Extrait du "Comité Valmy"
......Mais pourquoi ? Parce que, misère du journalisme
politique, ce concentrat de toutes les tares de la presse contemporaine,
il est question de « l’Élysée ». Et la séquence, alors, redevient
intéressante. C’est pourtant tout autre chose qui se passe depuis deux
ans, autre chose que les méfaits d’un voyou monté en grade : une
entreprise d’intimidation généralisée de toute opposition politique
sérieuse, méthodiquement conduite par les institutions de la police et
de la justice. Intimider systématiquement par la violence
institutionnelle et par la violence physique : menace de la garde-à-vue
dans des conditions dégradantes qui glaceraient les spectateurs d’un
film sur quelque dictature d’autres latitudes, menace de la prison pour
des faits inexistants : un étudiant de Paris 1 a pris de la prison (de
la prison ! – 4 mois avec sursis) pour avoir simplement été pris avec
dans son sac un sweat à capuche, du sérum physiologique, un masque et
des lunettes de piscine, c’est-à-dire le viatique minimal pour faire
face aux agissements de la police. Menace de violence institutionnelle,
donc, et menace de violence ouverte, expressément faite pour que les
manifestants soient envahis du sentiment de mettre en jeu leur intégrité
physique au moment où ils s’apprêtent à exercer leurs droits politiques
fondamentaux. Ici se pose une question lexicale presque insoluble à
force de complexité : sous quelle catégorie, en « isme » par exemple,
résumer les pratiques d’un pouvoir qui s’attache ainsi à méthodiquement
terroriser ses citoyens ? Pour la police elle-même, c’est parfois trop :
un gardé à vue d’Arago témoigne ainsi que l’OPJ auquel il avait affaire
restait interloqué des consignes venues d’en-haut d’administrer pareils
traitements à une poignée d’adolescents.
Note de Pedrito
Il n'y a que les inconditionnels, la jeune génération de l'institutionnelle start-up dépolitisée, alliée à la vieille droite Collombiste tout aussi institutionnelle, qui, elle, a flairé au moment opportun le canasson idéal envoyé par les banques, celui qui allait garantir les privilèges des plus riches sous le couvert de réformes, - lisez les massacres sociaux votés à la hussarde - après Sarko et Hollande, les précédents gardiens du temple, il n'y a donc que ces jeunes godillots semblables à ceux de la génération Giscard pour ne pas s'apercevoir que "en Marche" signifie ni plus ni moins qu'un abominable rétropédalage social dont sont déjà et seront demain plus encore victimes les Français les plus pauvres, souvent ceux qui auront le plus donné économiquement et socialement parlant à leur pays dont ils ne sont pas invités à entonner la Marseillaise dans les cercles bobos macronniens: la FRANCE.
Mais ce phénomène de pleins pouvoirs et de méthodes crapuleuses n'est pas l'apanage de Macron. Toutes proportions gardées, mais avec la même violence impunie, il se passe dans des villages ruraux célèbres par leurs manifestations culturelles des choses dont ne parleront jamais ni Médiapart, ni la Dépêche, ni Libé, ni la Nouvelle République, ni aucun journal pour qui seul compte le fric, les retombées économiques pour une poignée de commerçants, et surtout les retombées politiques pour la ....majorité(!) politique du Gers et de la Région - j'ai failli choisir un autre qualificatif, beaucoup plus significatif de ce que ressentent les nombreux habitants qui subissent les excès provoqués par quasiment deux mois de squat de leur village livré à l'orgueil des uns, les élus, et au pognon d'une classe dorée.
Pendant presque deux mois, -installations, 3 semaines de festival, puis démontage- les rues sont barrées, c'est la grande pagaïe, on ne peut plus circuler, acheter le journal, se rendre au cimetière, acheter le pain, à pied, en vélo, sans être importuné par des barrages, des sens uniques, des sens interdits, des flics qui interdisent, canalisent....Évidemment, la presse locale fait les gorges chaudes de l"évènement unique", "renommée mondiale", chacun fait son fric, qui profite à quelques uns, c'est tant mieux pour eux!, mais qui emmerde combien de gens? Combien souffrent, se taisent, subissent, pour la gloriole et le fait du prince? Des princes socialistes?
J'avais fait construire une maison dans ce village où je suis né, où il faisait bon vivre autrefois, avant le grand saccage....J'ai osé critiquer l'extrême longueur de ce festival de jazz, les très - trop- nombreux désagréments. Odeurs, barrages, saletés....Jusque dans le cimetière, proche du stade, où se jettent verres et bouteilles, où la croix de la tombe de mes parents fut brisée un soir de grand vent, sans que la municipalité ne se fende d'un mot.
Au contraire: un matin de 2012, j'ai découvert que le grillage de la clôture qui ceint mon terrain avait été taillé à la cisaille, puis troué au ras du sol. Un gros trou, où je découvris des poils de chien collés. Je déposai plainte, auprès des gendarmes, puis je retirai ensuite ma plainte, quand je compris qu'il s'agissait des poils du chien de mon voisin. Qui me jura ses grands dieux qu'il n'y était pour rien !!!
Je compris par la suite pourquoi il jurait avec un tel aplomb: le maître d'œuvre de ce forfait d'ivrognes était un adjoint au maire de mon cher village, Marciac, vous connaissez? - avec des témoins spectateurs depuis les fenêtres de la maison de retraite voisine - Marciac, mon village, le pays où je suis né, où j'étais devenu un emmerdeur qui osait critiquer la durée interminable et les nuisances du festival de mon village: un soir de beuverie, dont les deux voyous sont parait-il coutumiers, plutôt que de sonner et de me demander d'ouvrir, pour récupérer ce chien de mon voisin qui s'était introduit chez moi,
Ils ont préféré saccager l'enceinte de ma propriété. !!!
Voilà pourquoi j'ai choisi: entre l'envie de meurtre, et quitter le royaume de la maffia, j'ai choisi la seconde solution.
Mais je peux témoigner et confirmer: il n'y a pas qu'à Paris des Benalla voyous, il y en a hélas ici, dans le Gers, si prisé des touristes friqués, des élus, avec la même complicité de leurs mentors socialistes kifkif macronniens.
Ouf! çà fait du bien! Et merci la presse au seul service des mêmes, de droite ou de droche