Pour nettoyer les yeux, plus efficace que le collyre.
C'est de l'ami (et camarade) Francis Arzalier.
Vous pouvez faire circuler il ne vous demandera pas de droits d'auteur
C'est de l'ami (et camarade) Francis Arzalier.
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Net, implacable, sans bavure, de quoi s’oxygéner le cerveau
Cela va faire rugir, gémir,
hurler ? Et alors ! Lisons bien.
Pour nettoyer les yeux, plus efficace que le collyre. C'est de l'ami (et
camarade) Francis Arzalier. Vous pouvez faire circuler il ne vous
demandera pas de droits d'auteur
Les
grands prêtres des médias de France nous ont accoutumés à une
permanente distorsion des faits dont ils sont supposés informer le
public. Depuis longtemps, ils occultent les réalités non conformes à
leurs vues, répandent leur petites haines sur d’autres, au service de la
leçon ultra-libérale qu’ils sont payés pour nous asséner.
En
2017, ils ont fait encore plus fort, fabriquant de toutes pièces un
candidat Macron, éliminant ses concurrents possibles qui n’avaient plus
le soutien du CAC 40, favorisant ceux de l’opposition qu’ils jugeaient
sans danger, et incitant les foules à mépriser le libre jeu électoral...
Le
résultat de ce travail rétribué est le régime politique actuel de la
France : un monarque " Jupiterien " qui décide de tout sur les débris de
partis pulvérisés grâce à une Assemblée de "godillots" amoureux de leur
" Guide ", qui régit l’opinion par la " communication " journalière
grâce à des télévisions dont le niveau de propagande et de servilité à
l’égard du pouvoir fut rarement atteint : les bulletins "d’information"
des chaînes publiques et privées, continues et de divertissement, se
réduisent de plus en plus au descriptif de la journée du Président et
son épouse, qu’ils soient à Paris, en province ou à l’étranger, comme en
Tunisie au temps du défunt Ben Ali. Une façon de gouverner, même sans
le soutien des citoyens, qu’on méprise autant qu’on les flatte.
C’est
dans ce contexte historique spécifique à la France de 2017 qu’il faut
replacer les obsèques de Johnny Halliday, qui a drainé des centaines de
milliers de Français sur les Champs Élysées. Un événement mémorable, qui
dépasse largement la personne du chanteur, et son succès durant un
demi-siècle.
Johnny
Halliday avait du talent, une voix splendide, et méritait l’hommage de
ses admirateurs de tout âge, et cela depuis très longtemps : qui se
souvient encore qu’en 1964 Elsa Triolet et Aragon le défendirent
vigoureusement dans la presse communiste contre ceux qui vouaient aux
gémonies ce jeune hurluberlu qui entraînait des gamins enthousiastes à
casser des fauteuils et des guitares ?
Ceci
dit, une aussi longue popularité exprime aussi les évolutions
idéologiques profondes du peuple français et notamment de sa jeunesse.
Au
début de sa carrière, dans les années 1960, Johnny incarna la " révolte
" de ces jeunes du "baby-boom ", qui supportaient mal l’autoritarisme
"moral" rigide des générations antérieures. Une " révolte" très proche
de celle qu’incarnait à la même époque Brigitte Bardot et ses appels à
la liberté sexuelle. Curieusement, cela coïncida pour les jeunes gens de
cette période, au rejet d’une certaine "culture" française, compassée
et "intellectuelle", au profit de modes culturelles, et notamment
musicales, venues des USA, le rock d’Elvis Presley et ses comparses.
Tout
phénomène populaire, qu’il soit musical ou vestimentaire, à une
dimension idéologique. Le rock de Johnny était non seulement inspiré de
la culture états-unienne, mais de ces jeunes "révoltés sans cause",
rejetant le moralisme parental, mais totalement apolitiques,
qu’incarnait alors au cinéma l’acteur James Dean. Cela convenait bien à
Johnny, qui, tout au long de sa carrière, a été fidèle à des candidats
ou présidents de Droite, Giscard d’Estaing, puis Sarkozy.
Il
était, sur ce point, différent d’autres artistes de son époque, Hugues
Auffray qui révéla en France les chanteurs progressistes des USA comme
Dylan, et tous ceux qui, dans des registres différents, se firent
défenseurs de la langue française, Brassens, Brel, Ferrat, Ferré, et
quelques autres.
Même aussi populaires que Johnny, ils n’eurent droit à
rien d’officiel lors de leur mort....
Les
milliers de fans, motards bardés de cuir ou veuves éplorées, réunis à
Paris le 9 décembre, sont tout à fait respectables.
L’instrumentalisation politicienne de leur émotion par le pouvoir et les
médias ne mérite que le mépris. Durant plusieurs jours, un imbécile
défilé de louanges dithyrambiques, n’a pas hésité à falsifier la réalité
comme s’il s’agissait d’une béatification religieuse.
Un
seul exemple ? Notre rocker fut un bel exemple d’évadé fiscal, on
n’aborda pas le sujet, alors que Depardieu fut diabolisé pour les mêmes
raisons...ce cérémonial national à été organisé par le Président et son
entourage, avec pour objectif essentiel la descente des Champs Élysées
par une foule immense sous la houlette de Macron (alors même que venait
d’y être interdit le Marché de Noël " pour raisons de sécurité".)
Mais
cela va beaucoup plus loin que la promotion personnelle d’un Élu en mal
de popularité. Le peuple rassemblé a rendu son hommage sous la houlette
des trois Présidents réunis, Sarkozy, Hollande et Macron, en présence
des chefs du gouvernement et des Assemblées. Et pour faire bonne mesure,
en point d’orgue, eut lieu le prône de Macron dans l’église de la
Madeleine, au mépris de cette laïcité de l’état que nos élites exigent à
tout instant des Musulmans de France.
Il
s’agissait bien de créer l’image d’une nation française unanime,
dégoulinante d’affliction pour la star vaincue par le cancer, enfin
débarrassée de cette fâcheuse lutte de classe empêcheuse de profiter en
rond. Avec Hollande, nous fûmes un temps sommés d’être " tous Charlie "
derrière Netanyaou et sa bande raciste, avec Macron, mis en demeure
d’être "tous Johnny", dans la même confusion des bons sentiments.
Gala,
Voici, Closer et quelques autre torchons " pipols", ont montré que la
mort et la souffrance des "Idoles" pouvaient faire vendre et rapporter
gros à ceux qui ne répugnent pas à s’en repaître. La quasi totalité des
journalistes français de 2017, à leur image, est devenu nécrophage à
l’occasion de la mort de Johnny, n’hésitant pas pour les besoins des
causes "libérales" qu’ils défendent à manipuler le "bon peuple".
Comme
le dit un jour Orwell, dans les médias actuels pour lesquels la liberté
de presse se limite au droit pour les journalistes d’exprimer leurs
opinions, il suffit aux Pouvoirs économiques et politiques de bien
choisir ceux d’entre eux admis à parler au public. C’est fait en
France...
Francis Arzalier, ANC (12/12/2017)
Note de Pedrito
Depuis qu'il est enterré dans son île pour milliardaires, le scandale ne s'arrête pas. Chaque jour, une nouvelle émission télé remplace l'autre pour prolonger jusqu'à l'overdose ce deuil orchestré par les sangsues médiatiques de la "démocratie". Mais aucun d'eux pour rappeler que l'économie française ne va pas très bien, pour une bonne part parce que les richards de la planète, dont l'idole des jeunes, pour ne pas payer en France impôts et cotisations sociales, vont planquer leur fric dans les nombreux paradis fiscaux créés pour eux par tous les protecteurs des capitalistes de la planète.
Dont Chirac, Mitterrand, Sarko, Hollande, Macron, Trump.......- il y en aurait trop à citer - ont fait ou font partie.