vendredi 3 août 2018

LA PÈGRE BENALLA- MACRONIENNE EST PARTOUT

Extrait du "Comité Valmy"
......Mais pourquoi ? Parce que, misère du journalisme politique, ce concentrat de toutes les tares de la presse contemporaine, il est question de « l’Élysée ». Et la séquence, alors, redevient intéressante. C’est pourtant tout autre chose qui se passe depuis deux ans, autre chose que les méfaits d’un voyou monté en grade : une entreprise d’intimidation généralisée de toute opposition politique sérieuse, méthodiquement conduite par les institutions de la police et de la justice. Intimider systématiquement par la violence institutionnelle et par la violence physique : menace de la garde-à-vue dans des conditions dégradantes qui glaceraient les spectateurs d’un film sur quelque dictature d’autres latitudes, menace de la prison pour des faits inexistants : un étudiant de Paris 1 a pris de la prison (de la prison ! – 4 mois avec sursis) pour avoir simplement été pris avec dans son sac un sweat à capuche, du sérum physiologique, un masque et des lunettes de piscine, c’est-à-dire le viatique minimal pour faire face aux agissements de la police. Menace de violence institutionnelle, donc, et menace de violence ouverte, expressément faite pour que les manifestants soient envahis du sentiment de mettre en jeu leur intégrité physique au moment où ils s’apprêtent à exercer leurs droits politiques fondamentaux. Ici se pose une question lexicale presque insoluble à force de complexité : sous quelle catégorie, en « isme » par exemple, résumer les pratiques d’un pouvoir qui s’attache ainsi à méthodiquement terroriser ses citoyens ? Pour la police elle-même, c’est parfois trop : un gardé à vue d’Arago témoigne ainsi que l’OPJ auquel il avait affaire restait interloqué des consignes venues d’en-haut d’administrer pareils traitements à une poignée d’adolescents.

Note de Pedrito
Il n'y a que les inconditionnels, la jeune génération de l'institutionnelle  start-up dépolitisée, alliée à la vieille droite Collombiste tout aussi institutionnelle, qui, elle, a flairé au moment opportun le canasson idéal envoyé par les banques, celui qui allait garantir les privilèges des plus riches sous le couvert de réformes, - lisez les massacres sociaux votés à la  hussarde - après Sarko et Hollande, les précédents gardiens du temple, il n'y a donc que ces jeunes godillots semblables à ceux de la génération Giscard pour ne pas s'apercevoir que "en Marche" signifie ni plus ni moins qu'un abominable rétropédalage social dont sont déjà et seront demain plus encore victimes les Français les plus pauvres, souvent ceux qui auront le plus donné économiquement et socialement parlant à leur pays dont ils ne sont pas invités à entonner la Marseillaise dans les cercles bobos macronniens: la FRANCE.
Mais ce phénomène de pleins pouvoirs et de méthodes crapuleuses n'est pas l'apanage de Macron. Toutes proportions gardées, mais avec la même violence impunie, il se passe dans des villages ruraux célèbres par leurs manifestations culturelles des choses dont ne parleront jamais ni Médiapart, ni la Dépêche, ni Libé, ni la Nouvelle République, ni aucun journal pour qui seul compte le fric, les retombées économiques pour une poignée de commerçants,  et surtout les retombées politiques pour la ....majorité(!) politique du Gers et de la Région - j'ai failli choisir un autre qualificatif, beaucoup plus significatif de ce que ressentent les nombreux habitants qui subissent  les excès provoqués par quasiment deux mois de squat de leur village livré à l'orgueil des uns, les élus,  et au pognon d'une classe dorée.
Pendant presque deux mois, -installations, 3 semaines de festival, puis démontage-  les rues sont barrées, c'est la grande pagaïe, on ne peut plus circuler, acheter le journal, se rendre au cimetière, acheter le pain, à pied, en vélo, sans être importuné par des barrages, des sens uniques, des sens interdits, des flics qui interdisent, canalisent....Évidemment, la presse locale fait les gorges chaudes de l"évènement unique", "renommée mondiale", chacun fait son fric, qui profite à quelques uns, c'est tant mieux pour eux!, mais qui emmerde combien de gens? Combien souffrent, se taisent, subissent, pour la gloriole et le fait du prince? Des princes socialistes?
J'avais fait construire une maison dans ce village où je suis né, où il faisait bon vivre autrefois, avant le grand saccage....J'ai osé critiquer l'extrême longueur de ce festival de jazz, les très - trop- nombreux désagréments. Odeurs, barrages, saletés....Jusque dans le cimetière, proche du stade, où se jettent verres et bouteilles, où la croix de la tombe de mes parents fut brisée un soir de grand vent, sans que la municipalité  ne se fende d'un mot.
 Au contraire: un matin de 2012, j'ai découvert que le grillage de la clôture qui ceint mon terrain avait été taillé à la cisaille, puis troué au ras du sol. Un gros  trou, où je découvris des poils de chien collés. Je déposai plainte, auprès des gendarmes, puis je retirai ensuite ma plainte, quand je compris qu'il s'agissait des poils du chien de mon voisin. Qui me jura ses grands dieux qu'il n'y était pour rien !!! 
Je compris par la suite pourquoi il jurait avec un tel aplomb:  le maître d'œuvre de ce forfait d'ivrognes était un adjoint au maire de mon cher village, Marciac, vous connaissez? - avec des témoins spectateurs depuis les fenêtres de la maison de retraite voisine - Marciac, mon village, le pays où je suis né, où j'étais devenu un emmerdeur qui osait critiquer la durée interminable et les nuisances du festival de mon village: un soir de beuverie, dont les deux voyous sont parait-il coutumiers, plutôt que de sonner et de me demander d'ouvrir, pour récupérer ce chien de mon voisin qui s'était introduit chez moi,
Ils ont préféré saccager l'enceinte de ma propriété. !!!
Voilà pourquoi j'ai choisi: entre l'envie de meurtre, et quitter le royaume de la maffia, j'ai choisi la seconde solution.
Mais je peux témoigner et confirmer: il n'y a pas qu'à Paris des Benalla voyous, il y en a hélas ici, dans le Gers, si prisé des touristes friqués, des élus, avec la même complicité de leurs mentors socialistes kifkif macronniens.
Ouf! çà fait du bien! Et merci la presse au seul service des mêmes, de droite ou de droche

LE RÉSULTAT DE 47 ANNÉES D'"ALTERNANCE" PS/ DROITE



Les 500 grandes fortunes françaises possèdent 30 pour cent du PIB français

Par Kumaran Ira
25 juillet 2018
Depuis le krach de 2008, les Français les plus riches ont triplé le pourcentage de l’économie qu’ils détiennent personnellement. De 2009 à 2018, leur fortune collective est passée de 10 à 30 pour cent du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays, atteignant un niveau record de 650 milliards d’euros, selon le classement 2018 du magazine Challenges. La production nationale, quant à elle, n’a crû que de 12 pour cent.
Ce montant cumulé des 500 plus grandes fortunes de France est le produit de l’austérité sociale menée par les gouvernements successifs depuis 2008, pour détruire les acquis sociaux obtenus par les travailleurs à la Libération de l’Occupation nazie et du régime de Vichy.
L’accumulation de telles fortunes réfute tous les arguments selon lesquels il faudrait attaquer les salaires et les acquis sociaux parce qu’ils coûtent trop cher et qu’il n’y a pas assez d’argent. En fait, les réductions de salaires et la détérioration des conditions de travail ont servi à bâtir les fortunes obscènes d’une haute aristocratie financière ultra-réactionnaire.
Macron agrandit leurs fortunes en foulant aux pieds l’opposition de l’écrasante majorité des Français à sa politique de casse des services publics, de la santé, de l’éducation, des statuts des cheminots et des fonctionnaires, et des salaires et de l’emploi dans les entreprises via la loi travail. Sa dénonciation du « pognon de dingue » que la France dépenserait sur les services sociaux reflète l’arrogance et le sans gêne des banquiers et des ultra-riches qui dominent la France et l’Europe.
Selon un rapport publié par Bloomberg en mai, les treize personnes les plus riches de France se sont enrichies de 23,67 milliards d’euros depuis le début de 2018. Depuis janvier, les milliardaires français ont accru leur richesse de 12,2 pour cent et les 100 premières fortunes ont vu une hausse d’environ 15 pour cent en un an.
Parmi les milliardaires, on retrouve pour la deuxième année consécutive Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, en tête du classement, dont la fortune est passée de 18 à 73,2 milliards entre 2008 et 2018. Sa fortune est la première d’Europe et la quatrième mondiale. Arnault a vu sa fortune s'accroître de 19,1 milliards d'euros en un an, soit 52 millions d'euros par jour.
Avec 40 milliards d’euros, Alain et Gérard Wertheimer, les deux propriétaires de Chanel, passent de la 6ème à la 2ème place. Suivent ensuite les fortunes d’Axel Dumas, le gérant d’Hermès (39,6 milliards) et Françoise Bettencourt-Meyers, la propriétaire du groupe l’Oréal (39,3 milliards). En cinquième et sixième position, on retrouve Gérard Mulliez pour le groupe Auchan (38 milliards) et François Pinault (groupe de luxe Kering, 30,5 milliards).
Ces milliardaires ont bénéficié de réductions importantes de l’Impôt sur la fortune et de subventions de l’État au détriment des travailleurs qui créent les richesses.
La famille Arnault, qui a commencé par diriger une entreprise régionale de bâtiment, a constitué sa fortune en se servant de ses relations politiques et des subventions publiques pour restructurer et attaquer l’industrie du textile. Elle a finalement acquis LVMH dans les années 1980, laissant dans son sillage un cortège d’usines fermées et de communautés dévastées à travers le nord de la France. Cette région est devenue une base électorale du Front national néo-fasciste.
Arnault, qui est devenu fabuleusement riche en acquérant une marque de mode et de luxe après l’autre, a soutenu Macron l’année dernière.
La concentration historiquement sans précédent de la richesse au sommet de la société est un phénomène international. En 2017, 82 pour cent des richesses créées dans le monde ont été récupérées par les 1 pour cent les plus riches de la population mondiale; la moitié la plus pauvre de l'humanité n'a vu aucune augmentation de sa richesse.
Un rapport de Wealth-X montre que la population mondiale de milliardaires a augmenté de 15 pour cent depuis 2016, pour s’établir à 2.754 personnes, et que la richesse de ces milliardaires «a bondi de 24 pour cent à un niveau record de 9.200 milliards de dollars». C’est 12 pour cent du PIB annuel de toute la planète.
Par contre, partout dans le monde, les travailleurs et les masses démunies sont exclus des processus décisionnels des gouvernements. Alors que les États adoptent des politiques qui enrichissent des milliardaires, des millions de personnes passent sous le seuil de la pauvreté chaque année.
En 2010 déjà, en France, 62 pour cent des richesses était aux mains des 10 pour cent les plus riches des Français; les 50 pour cent les plus pauvres ne se partageaient que 5 pour cent du gâteau.
Un sondage Ifop pour Atlantico a découvert que plus d'un Français sur deux craint de tomber dans la pauvreté et que 55 pour cent des Français redoutent encore plus que par le passé de tomber sous le seuil de pauvreté. Selon Christophe Boutin, un politologue cité par Atlantico, « ce sont les retraités, avec leur score particulièrement bas, qui amènent ce résultat de 55 pour cent pour l’ensemble des Français, alors que les Français qui travaillent seraient plus proches d’une moyenne de 60 pour cent. » Cette proportion atteint 82 pour cent chez les chômeurs.
Le rapport de Challenges souligne que le capitalisme français — malgré ses prétentions à être un ordre social moins dur, plus prévenant et plus réglementé — est déchiré par les mêmes contradictions sociales insolubles que le capitalisme mondial dans son ensemble.
Source: World Socialist Web Site