lundi 11 septembre 2017

LES FAINEANTS

Publié le 10 Septembre 2017 par aragon 43 in HUMOUR
Le roi fainéant sur son trone et il manque Madame
Ainsi, Macron le banquier de chez Rothschild , le petit bourgeois picard, considère que nous sommes des fainéants.
Je me souviens de ces patrons ( qui n'ont pas changé même s'ils ont un langage plus châtié)  qui traitaient leurs ouvriers de fainéants parce qu'ils ne voulaient pas faire des heures supplémentaires dans une fonderie que j'ai connu.
Je me rappelle de ces insinuations proférées dans les usines textiles par les gardes-chiourmes des patrons et notamment quand les femmes allaient aux toilettes et mettaient du temps pour revenir sur les métiers.
Plus tard, dans mon usine, dont les installations tournaient 24 h sur 24, avoir entendu le chef du personnel dire que ceux qui n'étaient capables de se lever tôt le matin pour prendre leur poste à 5 heures  et arrivant en retard dans l'usine, n'étaient que des fainéants.
Ailleurs, dans l'expression de petits patrons, il n'était pas rare de les entendre dire qu'un tel ou une telle avait un poil dans la main.
Le mot "fainéant" s'incrustait aussi lors de matchs de foot et certains supporters reprenaient les formules des contremaitres en gueulant  "fainéant"  quand un joueur manquait le but ou bien  lorsque le gardien encaisser un but
On traitait aussi les femmes de "feignasses"au boulot. Le mépris était monnaie courante chez certains tôliers et un chocolatier, dans le Nord, ne disait-il pas  de manière méprisante qu'un ouvrier pouvait vivre avec un jaune d'œuf pour passer la journée. Les employés-es de sa boite l'avaient baptisé "jaune d'œuf".
Et Macron, maintenant nous dit, après sa sortie de" petit chef", qu'il ne s'adressait qu'à ceux qui avaient gouverné avant lui : donc, c'est un compliment qu'il s'adresse à lui car n'a t'il pas été ministre de l'économie dans les gouvernements de Hollande.
En fait, Macron fait donc partie des fainéants, mais des vrais, ceux qui mettent le peuple dans la misère.
Bernard LAMIRAND

HURACANES: LA LECCION DE CUBA




Huracán Katrina: la lección de Cuba y la ayuda que ofreció sin publicidad

[ Dados el 30 de agosto, hasta antes de que los vientos acaben de barrer Lousianne, Cuba ofrecía en discreción total su ayuda(ayudante) a los Estados Unidos.]

Huracán, la lección de los pobres, por Emanuele Giordana.

Él manifesto, el martes, 6 de septiembre.

Si Fidel Castro hubiera querido ser de mal gusto, no se habría limitado a ofrecer de la ayuda. Y, en su mensaje de pésame en los Estados Unidos, habría recordado al país de la primera gente por excelencia que, posiblemente, el "tercer mundo" tenía algo aprenderles.
Hace algunos años, para el ciclón Ivan, gracias a un sistema de alarma y gracias a una organización preventiva drástica en las comunidades locales, el gobierno cubano se halló en situación de desplazar en algunas horas a dos millones y medio de personas, salvando bienes materiales, vidas humanas y animales.
. Con Ivan, La Habana no registró a ninguna víctima mientras que en el Caribe se contó 112, entre las que estuvieron 35 en los Estados Unidos. Si se vuelve a montar más lejos, en 1998, el huracán Jorge mató a 4 personas en Cuba y 600 en el resto del Caribe. Durante el huracán Charley, el último en la orden cronológica, la isla de Fidel Castro registró a 4 otras víctimas.
Durante el huracán Charley, el último en la orden cronológica, la isla de Fidel Castro registró a 4 otras víctimas. Florida, 30. Podremos objetar que las cifras de la población cubana no son las mismas a los que los Gastó (aunque el balance todavía incierto de Katrina parece inimaginable) pero es verdad que la estrategia preventiva de Cuba es muy valorizada en la ONU, si aunque, como manifesto ya lo produjo(trajo), cuando el Sri Lanka post tsunami pidió informaciones sobre el tipo de modelo futuro de prevención adoptar, se vive consejero " un viaje en La Habana ". Antes de pensarlo ya estaba hecho

El secreto del cubano es el huevo de Colomb: conciencia muy derramada del riesgo, en la población, y capacidad óptima de recurso a los recursos humanos sin necesidad de grandes medios y con una capacidad muy rápida de movilización en tiempo real, implicando escuelas, fábricas y lugares públicos.
¿ Qué enseña la experimento cubana? Que un país que no tiene grandes medios tecnológicos y las poderosas protecciones civiles puede a pesar de todo subir un sistema de alarma - y de movilización muy refinada. Y al cargo del estado. Lo que la experiencia cubana enseña, y lo que el episodio Katrina confirma, es pues esto no es forzosamente la alta tecnología que salva las vidas humanas. Enseña que la "liberalización" de la respuesta a los desastres trae mala suerte
En Louisiane, dicen las crónicas, la evacuación fue obligada. ¿ Pero si no tienes dinero para irse, cómo haces? Te arreglas(te pones de acuerdo), y si esto gira mal, mueres. Los numerosos gobiernos razonan de la misma manera y los regímenes mismos no son una garantía: en China de Deng por ejemplo, los desastres naturales se traducen siempre en cifras importantes, lo que parece valorar no sólo la presión demográfica, sino que la negligencia cierta, típicamente imperial, con respecto a los propios ciudadanos
Así como lo muestra el dique de las Tres gargantas, y las preocupaciones débiles de Pekín para su impacto sobre las poblaciones residentes. Sea lo que sea, cuando el gobierno del Sri Lanka se dirigió a las Naciones Unidas, los expertos en catástrofes tuvieron alguna duda para aconsejar un país pobre (PIB por habitante: 881 dólares al año) los métodos de otro país pobre (Cuba: 1700 dólares). Pero posiblemente es una lección que vale también para un país cuya renta media gira alrededor de 37.000 dólares.
Emanuele Giordana, Lettera22 [1].
- Source : www.ilmanifesto.it
- Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Ouragan Katrina : la leçon de Cuba et l’ aide qu’ elle a offerte sans publicité.


[Dés le 30 août, avant même que les vents finissent de balayer la Lousianne, Cuba offrait en totale discrétion son aide aux États-Unis.]

Ouragan, la leçon des pauvres, par Emanuele Giordana.


il manifesto, mardi 6 septembre.

Si Fidel Castro avait voulu être de mauvais goût, il ne se serait pas limité à offrir de l’aide. Et, dans son message de condoléance aux Etats-Unis, il aurait rappelé au pays du premier monde par excellence que, peut-être, le « tiers-monde » a quelque chose à leur apprendre.
Il y a quelques années, pour le cyclone Ivan, grâce à un système d’alarme et à une organisation préventive draconienne dans les communautés locales, le gouvernement cubain fut en mesure de déplacer en quelques heures deux millions et demi de personnes, en sauvant biens matériels, vies humaines et animales. Avec Ivan, La Havane n’enregistra aucune victime alors qu’aux Caraïbes on en compta 112, dont 35 aux Etats-Unis. Si on remonte plus loin, en 1998, l’ouragan George tua 4 personnes à Cuba et 600 dans le reste des Caraïbes. Pendant l’ouragan Charley, le dernier dans l’ordre chronologique, l’île de Fidel Castro enregistra 4 autres victimes. La Floride, 30. On pourra objecter que les chiffres de la population cubaine ne sont pas les mêmes que ceux des Usa (même si le bilan encore incertain de Katrina apparaît inimaginable) mais il est vrai que la stratégie préventive de Cuba est très valorisée à l’ONU, si bien que, comme il manifesto l’a déjà rapporté, quand le Sri Lanka post tsunami demanda des informations sur le type de modèle futur de prévention à adopter, il se vit conseiller « un voyage à La Havane ». Sitôt dit, sitôt fait.
Le secret des cubains est l’oeuf de Colomb : conscience très répandue du risque, dans la population, et capacité optimale de recours aux ressources humaines sans besoin de grands moyens et avec une capacité très rapide de mobilisation en temps réel, impliquant écoles, usines et lieux publics.
Qu’est-ce qu’enseigne l’expérience cubaine ? Qu’un pays qui n’a pas de grands moyens technologiques et de puissantes protections civiles peut malgré tout monter un système d’alerte - et de mobilisation- très raffiné. Et à la charge de l’état. Ce que l’expérience cubaine enseigne, et que l’épisode Katrina confirme, est donc que ça n’est pas forcément la haute technologie qui sauve les vies humaines. Elle enseigne que la « libéralisation » de la réponse aux désastres porte malheur. En Louisiane, disent les chroniques, l’évacuation était obligée. Mais si tu n’as pas d’argent pour partir, comment fais-tu ? Tu t’arranges, et si ça tourne mal, tu meurs. De nombreux gouvernements raisonnent de la même manière et les régimes ne sont pas en eux-mêmes une garantie : dans la Chine de Deng par exemple, les catastrophes naturelles se traduisent toujours en chiffres importants, ce qui semble tenir non seulement à la pression démographique, mais à une certaine négligence, typiquement impériale, à l’égard des propres citoyens. Comme le montre la digue des Trois gorges, et les faibles préoccupations de Pékin pour son impact sur les populations résidentes. Quoi qu’il en soit, quand le gouvernement du Sri Lanka s’est adressé aux Nations Unies, les experts en catastrophes n’ont eu aucun doute pour conseiller à un pays pauvre (PIB par habitant : 881 dollars par an) les méthodes d’un autre pays pauvre (Cuba : 1700 dollars). Mais peut-être est-ce une leçon qui vaut aussi pour un pays dont le revenu moyen tourne autour de 37.000 dollars.
Emanuele Giordana, Lettera22 [1].
- Source : www.ilmanifesto.it
- Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio



Tout va très bien Madame IRMA… Le capitalisme, Jupiter et la propagande feront le reste !

11 Sep 2017

Notre camarade Philippe BELAIR de la CGT Guadeloupe nous fait part de ses réflexions à propos de l’Ouragan IRMA :

 » Quelle sorte de vie publique est celle où la communication c’est-à-dire la manipulation ou la propagande remplace la controverse ?  » Philippe MEYER


Nous aurons peine à les entendre jubiler en secret de l’arrivée de l’ouragan IRMA sur Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Pilepoil pour faire oublier la grogne sociale qui monte contre l’arrogance et les prétentions de la classe possédante via des élus soumis. La plus grande victoire idéologique du néolibéralisme, jusqu’à nouvel ordre social, est d’avoir réussi à « déprogrammer » les expériences humaines pour les remplacer par le bourrage de crâne permanent qu’est la propagande.
Mais d’abord et avant d’aller plus loin posons nous la question : A qui veut-on faire croire que les populations des Caraïbes ne connaissent pas ce qu’est un ouragan ? Il fût une époque où, tout comme les populations de l’hémisphère nord avant l’hiver, celles des Caraïbes savaient se préparer dès le mois de juin à ce que nous appelons l’hivernage – la saison des pluies qui est aussi celle des cyclones devenus ouragans depuis peu.
Ouragan est plus « globish » que cyclone puisqu’il dérive de l’anglais « Hurricane » qui lui même est un emprunt à la langue des Calinago, les anciens habitants éliminés par la « découverte » des Amériques, « Ou Ri Can » qui était une divinité sensée nettoyer la terre de ses impuretés… Drôle de coïncidence dirait l’observateur.
A l’époque des cyclones, il y a encore trois décennies, il y avait une échelle chiffrée d’alertes nous préparant à l’arrivée certaine du phénomène. Mais les familles étaient déjà prêtes en ayant déjà un stock d’aliments et nettoyer les alentours immédiats des maisons. Il faut dire que ces maisons étaient petites mais bien faites car construites sur l’expérience et l’observation des ainés, elles étaient bousculées mais résistaient car les clefs de charpentes, en acacia pays, en étaient pour quelque chose en leur donnant souplesse et endurance. Les petits secrets de construction résultaient, singulièrement, de l’expérience du cyclone le plus dévastateur qu’est connu la Caraïbe en 1928 : 1270 victimes rien que pour la Guadeloupe.
La question « économique » ne se posait pas car d’abord les Hommes devaient être sauvés. Après le cyclone, la solidarité et le partage étaient les maitre-mots et nul ne s’inquiétait du lendemain. C’est seulement après s’être assuré que la famille et le quartier étaient en sécurité, physique et alimentaire, que les travailleurs rejoignaient leur lieu de travail pour en faire de même… Et le patron ne perdait pourtant pas en journée de travail.
Ce temps est révolu, puisque le néolibéralisme a tout modifié, de la sémantique aux postures en passant par les constructions. Tout comme cette idéologie mondialiste, tout doit désormais venir des Etats-Unis pour être certifié de qualité et sûr. Et, parallèlement, il faut s’assurer de la création ou du renouvellement de marchés (de préférence juteux) et pour ce faire il faut imposer des normes prétendument anticycloniques et parasismiques, histoire de faire vivre seules les entreprises agréées par les assurances, tout en pratiquant l’obsolescence programmée, histoire de pérenniser ces entreprises.
L’expérience locale et la méthodologie de l’époque gênaient, tout comme bon nombre d’autres choses singulièrement d’émanation sociale, il fallait déconstruire pour reconstruire. Les charpentes sont désormais sur le modèle « fermette américaine » et la consommation a remplacer les préparatifs du mois de juin. Ainsi, à quoi bon stocker quand on a tout à portée de main et à tout moment ? A quoi bon construire solide quand çà coute cher et qu’il faille attendre alors que la fermette est réalisée en moins de deux à bon prix ? Et c’est bien là, deux exemples de la responsabilité systémique du néolibéralisme dans les conséquences (en aval) d’IRMA, mais il y a aussi et bien-sûr sa responsabilité dans le désordre climatique (en amont).
Déconstruire pour reconstruire, changer de paradigme en martelant que l’individualisme est l’expérience ultime face à toutes autres expériences sociales. En consommant au jour le jour, on se libère de la contrainte de « dépendre » de l’autre voire de partager avec lui. Les pillages qui ont suivi ne sont que l’expression de ce paradigme. Il est frustrant de perdre la capacité d’avoir alors même qu’il est possible d’avoir sans payer. Il y a trente ans et plus, ce n’était pas un comportement premier après une catastrophe. Et ce n’est pas justifier ces actes mais en dénoncer les véritables causes : l’individualisme et le consommationisme glorifiés par ce système.
Mais toute la force de cette idéologie est dans son culot. Non seulement, de par les normes qu’elle impose, elle génère les conditions des catastrophes mais elle est en capacité d’user du drame qui suit pour se remettre en selle. C’est toujours de la faute des individus inconscients et/ou indisciplinés ou mieux, on n’as jamais vu çà – on ne pouvait le prévoir. La responsabilité systémique est balayée au profit des responsabilités individuelle ou collective voire de la fatalité.


Mais comment se fait-il que Cuba, avec moins de moyens parce qu’étranglée par le blocus capitaliste, puisse avoir une gestion aussi humaine et complète de ce genre de phénomène quelque soit leur puissance ? Non seulement c’est un pays où le collectif prime sur l’individuel mais de surcroit elle a fait de son malheur une force. L’écologie stricto sensu y est développée et la connaissance scientifique est mise à la disposition de tous. Ainsi, l’éducation – la connaissance et la prévention pour tous- fait de Cuba un pays exemplaire en terme de catastrophe cyclonique. Mais cela reste invisible car cela gène.
Il fallait entendre les inepties médiatiques sur la pauvreté des pays de la Caraibe et la « maitrise » des américains quant à la gestion de ce genre de catastrophe. Si Catherina et Harvey n’étaient pas passés par là pour infirmer ces inepties, les simples d’esprits que nous sommes s’y laisseraient prendre. En vérité, les Etats-Unis, tout comme la France, ont fanfaronné pour cacher leur impuissance n’ayant plus aucune ressource empirique sur le sujet, néolibéralisme oblige. Alors que Cuba et tous les autres Etats de la Caraïbe avaient déjà circonscrit les événements (en amont) et porté les réponses adéquates (en aval), avec les moyens du bord, les pays « riches » étaient encore dans l’incantation du catastrophisme (en amont) et la communication (en aval).
Il faut se rappeler le cyclone Hugo, en Guadeloupe en 1989, où pendant plus de dix jours seules les îles voisines ont été en mesure de venir en aide à l’ile. Les collectivités locales ont rapidement pris l’affaire en main et le gouvernement Français n’est apparu qu’après coup. Cela signifie bien que nous avions la culture de ce risque et savions quoi faire avant et après. Trente ans plus-tard c’est l’oubli organisé qui fait paniquer le citoyen dès qu’il entend parler d’un cyclone.
L'île de Saint-Barthélémy a été aussi détruite que celle de Saint-Martin mais toutes les problématiques post catastrophes sont répertoriées seulement sur la dernière. Cela mérite une petite explication de texte quant on sait que la première est le fleuron de la défiscalisation et de la présence milliardaire. Un Saint-bath de naissance n’a presque plus la possibilité de jouir de son île et les travailleurs sont dans une précarité telle qu’ils ne peuvent se loger convenablement. Même les fonctionnaires ont du mal à trouver un logement correct au vu du prix des loyers. Il est plus rentable pour certains Saint-barths de mettre en location leur maison et d’aller louer une chambrée. Cette catastrophe met à nu l’échec de cette dépendance aux milliardaires mais pas question d’en parler.
Quant à Saint-Martin, son indécence est peut-être dans son choix d’un système un peu plus social (mais encore loin de l’être vraiment) avec un service public s’occupant des personnes âgées et des personnes handicapées. A Saint-Barthélemy, ce sont souvent les milliardaires qui financent à leur bon cœur des infrastructures sanitaires. Les mauvaises langues disent même que Saint-Barthélemy se « débarrasserait » des individus douteux socialement en les déposant discrètement sur les plages de Saint-Martin.
Cette façon de traiter l’information au regard des intérêts idéologiques à défendre est incongrue quant on sait, à quel point, les mêmes qui la font peuvent s’ériger en donneurs de leçon d’objectivité journalistique lorsque d’autres se font franchement partisans de ce qu’ils détestent. Et ce qu’ils détestent le plus c’est qu’on leur fasse la démonstration qu’ils ont tort. Mais IRMA a fait la démonstration de l’impréparation systémique, pour des raisons financières et idéologiques, et de la duperie des tenants du système.
Cette catastrophe est déjà et sera encore une bonne occasion pour plus d’un de parader sur le malheur d’autrui, de faire des promesses qui ne seront jamais tenues, de faire croire que la responsabilité incombe à l’incivisme mais surtout de tenter de renaître. Les visites politiciennes qui viennent seront là pour la « com » et non pour engager une véritable et nouvelle politique tenant compte de cette expérience. Les mises à l’écart de la presse locale en disent long.
La presse locale a eu un mal fou pour avoir des informations de la préfecture de Guadeloupe, malgré la présence de la ministre de l’outre-mer, alors que les presses nationales et internationales en savaient déjà long. Il est vrai que la presse nationale peut permettre à Jupiter de redorer son blason puisqu’il doit être en Guadeloupe ce mardi 12, jour de grève générale contre sa politique antisociale. Il a prévenu qu’il ne cédera ni aux fainéants – ni aux extrêmes, alors ce sera silence radio sur les grandes chaînes nationales, ou plutôt un seul et unique sujet du jour : « Jupiter aux Antilles » pour sauver ces français du bout du monde.
Jupiter ne vient pas sauver les quidams qui souffrent le martyre mais, en faisant d’une pierre deux coups, se refaire une santé médiatique et sauver le capitalisme. Ce sont les entreprises de construction qui se frottent déjà les mains, des réunions se tiennent quotidiennement en Guadeloupe, et le service de communication de Jupiter qui voit là l’occasion ultime de présenter au peuple un Jupiter à visage humain alors que les fainéants et les extrêmes manifestent pour des « privilèges ».
Basse-Terre, le 10 Septembre 2017
BELAIR Philippe