vendredi 15 mars 2024

IL ÉTAIT UNE FOIS.... LA FRANCE

 

Il était une fois …. la France

Michel Raimbaud, Ancien ambassadeur de France

Il fut un temps, naguère, où la France avait une politique arabe, une politique africaine, une politique d’indépendance nationale, fondée notamment sur son statut de puissance nucléaire, une politique de grandeur, disait-on en ricanant parfois, mais on en était fier : De Gaulle était soucieux du rang de la France. Sans rien renier, il proposait une sorte de troisième voie, un non-alignement en ces temps de guerre froide. Il était capable de reconnaitre la Chine Populaire, premier occidental à oser le faire, de prononcer le discours de Phnom-Penh aux portes du Vietnam où sévissait l’Amérique. Il parlait de la Russie, des « Soviets », ou de la Chine avec respect. Et il décolonisait… C’était De Gaulle.

Un demi-siècle s’est écoulé. Notre pays est chassé d’Afrique, pays après pays, au fil des discours mal ajustés et paternalistes, des interventions militaires ratées, des abus reprochés aux entreprises expatriées, etc…

Par contre, l’actualité a mis en évidence le tropisme « israélien » effusif et exclusif des élites, ignorant le génocide, les images atroces venant de Gaza, les déclarations infamantes et déshumanisantes, la volonté d’exterminer et de déposséder les Palestiniens de leur terre, une posture qui contraste de manière flagrante avec la vigueur de la solidarité de la population en faveur de la cause palestinienne. Il n’y a d’ailleurs plus vraiment de politique arabe cohérente, excepté à l’égard de quelques émirats abrahamiques .

Les partenaires de l’Union Européenne peuvent par contre enregistrer comme une divine surprise l’ouverture d’esprit de la France en marche qui semble réceptive à l’idée sacrilège de les faire profiter de sa puissance nucléaire. Dans son grand élan européiste, ne paraît-elle pas parfois plus portée qu’il ne faudrait à faire de même quant notre précieux statut de membre permanent du Conseil de Sécurité, obtenu à l’arraché lors de la création de l’ONU. En résumé, la « grande nation » est complètement « revenue au bercail atlantique », comme disait M. Sarkozy.

Toute référence à l’intérêt national, à la défense nationale a disparu. Ce qui semble ne choquer personne dans le mainstream français. Le Président ne fait pas mystère de son rêve de promouvoir une Europe de la défense et, au nom d’une identité collective fantôme, de franchir le pas vers une Europe fédérale dont il se verrait bien le chef de guerre, prenant la succession d’Ursula, l’usurpatrice. Cette liaison successorale semble prendre la relève du « couple franco-allemand », lequel a apparemment mal vieilli.

Le Président actuel aime bien le vieux Joe : il suffit de contempler les deux chefs d’Etat en entretien (probablement sur Gaza ), un cornet de glace à la main ! En tout état de cause, ils ne cachent pas leur complicité sur les deux dossiers majeurs du moment, l’Ukraine et ce qu’ils appellent la guerre Israël-Hamas.

Il est dans l’air du temps de faire beaucoup de zèle avec Zelensky, présenté comme un phare de la démocratie. Le 16 février 2024, Emmanuel Macron a signé avec le héros un accord de coopération, avant de recevoir à l’Elysée les chefs d’Etat et/ou de gouvernement de 21 pays occidentaux, 17 européens ainsi que le Canada, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Suède. Ses déclarations surréalistes ont fait sensation : « Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre ». Ou encore : « Je n’écarte pas la possibilité d’envoyer des troupes militaires en Ukraine », suggérant de « créer une coalition pour les frappes dans la profondeur et donc les missiles et bombes de moyenne et longue portée ».

Pour ceux qui n’auraient pas compris ce jargon, l’occupant de l’Elysée a précisé : car « la défaite de la Russie est indispensable à la sécurité et à la stabilité en Europe ». Certes, a-t-il concédé, « il n’y a pas de consensus à ce stade, mais en dynamique, rien ne doit être exclu »…

On ne sait pas si c’était voulu, mais il est sûr que, par ses déclarations intempestives sur « la menace russe », il a mis la France en position périlleuse, au-devant de la scène, ce qu’à Dieu ne plaise?

C’est étrange. On aurait pu penser à l’inverse qu’il n’y a pas de sécurité possible ou de stabilité envisageable sans la participation active de la Russie. C’était le principe couramment admis jusqu’ici. La Russie est et restera notre voisine. Il suffit de regarder la carte et de constater la place qu’y occupe le plus vaste pays de la planète (plus de 17 millions de km2, 150 millions d’habitants, sa première puissance militaire, y compris nucléaire, sans doute devenue (depuis la guerre en Ukraine) la première puissance économique de l’Europe.

Pas un mot sur une perspective de paix, de négociation, de recherche d’une solution. Nos « élites » évoquent avec désinvolture la menace de guerre nucléaire, comme si c’était une fatalité. C’est pourtant le moment ou jamais de tout faire pour éviter la catastrophe…

Le monde de la guerre froide était certes marqué par la coexistence de deux blocs adverses voire ennemis, mais ces derniers avaient conscience de partager la même planète. Ils étaient d’accord sur le fait qu’ils devaient régler les conflits selon des critères convenus d’un commun accord et selon le droit international, dans le cadre de l’ONU. Tel n’est plus le cas en 2024, dès lors que la planète est clairement divisée en deux « mondes » de plus en plus hostiles : l’Occident collectif » qui compte pour 10% de la population mondiale et le « Sud global » tricontinental (Eurasie, Afrique, Amérique Latine) qui a vocation à rassembler les 90% restants. La société internationale va finir par se séparer en deux camps dans tous les domaines, si ce n’est déjà fait, y compris pour les Jeux Olympiques et l’Eurovision….Entre les deux, les canaux de la diplomatie (la nôtre a été en quelque sorte démantelée) paraissent d’ores et déjà rompus, ce qui est préoccupant. En outre, le langage guerrier semble bien dérisoire, surtout lorsqu’il oppose directement des pays dont le potentiel est de plus en plus déséquilibré, militairement et économiquement, l’un très « suiviste » dans un bloc en perte de vitesse et l’autre à la tête d’un ensemble multipolaire en pleine expansion.

L’Ukraine est loin de la France. L’Ukraine n’est pas notre pays et la guerre d’Ukraine n’est pas notre guerre. Qui pourrait avoir envie d’envoyer nos jeunes mourir pour Zelensky ?

Paraît-il que « nous ne pouvons pas accepter l’hypothèse d’une victoire de Vladimir Poutine qui représenterait la fin de la démocratie ukrainienne, mais aussi la défaite stratégique, militaire, politique et morale de l’Occident ». C’est Manuel Valls qui a parlé. Laissons ce revenant, qui a épousé et abandonné tant de causes, régler le dilemme.

Michel Raimbaud

Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France, ancien directeur de l’Ofpra, conférencier, essayiste. Auteur de plusieurs ouvrages, notamment : Le Soudan dans tous ses états. Tempête sur le Grand Moyen-Orient. Les Guerres de Syrie. Syrie: Guerre globale: fin de partie ? (livre collectif)

Source: Arretsurinfo.ch

 

Sans le savoir, et malgré lui, Orwel avait prédit notre société

vendredi 15 mars 2024 par Francis Arzalier (ANC)

Chaque jour nous apporte, si on veut bien les lire, des preuves supplémentaires du système de manipulation des esprits dans lequel nous ont installé les pouvoirs successifs, dont les pantins qui les incarnent avec plus ou moins de brio, Sarkozy, Hollande, Valls, Macron, Attal et quelques autres, sont les visages divers d’une même réalité, le Capitalisme occidental dans sa phase de pourriture, décomposition politique, morale, idéologique. Et cette pourriture fleurit sur une emprise par des technologies de plus en plus incontrôlables par l’essentiel des citoyens, par des « progrès » claironnés, qui nous enlèvent chaque jour un peu plus la maîtrise de nos actes, et de nos pensées.

Ce matin encore la messagerie informatique était encombrée de quatre e-mail prétendant émaner de notre banque, exigeant le retour immédiat de coordonnées personnelles, ce qui permettrait à l’anonyme bien informé de vider le compte bancaire.

Hier, plusieurs appels téléphoniques d’un même numéro 04…, sollicitant une même demande, et qui revient imperturbablement, bien qu’on en ai demandé l’interdiction promise.

Avant-hier, un e-mail menaçant signé de la Gendarmerie, nous intiment nommément de répondre à des poursuites pour pédophilie.

Mieux encore, car cela n’est pas le fait seulement d’escrocs manipulant fort bien l’informatique, métrant par effraction nos vies privées, qui ne le sont plus guère.

Il y a quelques jours, ma compagne quotidienne, qui n’a plus guère le loisir d’aller « faire les magasins « comme autrefois, a consulté sur l’ordinateur les robes de saison proposées à l’achat par une entreprise française bien connue de commandes en ligne, déjà utilisée par nous en livraison à domicile. Elle n’avait à l’occasion que consulté le catalogue, sans aucunement commander, et sans laisser le moindre nom ni adresse. À sa grande surprise, quelques heures après, nous recevions sur notre ordinateur une proposition d’achat des vêtements susdits, avec une proposition de prix réduits.

Qu’en conclure, sinon que les « experts commerciaux » de l’entreprise concernée ont les moyens d’enregistrer les coordonnées d’un client potentiel qui n’a fait aucune démarche d’achat, mais simplement consulté un catalogue !
Balivernes, diront les naïfs, qui ne voient pas cette armée d’informaticiens, au service des entreprises commerciales, mais aussi des administrations d’´État, des officines d’information et d’idéologie, qui savent tout chaque fois qu’ils le veulent, le domicile et les coordonnés téléphoniques et informatiques, l’âge et l’état de santé, qui se les échangent contre paiement pour en tirer quelques profits et modeler nos désirs et nos choix

Le meilleur des mondes, disait Orwell en 1948

Le roman d’anticipation « 1984 » écrit par Georges Orwell en pleine guerre froide annonçait une société cauchemardesque organisée par « le Parti » (suivez mon regard !) contrôlant le langage et la pensée des citoyens. 36 ans plus tard dans un mode « consensuel », les dirigeants y avaient même réussi à convaincre leur peuple soumis à utiliser une « novlangue », ramassis de dogmes absurdes et irrationnels, comme « l’obéissance, c’est la liberté ! » ou « la richesse des uns c’est la prospérité de tous ! ».

Le pire est que cette fiction, pensée par son auteur comme anti soviétique, n’a jamais décrit une réalité du « Socialisme réel », qui réussit si peu à endoctriner « ses » citoyens, que son effondrement en 1990 s’est déroulé sans opposition majeure de ceux qui étaient supposés être au pouvoir, ouvriers et prolétaires.

Ironie grinçante de l’histoire, il semble bien que la prédiction maléfique d’Orwell soit en voie de réalisation dans nos pays capitalistes occidentaux, et notamment notre Nation française, de plus en plus asservie à l’idéologie de sa bourgeoisie possédante et dirigeante, notamment grâce au poids plus écrasant chaque jour d’une « technologie de communication » envahissante. Tous les ingrédients du cauchemar d’Orwell se déploient sous les yeux de ceux qui voient encore, notamment la novlangue, pratiquée par la foule des « journalistes » et « experts » de nos télévisions et réseaux sociaux, mais aussi par les publicitaires et la plupart des « intellectuels » des beaux quartiers, quand ce n’est pas par les rappeurs des quartiers populaires en quête de notoriété.

Les « Éléments de langage »de cette novlangue libérale valent bien ceux inventés par Orwell, comme « Nous sommes une démocratie grâce à la liberté de posséder ».

Et les préposés de CNEWS, qui ont fabriqué le raciste Zemmour et continuent de déployer ses thèmes favoris (« insécurité due aux migrants musulmans et à leurs descendants, laxisme des lois françaises à leur encontre ») persistent à diffuser ces « vérités » nauséabondes, chauffant à blanc des millions de pauvres diables qui subissent le capitalisme, et s’en consolent en attribuant ses méfaits aux boucs émissaires que les médias leur désignent. Car leur mission quasi-exclusive dans notre « meilleur des mondes » est d’empêcher la conscience de classe, en la détournant en haine et peur irrationnelle.

La novlangue macronienne

Notre génération macronienne de politiciens ressasse sa novlangue tous les jours sur les écrans, mais elle s’est particulièrement illustrée à l’occasion du texte sur l’aide à l’Ukraine discutée à l’Assemblée nationale, sans que cela ait d’ailleurs aucune influence sur la décision déjà prise d’une aide militaire de 3 milliards d’euros aux nationalistes ukrainiens contre la Russie.
Macron et Attal se sont tout de même illustrés par quelques aphorismes ineptes :

« Défendre la Démocratie » exige que nous alimentions en armes par milliards les xénophobes Bandéristes ukrainiens et les Colonialistes racistes israéliens, qui ont déjà à leur actif plus de 30 000 morts palestiniens et projettent d’en faire un million par la faim et la soif.

Attal ajoute après son maître élyséen la possibilité d’engager soldats et force nucléaire dans ce qui serait le début d’une guerre mondiale, et clame que « Ne pas le faire est de la lâcheté ! ».
Et pour faire bon poids, ils affirment leur humanisme en parachutant aux affamés de Gaza et Rafah quelques caisses se sacs de riz, entre deux obus !…

À l’Assemblée, les élus PCF et LFI ont sauvé leur honneur politique en rejetant ce discours criminel, que PS et Verts ont approuvé. L’abstention hypocrite du RN a permis à cette folie belliciste de recueillir une majorité. Lors des prochaines élections européennes, les citoyens français qui persistent à rêver de paix négociée en Ukraine et en Palestine sauront ainsi pour qui ne pas voter, même si le choix d’un bulletin est de plus en plus difficile, dans cette submersion manipulatrice.

Et en ce 13 mars, le bouquet dans l’irrationnel novlangue :
Quelques dizaines d’étudiants osent occuper un amphi de Sciences Po, comme cela s’est fait avec parfois avec moins de raisons en 1968, pour dénoncer les crimes israéliens à Gaza. Le soir même, toutes les chaines télé, d’Yves Calvi à ses collègues de la 5, parfois pourtant plus mesurés, lancent la meute en affirmant : « Antisémites, ils sont antisémites ! ». Et, l’un des préposés de service n’hésite pas d’énoncer "une Université française, notamment Paris I, gangrenée par l’antisémitisme " !

Et le 14, le monarque Macron qui se voudrait un chef de guerre, et n’a réussi qu’à se faire expulser piteusement du Sahel, en a rajouté une louche en clamant sa novlangue : « pour obtenir la paix, il faut obtenir la défaite de la Russie, ne pas en fournir les moyens à l’Ukraine est lâcheté et faiblesse ».

Et cette ahurissante diatribe a donné libre cours à une vague déferlante de haine belliciste irrationnelle, par la meute de « journalistes » et « spécialistes » de toute obédience partisane, et de pensée formatée.

Tout en se répandant sur les « fake-News » lancés depuis Moscou……

Réveille-toi, Orwell, ils sont devenus fous !

 

La Chine et les Etats-Unis se disputent l’âme cybernétique de la Thaïlande

Les États-Unis intègrent désormais la cybersécurité dans les exercices conjoints annuels Cobra Gold, tandis que Huawei travaille main dans la main avec les autorités thaïlandaises pour contrecarrer les cybermenaces, ou comment Huwaei détricote ce que le gouvernement US s’emploie à créer contre la Chine. Hier nous avons vu comment la Chine utilisait ses liens avec des entreprises en Asie, et même au Mexique, pour de fait poursuivre un commerce directement et officiellement “prohibé”. Insensiblement, pas à pas, un monde différent se développe. Il est évident que les subtilités de la politique d’endiguement de la Chine peuvent échapper à notre crétinisme politico-médiatique. Trop compliqué diront ces gens-là, à la seule différence près que leurs contorsions qui ne se conforment qu’aux diktats des médias sont encore plus inaudibles. (note et traduction de Danielle Bleitrach histoire et société)

Par RICHARD S EHRLICH 13 MARS 2024


Un marine américain et un soldat thaïlandais échangent leurs coordonnées avant un assaut amphibie Cobra Gold sur la plage de Hat Yao, en Thaïlande, le 1er mars 2024. Photo : X Capture d’écran / Stars and Stripes)

BANGKOK – Washington a étendu son emprise jusqu’aux satellites de Bangkok et à la cybersécurité, les États-Unis formant pour la première fois l’armée thaïlandaise à la « connaissance de la situation spatiale » lors des wargames Cobra Gold qui viennent de s’achever.

Le chinois Huawei, quant à lui, s’est associé à l’Agence nationale de cybersécurité (NCSA) thaïlandaise, qui est responsable de la lutte contre les « cybermenaces » contre les infrastructures critiques de ce pays d’Asie du Sud-Est et d’autres cibles vulnérables.

Cobra Gold est le plus grand exercice militaire multinational annuel des États-Unis en Asie et comprend une formation aux techniques de combat, à l’armement, à la survie et à d’autres exercices sur le territoire thaïlandais, dans les airs et dans le golfe de Thaïlande.

Près de 10 000 soldats, principalement des États-Unis et de Thaïlande, ont rejoint les forces d’une trentaine de pays du 27 février au 10 mars pour y participer. Les principales équipes de guerre de cette année comprenaient les États-Unis, la Thaïlande, la Corée du Sud, Singapour, la Malaisie, le Japon et l’Indonésie.

Le chef des forces de défense thaïlandaises, le général Chalermpol Srisawat, qui a récemment pris sa retraite, a permis « l’intégration de la cybersécurité et de la connaissance de la situation spatiale dans l’exercice [Cobra Gold] », a déclaré un communiqué du Commandement indo-pacifique (PACOM).

La connaissance de la situation spatiale (SSA) comprend la surveillance des objets dans l’espace et la prédiction de leurs mouvements afin de prévenir les collisions, les attaques et d’autres dangers.

Le département de la Défense des États-Unis utilise ce pouvoir pour potentiellement défendre et attaquer dans l’espace, et positionner, réparer et récupérer des satellites et d’autres objets.

Le département américain du Commerce, quant à lui, partage les données de l’ASS avec les entreprises commerciales qui ont besoin de protéger leurs télécommunications et autres satellites.

Le Commandement spatial américain a déclaré qu’il développait et contrecarrait des satellites capables d’étendre des bras robotiques pour capturer des satellites rivaux, zapper des objets spatiaux avec des lasers et disperser les attaques en libérant un nombre écrasant de drones leurres et de satellites fictifs pour déconcerter les adversaires.

« Les Chinois ont testé le bras robotique et démontré qu’il peut déplacer un satellite mort dans et hors de l’orbite géosynchrone ou GEO », selon le général de l’armée James Dickinson, chef du Commandement spatial américain.

NBC a déclaré en décembre que les responsables de la défense étaient conscients que « ces dernières semaines, la Chine a testé avec succès l’équivalent d’un ravitailleur en carburant pour satellites, une innovation révolutionnaire qui permettrait à Pékin de prolonger la durée de vie des satellites qui, autrement, expireraient pour avoir manqué de carburant ».

« Si une guerre éclatait entre les États-Unis et la Chine, elle commencerait probablement dans l’espace », ont déclaré des experts, selon NBC.

Le commandant du PACOM, l’amiral John Aquilino, a décerné la médaille de la Légion du mérite des États-Unis, grade de commandeur, au général Chalermpol à Bangkok le 18 janvier pour sa collaboration avec le Pentagone dans l’expansion de Cobra Gold.

Des Marines américains et des membres de l’armée de l’air américaine discutent de cyberopérations défensives pendant le champ de tir cybernétique dans le cadre de l’exercice Cobra Gold au quartier général de la Royal Thai Air Force à Bangkok, au Royaume de Thaïlande, le 20 février 2019. Photo : Corps des Marines des États-Unis / Sergent d’état-major Matthew J. Bragg

Cobra Gold 2024 a également mis à jour ses leçons précédentes en matière de cybersécurité et de guerre pour refléter les nouveaux développements en matière de logiciels malveillants, de virus, de piratage et d’autres menaces internationales en ligne.

L’année dernière, le Cobra Gold en Thaïlande, un allié des États-Unis non membre de l’OTAN, comprenait un « exercice cybernétique d’introduction pour un centre de coordination des forces spatiales combinées », a rapporté le site Web de l’armée américaine.

« Les participants se sont répartis en équipes par pays et se sont préparés à défendre les cyberactifs grâce à l’évaluation des menaces, à l’élaboration et à la mise en œuvre de plans de réponse aux incidents et au partage des connaissances entre les équipes », a-t-il déclaré.

Ces exercices préliminaires ont commencé en 2023, « l’année inaugurale intégrant le domaine spatial dans Cobra Gold », a déclaré le site de l’armée.

« Ces activités ont renforcé notre compréhension commune de ce qui constitue des activités spatiales sûres et responsables, et de la manière de contribuer à un environnement spatial plus stable en réduisant le risque d’erreur de calcul », a déclaré le lieutenant-colonel de l’US Air Force Chad Briggs, coordinateur des exercices spatiaux et commandant du détachement 1 de la Garde nationale aérienne d’Hawaï.

Les équipes de Cobra Gold 2023 ont suggéré d’accroître la coopération entre les centres d’opérations spatiales des États-Unis, du Japon et de la Thaïlande.

En décembre, la société chinoise Huawei Technology, rivale de Washington dans une cyberguerre froide de suspicion et de sanctions, s’est associée à l’Agence nationale de cybersécurité (NCSA) de Thaïlande et a remporté le prix du Premier ministre : Prix d’excellence en cybersécurité de la Thaïlande 2023.

« En tant que partenaires, la NCSA et Huawei Thaïlande conviennent que nous devons… atteindre ces objectifs, ce qui se traduira par une norme de cybersécurité encore plus stricte pour le pays et davantage de talents numériques pour répondre aux demandes du côté industriel », a déclaré le secrétaire général de la NCSA, le maréchal de l’air Amorn Chomchoey, lors de l’événement.

« C’est pourquoi la NCSA s’associe à Huawei pour élever les normes de cybersécurité dans tous les secteurs de la Thaïlande », a déclaré Amorn.

La NCSA a été créée il y a cinq ans pour se concentrer sur « les attaques de cybersécurité telles que le déni de service et les rançongiciels, la fraude en ligne et le cyberbien-être, c’est-à-dire sur la façon d’identifier la désinformation », a déclaré Amorn.

Le Bangkok Post a rapporté : « Cette reconnaissance reflète vraiment les efforts de Huawei pour stimuler l’écosystème numérique du pays afin de connecter pleinement tout le monde, chaque foyer et chaque organisation avec une technologie intelligente pour soutenir l’avenir numérique durable de la Thaïlande. »

En 2022, le secrétaire général de la NCSA de l’époque, Prachya Chalmwa, a déclaré : « Notre collaboration avec Huawei Thaïlande, un partenariat public-privé, est essentielle pour établir un cyberespace de confiance mondial dans le pays. »

Les télécommunications de Huawei en Thaïlande comprennent la technologie compatible 5G, l’intelligence artificielle (IA) et le cloud computing.

Huawei, la NCSA et l’Académie thaïlandaise de développement des compétences numériques ont récemment lancé un cours de formation à la sécurité du cloud 2024 pour former les Thaïlandais, a déclaré le directeur de Huawei Thaïlande, Edison Xu.

Un véhicule Huawei 5G à l’hôpital Siriraj de Bangkok. Image : X Capture d’écran

La Chine, quant à elle, enseigne à la Thaïlande les technologies spatiales et les satellites.

La Thaïlande est membre de l’Organisation de coopération spatiale Asie-Pacifique (APSCO), basée à Pékin, fondée en 2008, aux côtés du Bangladesh, de l’Iran, de la Mongolie, du Pakistan, du Pérou et de la Turquie.

Le groupe dit qu’il partage la science, la technologie et les applications spatiales, y compris des projets sur la recherche lunaire, la construction de satellites, le lancement, la télédétection et les télécommunications.

L’APSCO a organisé une « réunion du groupe d’experts » pour les membres à Bangkok du 11 au 15 décembre pour discuter de diverses recherches, notamment l’accent mis par la Thaïlande sur le Mékong et une « estimation du transport des sédiments dans le principal fleuve à l’aide de techniques de télédétection », a déclaré l’APSCO.

La Chine souhaite également que la Thaïlande et d’autres membres de l’APSCO développent des satellites.

« La constellation conjointe de petits satellites multi-missions (SMMS) de l’APSCO se compose de trois satellites de télédétection en orbite fournis par la Chine et de huit nouveaux satellites qui devraient être développés conjointement par tous les États membres », a-t-il déclaré.

« En connectant toutes les stations au sol dans les pays participants, l’efficacité et les avantages du système seront considérablement multipliés », a déclaré l’APSCO.

Richard S. Ehrlich est un correspondant américain à l’étranger basé à Bangkok qui fait des reportages en Asie depuis 1978. Extraits de ses deux nouveaux livres de non-fiction, « Rituals. Tueurs. Guerres. et le sexe. — Tibet, Inde, Népal, Laos, Vietnam, Afghanistan, Sri Lanka et New York » et « Tribus apocalyptiques,

LE VÉRITABLE ENNEMI DE LA FRANCE.....

 
 
 
....POUTINE  ?
OU MACRON ???

 

 

Ryabkov : la Fédération de Russie évalue positivement la proposition de la Chine sur le non-usage en premier des armes nucléaires


L’initiative de la Chine visant à conclure un traité sur le non-recours en premier aux armes nucléaires par les États dotés d’armes nucléaires est judicieuse et la Russie l’étudie. Le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergei Ryabkov, a déclaré aux journalistes.Le vice-ministre russe des affaires étrangères qualifie l’idée de raisonnable. Ce que vous ignoreriez toujours en lisant la presse française … mais n’en déplaise au système de propagande qui désormais ne laisse aucun espace à la connaissance de ce qui va dans le sens de la paix.. un autre monde est en train de se construire. (note de danielle Beitrach traduction de Marianne Dunlop)

MOSCOU,

 12 mars. /L’initiative de la Chine visant à conclure un traité sur le non-recours en premier aux armes nucléaires par les États dotés d’armes nucléaires est judicieuse et la Russie l’étudie. Le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergei Ryabkov, a déclaré aux journalistes.

“Nous prêtons attention à cette proposition, nous l’étudions. Pour nous il est évident que dans des conditions où l’Occident collectif s’est engagé sur la voie d’une escalade ininterrompue de la situation internationale générale et ne considère pas les risques qu’un affrontement armé direct entre puissances nucléaires pourrait entraîner, les idées de ce type apportent un grain de bon sens”, a souligné le vice-ministre.

Selon M. Ryabkov, la position des opposants occidentaux devrait être clarifiée, à savoir s’ils sont prêts à “considérer sérieusement ce type d’idées ou non”. “Lors de la récente réunion d’experts au niveau des hauts fonctionnaires, qui s’est tenue à Riyad, ce sujet particulier n’a pas été abordé”, a-t-il ajouté.

Fin février, le chef du département du contrôle des armements du ministère chinois des affaires étrangères

Sun Xiaobo a déclaré que les pays dotés d’armes nucléaires devraient d’abord conclure un traité de non-utilisation mutuelle des armes nucléaires. sur le non-usage mutuel des armes nucléaires.

Vues : 28

 

  1. Campagne de dons Février-Mars 2024

    Chers amis lecteurs. Réseau International a de nouveau besoin de vous.

    Dans un contexte où la liberté d’expression est devenue la cible préférée de nos gouvernants et où les instances européennes se sont donné pour mission de faire taire toute information alternative, Réseau International doit également mener une lutte permanente contre diverses malveillances ayant pour but la dégradation de la qualité du site. Aidez-nous à relever le défi, soutenez-nous grâce à vos dons.
    Print Friendly, PDF & Email
    Total de dons 9 297,00 € sur un objectif de 25 000,00 €

par Léo Kersauzie

Marianne a publié un article intéressant sur l’idée folle de Emmanuel Macron d’envoyer des troupes françaises en Ukraine. Le magazine fait état de plusieurs rapports confidentiels défense à ce sujet, plus inquiets les uns que les autres.

«Il ne faut pas se leurrer, face aux Russes, on est une armée de majorettes !», déclare un haut gradé à la rédaction de Marianne. En dehors de l’équipe de l’Élysée et des responsables de communication des ministres, tout le monde est conscient que cette menace de Macron est insensée.

Une victoire militaire ukrainienne désormais impossible

Que disent les rapports confidentiels défense que Marianne a pu consulter ?

Premier constat : une victoire militaire ukrainienne semble désormais impossible. Pendant des mois, les chancelleries européennes ont voulu croire que la contre-offensive de Kiev du printemps 2023, appuyée par du matériel occidental, allait renvoyer l’armée russe à Moscou. Rédigés cet automne, les «retex» (retours d’expérience) de l’opération sont accablants. «Elle s’est progressivement enlisée dans la boue et le sang et ne s’est soldée par aucun gain stratégique», écrit un rapport confidentiel défense sur «l’échec de l’offensive ukrainienne» auquel Marianne a eu accès.

«La faillite de la planification» du camp occidental

En amont, la planification, imaginée à Kiev et dans les états-majors occidentaux, s’est révélée «désastreuse». «Les planificateurs pensaient que dès que les premières lignes de défense russes seraient franchies, l’ensemble du front s’effondrerait (…) Ces phases préliminaires fondamentales ont été faites sans tenir compte des forces morales de l’ennemi en défensif : c’est-à-dire la volonté du soldat russe de s’accrocher au terrain», constate ce rapport évoquant «la faillite de la planification» du camp occidental.

Des soldats ukrainiens sans formation

«Les brigades nouvellement constituées l’ont essentiellement été sur le plan administratif» et les formations n’ont pas duré plus de trois semaines. Faute de cadres et d’un volume de vétérans significatif, ces «soldats de l’an II» ukrainiens ont été lancés à l’assaut «d’une ligne de fortification russe qui s’est avérée inexpugnable».

Sans aucun appui aérien, avec du matériel occidental disparate et moins performant que l’ancien matériel soviétique («vétuste, facile d’entretien, et apte à être utilisé en mode dégradé», mentionne le rapport), les troupes ukrainiennes n’avaient aucun espoir de percer.

L’armée russe est aujourd’hui la référence «tactique et technique»

Ajoutons «l’archidomination russe dans le domaine du brouillage électronique pénalisant, côté ukrainien, l’utilisation de drones et les systèmes de commandement». «L’armée russe est aujourd’hui la référence «tactique et technique» pour penser et mettre en œuvre le mode défensif», écrit le rapport.

Non seulement Moscou dispose d’engins lourds du génie lui ayant permis de construire des ouvrages défensifs («absence presque totale de ce matériel côté ukrainien, et impossibilité des Occidentaux d’en fournir rapidement») mais les 1200 km de front, dits ligne Sourokovine (du nom d’un général russe), ont été minés dans des proportions énormes (7000 km de mines).

Endurance opérationnelle des Russes

Autre constatation, «les Russes ont aussi su gérer leur troupe de réserve, pour garantir l’endurance opérationnelle». Selon ce document, Moscou renforce ses unités avant leur usure complète, mélange les recrues à des troupes aguerries, ménage des périodes de repos à l’arrière régulières… et «a toujours eu un réservoir de force cohérent pour gérer les imprévus».

On est bien loin de l’idée répandue à l’ouest d’une armée russe envoyant ses troupes à la boucherie sans compter… «À ce jour, l’état-major ukrainien ne dispose pas d’une masse critique de forces terrestres aptes à la manœuvre interarmées à l’échelon du corps d’armée capables de défier leurs homologues russes en vue de percer sa ligne défensive», conclut ce rapport confidentiel défense, selon lequel «la plus grave erreur d’analyse et de jugement serait de continuer à rechercher des solutions exclusivement militaires pour arrêter les hostilités».

Un gradé français résume : «Il est clair, au vu des forces en présence, que l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre militairement».

Armée ukrainienne en déroute

«La combativité des soldats ukrainiens est profondément affectée», mentionne un rapport prospectif sur l’année 2024.

«Zelensky aurait besoin de 35 000 hommes par mois, il n’en recrute pas la moitié, alors que Poutine pioche dans un vivier de 30 000 volontaires mensuels», constate un militaire rentré de Kiev.

400 000 soldats ukrainiens perdus par an

C’est la partie la plus importante de ces informations. Les Russes éliminent environ 400 000 soldats ukrainiens par an, un rythme qui va s’accélérer compte tenu de l’affaiblissement qualitative et quantitative de l’armée ukrainienne.

La rupture du front à Avdiivka est symptomatique. Cette place forte était censée être imprenable.

Maintenant qu’elle est tombée, les Ukrainiens n’ont pas de seconde ligne défensive et ils doivent en créer une à la hâte, ce qui les pousse à jeter dans la brèche leurs maigres réserves. Ces unités, engagées à terrain découvert pour ralentir les Russes, sont rapidement détruites, mais cela permet de gagner du temps pour reconstituer une ligne en arrière du front qui recule. Les Ukrainiens sacrifient leurs meilleures unités dans cette opération et cela se ressentira lors de l’inévitable offensive russe du printemps ou de l’été.

En matière de matériel, la balance est tout aussi déséquilibrée : l’offensive ratée de 2023 aurait «tactiquement détruit» la moitié des 12 brigades de combat de Kiev.

L’aide occidentale de moins en moins utile

«L’Occident peut fournir des imprimantes 3D pour fabriquer des drones ou des munitions rôdeuses, mais ne pourra jamais imprimer des hommes», constate ce rapport. «Compte tenu de la situation, il a pu être envisagé de renforcer l’armée ukrainienne, non pas en combattants, mais avec des forces d’appui, à l’arrière, permettant de libérer les soldats ukrainiens pour le front», admet un haut gradé, confirmant une «montée en puissance» de militaires occidentaux en civil.

Même si deux wagons américains, vraisemblablement utilisés par la CIA, sont accrochés au train qui fait la liaison quotidienne entre la Pologne et Kiev, le camp occidental n’admet qu’à moitié la présence de forces spéciales en Ukraine. «Outre les Américains, qui ont autorisé le New York Times à visiter un camp de la CIA, il y a pas mal de Britanniques», glisse un militaire, qui ne dément pas la présence de forces spéciales françaises, notamment des nageurs de combat pour des missions de formation…

Les bombes planantes russes

Troisième constat : le risque de rupture russe est réel. C’est la dernière leçon en date du front ukrainien, qui donne des sueurs froides aux observateurs de l’armée française.

«Les Russes ont changé leur mode opératoire (…) en utilisant pour la première fois à grande échelle des bombes planantes», constate ce document. Quand un obus d’artillerie de 155 mm transporte 7 kg d’explosif, la bombe planante en projette entre 200 et 700 kg et peut donc percer des ouvrages bétonnés de plus de 2 m. Un enfer pour les défenses ukrainiennes, qui auraient perdu plus de 1000 hommes par jour.

Réducteurs de son

De plus, les Russes utilisent des réducteurs de son sur les armes légères d’infanterie afin de déjouer les systèmes de détection acoustique sur le terrain. «La décision de repli des forces armées ukrainiennes a été une surprise», constate ce dernier rapport, soulignant «sa soudaineté et son impréparation», faisant craindre que ce choix ait été «plus subi que décidé par le commandement ukrainien», évoquant un possible début de «débandade».

«Les forces armées ukrainiennes viennent tactiquement de montrer qu’elles ne possèdent pas les capacités humaines et matérielles (…) pour tenir un secteur du front qui est soumis à l’effort de l’assaillant», poursuit le document. «L’échec ukrainien à Avdiivka montre que, malgré l’envoi en urgence d’une brigade «d’élite» – la 3e brigade d’assaut par air Azov –, Kiev n’est pas capable de rétablir localement un secteur du front qui s’effondre», s’alarme ce dernier rapport.

Macron ferait bien d’écouter les officiers de son état-major avant de se lancer dans des plans absurdes.

source : Médias-Presse-Info


 

Publié par El Diablo

 

AVERTISSEMENT : Le blog Commun Commune est un blog indépendant des partis politiques et des syndicats - Sa ligne éditoriale est progressiste et franchement euro-critique.  Il a vocation à nourrir le débat dans un esprit ouvert, or tout sectarisme et tabous. Dans ce cadre, défenseur de la liberté d'expression, il donne à connaître des points de vue divers, y compris ceux qu'il ne partage pas forcément.

 

 

 

 

SI LE RIDICULE TUAIT.....

 

Jeudi soir, en squattant une nouvelle fois les chaines de télé après avoir choisi  deux "spécialistes" de nos merdias chargés d'écouter sans moufter son monologue pour justifier son goût morbide pour  la guerre, Macron a  accusé  Poutine d’être dans une « dérive répressive et autoritaire », et d’avoir « franchi toutes les limites » dans le conflit ukrainien. «

On croit rêver !!! A psychopathe, psychopathe et demi !!!!!

Donc Poutine serait dans une "dérive répressive et autoritaire"

Comment qualifier alors le petit monarque qui décide chez nous, en France, et pas en Russie, de tout et tout seul, après que quelques millions de candidats à l'esclavagisme l'ont réélu pour soit disant faire barrage au fascisme - alors qu'il met tout en oeuvre pour installer le RN à la tête du pays !! - et qu'il envoie à tour de bras et à n'importe quelle occasion les CRS frapper et tirer sur les manifestants lassés de ce régime pour milliardaires, et du détricotage de nos lois sociales  qu'il poursuit méthodiquement depuis son arrivée au pouvoir toujours avec la complicité de ceux qui l'ont réélu  sans aucun état d'âme??

Qu'est devenu le PC? Une ombre de lui-même.....

Par contre les manifestants paysans ont eu tous les droits de répandre fumier et lisier sur les bâtiments publics et démolir à tour de bras!  pas l'ombre d'un flic pour les contenir, ils ont eu quartier libre, convention secrète entre le patron milliardaire de la FNSEA et Macron....  Deux poids deux mesures. Liberté en vitrine pour la frime mais égalité en lambeaux!!!!

Critiquer le monarque est même devenu un crime de lèse majesté durement répréhensible. 

Ce petit monsieur s'y connait pourtant en dérive répressive et autoritaire, il y a même longtemps qu'il a franchi les limites de l'indécence.... Sans parler des multiples domaines qui seraient trop long à énumérer pour certains et d'autres plus discrets mais tout aussi choquants où, à la face du monde, il nous couvre de ridicule !!!

Il y a longtemps que chez nous les limites sont franchies. Si le ridicule tuait, nous aurions bientôt des obsèques nationales. Mais il se trouve encore des partis dits de gauche pour s'accommoder de ce régime qui pourtant sent très fort le brun. Racisme et fascisme se découvrent,.... Irrespirable.....

Esprit de JAURÈS : reviens nous !!!!

 

 

Soutien à Jean Paul Delescaut et à la Palestine occupée

vendredi 15 mars 2024 par Charles Hoareau (ANC)

Le 20 octobre 2023 à 6 heures du matin, les forces de l’ordre venaient arrêter et placer en garde à vue le secrétaire général de l’UD CGT du Nord, avec comme motif "incitation à la haine raciale" et "apologie du terrorisme" pour avoir rédigé un tract en faveur de la Paix et exigé un cessez le feu immédiat en Palestine.
Le 28 mars prochain Jean Paul Delescaut est convoqué au tribunal correctionnel de Lille comme un vulgaire malfrat. Toute la CGT et tous les communistes seront avec lui pour obtenir l’abandon immédiat de toutes les poursuites judiciaires. Là comme à Sciences Po, le pouvoir macronien essai d’annihiler toutes les initiatives de plus en plus nombreuses contre le génocide cynique de l’entité sioniste occupant la Palestine. Au nom de l’ANC, Charles Hoareau lui apporte tout notre soutien fraternel.
(JP-ANC)

Cher Jean Paul

Nous savons tous les deux la force des combats communs qui nous animent.
Nous savons aussi tous les deux la haine et la hargne qui animent ceux d’en face.

Je sais pour ma part ta détermination nourrie de la fraternité qui t’habite et transpire de chacun de tes mots et de tes actes. Les opprimées et exploités du Nord savent qu’avec toi ils ont un soutien sans faille à leur côté : les camarades d’Emmaüs peuvent en témoigner. Il y a ceux qui parlent entre riches et celles et ceux qui chaque jour sont en plein avec les « sans dents », les gens « qui ne sont rien », ceux qui « traversent la rue » en vain...Tu fais partie de ces « militants du bonheur » comme disait Krasucki et c’est d’abord cela qu’on te reproche.

Car que peut-on te reprocher ? Une formule sur un tract qui a le mérite de dénoncer la question de fond ?

Oui ou non y a-t-il, en violation du droit international et des résolutions de l’ONU, une colonisation sanglante du territoire Palestine ?
Oui ou non y avait-il avant votre écrit des centaines de milliers de réfugiés dont on a détruit les maisons et les villages ?

Oui ou non y a-t-il depuis bien avant votre écrit des milliers d’otages palestiniens détenus sans jugement dans les prisons israéliennes ?
Oui ou non depuis votre écrit la situation a-t-elle empiré et l’entité sioniste produit sous les yeux du monde, dont l’Occident coupable, un génocide commencé par des crimes de guerre et se poursuivant par la famine programmée.

Quand bien même tout ce qui a été dit sur le 7 octobre serait vrai (ce qui n’est pas le cas), ce que la presse israélienne a été la première à mettre en doute donnant même des éléments précis dénonçant les mensonges du gouvernement qui refuse la commission d’enquête internationale, quand bien même donc il y aurait eu crimes de guerre, comme cela arrive malheureusement souvent dans les guerres de libération nationale, cela ne peut justifier les atrocités commises par Tsahal et les colons, que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie.

Jean Paul je veux te redire tout mon soutien pour le 28 mars et de toute façon l’histoire reconnaitra quels sont les justes d’aujourd’hui qui s’opposent à la barbarie impérialiste.
Fraternellement

Charles Hoareau
Président de l’ANC

Note  de Pedrito.

Évidemment je joins ma signature à celle de mon ami Charles pour soutenir Jean Paul DELESCAUT, secrétaire général de l'UD CGT du Nord, coupable pour Macron président des riches et soutien des impérialistes de dénoncer et combattre les sionistes d'Israël coupables de génocide envers le peuple palestinien.  Je soutiens Jean Paul et je signe avec Charles Hoareau.

 

Où il est dit qu’il vaut mieux être musulman au Xinjiang qu’en France et journaliste au Grand Soir qu’à Libération.

Ouïghours, l’horreur était dans nos médias

L’illustration de « Ouïghours, l’horreur était dans nos médias » n’est pas une photo de propagande du « régime » chinois. C’est moi qui l’ai prise (en 2016) lors de mon premier voyage au Xinjiang. Bien que sa qualité soit moyenne pour une couverture de livre, on l’a choisie parce qu’elle montre des femmes libres, buvant du thé (?) et mangeant des gâteaux, entre copines, coiffées et vêtues comme elles veulent.

Si l’on regarde bien, elles sont cinq, chacune a un Smartphone (le cinquième est en charge sous une affiche de jeune beauté aguicheuse). Elles sont rieuses (gentiment moqueuses) devant l’étranger avec qui elles ont eu envie d’échanger, nonobstant l’obstacle de la langue.

Et le Xinjiang, c’est ça.

Au mois d’août 2023, mon éditeur, Aymeric Monville, qui venait pour la première fois au Xinjiang, a été surpris de l’ambiance dans le bazar (souk) d’Urumqi où les habitants viennent déambuler jusqu’à tard dans la nuit. Lors de ma première visite, en 2016, la visite du bazar n’était pas possible la nuit en raison des risques d’attentat. Nous ne pouvions nous y déplacer, le jour, sans être accompagnés par un policier en civil, le pistolet dissimulé sous la veste. Je raconte tout ça dans mon premier livre sur le Xinjiang (« Ouïghours, pour en finir avec les fake news », décembre 2020, éditions La Route de la Soie).

C’était six mois après le carnage de la mine de Baicheng où des fanatiques islamistes avaient attaqué des ouvriers à la machette, faisant 16 morts et 18 blessés. La correspondante de l’Obs en Chine osa écrire : « Or, aussi sanglante qu’elle ait été, l’attaque de Baicheng ne ressemble en rien aux attentats du 13 novembre [en France]. Il s’agissait en réalité d’une explosion de rage localisée. » En effet, « Poussé à bout, un petit groupe de Ouïghours armés de hachoirs s’en était pris à une mine de charbon et à ses ouvriers chinois han, probablement pour venger un abus, une injustice, une expropriation… » Traduire « s’en était pris » par « ont massacré ». Comprendre dans le « probablement » que la journaliste n’en sait rien, mais qu’il importe de nous persuader que les tueurs répondaient à une possible agression antérieure dont il nous semble établi que les ouvriers saignés à l’arme blanche n’étaient « probablement » pas responsables.

Les mesures gouvernementales pour annihiler dans l’œuf tout nouvel attentat étaient alors impressionnantes : multiplications des caméras de surveillance, des caméras de reconnaissance faciale, abondance des contrôles de police, check-points sur les routes, apposition de codes QR sur les maisons de suspects, enregistrement des cartes SIM, neutralisation des trottoirs et contre-allées devant les restaurants où nous déjeunions, présence policière peu discrète, policiers en civil à nos côtés, masquage des plaques d’immatriculation des véhicules dans lesquels nous voyagions et bien d’autres sans doute qui n’étaient pas visibles et qui ne devaient rien envier aux mesures en vigueur dans la France de « l’état d’urgence ».

En août 2023, la tension due aux craintes d’attentats avait notablement diminué et la visite touristique et sans escorte était possible la nuit. Les badauds, en famille, souvent des couples avec enfants déambulaient en se prêtant volontiers à des séances de photos que nous sollicitions.

Pour ma part, en ce troisième voyage, sept ans après le premier qui s’était donc déroulé dans une atmosphère tendue, j’ai été surpris surtout par la liberté tranquillement affiché par les jeunes filles : robes chatoyantes de mille couleurs, shorts effrangés, jupes parfois à peine plus longues que les minijupes du temps où j’avais depuis peu cessé d’être un jouvenceau boutonneux. Il m’est impossible de parler du Xinjiang (trois fois la France pour sa superficie) sans penser aux femmes afghanes, de l’autre côté de la frontière, encagées sous une burqa noire, condamnées à l’analphabétisme, serrées de près par leur oncle ou par leur mari (parfois un oncle, épousé quand elles avaient neuf ans) ou par leur frère, ou leur fils aîné, qu’importe, pourvu qu’il soit un mâle.

Nos féministes républicaines devraient s’alarmer d’une possible « afghanisation » du Xinjiang, à moins que le sort de leurs sœurs ouïghoures les indiffère, le Xinjiang n’étant qu’un prétexte à bien se positionner politiquement en jouant sur l’émotion provoquée par la vague de menteries états-uniennes relayées par notre presse. C’est ce que je crois.

Et je pense à la quasi totalité des partis politiques français qui ont voté en janvier 2022 une résolution pour condamner le « génocide » ouïghour. Les députés de LFI se sont abstenus. La résolution était portée par Olivier Faure, du Parti Socialiste. Le nom même de ce parti est une escroquerie : « Parti socialiste ». Ainsi, il fait croire que des Hollande, Valls, Cazeneuve, Castaner, El Khomri, Faure, Delga, Cahuzac, Fabius, Dray, Le Foll, peuvent être rangés sous la bannière de Jaurès.

Mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » a fait fondre sur moi, avec une violence, une mauvaise foi, une ignorance époustouflantes, une nuée de journalistes dont la connaissance du Xinjiang est née de discussions autour de la machine à café du bout du couloir ou de la lecture d’articles de confrères pantouflards instruits par des dépêches venues de Washington.

 Les journalistes qui s’en sont pris à moi n’ont jamais mis les pieds au Xinjiang. Sauf une (au siècle dernier). Celle-là se désole de mes « oeillères ». Or, de tous ceux qui écrivent sur le Xinjiang, de tous ceux que vous avez entendus ou lus ou vus parler des Ouïghours, je suis le seul à m’être rendu trois fois sur place, à avoir pris connaissance en grande partie de l’argumentaire chinois, à avoir à peu près tout entendu, lu, venant des antichinois.

Quand les coups se sont abattus sur moi, plusieurs de mes détracteurs n’avaient pas lu mon livre, demandant à recevoir un « service de presse » (exemplaire gratuit) APRES en avoir fait une sévère critique ou puisant dans des recensions de confrères ou consœurs au risque de citer par copié-collé des passages tronqués ou truqués.

La vérité est que, pour beaucoup, le titre suffisait à condamner l’ouvrage et l’auteur.


Le pire est l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM) organisme français, public, officiel et pro-états-unien, qui, à l’occasion d’une enquête sur la Chine, me livre à l’OTAN et au Pentagone. Dans la version anglaise de leur enquête, mon nom apparaît 61 fois et ma photo 8 fois. Si j’étais craintif, parano ou complotiste, si je ne savais pas que le Pentagone et la CIA (surtout la CIA) sont des organisations morales, pacifistes, non violentes, légalistes, incapables de mauvais coups dans l’ombre, je dirais qu’une branche de l’armée de mon pays m’a désigné à des tueurs étrangers.

Gageons que les chiens de garde (Cf. Paul Nizan) vont encore se déchaîner avec mon second livre, accablant pour notre classe politico-médiatique. Ils vont se ruer sur moi de concert, comme quand s’ouvre la porte du chenil de la meute dressée à la chasse à courre, les aboiements des uns renforçant les jappements des autres, tous confortés par leur nombre, la course des premiers traçant l’itinéraire des suivants, les cous pareillement tendus, les oreilles couchées, les crocs luisants sous les babines retroussées, les baves se mélangeant par frottement sur les flancs en sueur, l’ensemble étant enivré par le cor sonnant l’hallali assez fort pour que je sois inaudible, voire intellectuellement aphone, tandis que des plus grands qu’eux, des plus honnêtes, des plus internationalement respectés, se sont mis à écrire, comme sous ma dictée (1).

Voici le préambule de mon livre :


« MESSAGE À NOS MÉDIAS


Vous affirmez que je suis « un idiot utile » (Frédéric Lemaître, Le Monde), « d’extrême gauche » (Nathalie Guibert, Le Monde), tandis que je suis d’extrême droite (Éric Simon, Charlie Hebdo) et un « dingo » qui nie l’existence de « camps de rééducation pour les Ouïghours » (Laure Daussy, Charlie Hebdo). Vous essayez de me faire dire qu’« il ne se passe rien de particulier au Xinjiang » (Elhia Pascal-Heilmann, Arrêt sur images), que « tout ce qui est dit sur le Xinjiang est faux » (Antoine Bondaz, Fondation pour la recherche stratégique). Vous certifiez que, porteur d’« œillères », j’épouse « sans réserve le récit colonialiste de Pékin » (Laurence Defranoux, Libération), que je suis un « négationniste » quant au Xinjiang (Nathalie Loiseau, ancienne ministre, tweet), un « confusionniste et propagandiste chinois » (Léa Polverini, Slate.fr), un nazi (« rouge-brun ») qui « nie les attentats contre les twin towers » (Tristan Mendès France, Twitter, France Inter, Conspiracy Watch). Vous avez contraint un hebdomadaire littéraire à me censurer, vous soutenez que « je suis bien payé » par le Parti communiste chinois et vous hésitez à me traîner devant les tribunaux « pour l’instant » (Dilnur Reyhan, Institut ouïghour d’Europe). Vous me refusez un droit de réponse après m’avoir mis en cause, vous prétendez que « le martyre des Ouïghours » est une « réalité maintes fois démontrée » et que, pour la nier, j’ai bénéficié d’un « droit de suite sur nombre de canaux, notamment chinois... » (Thibault Sans, Le Média). Vous me rangez dans un « cheptel » qui diffuse « les éléments de langage de Xi Jinping » (Benjamin Jung, Blast). À vous et à d’autres, je vais rappeler ci-après ce que j’ai vraiment écrit sur le Xinjiang dans mon livre « Ouïghours. Pour en finir avec les fake news » et je le compare à vos divagations que contredisent, depuis des années, des intellectuels étrangers mondialement reconnus, et même le « rapport » publié le 31 août 2022 par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU après son enquête au Xinjiang, où l’on cherchera vainement les mots « génocide, esclavage dans les champs de coton, camps de concentration, prélèvements d’organes, persécution de la religion, éradication de la culture et de la langue ouïghoures », accusations terribles qui sont votre fonds de commerce pro-atlantiste et un prétexte à aboyer en bande organisée contre la Chine et à me dire traître à mon pays... Avec mon voisin gascon Cyrano de Bergerac, je vous préviens, perce-bedaines, coupe-jarrets, trotte-menu et pisse-copie, que je « n’abdique pas l’honneur d’être une cible ». Mieux : je vais rappeler ce que vous avez écrit et dit sur le « génocide » et sur moi ; je vais révéler comment vous caillassez la vérité et ceux qui la protègent. À mon tour, j’ai enquêté sur vous. J’ai découvert que vous êtes montés au mât sans avoir le derrière du pantalon propre.


Vous n’allez pas aimer ».

Le livre est découpé en quatre parties  :


Première partie : Où de prestigieux intellectuels démontrent méticuleusement qu’il n’y a pas de génocide.


Deuxième partie : Comment lutter contre le terrorisme en France, en Chine, partout ailleurs ?


Troisième partie : Le constat du Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU au Xinjiang.


Quatrième partie : Le Vivas bashing.

Et l’ONU, dans tout ça ?


Le 31 août 2022, dans un document de 45 pages, le Haut Commissariat des Droits de l’Homme de l’ONU produit les résultats de son enquête du mois de mai au Xinjiang. Il ne reprend aucune des accusations antichinoises de notre classe politico-médiatique : « génocide des Ouïghours, persécution de la religion et de la culture musulmanes, interdiction de parler ouïghour, camps de concentration, prélèvements d’organes, récolte de coton par 500 000 esclaves ». Le livre en fait une analyse détaillée que nos médias ont oublié de faire. Il livre aussi un scoop sidérant sur la visite de Michelle Bachelet, qui est à l’ONU la Haute-Commissaire aux Droits de l’Homme.

Maxime VIVAS

Note (1) Aucun français ! La honte sur nous

« Ouïghours, l’horreur était dans nos médias », mars 2024, 266 pages, 22 euros.
En librairie ou commandes à editionsdelga@yahoo.fr