vendredi 3 avril 2020

Un gros porteur, en provenance de Chine, contenait 100.000 masques de protection et 10 kits de diagnostics, envoyés par la Fondation Jack Ma, du nom du milliardaire chinois (  fondateur d'Ali Baba le concurrent d'Amazon)  à  destination de Cuba.
Le transporteur, une entreprise américaine,  a décliné sa commande à la dernière minute au motif que les règles du blocus économique, commercial et financier imposé contre le pays de destination, intensifiées par l'administration américaine, l'en ont empêché, a  déclaré à Granma l’ambassadeur de Cuba en Chine, Carlos Miguel Pereira Hernandez. 

Note de P. 
On rappellera juste que ce blocus criminel est l'œuvre des "maîtres du monde" depuis la chute de l'URSS,  les USA pour ne pas les nommer, avec à sa tête le milliardaire débile profond que l'on sait! 
Jusqu'à ce qu'enfin le monde retrouve un certain équilibre, ce qui sans doute ne saurait trop tarder....
 

PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE: QUAND IL Y AURA CENT MILLE MORTS?


Publié par El Diablo

Elle contredit la doctrine du gouvernement


Image d'illustration

Communiqué de l’Académie nationale de médecine
Le 2 Avril 2020

En Extrême-Orient, depuis de nombreuses années, le port d’un masque anti-projection par la population est à la fois une mesure de prévention et un acte de civisme en situation d’épidémie de virus à tropisme respiratoire (notamment dans les pays les plus frappés par le virus du SRAS en 2003). Face à l’épidémie de Covid-19, cette mesure a contribué à une réduction du taux de reproduction à Taïwan, Singapour et en Corée du Sud.

Il est établi que des personnes en période d’incubation ou en état de portage asymptomatique excrètent le virus et entretiennent la transmission de l’infection. En France, dans ce contexte, le port généralisé d’un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur.

Recommandations de l’Académie nationale de médecine :

–  en situation de pénurie de masques[1] et alors que la priorité d’attribution des masques FFP2 et des masques chirurgicaux acquis par l’État doit aller aux structures de santé (établissements de santé, établissements médico-sociaux, professionnels de santé du secteur libéral) et aux professionnels les plus exposés, l’Académie nationale de Médecine recommande que le port d’un masque « grand public », aussi dit « alternatif », soit rendu obligatoire pour les sorties nécessaires en période de confinement ;

– en phase de décroissance de la courbe épidémique, la volonté des pouvoirs publics d’atténuer autant que possible l’impact économique et social de la pandémie conduira à une décision de levée du confinement à domicile de la population. Afin que la levée du confinement puisse être la plus précoce et la moins risquée possible, l’Académie nationale de Médecine souligne l’importance que cette levée du confinement s’accompagne d’un maintien des mesures barrières actuellement préconisées jusqu’au contrôle de la circulation du virus attesté par l’absence de nouveau cas déclaré pendant une période de 14 jours. Dans le cadre de cette levée du confinement, le port obligatoire d’un masque « grand public » ou « alternatif » par la population devrait être maintenu ;

– en France, l’habitude n’a pas été prise de constituer un petit stock de masques anti-projection dans chaque foyer. La pénurie de masques risquant de durer encore quelques semaines, force est de recourir, actuellement et en vue de la sortie du confinement, à l’utilisation d’un masque « grand public » ou « alternatif ». L’Académie nationale de Médecine recommande que les indications pratiques pour la fabrication d’un tel masque[2] [3] [4] soient largement portées à la connaissance de la population.

[1] Avis Masques et Covid-19 de l’Académie nationale de Médecine, 23 mars 2020 : http://www.academie-medecine.fr/masques-et-covid-19-avis-de-lacademie-nationale-de-medecine/
[2] https://www.youtube.com/watch?v=7Lg0jnJ3hEo Avec l’aimable autorisation du Pr Daniel Garin, ancien chef du département de virologie du Centre de Recherche du Service de Santé des Armées
[3] Société française de sciences de la stérilisation 
https://www.youtube.com/watch?v=QkEWqKntdSc
[4] Avis de la Société française des sciences de la stérilisation et de la Société française d’hygiène hospitalière concernant les matériaux utilisés en alternative pour la confection des masques de protection, 21 mars 2020

AH! DITES MOI, AH! DITES MOI? DANS QUEL MONDE VIVONS-NOUS?



Au milieu d’une pandémie de coronavirus, le Brésil de Bolsonaro implore des médecins cubains - après les avoir expulsés

dimanche 29 mars 2020
par  Ben Norton


Cuba a été forcée par le régime de Bolsonaro de mettre fin à un programme qui envoyait des médecins dans des régions reculées du Brésil. 
Maintenant, le Brésil s’est rabattu sur la petite nation pour un soutien médical dont elle avait grand besoin - demandant l’aide des mêmes médecins cubains qu’il a expulsés il y a des mois. 

Des médecins cubains observent une procédure dans un dispensaire de Brasilia, au Brésil. 
La pandémie de coronavirus a submergé l’infrastructure sanitaire des pays du monde. Désespérés de contenir le virus mortel, les pays durement touchés, y compris même les pays européens riches comme l’Italie et la Grande-Bretagne, ont sollicité l’aide médicale d’experts de Cuba, de la Chine et du Venezuela.
Même le Brésil, actuellement sous le contrôle d’une administration d’extrême droite qui a rejoint les États-Unis pour diaboliser le gouvernement socialiste de Cuba, s’est rabattu sur la petite nation pour un soutien médical dont elle avait tant besoin - en demandant l’aide des mêmes médecins cubains qu’elle a expulsés il y a des mois .
Le président brésilien Jair Bolsonaro a appelé à plusieurs reprises au rétablissement de la dictature militaire, menacé de violence ses opposants politiques et soutenu les attaques terroristes contre le Venezuela .
Bolsonaro a également visé Cuba, louant la dictature militaire d’extrême droite d’ Augusto Pinochet pour avoir soi-disant empêché le Chili de devenir comme La Havane.
Avant que Bolsonaro ne soit élu président en 2018, des milliers de médecins cubains se trouvaient au Brésil , travaillant dans certaines des régions les plus pauvres et les plus reculées du pays. Leur aide est arrivée grâce à un accord entre La Havane et le gouvernement du Parti des travailleurs de gauche du pays, qui a demandé l’aide cubaine pour soigner ceux que le système de santé brésilien n’avait pas réussi depuis longtemps.
Tout au long de sa campagne présidentielle, Bolsonaro a critiqué les médecins cubains de son pays comme une cinquième colonne néfaste, les a dénigrés comme « terroristes » et s’est engagé à les expulser.
Lorsqu’il a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’État doux soutenu par les États-Unis contre le gouvernement du Parti des travailleurs, Bolsonaro a tenu sa promesse. Il a expulsé de nombreux médecins cubains, laissant les régions rurales pauvres sans personnel médical.
En février 2020, cependant, le gouvernement brésilien a commencé à inverser la tendance. L’administration de Bolsonaro n’a pas été en mesure de trouver des médecins qui serviraient dans ces régions reculées. Elle a donc accepté de permettre aux 1 800 médecins cubains restés dans le pays de retourner dans les communautés qu’ils avaient précédemment desservies.
Et maintenant, au milieu de la pandémie de Covid-19, l’occupant de droite de Brasilia a fait volte-face.
Lors d’une conférence de presse le 15 mars, le secrétaire brésilien à la Santé, João Gabbardo, a demandé à Cuba de renvoyer les médecins qui avaient été expulsés pour empêcher le système de santé du pays de s’effondrer alors qu’il luttait contre une pandémie en expansion.
Gabbardo a déclaré que 5 000 des médecins cubains redéployés au Brésil seront affectés à des centres de soins primaires dans tout le pays.
Le renversement de l’administration de Bolsonaro a été particulièrement embarrassant étant donné que, l’année dernière, le président a affirmé que les médecins cubains n’étaient pas de vrais experts médicaux, mais des laveurs de cerveau idéologiques formant des Brésiliens pauvres à devenir des guérilleros communistes.
« Le PT [Parti des travailleurs] a envoyé environ 10 000 médecins costumés au Brésil ici, dans des endroits pauvres, pour créer des cellules de guérilla et endoctriner les gens. À tel point que, quand je suis arrivé, ils sont partis, parce que j’allais les poursuivre », a déclaré Bolsonaro dans une chape de complot en 2019.
La sombre réalité de la crise des coronavirus a contraint même les ennemis jurés de Cuba à demander de l’aide à son système médical de renommée mondiale.
Le Brésil possède la cinquième économie du monde et la sixième plus grande population, avec plus de 210 millions d’habitants. Cuba, quant à lui, est un pays relativement pauvre avec environ 11 millions d’habitants et souffre sous un régime de sanctions étouffant américain. Mais grâce à son système socialiste, La Havane dispose de médecins hautement qualifiés et engagés sur le plan éthique - même pour les pays qui ont aidé les États-Unis à demander un changement de régime contre elle.
Le Parti des travailleurs a répondu à la nouvelle dans un communiqué : « Le président Bolsonaro doit ses excuses à la population brésilienne et à tous les médecins cubains qui ont été pratiquement expulsés du Brésil face à des attaques, des mensonges et de fausses nouvelles. »

PÉNURIE DE MASQUES.....MAIS PAS DE MENSONGES§


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Au énième jour de la pandémie en France, le ministre des Solidarités et de la Santé(sic) est toujours incapable de chiffrer la mortalité dans les ehpad et à domicile due au covid-19. Dans le 5e pays le plus puissant au monde! Et tout juste les médias aux ordres susurrent que les chiffres avancés ne concernent que les décès dans les hôpitaux publics. Et autre mensonge d'Etat, sur les masques, titre Médiapart du 2 avril 2020.
"Pénurie cachée, consignes sanitaires fantaisistes, propositions d’importations négligées, stocks toujours insuffisants, entreprises privilégiées : basée sur de nombreux témoignages et documents confidentiels, une enquête de Mediapart révèle la gestion chaotique au sommet de l’État, entre janvier et aujourd’hui, sur la question cruciale des masques. Et les mensonges qui l’ont accompagnée. Les soignants, eux, sont contaminés par centaines. (...)"
Au mensonge d'Etat sur le nombre de morts par coronavirus, s'ajoute celui sur les masques
Front syndical de classe écrit: MASQUES : scandale d'état, mensonges d'état
Dans la crise sanitaire actuelle l'usage du masque est décisif.
Pour freiner la diffusion du virus, protéger les populations et les soignants en priorité ABSOLUE!
Pourtant, comme le révèle avec précision l'enquête de Mediapart (ci-jointe) publiée ce jour la gestion par le pouvoir de cet objet stratégique a été chaotique, couverte par des mensonges.
Mensonges destinés à cacher l'impéritie du pouvoir comme les priorités qui sont les siennes (d'ordre économique et de profit) comme le prouve la fait que dès le départ il ait privilégié par exemple Airbus au détriment des personnels soignants qui paient un lourd tribut consécutivement à ces choix (1200 contaminés)!
Mettant en cause la capacité de soins des plus gravement atteints dont le traitement nécessite un grand nombre de personnels.
Et c'est sans doute la crainte de la découverte de ces mensonges par beaucoup de français plus qu'attentifs à ce qui se passe qui explique le déplacement de Macron il y a 2 jours à l'usine de masques de Saint-Barthélémy d'Anjou.
Alors ils peuvent toujours faire leur communication durant 3 heures avec la diffusion en direct de la commission parlementaire d'enquête sensée contrôler l'exécutif mais qui fonctionne sous étroite surveillance et sous la présidence de Richard Ferrand ! 
C'est le peuple lui-même qui leur demandera des comptes afin que demain ce ne soit plus la loi du marché, les intérêts mercantiles, la casse des services publics, la loi du profit qui guident les choix de société!

DEPUIS LE VET-NAM......

....UN FRANÇAIS PARLE DE LA FRANCE.

«  La France, ce pays en voie d’enveloppement »       Les pays occidentaux ont-ils manqué de modestie face à la pandémie ? 

3 Avril 2020 , Rédigé par l'Obs
«  La France, ce pays en voie d’enveloppement »        Les pays occidentaux ont-ils manqué de modestie face à la pandémie ? 

Un Français résidant au Vietnam, pays aux premières loges de la crise sanitaire où l’on ne déplore à ce jour aucun décès, témoigne.
Par L'Obs


Devant un centre de dépistage du Covid-19, à Hanoï, la capitale du Vietnam, le 31 mars 2019. A cette date, le pays a recensé 212 cas de coronavirus et aucun mort. (MANAN VATSYAYANA / AFP)

Michael Sibony, 33 ans, consultant indépendant en investissement immobilier, est en mission longue durée à Hanoï, la capitale du Vietnam :
« Vue d’Extrême-Orient, la situation européenne face à la pandémie ferait presque sourire si elle n’était pas si tragique. Les pays progressistes imposent à leur population de se confiner et, en France, on enrobe cette privation de libertés d’un champ lexical martial et guerrier anachronique. C’est en observant de loin mon pays se débattre qu’un constat s’impose.
Au Vietnam, pays “en voie de développement”, en guerre il y a cinquante ans, on ne compte à ce jour aucun mort [212 cas confirmés selon le décompte de l’université Johns-Hopkins, dont le suivi fait référence, NDLR]. Plus petit — sa surface équivaut à la moitié de celle de la France — et plus peuplé avec 93 millions d’habitants — soit presque 40 % de plus qu’en France —

    le Vietnam gère d’une tout autre manière la non-prolifération du virus, sans appeler à la guerre ni créer de psychose dans les chaumières. 

  Simplement, en confinant les personnes contaminées, en les testant et en identifiant les personnes risquant de l’être.

  Ces dernières sont isolées quatorze jours dans des hôtels d’Etat ou des bases militaires. Pas les autres. Quelques milliers de confinés au Vietnam, par rapport aux millions en France. 
    Quant au reste de la population, les personnes sont incitées à rester chez elles, mais sans privation de libertés, sans ticket à imprimer pour sortir, comme si elles étaient rationnées [un “confinement renforcé” est entré en vigueur ce mercredi 1er avril, pour quinze jours, afin de freiner la propagation du virus].


 
        C’est intégré : pour s’en sortir, il faut être collectif et responsable. 

           La population entière porte le masque. 

    Alors qu’en France en porter est considéré comme un acte presque malveillant ayant vocation à alimenter les peurs, ne pas en porter au Vietnam est une imbécillité coupable.

    Bien sûr, l’Etat communiste et policier est présent. Avec leurs casquettes soviétiques et leur mini pick-ups qui rappellent les petites voitures Majorette des années 1980, ils quadrillent les quartiers en diffusant des consignes préventives avec des haut-parleurs.

   Toute la population reçoit un SMS quasi-quotidien contenant des indications ou des avis de recherche de personnes à risque, là où, en France, on s’offusque de voir le gouvernement envoyer un seul message de ce type. Ne nous trompons-nous pas de combat ?

   La gestion de la crise n’a pas besoin d’être guerrière (d’ailleurs, par respect pour les rescapés des guerres, la décence devrait nous empêcher d’utiliser ce mot), mais simplement d’être organisée, d’être préparée. 

  Au Vietnam, les dépistages sont maîtrisés et utilisés en grand nombre. Ils sont même exportés, alors qu’en France même les médecins ont du mal à en bénéficier.



    En tant que citoyen français, bien intégré et favorisé, je m’étonne d’être à ce point remonté contre les dirigeants de mon pays. Pur produit du système, je ne peux pourtant plus le supporter, ni le cautionner. 

   Nous, Français, qui nous targuons — avec sans doute un peu trop d’arrogance — de gérer des projets complexes, qui vendons notre savoir-faire en organisation pour construire des lignes de train et de métro (ô coïncidence, à Hanoï par exemple), des laboratoires P4 — comme à Wuhan [ville du centre de la Chine et point de départ de l’épidémie] — et des avions partout dans le monde, nous voilà incapables et réduits au chaos de décisions hésitantes, aux choix de vie ou de mort des patients, et d’un virus dont les modalités de transmission ne résistent pourtant pas à la rigueur de gestes simples.
Où est l’Etat protecteur ?
   Le Vietnam, Etat presque insignifiant en matière de puissance économique, avec des infrastructures supposées défaillantes, s’avère méticuleux, organisé.

  Il endigue ce virus de manière humaine et appliquée, pas à pas, puisque les cas sont encore comptés individuellement, et non pas en enfermant ses millions d’habitants chez eux. Où est l’Etat totalitaire ? Où est l’Etat protecteur ? Lequel est en faillite ?

    Comme les expats qui ramènent leurs denrées préférées lorsqu’ils reviennent de leur pays d’origine, je me suis retrouvé, au moment de rentrer en France, à remplir ma valise de plusieurs litres de gel hydroalcoolique et de dizaines de masques, achetés dans une pharmacie quelconque de Hanoï. La pharmacienne a eu l’air surprise de me voir embarquer son stock. J’ai eu du mal à lui expliquer que nous savons fabriquer des TGV, mais que produire du savon, c’est trop compliqué. Et que lorsque les stocks manquent, au lieu d’avoir l’honnêteté intellectuelle d’assumer la non-préparation, on préfère expliquer que les masques sont inutiles voire dangereux.

 
        Les pays en voie de développement veulent entrer dans une société de consommation, créer des infrastructures, un système de santé et d’éducation performant. Ils veulent du progrès et en ont une définition, aussi contestable soit-elle.
    En France, quel est notre désir ? Où est notre progrès ? Nos institutions meurent en silence, les citoyens ne font plus confiance à l’Etat et aux services publics. Justice, éducation, santé… 

    Ce qui faisait le rayonnement de la France et représentait un idéal à atteindre pour d’autres, se réduit comme peau de chagrin. Là encore, ouvrir les yeux sur les pays dits “en développement” que nous regardons de notre piédestal nous apprend une chose fondamentale : un pays sans Etat est un pays mort. Que devient l’Etat lorsque toutes ses émanations, toutes ses traductions les plus concrètes, s’évanouissent ? Rien. 

    Que devient un pays sans un Etat pour le défendre ? Rien. Même le libéralisme théorique dans la version keynésienne nous dit que ce sont des compétences fondamentales et le socle de l’Etat.

   Cette crise sanitaire majeure met en lumière non pas la force d’un virus, mais la faiblesse et l’orgueil de notre pays supposé développé. Elle met en lumière la destruction de ce qui faisait notre beauté, notre idéal. 

  Notre esbroufe aussi, puisque notre incompétence ne trompe plus personne, si ce n’est nous et notre gouvernement. Comme le serpent du “Livre de la jungle” qui s’auto-hypnotise sans voir que ses interlocuteurs sont partis. Les beaux trains et les beaux avions ne nous servent à rien si nous ne sommes pas capables de protéger les plus fragiles d’entre nous. 

   De pays développé, nous nous sommes réveillés en pays enveloppé, avec un mal de crâne carabiné. Enveloppé d’un tissu soyeux, confortable, mais qui limite ses mouvements. Comme un linceul. Nous sortirons de cette crise, mais il faudra en tirer les leçons, demander des comptes (les bons, cette fois, pas ceux des comptables), et, surtout, se regarder dans le miroir au lieu de regarder nos mirages. Et nous poser la bonne question : en tant qu’individu et en tant qu’Etat, vers quoi voulons nous aller ? »

L’Assemblée générale des Nations Unies n’a pas été autorisée à adopter le projet de résolution russe sur COVID-19

Il s’agit là de la part des USA, leurs satellites, l’UE d’un crime contre l’humanité et il faut diffuser au maximum ce fait (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop, pour histoire et société).
3 avril 2020

Texte: Anton Antonov
Le Représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies a indiqué les pays qui ont empêché l’adoption par consensus par l’Assemblée générale des Nations Unies du projet de résolution russe sur la lutte contre le coronavirus.
Il s’agit de l’Ukraine, la Géorgie, la Grande-Bretagne, les États-Unis et les pays de l’UE, rapporte TASS.
Dans son projet, la Russie proposait de reconnaître le rôle de coordination de l’Organisation mondiale de la santé, d’aider les pays les plus touchés, et d’abandonner “les guerres commerciales et l’application des sanctions unilatérales adoptées en contournant le Conseil de sécurité de l’ONU”.
Moscou a souligné la nécessité de «garantir un accès urgent à la nourriture et aux médicaments», ainsi que d’empêcher «la spéculation financière sur les biens essentiels»
Cependant, les «apologistes de la politique de sanctions» ont refusé de «renoncer à leurs approches et intérêts politisés».
La Russie estime qu’«il sera beaucoup plus difficile de donner une réponse globale et solide à la menace de la nouvelle pandémie», «un grand nombre de personnes pourraient en souffrir».
Moscou aimerait “entendre et voir par écrit la logique et les arguments de ceux qui ont bloqué notre projet”. En outre, la Russie est intéressée par la réponse de l’UE, des États-Unis et de la Grande-Bretagne, mais l’Ukraine et la Géorgie “sont dispensées de ces efforts, car leurs arguments, comme d’habitude arrogants et politisés, ne donneront rien pour comprendre la majorité des États membres”.
La Mission permanente a indiqué que 28 États étaient coauteurs de la résolution russe, “la coordination avec des personnes partageant les mêmes idées sur cette question se poursuivra.”
Rappelons que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté un projet de résolution alternatif et plus général sur la “solidarité mondiale” dans la lutte contre les coronavirus. Ce document ne traite pas des questions des sanctions et des conflits militaires.
Les dernières données sur la situation avec COVID-19 en Russie et dans le monde sont présentées sur le portail stopkoronavirus.ru .