mardi 27 février 2024

 

Airbus s’excuse auprès de la Chine (édifiant)

Airbus s’excuse d’avoir interdit aux visiteurs chinois de visite au salon aéronautique de Singapour et s’engage à optimiser la procédure face à la réaction forte du public chinois et les menaces pesant sur la coopération entre Airbus et le marché chinois. Le diable se niche dans les détails, ce qui est décrit ici dans le détail d’un “événement” qui a fait grand bruit en Chine, même s’il est totalement ignoré en France y compris par les salariés d’Airbus c’est le fait que l’avion était surveillé par des militaires allemands, soucieux de faire appliquer les sanctions et les interdits de la commission européenne. Que cette soldatesque ne reflétait en rien les intérêts et la politique industrielle du groupe Airbus et que ce qui a prévalu c’est la logique commerciale comme souvent. Il serait temps là aussi que les illusions “bellicistes” dignes de la guerre froide de la propagande ordinaire cède la place à la réalité. Par Global Times Publié : 26 févr. 2024 12 :39    Un membre du personnel discute avec des visiteurs au salon aéronautique de Singapour Photo : @PLAN_DOG172 utilisateur de Weibo

Un membre du personnel discute avec des visiteurs au salon aéronautique de Singapour Photo : @PLAN_DOG172 utilisateur de Weibo

L’avionneur français Airbus a déclaré dimanche soir qu’il était désolé au constat d’un incident survenu au salon aéronautique de Singapour, alors qu’il avait été déclaré que certains visiteurs chinois n’avaient pas le droit de visiter un avion de transport A400M.

« Nous sommes conscients que lors de la journée publique du salon aéronautique de Singapour 2024, certains visiteurs ont protesté à cause des conditions de l’accès à un avion de transport A400M. Nous avons immédiatement joint et coordonné le règlement de nos équipes Airbus sur le salon pour nous assurer que l’avion était ouvert à tous les visiteurs pour le reste du salon », a déclaré Airbus dans un communiqué au Global Times.

« Nous sommes désolés pour la gêne occasionnée », a ajouté Airbus.

Airbus a déclaré au Global Times que les visiteurs chinois pouvaient monter à bord et visiter l’avion librement à partir de samedi après-midi.

La remarque a été faite via le compte officiel d’Airbus sur Sina Weibo, un réseau social chinois de type X, à propos de certains internautes affirmant qu’un avion de transport militaire construit par Airbus et affilié à l’armée de l’air allemande avait été exposé au salon aéronautique de Singapour et que les participants chinois avaient été interdits des visites payantes à bord.

Un internaute chinois du nom de « Qianzhan Qifei » a posté samedi sur Sina Weibo qu’à l’avant de l’avion de transport A400M se trouvaient des soldats de l’armée allemande et des membres du personnel d’Airbus. Ils ont interrogé les passagers qui faisaient la queue pour la visite sur leur nationalité et ils ont déclaré que « les ressortissants chinois et russes ne sont pas autorisés à monter à bord de l’avion ».

Un autre utilisateur de Sina Weibo nommé « PLAN-DDG172 » a également publié un message concernant une situation similaire, et il a déclaré que les soldats allemands à bord l’avaient attaqué physiquement. Il a envoyé une lettre de plainte à l’organisateur du salon aéronautique de Singapour.

L’internaute chinois nommé « Qianzhan Qifei » a déclaré qu’il avait capturé des images du personnel d’Airbus le repoussant violemment devant la caméra.

Il y avait aussi un clip vidéo qui est devenu viral sur WeChat, dans lequel un participant demandait au membre du personnel si des ressortissants chinois pouvaient monter à bord de l’avion, et le membre du personnel répondait “Non”.

Un utilisateur de Sina Weibo nommé « Tianhuile Qing Biyan 128 » a déclaré que cette décision avait fait ressentir des regrets et du dégoût aux fans d’aviation chinois.

Certains internautes ont commenté sous les clips vidéo que les commandes d’avions Airbus devraient être annulées et que la Chine devrait plutôt encourager les avions locaux.

Deux avions C919 et trois ARJ 21, développés par Commercial Aircraft Corp of China (COMAC), ont fait leurs débuts au salon aéronautique de Singapour.

Les experts chinois ont déclaré que la participation à grande échelle au salon témoignait de la forte confiance de la Chine dans ses avions commerciaux. La Chine est en mesure de fabriquer et de lancer l’exploitation sur le marché d’avions commerciaux nationaux.

Au total, quatre avions C919 ont été livrés et ont transporté en toute sécurité plus de 110 000 passagers depuis que l’avion a effectué son vol commercial inaugural le 28 mai 2023. La production de masse et le développement de la série se déroulent sans heurts, selon le communiqué de la COMAC.

Les experts chinois ont également déclaré que cette année serait une période clé pour accélérer la production et les livraisons de masse du C919, et pour COMAC d’intégrer l’industrie, les chaînes d’approvisionnement et d’innovation de l’avion de ligne tout en se développant sur le marché étranger.

Airbus s’est toujours engagé d’être un partenaire fiable à long terme de l’industrie aéronautique chinoise, a déclaré la société dans une déclaration au Global Times, ajoutant que son empreinte industrielle croissante dans le pays démontre pleinement son respect et son engagement envers la Chine.

« Nous nous engageons à une coopération gagnant-gagnant avec l’industrie aéronautique chinoise et continuerons à travailler avec ses partenaires chinois pour promouvoir le développement de haute qualité de l’industrie aéronautique chinoise, tout en établissant un modèle pour les échanges économiques et commerciaux entre la Chine et l’Europe tout en construisant des ponts de communication entre les deux parties », a-t-il noté.

Global Times (en anglais seulement)

 

COMMENT ET POURQUOI, POUR LES CITOYENS ÉPRIS DE JUSTICE SOCIALE  ET DE BIEN ÊTRE DANS UN MONDE DE PAIX, NE JAMAIS SE TROMPER DE VOTE?  NE JAMAIS VOTER FASCISTE, LE CAMP DE LA HAINE ET DE LA VIOLENCE?



L'explication, limpide, dans cette phrase claire, éminemment explicite, extraite de l'article publié le 27 février 2024 dans Agora Vox et signé Robert GIL

 

Le fascisme a toujours été la roue de secours du capitalisme, il est né après la révolution bolchevique de 1917 ; c’est à ce moment que la grande bourgeoisie a eu réellement peur d’une contagion révolutionnaire à travers l’Europe et elle a donné les clefs de son salut à Mussolini, puis à Hitler.

 

Note de Pedrito

Voter Le Pen, Zemmour, Bardella et consorts, c'est voter fasciste. La peur de la contagion révolutionnaire.

C'est donc voter pour les milliardaires responsables du désordre actuel.



 

Nos « démocraties » mènent au fascisme

 

Les médecins cubains : une solution aux déserts médicaux en France

La France est confrontée à la réalité des déserts médicaux et se retrouve dans l’incapacité d’offrir à l’ensemble des citoyens une couverture médicale suffisante. Un rapport du Sénat souligne l’insuffisance des politiques publiques pour lutter contre les inégalités territoriales d’accès aux soins : « La fracture sanitaire continue de s’accroître entre les territoires ». Les déserts médicaux ne concernent pas seulement les régions rurales. Ils sont une réalité dans les villes moyennes et les zones périurbaines et une commune sur trois est affectée par ce fléau. Entre 9 et 12% de la population française vit aujourd’hui dans un désert médical, soit entre 6 et 8 millions de personnes. 

Cuba pourrait apporter une solution à ce problème. Depuis l’avènement de la Révolution en 1959, l’île a fait de la santé une priorité nationale et a construit un système public, universel et gratuit, en plaçant le patient au centre du projet médical. Reconnu par les institutions internationales comme étant le modèle prééminent pour les pays en voie de développement, le système de santé cubain est également considéré comme une potentielle source d’inspiration pour les nations les plus riches, notamment grâce à son modèle préventif. En plus de soigner ses propres citoyens, Cuba propose depuis plus d’un demi-siècle son expertise médicale à travers le monde et soigne les populations de tous les continents, faisant de ce service sa première source de revenus. 

En 1963, La Havane a envoyé sa première brigade médicale composée de 55 professionnels en Algérie pour aider la jeune nation indépendante à faire face à une grave crise sanitaire. Depuis cette date, Cuba a étendu sa solidarité au reste du monde, en particulier à l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie. L’île a réalisé plus de 600 000 missions dans près de 160 pays du monde avec la participation de plus de 325 000 professionnels de la santé. Ces derniers ont effectué près de 2 milliards de consultations médicales, 15 millions d’opérations de chirurgie et 5 millions d’accouchements. Aujourd’hui, la coopération médicale internationale constitue la première source de revenus de Cuba avec plus de sept milliards de dollars par an. 

Suite à la pandémie de Covid-19, plusieurs pays européens, dont Andorre et l’Italie, ont sollicité l’aide médicale de Cuba. Pour la première fois, les médecins cubains sont intervenus sur le Vieux continent. La Havane a ainsi envoyé une brigade de 52 médecins et infirmiers en Lombardie, durement touchée par le virus. Après deux mois de labeur, les membres du contingent Henry Reeve sont retournés à Cuba. 

Très impressionnées par le travail des professionnels cubains, d’autres régions d’Italie ont sollicité leur concours pour répondre aux insuffisances du système de santé du pays. Depuis 2023, la région de Calabre bénéficie de la présence des docteurs cubains. Une première brigade de 51 personnes est arrivée en janvier 2023, suivi d’un autre groupe de 120 médecins en août 2023 et d’un autre de 98 en février 2024. Au total, 500 médecins cubains œuvreront à terme dans cette région du Sud de l’Italie. La Repubblica, principal quotidien du pays, a exprimé son enthousiasme dans un titre : « Voici les médecins cubains qui sauveront le système de santé calabrais ». Le gouverneur de la région, Roberto Occhuito, a fait part de sa gratitude : « Les Calabrais vous sont extrêmement reconnaissants car vous nous avez permis de garantir les services essentiels pour les soins des citoyens, en empêchant la fermeture de services et d’hôpitaux. Vous avez sauvé les hôpitaux ».  

La France avait également autorisé les départements d’outre-mer de Martinique, Guadeloupe, Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon à solliciter l’aide des médecins cubains pour faire face à l’urgence sanitaire due à la Covid-19. Une équipe de quinze docteurs a effectué une mission de trois mois en Martinique de juin à septembre 2020 pour renforcer les équipes médicales en place dans la lutte contre la pandémie, à la demande d’Alfred Marie-Jeanne, Président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique. Le Professeur François Roch, président de la commission médicale du CHU de Martinique, a exprimé sa satisfaction : « L’ensemble du bilan est positif ». 

Des contingents de médecins cubains pourraient parfaitement être déployés sur le territoire hexagonal dans des délais relativement brefs. De nombreuses régions y sont favorables, comme dans les Côtes-d’Armor où les autorités locales souhaitent éviter la fermeture de l’hôpital de Guingamp. Les autorités cubaines ont fait part de leur disposition, par la voix de leur ambassadeur en France, Otto Vaillant, à apporter leur concours. Il suffit simplement d’un décret gouvernemental pour cela, qui permettrait d’apporter une solution durable à la question des déserts médicaux et permettre à tous les citoyens français d’avoir un accès égal aux soins.  

Salim Lamrani

 

 

Donald Trump sème l’effroi au sein des dirigeants occidentaux

Trump

La scène se déroule le 10 février, en Caroline du Sud (Etats-Unis). Donald Trump est en campagne électorale pour les primaires républicaines, qu’il est désormais sûr de remporter ; et surtout pour le scrutin de novembre prochain, qui pourrait – peut-être – le faire revenir à la Maison-Blanche.

L’ancien président évoque, devant ses partisans chauffés à blanc, un de ses sujets favoris : il faut, martèle-t-il, que les Européens financent davantage à l’effort militaire transatlantique. Il raconte à cet effet une conversation – à l’évidence inventée – qu’il aurait eue avec un dirigeant du Vieux Continent. A celui-ci, qui l’interrogeait sur la protection de son pays qu’assurerait l’Oncle Sam en cas d’offensive russe, il aurait répondu : « si vous n’avez pas payé, non, je ne vous protégerais pas. En fait, je les encouragerais (les Russes) à faire ce qu’ils veulent. Vous devez payer vos factures ».

En quelques heures, la phrase fait le tour du monde et provoque un véritable séisme au sein des chancelleries occidentales. L’ancien président américain faisait déjà figure d’épouvantail dans les milieux pro-atlantistes. Désormais, les pires cauchemars de ceux-ci sont en train de prendre corps. Ils n’ont pas manqué de hanter les deux réunions majeures qui se tenaient dans les jours suivants : celle des ministres de l’OTAN, puis la Conférence pour la sécurité de Munich, fréquentée chaque année par le gotha politico-militaro-diplomatique des dirigeants occidentaux.

Pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, un potentiel chef du « monde libre » a menacé de laisser tomber ses alliés, voire de les « livrer aux griffes des Russes »… Bien sûr, chacun connaît le côté provocateur du personnage. D’autant que les « factures » que les Etats européens sont accusés de ne pas régler n’existent pas : Donald Trump fait en réalité allusion à un engagement (politique, non juridique) pris par les membres de l’OTAN en 2014, de porter leurs efforts militaires nationaux à au moins 2% de leur Produit intérieur brut (PIB).

Et surtout, le scénario évoqué est purement imaginaire. Mais le simple fait qu’il soit évoqué détruit la crédibilité de l’Alliance atlantique, crédibilité fondée sur l’automaticité de l’engagement militaire réciproque en cas d’agression. Si un doute apparaît, c’est cette crédibilité qui est mise à mal.

L’idée d’une « Union européenne de la défense » devient la marotte de la présente période. En clair, une structuration du complexe militaro-industriel à l’échelle de l’UE

Dans ces conditions, le secrétaire général de l’OTAN fut l’un des premiers à réagir : « toute suggestion selon laquelle les Alliés ne se défendront pas les uns les autres sape notre sécurité à tous, y compris celle des États-Unis », a martelé Jens Stoltenberg. Il a ajouté, comme pour s’en convaincre : « je suis convaincu que les États-Unis resteront un allié fort et engagé au sein de l’OTAN, quel que soit le gagnant de l’élection présidentielle ».

Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’UE n’a pas voulu être en reste : « une alliance militaire ne peut fonctionner au gré de l’humeur du président des Etats-Unis ». Pour sa part, le ministre polonais de la Défense – Varsovie est connu pour son attachement ultra-atlantiste – a tempêté : « la devise de l’OTAN “un pour tous, tous pour un” est un engagement concret. Saper la crédibilité des pays alliés revient à affaiblir l’ensemble de l’OTAN ».

Le président du Conseil européen a pour sa part affirmé que les déclarations de Donald Trump « ne servent que les intérêts de Poutine ». Mais comme d’autres dirigeants européens, Charles Michel a saisi l’occasion pour tenter de faire progresser « l’Europe de la Défense ». Proche de l’état d’esprit d’Emmanuel Macron, le Libéral belge a affirmé que tout cela « souligne à nouveau la nécessité pour l’UE de développer de toute urgence son autonomie stratégique et d’investir dans sa défense ». Sans employer les mêmes termes, Annalena Baerbock, qui dirige les Affaires étrangères allemandes, a abondé dans le même sens.

Un argument également défendu par le Commissaire européen Thierry Breton. Le Français, chargé à Bruxelles du marché intérieur mais aussi de l’armement, a estimé qu’on « ne peut pas jouer à pile ou face notre sécurité tous les quatre ans en fonction de l’élection américaine ». Conclusion : l’UE doit « augmenter ses dépenses en matière de défense et de capacités militaires ». Si Bruxelles considère (à regrets) que la perspective d’une armée européenne est hors d’atteinte (de même qu’une arme nucléaire de l’UE, comme l’a évoquée stupidement la tête de liste du SPD aux européennes, déclenchant un tollé, même parmi ses camarades), en revanche, l’idée d’une « Union européenne de la défense » devient la marotte de la présente période. En clair, une structuration du complexe militaro-industriel à l’échelle de l’UE.

Comment, dans ces conditions, analyser les menaces formulées par Donald Trump ?

M. Breton est cependant l’un des seuls à avoir rappelé qu’« on a déjà entendu ça » de la part de M. Trump, particulièrement lors de sa présidence, et qu’il n’y avait dès lors « rien de nouveau sous le soleil ».

En réalité, l’exigence américaine visant à faire payer plus les Européens est bien antérieure. Elle avait déjà été exprimée, certes plus poliment, notamment par Barack Obama, et reste l’un des refrains des sommets de l’Alliance. D’ailleurs, M. Stoltenberg vient de rappeler que l’engagement des 2% du PIB est désormais tenu par dix-huit des trente et un Etats membres. Berlin a longtemps été réticent quant à cet objectif ; le gouvernement Scholz a désormais levé toute réserve. Quant à la France d’Emmanuel Macron, elle prévoit d’augmenter son effort militaire pluriannuel de 40% pour la période 2024-2030 par rapport à la précédente.

Comment, dans ces conditions, analyser les menaces formulées par Donald Trump ? L’interprétation doit être double.

Il y a d’une part une certaine constance à Washington dans ses relations avec ses vassaux européens. Non pas tant dans le rééquilibrage du « fardeau financier » proprement dit, mais plutôt dans la rivalité industrielle et commerciale qui se joue en arrière-fond entre marchands de canons des deux côtés de l’Atlantique. Sous couvert d’exiger le « paiement des factures », Donald Trump escompte surtout que les pays européens augmentent leurs commandes auprès des grands groupes américains de l’armement. Un état d’esprit qui restera pressant quoiqu’il arrive.

A l’inverse, les firmes européennes espèrent bien prendre leur part dans des marchés militaires d’autant plus considérables et rentables que les tensions géopolitiques s’accroissent dans le monde. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre les appels du président français et de quelques autres dirigeants européens en faveur d’une « souveraineté européenne ».

Il y a d’autre part une dimension liée à la campagne électorale que Donald Trump espère gagner. Il devine suffisamment le sentiment des électeurs pour avoir compris qu’une large partie d’entre eux donne la priorité aux questions intérieures, sociales notamment, plutôt que de souhaiter voir des dizaines de milliards de dollars engloutis dans des guerres ingagnables, en Ukraine particulièrement. C’est ce que les médias dominants qualifient, avec un mépris courroucé, de « tentation isolationniste » des citoyens américains.

En deux ans, l’Occident a déjà consacré environ 100 milliards d’euros au soutien militaire à Kiev. Dès lors, de leur côté, les dirigeants de l’UE seraient bien inspirés de s’intéresser à ce que pensent « leurs (propres) citoyens » de la poursuite de cette saignée monumentale, a fortiori à un moment où l’austérité budgétaire renforcée fait son grand retour.

En attendant, même hautement hypothétique, le spectre d’un prochain président américain adressant un bras d’honneur à l’OTAN terrorise Bruxelles. Ne boudons pas notre plaisir.

 

 
 
Mardi 27 Février 2024

Ludivia Galindez Jiménez, 50 ans, membre du Parti communiste colombien, était une défenseuse des droits humains en Colombie. Elle a été lâchement assassinée le 23 février.

Le massacre des dirigeants politiques et sociaux continue en Colombie. Ils sont 24, cette année, a être tombé sous les balles des groupes mafieux.


Article et traduction Nico Maury


Ils ont assassiné Caquetá Ludivia Galindez Jiménez !
Des individus armés ont tiré sur Ludivia Galindez Jiménez dans la nuit du vendredi 23 février dernier, après que le dispositif de protection, assigné par l'Unité de Protection Nationale (UNP), ait laissé la dirigeante chez elle dans la ville de Florencia, Caquetá. Elle est décédée en raison de la gravité de ses blessures.

Ludivia Galindez Jiménez était une dirigeante reconnue du département. En plus d'être présidente d'Asojuntas de La Montañita, elle a fait partie de l'Association des femmes pour la paix et la défense des droits humains des femmes colombiennes, ainsi que membre de la direction régionale du Parti communiste colombien et ancienne candidate lors des dernières élections.

Cela porte à 24 le nombre de dirigeants politiques et sociaux qui ont été assassinés depuis le début de l'année.


Le Parti communiste colombien, membre du Pacte historique, a exprimé sa condamnation de l'assassinat cruel de notre camarade Ludivia Galindez Jiménez, qui a eu lieu dans la nuit du 23 février.

"La camarade Ludivia était une courageuse paysanne, membre de la direction régionale du PCC à Caquetá. Elle fut victime de deux déplacements forcés au cours de la dernière période du centre urbain de Miramar, puis à La Unión Peneya dans la municipalité de La Montañita (Caquetá), en raison de menaces constantes et répétées. La camarade était également président de l'association des conseils d'action communautaire de la municipalité de La Montañita et membre du conseil d'administration départemental du Comité permanent pour la défense des droits de l'homme (CPDH).

Le PCC condamne fermement cet acte de violence, qui a non seulement coûté la vie à une militante de valeur, mais qui représente également une attaque directe contre notre parti, poursuivant les attaques et la persécution contre nos militants, perpétuant ainsi le génocide politique.

Nous exprimons notre plus sincère solidarité avec la famille et les amis de Ludivia en ce moment de profonde tristesse.

Nous exigeons que les autorités compétentes mènent une enquête approfondie afin de traduire les responsables en justice. Nous appelons le peuple colombien et la communauté internationale à continuer d'avancer dans les dialogues de paix à la recherche du changement que le pays exige.

Ludivia Galíndez Jiménez, présente !
Ni pardon ni oubli !"

 

Un militaire s’immole par le feu devant l’ambassade israélienne à Washington

mardi 27 février 2024 par Caitlin Johnstone blog A.N.C.


J’ai regardé la vidéo non censurée de l’aviateur américain Aaron Bushnell s’immolant devant l’ambassade d’Israël à Washington en criant “Free Palestine”. J’ai hésité à la regarder parce que je savais qu’une fois qu’elle serait gravée dans mon esprit, elle y resterait pour le restant de mes jours, mais je me suis dit que je lui devais bien ça.

J’ai l’impression d’avoir été saisie et secouée, ce qui, je suppose, était à peu près le but recherché par Bushnell. Un acte pour ébranler le monde et lui faire prendre conscience de la réalité de ce qui est en train de se produire. Quelque chose qui nous sorte de la stupeur due au lavage de cerveau et au désintérêt de la dystopie occidentale, qui nous pousse à regarder du côté de Gaza.

Les sons restent plus longtemps en mémoire que les images. Le son de sa voix douce et juvénile, semblable à celle de Michael Cera, alors qu’il se dirigeait vers l’ambassade. Le son du conteneur métallique cylindrique dans lequel il a stocké de l’essence, de plus en plus bruyant à mesure qu’il roule vers la caméra. Le son de la voix de Bushnell disant “Palestine libre”, puis le hurlant, se transformant en cris sans paroles lorsque la douleur devient trop insupportable, puis forçant un dernier “Palestine libre” avant de se taire pour de bon.


La voix du policier qui lui hurle de se mettre à terre, encore et encore. La voix d’un secouriste disant aux policiers d’arrêter de pointer leurs armes sur le corps en flammes de Bushnell et d’aller chercher des extincteurs.

Il est resté debout pendant un temps incroyablement long alors qu’il était en flammes. Je ne sais pas où il a trouvé la force de le faire. Il est resté debout longtemps même après avoir cessé de se faire entendre.

Bushnell a été transporté à l’hôpital, où la journaliste indépendante Talia Jane rapporte qu’il a succombé aux brûlures. C’est la mort la plus horrible qu’un être humain puisse subir, et elle a été conçue pour l’être.

Peu avant son dernier geste dans ce monde, Bushnell a posté le message suivant sur Facebook :

“Beaucoup d’entre nous se demandent : “Que ferais-je si j’étais encore en vie à l’époque de l’esclavage ? Ou au temps de Jim Crow [1]dans le Sud ? Ou de l’apartheid ?
Que ferais-je si mon pays commettait un génocide ?

“La réponse est : c’est ce que je suis en train de faire. En ce moment même.”

Aaron Bushnell a apporté sa propre réponse à ce défi. Nous apportons tous la nôtre en ce moment même.

Je ne ferai jamais ce que Bushnell a fait, et je ne recommanderais à personne de le faire non plus. Cela dit, je ne peux pas non plus nier que son geste a eu l’effet escompté : attirer l’attention sur les horreurs qui se produisent à Gaza.

Je le sais parce que partout où je vois Aaron Bushnell mentionné en ligne, je vois un déluge massif de trolls pro-israéliens envahir frénétiquement les commentaires dans une course effrénée pour manipuler la narration. Ils comprennent tous à quel point il est destructeur pour les intérêts américains et israéliens en matière d’information que les gens voient un sujet d’actualité internationale sur un membre de l’US Air Force s’immolant devant une caméra en criant “Free Palestine”, et ils font tout ce qu’ils peuvent pour atténuer les dégâts.

À l’heure où j’écris ces lignes, il est absolument certain que des gens fouillent dans l’histoire de Bushnell à la recherche d’éléments qui pourraient être présentés comme la preuve qu’il était une personne négative, qu’il souffrait de troubles mentaux, qu’il avait été manipulé par des activistes pro-palestiniens et des médias dissidents – tout ce qu’ils peuvent trouver et rendre crédible. S’ils trouvent quelque chose, et peu importe quoi, les diffamateurs et les propagandistes s’en serviront autant qu’ils le pourront.

C’est ce qu’ils choisissent de faire à ce stade de l’histoire. C’est ce qu’ils auraient fait pendant l’esclavage, ou dans le Sud de Jim Crow [Les lois Jim Crow sont des lois nationales et locales issues des Black Codes imposant la ségrégation raciale aux États-Unis et promulguées par les législatures des États du Sud de 1877 à 1964], ou pendant l’apartheid. C’est ce qu’ils font alors que leur pays commet un génocide à l’heure où nous parlons. Ils montrent ce qu’ils sont prêts à faire en réagissant à Gaza et à l’immolation d’Aaron Bushnell.

Je ne proposerai pas de lien vers la vidéo ici : la regarder est une décision personnelle pour laquelle vous devez faire votre propre recherche afin de vous assurer qu’elle correspond bien à ce que vous voulez. Que vous la regardiez ou non, elle a eu lieu, tout comme la destruction de Gaza a lieu en ce moment même.
Chacun d’entre nous est responsable de sa réaction personnelle à cette réalité. Voilà où nous en sommes.

 

Note de Pedrito

Probablement un soldat juif américain conscient du génocide palestinien accompli sans aucun état d'âme ni quelconque apathie par les fascistes Israéliens sous la responsabilité de Netanyahu .

Citoyen américain révolté par la sauvagerie inhumaine des sionistes et de ceux qui se taisent devant le crime et l'encouragent par leur silence. Un exemple de courage dont devraient s'inspirer nos petits politiciens de caca.

J'espère que le nom de ce héros sera un jour aussi honoré que celui des criminels, des assassins et de leurs complices yankees, européens, et sionistes de partout, sera condamné par l'humanité tout entière.

En décembre, une manifestante s’était immolée par le feu devant le consulat israélien à Atlanta. 

NB il s'est trouvé un connard de policier facho pour pointer son arme sur le corps d'une torche humaine .

Facho? Il n'y a pas d'autre mot. Car être conditionné à ce point de pointer son arme sur un pauvre type en train de hurler alors qu'on sait qu'il va mourir!!!!!! 

Il y a longtemps que le fascisme est de retour.... Grâce à l'impérialisme US qui le couve partout dans le monde. A commencer par l'Allemagne réarmée par les USA alors que depuis la Libération tout devait être fait pour se préserver de son  réarmement !!!!

On voit le résultat. Même la France s'est couchée devant les prétentions des milliardaires de Washington.

LOI DU FAR WEST : OU TU MANGES OU TU ES MANGÉ.

 

Chine : que signifie la « théorie de la table et du menu » de Blinken ?

Ou tu manges ou tu es mangé, derrière la “démocratie” c’est la loi du Far West, un peu à la manière dont Clint Eastwood transpose la logique du farwest dans la police et dans les rapports de forces internationaux. Chacun ne peut que haïr le système et revendiquer une part d’anarchie mais comme la seule loi réelle est celle des armes on s’adapte… et on perpétue… (1) On peut même dire que le western, la loi de la jungle est une forme souple et adaptable à toutes les “évolutions” mais il est clair aussi qu’il est de plus en plus incapable de satisfaire les aspirations y compris de ses pseudos bénéficiaires. Ce que dit la Chine c’est qu’il n’y a là aucune obligation, c’est un modèle de la modernité occidentale, on peut l’économiser et surtout faire appel à d’autres expérimentations sociales de hier comme d’aujourd’hui… Cette fascination du mal, très “puritaine” que décrit weber Marx (et même Weber) relie le citoyen américain à l’homme abstrait du capitalisme, à la marchandise et à la nécessité d’un équivalent général, universel pour que puisse se réaliser l’échange planétaire généralisé. La force de la Chine c’est qu’elle se situe au niveau de la civilisation et à celui de la question de l’échange généralisé et le mode de développement qui est engendré (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

: Éditorial du Global TimesPar Global TimesPublié : 22 févr. 2024 12 :06    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken participe à une table ronde lors de la Conférence de Munich sur la sécurité (MSC) à Munich, dans le sud de l’Allemagne, le 17 février 2024. Crédit photo : VCG

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken participe à une table ronde lors de la Conférence de Munich sur la sécurité (MSC) à Munich, dans le sud de l’Allemagne, le 17 février 2024. Crédit photo : VCG


Récemment, lors de sa participation à la Conférence de Munich sur la sécurité (MSC), le secrétaire d’État américain Antony Blinken a fait une déclaration qui offre une grande marge d’interprétation et qui mérite d’être analysée en profondeur. En réponse à la question d’un modérateur concernant le fait que « les tensions entre les États-Unis et la Chine conduisent à une plus grande fragmentation », il a utilisé une expression d’argot américain, déclarant que « si vous n’êtes pas à la table dans le système international, vous serez au menu ». Traduit en chinois, le sens s’apparente à « si vous n’êtes pas le couteau et la planche à découper, vous serez le poisson et la viande sur la planche ». En tant que diplomate en chef d’une superpuissance, l’utilisation de cette expression par Blinken révèle une vision du monde caractérisée par une perspective dure et effrayante d’un monde où les forts s’attaquent aux faibles.

Ce n’est pas la première fois que Blinken tient de telles remarques. Le 24 janvier 2022, lors d’un forum, Antony Blinken a utilisé cette même phrase pour élucider les relations sino-américaines, soulignant qu’en concurrence avec la Chine, ils devraient s’assurer que les États-Unis sont « à la table », mais pas au menu. Si l’on remonte plus loin dans le temps, cette phrase est apparue dans un article de 1993 d’une revue américaine sur les affaires du Moyen-Orient, décrivant la situation au Liban à cette époque.

Par la suite, des personnes d’origines différentes l’ont utilisé dans divers contextes. Cependant, les politiciens de Washington ont progressivement découvert qu’il résumait « de manière vivante et précise » la vision du monde et la stratégie étrangère des États-Unis, ce qui la faisait résonner avec leurs croyances. Par conséquent, Blinken a réitéré ses remarques.

L’expression « si vous n’êtes pas à la table, vous serez probablement au menu » est extrêmement simple, voire directe, représentant une mentalité de jeu à somme nulle. En clair, si vous en avez la force, vous dévorez les autres à table. Si vous manquez de force, vous devenez la proie du menu. Il adhère complètement à une loi de la jungle où le pouvoir et le statut, et non les normes éthiques ou légales, dictent les actions.

Il y a plus de 200 ans, le massacre et l’usurpation des terres contre les peuples autochtones vivant en Amérique du Nord étaient des manifestations de cet état d’esprit. La Première Guerre mondiale provoquée par les anciens empires européens et, dans une certaine mesure, la guerre froide peuvent également être considérées comme des exemples. Cependant, avec les progrès de la civilisation politique et le développement de la mondialisation économique, cet état d’esprit et cette approche sont de plus en plus impopulaires.

En fait, même aux États-Unis, l’utilisation de cette expression argotique est remplie de critiques et de réflexions, car elle implique que lorsque des privilèges dont on peut jouir à table apparaissent, c’est généralement au détriment du sacrifice des autres. La phrase chinoise correspondante « si vous n’êtes pas à table, vous serez probablement au menu » est encore plus remplie de l’humiliation d’être à la merci des autres. Strictement parlant, pour Blinken, en tant que chef de la diplomatie américaine et diplomate professionnel, prononcer de tels mots peut être considéré comme un lapsus et une perte de sang-froid. Cependant, ses remarques brutales répétées dans les forums publics internationaux indiquent également la pensée hégémonique sans vergogne de la diplomatie américaine actuelle.

La rhétorique diplomatique officielle actuelle de Washington met l’accent sur le soi-disant « ordre international fondé sur des règles », mais tout cela est utilisé comme des outils pour exiger, restreindre et accuser les autres, ou pour dissimuler les propres intentions hégémoniques des États-Unis. Les remarques de Blinken sur la « table et le menu » indiquent que la logique sous-jacente de Washington pour sa stratégie étrangère n’a pas fondamentalement changé. Il peut également avoir pour but de créer un effet sensationnaliste d’intimidation. Au Congrès américain, il y a une mobilisation de l’opinion publique sur la stratégie d’endiguement contre la Chine, tandis qu’à l’échelle internationale, les États-Unis contraignent d’autres pays à prendre parti entre eux et la Chine, sinon ils finiront au menu.

L’ancien président américain Woodrow Wilson a dit un jour que « les petits États du monde ont le droit de jouir du même respect pour leur souveraineté et pour leur intégrité territoriale que les grandes et puissantes nations attendent et revendiquent ». Le principe de l’égalité souveraine des États établi par le système westphalien est depuis longtemps l’un des principes fondamentaux des relations internationales et du droit international. Tous les pays, en particulier les plus petits, sont plus conscients de l’égalité souveraine et insistent sur celle-ci. Cependant, des siècles plus tard, le chef de la diplomatie américaine semble plus convaincu de la politique de puissance et utilise sans vergogne le privilège de « s’asseoir à la table avec un couteau et une fourchette occidentaux pour s’attaquer aux autres » pour faire pression et séduire d’autres pays. Il faut dire que c’est aussi le drame de la diplomatie américaine.

Le monde d’aujourd’hui n’est pas un restaurant privé monopolisé et contrôlé par des superpuissances individuelles, mais une vaste scène où tous les pays devraient partager la prospérité, assumer des responsabilités et se livrer une concurrence loyale. La grande majorité des pays de la communauté internationale partagent le désir commun de paix plutôt que de guerre, de justice plutôt que d’hégémonie, de coopération plutôt que de confrontation. Aucun pays n’est destiné à devenir le poisson au menu. Aller à l’encontre de cette tendance historique ne manquera pas d’être critiqué et combattu par la communauté internationale.

(1) Toujours dans le cadre de ma cinéphilie, je viens de revoir Johnny Guitare de Nicolas Ray qui dit à la fois ce système qui révulse tous les protagonistes et l’espérance y compris par la lutte violente des femmes de le dépasser. Dans le même genre “autoconscience” de la noirceur de la société américaine, du rôle pivot que l’on fait jouer à la représentation de la femme, il y a eu hier sur Arte le chef d’œuvre d’Otto Preminger : Laura. Les Etats-Unis savent parfois reconnaitre leur propre malfaisante ambiguïté et Laura est un film noir américain en noir et blanc réalisé par Otto Preminger, sorti en 1944. Tout sauf un hasard sur les choix non éradiqués de cette société. Il est inscrit depuis 1999 au National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès des États-Unis en raison de son « importance culturelle, historique ou esthétique ».

Note de Pedrito
 
En deux siècles les États Unis n'ont pas évolué d'un pouce. C'était la loi du Far West, c'est toujours et plus que jamais la loi de l'impérialisme américain US qui écrase les plus faibles.
En son temps Georges MARCHAIS secrétaire général du PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS quand il y avait en France un vrai parti de ce nom, fut décrié, plagié, moqué  parfois, pour dénoncer sans relâche "l'impérialisme américain". Comme il avait raison, combien sa ténacité était appréciée par les millions de Français qui espéraient le socialisme aux couleurs de la FRANCE....
Que peuvent en dire aujourd'hui les gens honnêtes d'une gauche authentique, alors que l'impérialisme US est plus dangereux que jamais quand on le voit s'accrocher à ses dernières illusions, face à la montée  économique irrésistible du monde bipolaire, en train de le détrôner de sa morgue et des sa prétention universelle à dominer et gendarmer le monde du capitalisme en déclin ?
Et j'oubliais.... gendarmer le monde alors que l'ombre de Georges MARCHAIS planera toujours sur les restes d'un PC décharné, un parti "communiste" sans cette âme communiste qui, malgré ses défauts, son attachement excessif à Moscou, a représenté pendant des décennies un espoir populaire aujourd'hui écartelé entre trente six chimères, toutes aussi utopiques et dangereuses les unes que les autres , car elles ont un point commun pour la plupart: l'anticommunisme primaire de leurs politiciens professionnels de la division.