vendredi 13 mai 2022


De gauche à droite : le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, et le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, avec la ministre tchèque de la Défense, Jana Cernochová, deuxième à partir de la droite, le 16 mars. (OTAN)

Par Peoples Dispatch

Les sections progressistes de la République tchèque ont critiqué le projet d'autoriser le stationnement permanent de troupes militaires américaines dans le pays.

Avec l'escalade du conflit russo-ukrainien, les partisans du militarisme se sont lancés, en particulier en Europe de l'Est, exhortant les gouvernements à augmenter les dépenses militaires, à acheter et à stocker des armes et des munitions, à envoyer des hommes et des munitions en Ukraine et même à ouvrir de nouvelles bases militaires. dans toute la région pour les manœuvres militaires de l'OTAN dirigées par les États-Unis.

Plus tôt ce mois-ci, la ministre tchèque de la Défense, Jana Cernochová, a fait allusion à l'ouverture de pourparlers avec son homologue américain concernant le déploiement permanent de troupes militaires américaines dans le pays. Le vice-Premier ministre tchèque Marian Jurecka a suggéré des endroits tels que Mosnov et Prerov comme emplacements appropriés pour une base militaire.

 

Le président du Mouvement tchèque pour la paix,  Milan Krajca, en 2012. (CC BY-SA 2.0, Wikimedia Commons) 

Même si le Premier ministre tchèque Petr Fiala n'a pas pleinement approuvé le plan du ministre de la Défense, il a déclaré qu'il pourrait y avoir des négociations pour un accord de défense avec les États-Unis, que la plupart des pays de la région ont déjà.

En réponse aux plans du gouvernement visant à poursuivre la militarisation du pays, les communistes tchèques et le mouvement pacifiste ont formé un comité, comprenant des personnalités telles que le président de l'Union des écrivains tchèques, Karel Sýs, porte-parole de l'initiative No Bases ; Eva Novotna ; le dirigeant communiste Josef Skála ; et rédactrice en chef du  journal Haló Noviny  , Monika Horení. Le comité a lancé une pétition contre la présence de troupes étrangères sur le territoire de la République tchèque.

Krajca a déclaré dans un communiqué,

« Nous protestons vivement contre les tentatives de construction et d'exploitation d'une base militaire américaine en République tchèque, que ce soit à Mosnov, Prerov ou ailleurs. Une telle mesure signifierait une menace directe pour les citoyens de la République tchèque et le danger d'une averse encore plus intense de notre pays dans de nouvelles séries d'armes.

La dirigeante du KSCM, Katerina Konecná, a déclaré aux médias plus tôt,

« Je ne veux pas que la République tchèque soit un autre endroit avec la base des États-Unis. Je ne veux pas que nos citoyens soient une cible potentielle, surtout pas tant que les États-Unis font ce qu'ils veulent et augmentent les tensions dans le monde.

Plus tôt dans l'année, les communistes tchèques et le mouvement pacifiste ont organisé une grande mobilisation  contre la décision du gouvernement de doter l'Ukraine d'armements et de soutenir les manœuvres de l'OTAN.

Des groupes tels que le Mouvement tchèque pour la paix (CMH), le Parti communiste de Bohême et de Moravie (KSCM), les Jeunes communistes (MK), l'Union de la jeunesse communiste (KSM) et d'autres se sont vivement opposés aux déclarations des représentants du gouvernement de centre-droit en place. favorables aux plans visant à autoriser une base militaire étrangère permanente à l'intérieur du pays.

Le 27 avril, le dirigeant communiste et président du Mouvement tchèque pour la paix, Milan Krajca, a exhorté le gouvernement à rejeter le déploiement de troupes, de bases et d'armes étrangères dans le pays.

Cet article provient de Peoples Dispatch

Tag(s) : #Tchéquie Pour la paix

 

Publié par El Diablo

 

André Bercoff s’entretient avec Frédérique Dumas, députée - anciennement LREM - désormais Libertés et territoires des Hauts-de-Seine, auteur du livre :« Ce que l’on ne veut pas que je vous dise - récit au cœur du pouvoir » aux éditions Massot

 

image d'illustration

Législatives : deux députées accusées de harcèlement à nouveau adoubées par la majorité

Les élues sortantes Laetitia Avia et Sira Sylla seront candidates une deuxième fois pour le camp macroniste, malgré les accusations de harcèlement qui pèsent sur elles.

Si le parti présidentiel de la République en Marche (LREM) a été rebaptisé « Renaissance » en vue de la campagne des législatives, il semble que ce renouveau affiché ne concerne pas l'ensemble des députés de la majorité, ni n'instaure une mise à l'écart de ceux en butte à des accusations de harcèlement, comme l'a relevé Libération. 

Ainsi, la députée et avocate Laetitia Avia, qui avait été accusée par cinq ex-assistants parlementaires d’humiliations à répétition au travail, de propos à connotation sexiste, homophobe et raciste – sans oublier une altercation avec un chauffeur de taxi – a-t-elle été réinvestie dans la 8e circonscription de Paris. L'enquête pour harcèlement moral, ouverte à son encontre depuis l'été 2020, n'aura donc pas été jugée par l'état-major de campagne comme un obstacle à sa deuxième candidature dans la capitale.

De la même manière, Sira Sylla a obtenu l’étiquette « Ensemble » (le nom du rassemblement LREM-Modem-Horizons) sur la 4e circonscription de Seine-Maritime, malgré des accusations de harcèlement moral formulées à son égard par plusieurs anciens collaborateurs. Comme le souligne Libération, si l’une de ses anciennes collaboratrices a été déboutée, l'élue comparaît le 10 mai devant les prud'hommes de Rouen pour harcèlement moral, manquement à l’obligation de sécurité et travail dissimulé envers un ancien assistant.

Selon la radio Tendance Ouest, cet attaché a fait état de sollicitations constantes lorsqu'il travaillait pour la députée, dont des appels et des textos nocturnes, ainsi qu'une demande de violation du couvre-feu pendant la crise sanitaire... pour livrer du champagne en pleine nuit à la députée. Le média local précise que la candidature de la sortante aurait fait l'objet de « nombreuses discussions au plus haut niveau », relatant qu'Edouard Philippe aurait même « vivement déconseillé d'investir la candidate » en raison de ces mises en cause. Libération précise par ailleurs que Sira Sylla, avocate en droit du travail de formation, a déjà été condamnée à payer des indemnités à une ancienne salariée pour harcèlement moral et licenciement abusif, décision dont elle a fait appel.

Pour sa part, l'élue s'est récemment présentée sur Twitter comme « une députée accomplie » au terme de son premier mandat parlementaire.

Dans un précédent article, Libération s'était félicité de la mise à l'écart d'autres députés mis en cause pour des affaires de harcèlement ou de licenciements abusifs, dont Pierre Cabaré en Haute-Garonne ou Benoît Simian en Gironde, un tri qui n'aura donc pas été complet pour le scrutin de juin. Une autre affaire récente, cette fois ci à propos de notes de frais extravagantes, a poussé la députée LREM Coralie Dubost à renoncer à briguer un second mandat et à se mettre en retrait de la vie politique.

[Vu sur l’application RT News]
 

 

AVEC MÉLENCHON.....

..... Nouveau leader de la gauche écartelée "grâce" au "vote utile" LFI, comme dans la chanson de Jean FERRAT, ce sera, bientôt,

"LA FÊTE À TOUT LE MONDE"


Pour confirmer, s'il le fallait, mais on pouvait bien s'en douter, à Fabien et partout ailleurs,  que cette NUPES ta mère va laisser des traces dont le parti communiste et la gauche  véritable, ce qu'il en reste, mettront du temps avant les cicatrisations et la guérison, çà n'est pas demain la veille, cet article, ci-dessous, concernant une circonscription du Rhône. Et ce n'est qu'un exemple, parmi beaucoup d'autres qu'on découvre chaque matin dans la presse. La fête à tout le monde, dont Macron va continuer à retirer les marrons du feu. Cadeau de la LFI mélenchonienne.

Mais où est tombé le P"c"F?

 

Des drôles de camarades !

, par  Marie-Christine Burricand , popularité : 100%

Quand des communistes attaquent des communistes, c’est inacceptable !

Michèle Picard et la section PCF de Vénissieux ont protesté contre le parachutage de Taha Bouhafs par la Fi sur la 14éme circonscription du Rhône, jugeant que ce candidat n’était pas en capacité de rassembler toute la gauche pour différentes raisons qui sont maintenant connues.

Elsa Faucillon et Stéphane Peu, tous deux députés communistes sont venus au secours de Taha Bouhafs qui aurait renoncé du fait d’une campagne raciste à laquelle des voies de gauche se seraient mêlées selon Elsa Faucillon qui emboîte le pas de Mélenchon parlant de" meute". Si des propos racistes inacceptables ont pu être utilisés, ils ne venaient évidemment pas de la gauche, cela s’appelle une accusation gratuite. Et cela n’exonère pas un certain nombre de propos de Taha Bouhafs antérieur à sa venue sur Vénissieux.

Quant à Stéphane Peu, il voulait venir soutenir en personne le candidat de la FI à Vénissieux. Les derniers développements indiquent enfin que c’est suite à une enquête interne autour d’ accusations de violences sexuelles que Taha Bouhafs s’est retiré des élections législatives. En un mot, ces deux là auraient du être plus prudents quant à leurs affirmations et plus solidaires des communistes de Vénissieux !

On frise l’indécence, c’est à la demande entre autres de ces camarades que nous avons signé un accord qui garantit les circonscriptions des sortants et quelques autres ; cet accord a un prix : pas de candidat communiste dans 520 circonscriptions dont celle de Vénissieux, gagnable. Peut être devraient-ils mesurer le sacrifice consenti par beaucoup de communistes pour les protéger et baisser d’un ton, c’est la moindre des choses.

 

 

VIDEO - LES USA ESPIONNENT NOS ENTREPRISES ET NOUS MÈNENT UNE GUERRE ÉCONOMIQUE,   par Ali Laïdi

Ali Laïdi est l’un des premiers spécialistes en France de la guerre économique. Il nous explique ici comment les États-Unis (principalement) abusent de leur position dominante, pour dompter économiquement le monde. Entre espionnage, et extraterritorialité, tous les moyens sont bons pour assurer le monopole de la puissance. Il serait bien naïf de croire, dans ce type de rapport de force, que nos alliés sont forcément nos amis !

N’oubliez pas de vous abonner à la chaine Youtube Élucid pour ne rien louper (rapide, et gratuit), et de partager la vidéo si elle vous a plu, pour lui donner plus de visibilité !

Tag(s) : #Etats-Unis France


10 décembre 1848 - Élection de Louis-Napoléon Bonaparte - Herodote.net

Le 10 décembre 1848, porté par le prestige de son nom, le discrédit de l'Assemblée conservatrice qui anime la IIe République et ses propres options socialisantes, Louis-Napoléon Bonaparte (40 ans), le personnage falot dont on se gaussait à tort dans les travées de l’Assemblée nationale, est élu président de la République au suffrage universel (masculin) après une violente mais courte campagne électorale.

Dépouillement, par la commission parlementaire, des procès-verbaux départementaux de l'élection présidentielle du 10 décembre 1848. Gravure publiée dans Victor Duruy, Histoire populaire contemporaine de la France, Paris, Lahure, 1865.Il écrase ses adversaires avec 70% des suffrages (5 587 759 voix) dès le premier tour de scrutin. Il bénéficie à droite du soutien du parti de l'Ordre

Devenu le premier Président de la République française, il s'installe au palais de l'Élysée, ancien hôtel particulier de la marquise de Pompadour.

Le 2 décembre 1851, à l’approche de la fin de son mandat, Louis-Napoléon réalise un coup d’État afin de se maintenir au pouvoir. Le despotisme tant redouté par Jules Grévy s’installe à l’Élysée. Un an plus tard, le président de la République devient l’empereur Napoléon III, à la tête d’un régime autoritaire qui musèle ses opposants.

 

Chacun l'a entendu, vu ou lu : Emmanuel Macron, président de la République, a personnellement choisi les candidats de son parti , "Renaissance¨ et de ses alliés "Ensemble"!

Ceux qui seront élus en juin ne seront plus les représentants du peuple français, mais les féaux du suzerain qui les a adoubés. 

Sommes-nous encore en régime parlementaire ?

Bien sûr que non.

Déjà, la Vème République était d'essence monarchique. Mais De Gaulle s'était réservé les secteurs de la Défense et des Affaires étrangères, laissant la gestion politique économique et sociale au gouvernement, qui selon l'article 8 de la Constitution, est "chargé de déterminer et de conduire la politique de la Nation."

il y a bien longtemps que cette disposition n'est plus appliquée par les présidents successifs qui se sont attribué les pleins pouvoirs, en dehors de tout texte constitutionnel  nouveau.

Emmanuel Macron, en toute illégalité,  a poussé le bouchon encore plus loin, se conférant lui-même le droit de décider seul des lois qu'il estime nécessaires pour les intérêts de sa classe. Seule formalité : disposer d'une majorité parlementaire dévouée à sa personne. D'où le soin qu'il déploie pour désigner ses candidats...

Cette évolution constitutionnelle n'est pas dûe au seul caractère du prince, méprisant et arrogant. En effet, cette personnalisation extrême du pouvoir est partagée par bien d'autres leaders politiques.

Il suffit de se rappeler les déclarations de presque tous les candidats de la dernière présidentielle, dont la profession de foi commençait par ces mots : "Si je suis élu, je ferais...", ne s'embarassant pas des dispositions de la Constitution rappelées plus haut, sans aucune allusion au futur gouvernement, ni à la majorité parlementaire qui doit investir celui-ci.

Cette évolution totalitaire du pouvoir en France a pour origine l'immense fossé qui sépare le peuple de ses dirigeants, et la crainte permanente de ceux-ci d'un pays en rébellion, du fait de la politique des présidents successifs centrée uniquement sur les intérêts du grand Capital, et cela, bien sûr, au détriment des classes populaires.

D'où la répression sauvage des manifestants qui, comme les Gilets jaunes, ont osé défier le pouvoir du président, et en fait, menacé les possédants. Et le sabotage organisé des manifestations sociales comme celle du Premier Mai.

Ce divorce est illustré par le refus de vote, ou par les votes 'blancs' de millions de Français, qui ne se sentent plus concernés par la caricature de vie politique dans notre pays. 

Et cela dans un climat d'affrontement international, avec, si nous n'y prenons pas garde, une troisième guerre mondiale au bout du chemin. 

Tout cela devrait mobiliser la population à la veille des élections législatives.

JEAN LEVY

Tag(s) : #Macron Législ