ses installations ont la capacité d’échanger des ogives conventionnelles contre des ogives nucléaires, ce qu’on appelle le partage nucléaire.

Bloc Eurasie : l’Ukraine demande des armes nucléaires.

Bloc d’Asie centrale : La Turquie tente d’obtenir des bombes nucléaires. L’Iran réactive son réarmement nucléaire.

Bloc de l’Est : Le Japon appelle à la révision des accords nucléaires.

Le Japon demande l’autorisation de posséder des armes nucléaires. L’Australie rejoint l’alliance AUKUS et les États-Unis lui donnent 12 sous-marins nucléaires.

 Le monstre de la technologie a rendu la capacité nucléaire accessible à de nombreux pays et les États-Unis veulent que ces armes prolifèrent comme jamais auparavant. 

La paix qui viendra sera nucléaire ou elle ne le sera pas. 

UN MONDE EN DÉCOUPLAGE 

Il est évident que des décennies de désinformation et d’intoxication ont irrémédiablement nui aux élites qui guident les desseins de leur gouvernement ; y compris ses services secrets. Toute trace de contact avec la réalité a été perdue, comme le montre l’inaction face à l’accumulation de crises non résolues qui les a conduits à la situation actuelle sans remède ; comme le montre l’échec de la COP26. Ils sont victimes de leurs propres idéations magiques et de leur fatigue cognitive de la guerre. Une conclusion annoncée et attendue. Tout soupçon de retenue a été perdu, comme le montrent leurs déclarations de propagande par leurs médias, affichant un bellicisme triomphaliste aliéné de la certitude ou de la réalité ; qui brandit des slogans fascistes sans complexes ni couvertures. Ils ne se cachent même plus. Mais même s’ils n’ont pas caché leur militantisme politique, le problème est que les chiffres, peu importe comment ils sont établis, ne reflètent plus la réalité.  

La crise mondiale se profile déjà, les pays se ferment, les États-Unis ne font que tenter de tirer le meilleur parti de ce qui reste de la planète avant de s’éteindre en tant que nation. Parce que les Etats-Unis ont déjà joué leurs cartes les plus fortes par le biais de l’approvisionnement en pétrole de plus en plus stratégique. Il ne peut pas en fournir à tous ses alliés d’une manière nécessaire et pourtant c’est pour lui la seule manière de maintenir un front de guerre gagnant. 

Résultat : les États-Unis sont à court d’alliés : il va tous les épuiser et les évincer.

 Il ne peut pas non plus relancer l’enrichissement massif de matières radioactives pour répondre à la demande mondiale. La production de la guerre froide ne reviendra pas, car il n’y en a pas assez pour l’approvisionnement mondial en carburant et en explosifs. Soit on assiste au démantèlement des centrales nucléaires, comme en France ou au Japon, soit à la réduction des ogives, comme la Russie et les États-Unis. Peu de bombes mais bien lancées. 

Rien de ces tentatives ne fonctionnera, car la faiblesse des Etats-Unis réside dans sa structure, qui est excessivement dépendante de la consommation intérieure et de l’industrie manufacturière extérieure. La réindustrialisation du pays est hors de portée. Il a besoin d’une perestroïka sérieuse, pour ne pas continuer à se tromper avec des plans comme le New Green Deal. 

Sa folie nucléaire a déjà été déchaînée deux fois au Japon. Avec un tel pouvoir destructeur à la portée de tous et des capacités cognitives des Etats-Unis si diminuées par l’ivresse du capitalisme, ce n’est qu’une question de temps avant qu’un protagoniste ne recoure à une agression nucléaire légitime. Le génie nucléaire est celui qui se cache dans la merveilleuse lampe que toutes ces élites frottent avec soin pour qu’il sorte et leur accorde un vœu.  

Le mien est le suivant : l’OTAN ne doit plus avoir de bases !  https://tarcoteca.blogspot.com/2022/03/eeuu-impulsa-la-reconfiguracion-mundial.html

 NOte de P.

C'est mon vœu aussi, évidemment !

OTAN: FUERA! DEHORS! 

NATO: OUT ! GO HOME USA !!

QUE LE MONDE CONNAISSE ENFIN LA PAIX  PAR LA FIN DU  CAPITALISME ET DE  L'IMPÉRIALISME !

Publié par El Diablo

On savait que des militaires américains et de l'OTAN entraînaient l'armée ukrainienne, notamment sur la base de Yavoriv bombardée le 13 mars 2022 par la Russie.

On apprend maintenant qu'un programme secret CIA entraînait intensément l'armée ukrainienne depuis 8 ans !

La technique de déstabilisation et d'infiltration d'un pays par la CIA comme un préalable à son invasion par l'armée américaine est un classique.

En 1998, Brzezinski, Conseiller du Président Carter, avait révélé : « Oui, la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes… »

La vérité apparaît clairement

-les États-Unis ont piloté la « Révolution du Maidan » en 2013/2014 pour chasser le 22 avril 2014 le président Ukrainien pro russe Ianoukovytch et installer le gouvernement pro américain Iatseniouk

-ce coup d'État a provoqué l'intervention russe en Crimée et le début de la guerre du Donbass

-les États-Unis ont aussitôt lancé, dès 2014, un « programme secret de la CIA » pour former de façon intensive l'armée ukrainienne à combattre les soldats de Donetsk et Louhansk conseillés par l'armée russe au Donbass.

La CIA a cependant dû reconnaître que c'était un adversaire très solide.

-les États-Unis ont ensuite lancé une autre opération de soutien à l'Ukraine, non secrète celle-ci, avec des instructeurs et des soldats de l'armée américaine - le "Joint Multinational Training Group-Ukraine" -, et avec le concours de militaires d'autres pays de l'OTAN (, etc.)

-les exercices militaires américains et de l'OTAN en étant devenus publics en septembre 2021, Poutine a jugé que les protestations diplomatiques qu'il avait discrètement faites depuis 8 ans n'avaient en rien arrêté les États-Unis et qu'il devait donc mettre le holà autrement.

-on connaît la suite :

- en novembre 2021, Poutine a présenté deux projets de traités internationaux, avec les États-Unis et avec l’UE, pour garantir la sécurité de la Russie, notamment en garantissant la non-installation de l'OTAN en Ukraine.

- les Etats-Unis et l'UE lui ont aussitôt opposé un refus total.

- Poutine a alors préparé l'invasion de l'Ukraine à partir de la fin 2021.

- II a massé de plus en plus de troupes russes -visibles par satellite- à la frontière entre la Russie et l'Ukraine

- tout en continuant pendant 2 mois à des négociations diplomatiques sur ses demandes de garantie de sécurité.

- les États-Unis et l'UE ont refusé de céder quoi que ce soit, en tablant sur deux hypothèses :

1 - soit Poutine n'oserait finalement pas envahir l’Ukraine, ce qui lui ferait alors perdre tout crédit

2 - soit il le ferait, à quoi les États-Unis et l'UE répondraient alors par le lancement de 2 politiques en parallèle :

- l'adoption de sanctions économiques, financières et commerciales (se révélant très profitables aux Etats-Unis et très dommageables à l’UE, spécialement à la France)

- le lancement d'une « psy-op » de diabolisation de « Poutine nouvel Hitler » et d'hystérisation des populations occidentales.

Nous en sommes là.

Du point de vue militaire, les États-Unis et l'UE se sont donné le mot pour livrer des armes aux Ukrainiens sans y intervenir militairement eux-mêmes pour éviter une conflagration nucléaire.

Le but des États-Unis et l'UE est de pousser l'Ukraine dans le chaos en tablant sur un enlisement russe.

François Asselineau

Le 21 mars 2022

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