vendredi 26 février 2016

QUI POURRA CROIRE ENCORE À LA GAUCHE, HORMIS DES VALETS APPOINTÉS?

 
J'ai reçu  un mail envoyé par un ami, sur le cas CHAZAL. Cette "journaliste" qui réclame à TF1 comme  "indemnités de licenciement"  quelque chose comme l'équivalent de TROIS SIÈCLES DE SMIC! Sans compter sa retraite dorée qui devrait la mettre définitivement à l'abri des coups durs.... Et sur tous ces gens de plus en plus nombreux aux revenus aussi exorbitants que leurs prétentions, ou vice-versa.  Évidemment, comme nous tous, sans doute, ou presque, ( à moins qu'il y ait des masos qui me lisent, à ce point, çà m'étonnerait !), si ces infos sont vraies, elles sont un élément parmi d'autres tout aussi scandaleux qui confirme que notre monde marche sur la tête, et que si rien n'est fait pour que çà change, nous irons, très sûrement, vers des lendemains bien sombres. Je ne publie pas cette diatribe, je la garde à la disposition de qui me la demandera. Mais entre celle-là et celles, innombrables, qui circulent, sur les largesses inconsidérées  de la République Française, nous n'avons que l'embarras du choix, pour nous rendre compte à quel point nous passons partout pour d'incorrigibles budgétivores qu'il serait temps de remettre sur les rails du bon sens dont la plupart de nos politiciens n'ont que faire. 
Sinon se remplir les fouilles!

Ce qui est doublement indécent, abject, criminel, c'est que l'on qualifie ces gens infâmes - j'ai failli dire CITOYENS - de gens de "GAUCHE"!! Comme l'on dit de Me CHAZAL qu'elle est: "de gauche"! De qui se moque-t-on?  Car c'est le qualificatif dont s'affublent ou se laissent affubler nos dirigeants politiques actuels. Des usurpateurs sans vergogne aucune! Pourquoi? Qu'est-ce qui les qualifie de "gôche"? Ils mangent à la même table que la droite, simplement ils ont des serviettes de table de couleur différente! C'EST TOUT!! Que l'on me comprenne bien! Qu'ils soient de droite, je m'en contre-fous, c'est LEUR problème. Mais au moins qu'ils l'assument!! Sans mentir! Sans tricher! Toute idée est respectable. Même quand on les combat parce qu'elles nous semblent injustes.  Mais qu'on nous dise et qu'on tente de faire croire que ces gens-là sont de gauche, comme de tous ces politiciens socialistes qui se font élire par les suffrages populaires - le fameux "peuple de gauche", cher à Mitterrand - pour faire le CONTRAIRE de ce qu'ils promettaient, ceci est plus qu'un mensonge, c'est plus qu'une imposture: c'est une escroquerie !!! Une trahison!!  Pour ma part, en tout cas, c'est une chose que je ne supporte plus. Et que je combattrai. Il faut cesser désormais de qualifier de gauche des gens qui font une politique de droite, car chacun doit pouvoir clairement reconnaître les siens, les citoyens qui se croient et se disent sincèrement de gauche doivent cesser de croire qu'ils votent pour des gens de gauche, lorsqu'ils  choisissent les Hollande, Macron, Aubry, Valls, et consorts....Les dirigeants socialistes se sont fabriqués des chapelles, plus ou moins à droite les unes que les autres, surtout plus que moins, mais le résultat fondamental est là: ils nous promettaient d'être plus propres, différents, meilleurs, - un seul mandat, une seule fonction élective, pas de cumul, la télé indépendante du pouvoir politique,etc...- ils se retrouvent tous et toujours pour nous enfumer, et nous ne sortons pas d'une politique de droite, que ce soit hier avec Sarko, ou avec Hollande et ses amis aujourd'hui, demain avec Juppé ou LePen, et la comédie des primaires n'y changera rien. A quoi peut servir cette mascarade ignoble, le théâtre de marionnettes à l'Élysée, un  "remaniement ministériel bidon" avec quelques nominations à la sauvette de sous ministres potiches destinés à fermer la bouche des affamés de pouvoir et de fric, les Baylet, Placé, El Konmeri et les autres, depuis plusieurs mois à l'affut de strapontins? Destinés à nous faire croire que là-haut, on agit, il "se passe quelque chose"... Nous atteignons aujourd'hui les sommets dans la politique nauséeuse. Révoltante. La politique des provocations, des trahisons. Les vrais gens de gauche sont révolutionnaires, ce mot n'a rien de péjoratif, au contraire, ils sont non violents mais révolutionnaires, pour un changement radical de système: mettre fin à la gabegie, aux inégalités trop criardes, sources de crises et de misère POUR LE PLUS GRAND NOMBRE, ils luttent pour mettre fin à ce système vérolé. Autant dire qu'ils sont PEU nombreux, de moins en moins, mais il en existe encore,  ils vivent en général modestement, mais toujours de LEUR travail,  complètement ignorés, méprisés, écrasés, atomisés, par tous les politiciens carriéristes et leurs odieux complices pipoles, les pseudo "stars" des médias, des spectacles, et de tout un système CORROMPU!  Mais toujours debout ! C
Car qui peut dire aujourd'hui que notre République n'est pas malade de ses excès bien ciblés et connus, dont se gavent trop de gougnafiers?

Alors, cessons de nous laisser enfumer, fourvoyer, par ces pseudo journalistes complices des politiciens professionnels. Des bateleurs de foire! La claque au service du système et de ses réseaux en état de décomposition avancée. Mais, de grâce: que les cireurs de pompes au service des monarques et de leur cour qualifient uniquement DE GAUCHE les seuls citoyens qui le sont et le RESTENT vraiment !! Et que cesse cet enfumage orchestré par le parti socialiste complice du MEDEF, des milliardaires, et de leurs valets aux commandes de la presse et des médias. Socialistes, les dirigeants actuels aux commandes de la France? OUI! Ils le sont, sans aucun doute, mais des socialistes usurpateurs, parce que ce terme dans leur bouche et dans celle de la presse aux ordres ne signifie plus rien, sinon pour se faire élire, au prix des pires mensonges, et faire que les citoyens écœurés par les mensonges et les magouilles finissent par se détourner de la politique la plus noble, celle au seul service des citoyens, jusqu'à bouder de plus en plus les urnes.
Mais se dire de GAUCHE? Le laisser dire, sans que nous ne réagissions?  NON!!!  Pas EUX, et pas çà !!! Les dirigeants socialistes ne sont pas plus de gauche que l'innommable Claire Chazal !!
P.s.
J'apprends à l'instant qu'un dangereux syndicaliste qui avait crié au passage de Vals: "Je t'emm....de", vient d'être condamné par un tribunal

Manuel Vals, toi et tes amis, vous pourrez désormais compter sur mon soutien .....et mon vote

jeudi 25 février 2016

PARTOUT, LA ROUE CONTINUE DE TOURNER. AVEC OU SANS NOUS

                   LES RUSSES SERAIENT-ILS  INGOUVERNABLES?

 

Rappelons-nous: en 1989, l'Union Soviétique, bradée par Gorbatchev au libéralisme nord américain  triomphant,  s'effondrait, brisée en mille morceaux, après  une tentative de plus de 80 ans de "socialisme" des soviets, qui paraissait définitivement condamnée à l'oubli. 

Gorbi prétendait que les Russes rejetaient  l'URSS, sa révolution socialiste inédite dans l'histoire du monde moderne, l'expérience  du collectivisme appliquée depuis Octobre 1917 dans ce pays. L'ancien chef de la pérestroïka se serait-il donc "trompé" à ce point, au point de déclarer forfait face à la réunification allemande, et à se coucher, docile, vaincu,  devant l'oncle Sam et sa famille "occidentale"? Pourquoi a-t-il précipité la chute de l' UNION SOVIÉTIQUE? Si ce n'est par opportunisme politicien, veulerie, trahison....Sinon, pourquoi 25 ans après ces évènements qui ont fragilisé l'équilibre du monde au point de voir se multiplier partout sur la planète les foyers de tension et de guerre, alimentés par les USA, de nombreux signes convergents prouvent qu' une majorité de Russes condamne l'apparition et la prolifération de ces nouveaux oligarques milliardaires qui se sont emparés des richesses de la Russie, majorité de nostalgiques de cette période de l''époque socialiste où, disent-ils, grâce aux  bienfaits d'une économie planifiée au service de tous, chaque citoyen se sentait à l'abri des grandes catastrophes économiques, qui profitent aux rapaces mais aggravent la misère pour le plus grand nombre, de la maladie, de la vieillesse sans défense ni ressources, du chômage, qui frappent aujourd'hui en priorité les plus pauvres, par millions, dans tous les pays. Et en premier lieu chez eux, les Russes....

Oui, à la lecture de l'article qui suit, les Russes peuvent paraître des gens bizarres. A moins que tout simplement ils soient en train d'amorcer un retour dans l'histoire séculaire de cet immense pays, un virage à 180 degrés, que nos politiciens zélés de droite et de droite bis-socialistes- au service du fric roi, de l'euro, du dollar, obéissant aux lois  iniques des Bolloré, des Pinault, des Fabius, des Baylet , de tous les milliardaires de la planète, n'avaient pas prévu. 

Et pour cause: ils vivent sur LEUR planète, qui n'est pas celle des créateurs des richesses, condamnés à subir la loi des premiers,  à subir leur parodie de démocratie, voter, toujours pour les mêmes marionnettes, au service des comédiens de la farce alternance,  et à tout accepter, sans aucun autre choix que celui qui nous est imposé, nous, citoyens: la menace du chômage et celle du fascisme. Ils disent avoir retenu la leçon des urnes: ils n'ont rien retenu! RIEN COMPRIS! La preuve par la nouvelle loi qui nous est concoctée, et qui a mis le médef en transes jouissives.

Faut-il le rappeler: un pour cent des habitants de notre planète - 1%-  se partagent plus de 50% des richesse de ce monde. Forcément, çà laisse des traces, entre ceux qui par leur travail, lorsqu'ils ont la chance d'en avoir un, réussissent à survivre, plus ou moins commodément, et les autres: ceux qui n'ont que quelques miettes, et surtout, surtout, ceux qui n'ont RIEN.

Un petit tour donc par BAHTIVAROVKA ( commune proche de VOLVOGRAD), pour des nouvelles étonnantes qu'aucun média de l'hexagone ne vous apprendra jamais. Silence! Par contre, la rubrique pipole, sur internet ou dans la presse nationale, sur les innombrables coucheries et interpénétrations méga sexuelles des uns et des autres, des princes et des "stars", de ceux qui nous prennent pour des jambons, à scooter ou en yacht, des moi président je serai irréprochable, fidèle à mes promesses comme à mes compagnes, les lamentables plaintes publiques de Lepers à nous apitoyer sur son misérable sort, avec pour assurer sa pitance un modeste salaire de dizaines de milliers d'euros mensuels, et le reste qu'on ne connait pas..., les saltimbanques chargés de nous distraire, avec leurs lamentables vulgarités servies au quotidien en boucle sur la petite lucarne,  - du pain et des jeux abêtissants comme le sont les "animateurs"!! - les innombrables conneries dont on nous rabat chaque jour les oreilles d'un côté, ailleurs les milliards de la campagne américaine pour gaver toujours les mêmes, le commerce des armes avec les pays belliqueux, tout çà, c'est tellement plus important que la vraie information! 

Que la Paix à préserver!

 

Pedrito

 

 

Le communisme dans les pays de l'ex-URSS

Bahtiyarovka est un village Tatar de 861 âmes dans le district (Raïon) de Leninski dans l'oblast de Volgograd. Dimanche dernier se tenait des élections municipales qui ont vu la victoire du candidat du Parti communiste (KPRF), une première depuis 1991 - article et traduction Nico Maury


Bahtiyarovka (Oblast de Volgograd) symbole de la reconquête communiste des campagnes de Russie
Ravil Balbec, 50 ans, professeur dans le secondaire, a été élu maire du village Tatar de Bahtiyarovka. Il s'impose avec 60,49% des voix (410 suffrages) face à deux autres candidats, issues du Parti Libéral-démocrate (extrême droite) et un indépendant. Les communistes doublent leurs scores depuis 2014, les élections au Conseil du village qui voyait l'élection de 4 députés communistes. 61,93% des électeurs se sont déplacés pour ce scrutin.

«C'est la première fois que le Parti communiste remporte la victoire !" déclare le Premier secrétaire du Comité régional de Stalingrad du Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF), et député à la Douma Nikolaï Parshin. "Les résultats vont bien au delà de nos attentes. Merci au travail conjoint du Comité régional de Stalingrad, du Comité de district de Leninski, les communistes ont gagné. Nous avons changé l'état d'esprit de la population et les autorités ne parviennent plus à tenir le peuple".

Ravil Balbec (à gauche) sur la photo
Ravil Balbec (à gauche) sur la photo
"La victoire de notre candidat a été rendue possible grâce à une campagne de proximité. Nous avons rencontré tous les habitants lors de "portes à portes". Le résultat découle d'une activité élevée des militants et du taux de participation a atteint un record pour Bahtiyarovka". "Le travail des communistes du district Leninski peut servir d'inspiration".

Des élections anticipées convoquées après la démission de l'ancien maire, Fedor Kurmakaev, en septembre 2015. Cette élection, bien qu'isolée, envoi un message positif pour les communistes de Russie. Les élections législatives doivent se tenir en septembre 2016 et le KPRF a le vent en poupe face au "Système Poutine".

mercredi 24 février 2016

GORBY: LA LÉGENDE MISE À MAL.

La muerte de un traidor: Eduard Shevardnadze

Dicen que Eduard Shevardnadze es el segundo personaje más conocido de la antigua
República Soviética de Georgia después de Iosif Stalin; la gran diferencia es que a este los georgianos, como el resto de ciudadanos de la antigua URSS, le recuerdan como a un lider amado que dirigió la lucha de los trabajadores por su bienestar y emancipación, la victoria contra el fascismo y el camino hacia el comunismo mediante el desarrollo del socialismo, mientras del primero la gran mayoría piensa simplemente que es un traidor, al marxismo, a los pueblos soviéticos y a la clase trabajadora.

Gorbachov y Shevardnadze, dos sanguijuelas cuya traición sumió
a la clase trabajadora de las repúblicas soviéticas en una cruel pesadilla
El oportunista Shevardrnadze es conocido hoy, y esa es la imagen transmitida por los medios al servicio de la tiranía del capital, como figura clave del proceso de apertura democrática de la Unión Soviética conocido como "perestroika"; es decir, en realidad el golpe definitivo dado por la élite revisionista en el poder de la URSS, desde poco después de la muerte de Stalin,  contra las conquistas de la revolución, la participación de las masas en el poder y la dominación de los trabajadores sobre la antigua clase dominante capitalista. Con la "perestroika" de Gorbachov y Shevardrnadze, la élite que se fue gestando en el interior de la Unión Soviética desde los años 60  pudo romper definitivamente las limitaciones en la que estaban encorsetados por la estructura socialista y extender hasta el infinito, además de su dominación política, la económica.

Shevardnadze, exministro de Asuntos Exteriores de la Unión Soviética, falleció el lunes pasado a la edad de 86 años, en Tiflis.Shevardnadze fue el principal apoyo de Mijaíl Gorbachov en el proceso de cambios que el líder soviético lideró entre 1985 y 1991. Estaba retirado de la política activa desde 2003, cuando dimitió de la jefatura del Estado georgiana tras la llamada Revolución de la Rosas, una de las típicas ”revoluciones de colorines” organizadas por los mafiosos capitalistas para acelerar todavía más la instauración del neoliberalismo en las antiguas repúblicas soviéticas.

Pero, como hemos dicho al principio de esta entrada, si por algo recordarán siempre a Shevardnadze los antiguos soviéticos y los hoy actuales ciudadanos de paises sometidos a una cruel y salvaje dictadura del capital, a imagen y semejanza de las occidentales, es porque fue un alevoso traidor a su propio pueblo, el soviético, además de al georgiano, al socialismo y a la clase trabajadora, siendo parte de la élite mercenaria que, a cambio de poder multiplicar sus bienes, sus privilegios y sus desmanes condenaron a los trabajadores de las antiguas repúblicas soviéticas a una pesadilla de pobreza, injusticia y humillación de la que, lamentablemente, tras más de dos décadas, aun no han despertado.

 AVEC SHEVARDNADZÉ, COMMENT GORBATCHEV A TRAHI SON PAYS
Traduit de l'Espagnol par Danielle Bleitrach


Un  membre du Club Zinoviev, Oleg Nazarov, donne son opinion : Mikhaïl Gorbatchev n’a pas signé lors du sommet de Malte, 1989, la fin de la guerre froide, mais l’acte total et irréversible de la capitulation de l’URSS
—–
Tout le monde est d’accord maintenant sur le fait  que la rencontre entre George HW Bush et Mikhaïl Gorbatchev en Décembre 1989 à Malte a laissé une marque profonde dans l’histoire. Mais c’est  évalué de différentes manières. Certains pensent que ce fut la fin de la guerre froide. D’autres y voient un précédent de la trahison. Gorbatchev et son équipe sont catégoriquement opposés au dernier point de vue. Pour  approcher de la vérité, nous avons besoin d’une analyse scientifique.

Zinoviev fut le premier à pressentir que Gorbatchev était capable de trahir cette confiance. »Avant d’occuper le poste de secrétaire général du PCUS, il avait été au Royaume-Uni et il a refusé de visiter la tombe de Karl Marx, et au lieu de cela  il s’est rendu à la réception de la reine. On m’a demandé de commenter cette affaire. Je répondis qu’alors avait commencé une trahison historique sans précédent. je ne m’étais pas trompé. « .
A Londres, lors de la visite du futur dirigeant soviétique, il avait rencontré le premier ministre de la Grande-Bretagne, qui était  Margaret Thatcher. Il est intéressant de noter  que juste après cette réunion, la Dame de fer est partie aux États-Unis pour rencontrer le président d’alors, Ronald Reagan, pour lui dire qu’il était possible de traiter avec Gorbatchev. En mars 1985, Thatcher est venue à Moscou aux funérailles du secrétaire général du PCUS et dirigeant soviétique Konstantin Tchernenko et s’est réunie avec Gorbatchev,  qui peu de temps auparavant avait été nommé le leader de l’URSS et du parti.
La première étape
Un mois après, au plénum du Comité central du PCUS, a été annoncée l’accélération du développement socio-économique du pays. Une meilleure application des réalisations de la science et de la technologie et le développement de l’ingénierie mécanique. La soi-disant «Perestroïka» a commencé ainsi . En février 1986, elle a été approuvée par le ХХVII Congrès du PCUS .
La période Brejnev a été souvent appelée période de stagnation. Zinoviev a vivement protesté contre cette désignation. Dans son article «La contre-révolution soviétique» il a rappelé: «Dans les années d’après-guerre, la population de l’Union soviétique a augmenté de cent millions de personnes. S’est accru leur niveau de vie.  Ont crû les besoins des personnes … Dans les années d’après-guerre (!. et surtout dans la « stagnation ») a augmenté de dix fois le nombre d’entreprises, les institutions, les organisations, la société est devenue plus complexe et variée, si rapidement et à une telle échelle que l’humanité  n’avait jamais vu d’aussi grandioses réalisations que celles de  l’URSS. Tous les aspects de la vie sont devenues plus complexes et plus variés : éducation, culture, communication, relations internationales, etc., bien sûr,  alors sont apparus des problèmes et des difficultés … « .
Pour les surmonter, comme l’a dit  Zinoviev, « Il fallait défendre la voie du renforcement et du perfectionnement de tout ce que critiquait et ridiculisait la propagande et l’idéologie de l’Occident: il s’agissait de quelque chose qui fonctionnait vraiment et qui aurait pu permettre à l’URSS de surmonter ces difficultés. Mais les dirigeants soviétiques et leurs laquais idéologiques ont fait tout à l’envers. Ils ont commencé à monter la « perestroïka », avec des conséquences négatives évidentes l’avance. La perestroïka a déclenché une crise universelle, englobant aussi le domaine de l’économie.
Déjà Gorbachev et les autres critiques de la stagnation annonçaient par avance   l’accélération. Ces mots pompeux ne se sont jamais matérialisés. Les partisans de la ‘Perestroïka’ n’ont pas réussi à surmonter les problèmes dont beaucoup étaient le résultat de leur propre activité. Gorbatchev s’est avéré être un dirigeant incapable de construire quoi que ce soit, ce qui provoquait dans la société une désillusion et une irritation qui allait croissant.
 « Plus la situation empirait  à l’intérieur du pays, plus Gorbachev s’efforçait d’obtenir une reconnaissance en Occident. Il était même disposé à renoncer aux conquêtes géopolitiques de la période de la Deuxième Guerre mondiale, payées par les vies de dizaines de millions de citoyens soviétiques. L’ex-chef du Département Analytique du KGB de l’URSS, Nikolai Leonov, était sûr que c’était Gorbachev qui avait initié la ruine de l’empire soviétique après être allé à l’Assemblée Générale de l’ONU en automne de 1988 avec l’idée de réjouir tout le monde en déclarant depuis la tribune que l’URSS n’allait pas empêcher par la force les changements dans d’autres pays de l’Europe de l’Est. C’était le premier pas, et après il n’y eut pas de retour en arrière .
L’URSS ne voulait pas voir les  Etats-Unis comme un adversaire
Henry Kissinger dans son livre ‘ Diplomatie ‘ rapporte  comment après avoir déclaré depuis la tribune de l’ONU la réduction unilatérale des Forces Armées de 500.000 effectifs et 10.000 tanks, Gorbachev a ajouté d’une voix assez humble : « Nous espérons que les EU et les Européens feront quelques pas aussi »… Une réduction unilatérale à si grande échelle est un échantillon soit  d’une confiance  unique  dans ses  propres forces ou d’une faiblesse unique. Dans cette étape du développement il est douteux que l’URSS ait été en mesure de faire la démonstration de ladite confiance en ses forces.
En premier lieu, les mots de Kissinger font référence à Gorbachev qui a aussi manifesté sa faiblesse dans le cours des négociations à Malte. En décrivant le comportement du leader soviétique,  l’ambassadeur américain en URSS, Jack F. Matlock, a dit : « Il avait besoin que tous voient qu’il était en train de négocier avec Bush d’égal à égal et non comme un adversaire vaincu ». 
Note de Pedrito
C'est depuis la chute du mur de Berlin et l'éclatement de l'URSS que la PAIX universelle dont rêvaient les adversaires résolus des soviets s'est définitivement installée dans un monde parfaitement rééquilibré, socialement et humainement bien plus juste.

mardi 23 février 2016

Droite & gauche : le couple des privilégiés



Voilà qu’Henri Guaino, plume de Nicolas Sarkozy, trouve la gauche trop à droite. Si tant d’électeurs et de sympathisants semblent en perdre le nord, remercions plutôt François Hollande et son gouvernement pour la lumière qu’ils apportent. Leur règne aura permis de mettre en évidence ce que l’écrivain communiste Dionys Mascolo expliquait dès les années cinquante : la droite et la gauche sont deux espaces internes à la bourgeoisie – elles se querellent sur la couleur des serviettes mais mangent à la même table. Reste alors, sauf à rêver du fumier nationaliste, la voie révolutionnaire.  Émile Carme

mercredi 17 février 2016

CASSE-CROÛTE ORTHÉZIEN: DU CHANGEMENT!

Dimanche 14 février, la PEÑA TORISTA AZUCAR s'est réunie sous la haute autorité  de son Président, en présence de plusieurs de ses membres accrédités, autour d'une succulente poule au pot, cuisinée par ALEX selon la méthode ancestrale de sa grand mère et de toutes les mémés  bigourdanes, béarnaises et gasconnes Autant dire que tout le monde s'est régalé. Pourléché. Sans modération.... Chacun tenait à faire honneur aux talents du chef.

Cette "tarde (de cosas) de toros" fut un -trop- court moment de bonheur, même si elle commença vers midi pour s'achever vers 19H: mais il fallait rentrer, pour les uns à TOULOUSE, pour d'autres à ROQUEFORT, à JEGUN...., les meilleures choses ont une fin. Délicieuses agapes, donc, agrémentées d'une passionnante tertulia, au cours de laquelle beaucoup de sujets furent abordés.

Et notamment celui du casse-croûte devenu traditionnel, sous les ombrages accueillants du parc de l'église d'ORTHEZ. 
Pourquoi? 
Tout simplement, parce qu'il s'avère qu'une partie importante du groupe a décidé cette année de faire l'impasse sur la corrida de la cité béarnaise. Choix d' aficionados exigents.

Plusieurs noms ont été avancés pour notre casse croûte de 2016: PARENTIS, AIRE, VIC.... AIRE SUR L'ADOUR, ce serait pour le 1° Mai, VIC-FEZENSAC, ce serait pour la novillada de Septembre ( St Mathieu) 

Nous lançons un appel: qu'en pensent les intéressés? AIRE? VIC? 
Éventuellement, pourquoi pas deux pique niques? Quand on aime, on ne recule pas devant le plaisir de se retrouver et partager.

Voilà! Exprimez vous, décidez vous, écrivez, soit sur ma boite mails, soit en répondant au bas de ce texte. On attend vos réponses. 

Au cours de la discussion a été évoqué le cas des présidents laxistes, qui distribuent des trophées immérités à tour de bras, sans aucune mesure ni modération, et parmi eux le spécimen élusate - d'Éauze -  qui, par ses excès, laisse croire aux spectateurs lambda qu'ils ont assisté à du beau, du vrai, de l'authentique, au point que des gens sans connaissance des règles  agressent régulièrement les aficionados qui exigent un minimum de respect des règles, du taureau, et du public. Autre ennemi de l'intérieur que ce président lanastésié et quelques autres comme lui qui passent et trônent de palco en palco, faisant étalage de leur méprisable suffisance par la faute des organisateurs. 
Mais que fait donc cette arlésienne,  qui devait régler avec rigueur ce problème, j'ai nommé le "CORPS DES PRÉSIDENTS"?

mardi 16 février 2016

L'HÉROÏQUE COMBAT DES KURDES IRAKIENS


Les guérilleros kurdes du PKK. Crédits : PKK/Flickr

Mercredi 3 février, les Nations unies ont annoncé une « pause » dans les négociations de Genève sur la Syrie et reporté la reprise des débats au jeudi 25 février. La Turquie est parvenue à ce que les représentants kurdes, mêmes modérés, ne soient pas invités à y participer, ce que le ministère russe des affaires étrangères a qualifié de « lourd préjudice » pour le dialogue politique.


Les Unités de protection du peuple (kurde : Yekîneyên Parastina Gel, abrégé YPG) forment la branche armée du Parti de l'union démocratique kurde syrien (PYD). Crédits : Kurdishstruggle/Flickr

Les Unités de protection du peuple forment la branche armée du Parti de l’union démocratique kurde syrien (PYD). Crédits : Kurdishstruggle/Flickr

En haut, guérilleros - et guérilleras - Kurdes du PKK en lutte armée contre l'Etat fasciste Islamique . Ici, ni voile, ni burka, seulement les armes, le courage, et le sourire, de ces combattantes de la liberté face à l'oppresseur sanguinaire

Cinq ans après la chute de Kadhafi, la Libye terre de conquête de l’Etat Islamique



Publié le 15-02-2016 à 16h14

Profitant du vide politique et sécuritaire depuis la chute de Mouammar Kadhafi, l’Etat islamique s’est installé en Libye et a pris le contrôle total de quelques bouts de territoires.


Cinq ans après le début de la révolution libyenne, le 17 février 2011, et de l’intervention occidentale qui a conduit à la mort de Mouammar Kadhafi, la Libye a sombré chaque jour un peu plus dans le chaos. Dimanche 14 février, un petit vent d’espoir a soufflé : un gouvernement d’union nationale, souhaitée par la communauté internationale, a enfin été formé, bien que déjà critiqué. Une maigre avancée face à l’ampleur des dégâts :
  • Deux autorités se disputaient, jusqu’alors, le pouvoir depuis la prise de Tripoli par des milices en partie islamistes à l’été 2014 : un gouvernement reconnu par la communauté internationale, installé dans l’est, à Tobrouk, près de la frontière égyptienne. Modéré, il compte le soutien des milices de Zintan, un bastion de la révolution, et celui du général Khalifa Haftar. Il a également l’appui de l’Egypte et des Emirats arabes unies.
  • L’autre gouvernement est basé à Tripoli, et est dominé par les islamistes proche des Frères musulmans. Il est soutenu par les milices de Misrata, autre ville martyre de la révolution. Il peut compter sur l’appui de la Turquie et du Qatar. L’accord conclu restait encore incertain lundi, tant le nouveau gouvernement annoncé et la manière dont il a été organisé ne fait pas tout à fait l’unanimité.
  • Profitant du chaos politique et sécuritaire, l’Etat islamique (EI) a conforté ses positions dans le pays, notamment à Syrte et ses alentours, ville natale du Mouammar Kadhafi, totalement contrôlée par l’EI depuis près d’un an. Pour les djihadistes, la Libye est le terrain idéal pour développer leur terrible dessein de califat : l’Etat est désintégré, le pays abrite les plus grandes réserves de pétrole du continent et la contrebande y est facile. Et l’anarchie politique qui y règne n’arrange pas les choses. Selon des responsables de l’administration américaine, l’EI compterait 5.000 combattants dans le pays.
Note de Pedrito
Avec la liberté américaine telle qu'elle règne aujourd'hui en Afghanistan depuis sa libération par les troupes US, après la liberté et la paix qui règnent en Libye suite à l'assassinat de Kadafi par l'occident libérateur, nos gouvernants finiront-ils par comprendre que la Paix ne se gagne pas uniquement avec des armes les plus sophistiquées et les plus meurtrières aux mains de petits chefaillons va-t-en guerre. On croit rêver, par exemple, ou plutôt cauchemarder, lorsqu'on apprend que le Turc Erdogan, qui massacre les Kurdes qui se battent contre l' EI, se fait fort d'envahir la Russie (!!!!) en 7 jours. La Russie qui protège l'EUROPE de l'invasion fasciste islamiste!! Jusqu'où ira-t-on, dans la folie guerrière, des égos, du pouvoir, et de l'alignement aveugle sur l'hégémonie du gendarme US du monde?

mercredi 10 février 2016

UN EX-PRÉSIDENT, A L'OPPOSÉ DES SANGSUES QUI NOUS ENTOURENT

LA CHRONIQUE DE PIERRE MARTIAL

Uruguay: Pepe Mujica, l'ex-Président de la République volontairement le plus pauvre au monde.

6 Février 2016

“La maison du Président? C'est là-bas, tout au fond du chemin de terre! Vous voyez? C'est la petite baraque au toit en zinc vert avec les poules devant!".

Au fin fond de cette banlieue pauvre de Montevideo, au Paso de la Arena, tout le monde connait José Mujica, affectueusement surnommé, à plus de 80 ans, “Pépé Mujica“.

D'abord parce qu"il vit depuis plus de 20 ans dans cette modeste fermette de 45 m2 avec sa femme Lucia et sa chienne handicapée, à trois pattes, Manuela.

Ensuite, parce qu'il a été Président de la République d'Uruguay de 2010 à 2015! Et qu'il n'a jamais cessé de vivre dans cette baraque, même quand il était le chef de la nation!

Pépé Mujica, né d'une famille de paysans pauvres, a toujours voulu rester au milieu des plus défavorisés et, s'il s'est engagé et a milité depuis son plus jeune âge, c'est justement pour défendre les plus pauvres et les opprimés!

Alors pas question de les abandonner, même quand il était Président, pour les ors de la République et le Palais présidentiel, trop luxueux à son goût!

Prisonnier-otage de la dictature militaire pendant 10 ans dont 2 ans au fond d'un puits

© D.R
© D.R
C'est à l'âge de 15 ans, en 1950, que le jeune José, orphelin de père à 6 ans, commence à s'engager contre la misère et l'injustice.

Dans les années 60, face à la montée des groupes paramilitaires qui veulent faire la loi et prendre le pouvoir dans son pays avec force agressions, enlèvements et assassinats, José Mujica est un des fondateurs, avec Raoul Sendic, du groupe emblématique des Tupamaros. Sortes de “Robin des Bois” uruguayens, les Tupamaros s'étaient donné pour mission de protéger le peuple et de contenir la montée des paramilitaires.

En 1973, alors que la dictature militaire fait rage, il est fait “prisonnier-otage” par la junte et est emprisonné dans des conditions insoutenables.

Torturé chaque jour, mis à l'isolement total, il sera ainsi détenu pendant plus de 10 ans, dont 2 ans au fond d'un puits. Il en sortira en 1985, à demi-fou.

Une folie et une expérience terrifiante dont il fera, paradoxalement, sa plus grande force.

"C'est étrange, se confie-t-il aujourd'hui, mais l'homme apprend parfois plus des moments difficiles que des moments de bonheur. Ces années noires ont été horribles et pourtant, elles m'ont apporté beaucoup“

Un silence, puis: “Par exemple, je ne sais plus haïr. Vous connaissez le luxe de ne pas haïr?”

Elu Président, il fait redistribuer les 90% de son salaire à des organisations caritatives

© D.R
Dès sa sortie de prison, l'ex-Tuparamo reprend le combat, un combat plus pacifique cette fois mais toujours aussi inlassable et sans concession.

En 1994, il devient député. En 1999, il est élu sénateur et est réélu aux mêmes fonctions en 2004. Tout en continuant de travailler comme agriculteur.

En 2010, consécration d'une vie au service de son peuple, il est élu Président de la République.

Fini donc la fermette et le dur travail d'agriculture? Et bienvenue au confort présidentiel, aux voitures de fonction, au luxueux Palais présidentiel et aux très confortables émoluments de la République?

Pas du tout! En aucun cas! Ce serait bien mal connaitre Pépé Mujica!

Dès le lendemain de son élection, il fait connaitre - au grand dam du Protocole-, qu'il est hors de question pour lui d'habiter au Palais présidentiel. Trop riche pour lui! Il restera dans sa baraque, point barre! Mais il rassure son monde: la demeure présidentielle continuera à servir, il s'y engage. En 2012 par exemple, lors de la terrible vague de froid qui s'abattit sur le pays, il la fait inscrire comme refuge pour les sans-abris!

Secundo, il refuse toutes voitures de fonction qu'on veut lui imposer. Sa Coccinelle, bleue achetée en 1987, lui suffit amplement, affirme-t-il.

Et tertio, il décide de faire redistribuer les 90% de son salaire mensuel de Président à des associations caritatives, se déclarant bien loti de conserver les 10% restant, soit l'équivalent de 900 euros, montant du salaire moyen en Uruguay.

L'apologie, non de la pauvreté, mais celle du partage et de la sobriété

C'est le 1 mars 2015 que Pepe Mujica a mis fin à ses fonctions présidentielles. Non pas qu'il en avait assez! A 80 ans, il est encore en pleine forme! Rien ne vaut l'amour de sa famille, de ses amis et de ses chiens pour vous conserver un homme! Mais la Constitution de l'Uruguay n'autorise qu'un seul mandat présidentiel de 5 ans.

Pépé Mujica est donc retourné, serein et bonhomme, à sa fermette, à ses fleurs et à son jardin, au fin fond de sa banlieue et aux côtés de ses amis.

Quand on lui demande ce que cela lui fait d'être l'ex-Président le plus pauvre au monde, il hausse les épaules. “Beaucoup de personnes sont pauvres, très pauvres, de par le monde. Moi, je ne suis pas pauvre, j'ai juste décidé de vivre de manière austère pour être plus proches de ceux qui le sont. Je ne fais pas l'apologie de la pauvreté, mais seulement le choix du partage et de la sobriété“.

Est-il satisfait de ce qu'il a fait, de l'exemple qu'il a pu donner? Il lève les yeux au ciel.
“J'ai fait ce que j'ai pu... J'ai dédié une grande partie de ma vie à essayer d'améliorer la condition sociale du monde dans lequel je suis né. J'ai eu quelques déconvenues, de nombreuses blessures, quelques années de prison.... Enfin, la routine pour quelqu'un qui veut changer le monde...“

Ses projets?
“Continuer à vivre le plus longtemps possible! C'est un miracle que je sois encore en vie après tout ce que j'ai vécu! Et puis lire aussi, lire beaucoup! J'ai passé plus de 10 ans dans un cachot dont 7 sans pouvoir lire. J'ai du retard à rattraper!“

Je te souhaite encore de longues années de vie et de lecture, Pépé Mujica, et je te serre avec émotion contre moi.

Tu es pour moi, - pour nous toutes et tous -, beaucoup plus qu'un exemple...
Tu es un espoir!

Bien à toutes et à tous

Pierre MARTIAL

Note: 
Le titre seul est de Pedrito.
Beaucoup de nos politiciens professionnels donneurs de leçon , qui vivent grassement des considérables largesses de la République, devraient trouver là matière à inspiration, eux qui prêchent et macronnent sans vergogne  pour faire suer les plus pauvres. La dernière en date, hormis le sinistre ministre qui jurait qu'il n'avait jamais eu de compte planqué en Suisse, et qui va sûrement faire durer la comédie avant de s'en tirer plus blanc que blanc, ne pas oublier, entre autres magouilleurs et margoulins, la député du PS, condamnée pour détournements, son parti lui a juste demandé, après sa condamnation, de ne plus figurer dans le groupe PS....
"Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette...."
Chapeau, señor Presidente. Avec un Hollande tel que toi, je serais prêt à m'engager.... 

Paris la mécréante ( la descreida)


Paris babylon04022016
 Le blog de Jean Trito
4 février 2016 at 22:31
Publié dans argenteuil, caricature, comique, dessin, dessin d'humour, islam, Paris

"Paris, esa Babilonia del descreimiento, donde el hombre cayó tan bajo que se puso al igual de la mujer"
Nota de Pedrito: La honte !  Quelle tristesse! ¡ Que vergüenza ! ¡ Que pena ! 

mardi 9 février 2016

PÂQUES À AIGNAN: CORRIDA D' ALBASERRADAS

 AIGNAN : LES TOROS DU MARQUES DE ALBASERRADA
POUR LA CORRIDA DE PÂQUES.

Ce n'est pas si courant: des toros du marquis d' Albaserrada dans une modeste placita, telle Aignan, cela mérite d'être souligné et encouragé. Les aficionados d'ailleurs ne s'y trompent pas, nombreux sont ceux qui ont réservé cette date, dès qu'ils eurent connaissance du "cartel toros", et les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands, en choisissant pour affronter ce fer de légende une terna qui devrait satisfaire les plus exigents.




Ce jour de Pâques, devrait affluer de toute la planète taurine torista la foule des grands jours pour garnir les tendidos Aignanais. En effet, çà n'est pas tous les jours que l'on peut voir combattre les reses du marquis, dont s'occupe avec passion Fabrice Torrito, le mayoral "exilé" depuis son Gard natal à la finca de "La Mirandilla", - Gerena, province de Séville - avec, face à eux, Sanchez Vara, Alberto Lamelas, et Cesar Valencia, trois matadors qui ne doivent leurs succès qu'à affronter des toros de respect, non des perritoros pour vedettes protégées et trop bien payées. Et cela me changera un peu, personnellement, de quelques tardes ennuyeuses, comme j'en ai connues ici et ailleurs.

Un ami m'a susurré que Aignan recevrait ce jour de Pâques la visite d'un aficionado prestigieux, un señor aficionado nîmois de 92 ans connu pour ses qualités, sa fidélité à la Fiesta Brava, et son intégrité, de la planète taurine entière. Souhaitons que, si cela s'avérait exact, les organisateurs de"Aignan y Toros", même si Chacha ne court pas après les honneurs, lui adressent le salut amical et respectueux qu'il mérite.
 


 

NOUS, OUVRIERS: FR 3 , les 14, 21, 28 MARS


Nous, ouvriers 

en trois épisodes diffusion les lundis 14, 21 et 28 mars 2016

| Publié par hervepoly
On a peine à l’imaginer. Ils sont pourtant des millions. Un peu plus de sept selon les dernières statistiques. Sept millions de corps qui se plient, de mains qui s’activent, de sueur, de cambouis, de gestes chaque jour mille et mille fois répétés. Les ouvriers représentent encore aujourd’hui un quart de la population active française. La France en bleu de chauffe et chaussures de sécurité travaille toujours. Quand les ouvriers du textile ou de la sidérurgie diminuent, ceux du tri, de l’emballage, de l’expédition ou les conducteurs- livreurs, eux, progressent.
Ils sont là et pourtant invisibles. Car ces hommes et ces femmes ont disparu de notre champ visuel. Il faut des fermetures d’usines et des vies qui s’écroulent pour que l’on redécouvre, étonnés, leur existence.
Au sortir de la Seconde guerre mondiale, ces travailleurs étaient pourtant acclamés comme des héros.
« Gueules noires » et métallos étaient alors les figures incontournables de la reconstruction et les fers de lance des plus grandes avancées sociales.
Comment une telle mutation a t-elle pu avoir lieu ?
Cette fresque historique en 3 volets revient sur les révolutions, les frustrations, les victoires et les échecs qui ont changé radicalement le visage du travailleur français.
Pour cela, il faut partir ausculter les mémoires. Avec près d’une cinquantaine de familles, du Nord au Sud de la France, d’Est en Ouest, ce film dresse le portrait de cette France ouvrière par ceux qui l’ont faite et continuent de la faire. Une plongée dans les souvenirs entremêlés afin que se redessine la réalité de la vie ouvrière. Celle du fond de la mine, celle de la chaîne, de la «ligne » comme l’on dit poliment aujourd’hui. Mais aussi le quotidien des courées, les jardins bêchés les dimanches, les bistrots, les bals et les réunions syndicales.
En suivant le fil de ces mémoires entrelacées, aidé par un comité éditorial d’historiens et de sociologues, ce film pose aussi la question de la désindustrialisation de la France voulue par les gouvernements successifs dès les années soixante.
Pour la première fois, cette trilogie propose un portrait d’ensemble de ces hommes et femmes qui ont reconstruit la France avant que cette dernière ne
les sacrifie sur l’autel de la «nécessaire» rentabilité.
Episode 1 : « ... nos mains ont reconstruit la France » 1945-1963 - Durée 52 ‘14’’
Dans sa première partie, le film décrit les années d’après-guerre. Les ouvriers sortent auréolés de leur engagement massif dans la Résistance, et la fierté d’appartenir à ce monde est grande.
Dans l’inconscient collectif, l’ouvrier a le visage et la gouaille de Jean Gabin. Le travail en usine ou à la mine reste une réelle épreuve, mais les acquis du Front populaire et les réformes sociales de 1945 laissent espérer aux ouvriers une amélioration de leurs conditions de vie.
Episode 2 : « ... nos rêves ont façonné la société » 1963 – 1983 -Durée 52’14’’
Au beau milieu des Trente Glorieuses, la France construit l’Europe en réformant son industrie. Les puits de mines sont progressivement abandonnés. La décentralisation industrielle, lancée dans les années soixante, est une aubaine pour certaines régions de l’Ouest et du Sud de l’hexagone, mais marque le début du déclin des bassins industriels traditionnels.
Au cœur de la Vème République gaulliste, les ouvriers doivent faire face à une nouvelle révolution industrielle. L’automatisation redessine sa place. Ces années-là parlent de progrès, de confort et de plein emploi. Mais les ouvriers de cette génération s’interrogent : ne sont-ils que des machines à produire ?
Episode 3 : « ... nos cœurs battent encore 1983 à nos jours - Durée 52’14’’
Ils y ont crû : un président de gauche devait forcément les protéger. La désillusion est terrible. Dès 1983, la fermeture des Hauts-Fourneaux, les restructurations dans l’automobile, les délocalisations, l’intérim, le chômage, la précarisation de la vie assomment les ouvriers.
Celui qui a un emploi est un chanceux. Pour le conserver, il faut faire profil bas et endurer un rythme toujours plus soutenu. Les ouvriers qui, un temps, avaient espéré accéder aux classes moyennes, se retrouvent une nouvelle fois relégués en bas de l’échelle. La fierté d’appartenance à une classe laborieuse a disparu avec cet espoir déçu. Désormais, on ne se dit plus « ouvrier ». On préfère le nom d’ « opérateur » ou de « technicien ». Sept millions de travailleurs sont ainsi « ouvriers » sans vraiment le savoir eux-mêmes.

CUIDADO : LE CIEL SE COUVRE.

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    SI LES MINABLES QUI DÉCLARENT LES GUERRES DEVAIENT SE BATTRE, NOUS VIVRIONS
 TOUS    EN PAIX        

lundi 8 février 2016

8 FÉVRIER 1962: NEUF MORTS AU MÉTRO CHARONNE

 8 Décembre 1962: métro Charonne.
Ce jour-là, une manifestation  pour la Paix en Algérie se déroule dans les rues de Paris. Manifestation pacifique, pacifiste. 9 travailleurs, tous syndiqués à la CGT dont 8 communistes, sont assassinés par les brigades spéciales de police, sur ordre du préfet Maurice Papon. Ce collaborateur notoire durant l’occupation nazie avait été gardé en place par les gouvernements successifs complices des forces de l’argent. Le général de Gaulle, président de la République, l’avait même décoré Commandeur de la Légion d’honneur en 1961.

La SFIO, (les socialistes de cette époque,) ne participe pas, ni de près ni de loin, aux actions pour la Paix en Algérie. Lorsque la SFIO gouverne la France de 1956 à 1958, la Guerre d’Algérie bat son plein. François Mitterrand devient ministre de l’Intérieur, puis ministre de la Justice. Il se déclare solidaire avec l’envoi du contingent de troupes- des appelés -  en Algérie, le 23 mai 1956. De plus, il n’hésite pas, pendant cette guerre, de donner un avis défavorable au recours en grâce des condamnés à mort,  dont les dossiers lui sont soumis. 45  combattants pour une Algérie indépendante furent guillotinés, dont aucun n’était un poseur de bombe. Le gouvernement Français voulut  guillotiner pour l’exemple.

Pendant la manifestation du 8 février 1962, parmi ceux qui essaient de se réfugier dans la bouche du métro Charonne, pour échapper aux policiers, 8 manifestants trouvent la mort, un neuvième mourra à l’hôpital des suites de ses blessures.
  • Jean-Pierre BERNARD, 30 ans, dessinateur
  • Fanny DEWERPE, 31 ans, secrétaire
  • Daniel FÉRY, 16 ans, apprenti
  • Anne-Claude GODEAU, 24 ans, employée PTT
  • Édouard LEMARCHAND 41 ans, menuisier
  • Suzanne MARTORELL, 36 ans, employée à l’Humanité
  • Hippolyte PINA, 58 ans, maçon
  • Raymond WINTGENS, 44 ans, typographe
  • Maurice POCHARD, (décédé à l’hôpital), 48 ans
Neuf noms, neuf manifestants pour la Paix en Algérie, neuf salariés, assassinés par la police de Papon, au service du colonialisme Français: neuf authentiques témoignages que cette classe ouvrière française, qui  luttait contre la guerre en Algérie, répondait à l'appel du Parti communiste. Classe sociale dont certains populistes prétendent aujourd'hui s'approprier les suffrages! A défaut de l'héritage politique, social, culturel, historique. Sans vergogne! Et dans l'indifférence totale de "la classe politique" et de la presse muette, alors que les signaux alarmants montent de toute part, dans cette Europe du fric, des manifestations pro-nazies.

mardi 2 février 2016

COMMENT FRANCE 2 NOUS INTOXIQUE

Le journal de 20H de samedi 30 janvier 2016 a fourni une illustration supplémentaire de la volonté de cette chaîne publique non pas d’informer, mais de manipuler l’opinion. On y était habitué depuis qu’elle s’est spécialisée dans le dénigrement systématique de tous les mouvements sociaux. Mais ses prétendus journalistes ont franchi un cap dans la lecture qu’ils ont donnée de ce qui se passe aux USA.
Dans une présentation des élections primaires qui vont commencer outre-Atlantique, la présentatrice et le correspondant local de la chaîne ont renvoyé dos-à-dos le démagogue Donald Trump et le socialiste Bernie Sanders au nom de ce qui est présenté comme un même « populisme ».
Historiquement, il y a toujours eu des acteurs politiques qui remettent en question le système. Ils le font au nom d’une idéologie, affichée ou pas. Ce fut le cas tout au long des 19e et 20e siècles par des socialistes et par des gens d’extrême-droite.
Mais depuis que la social-démocratie a renoncé à contester le système capitaliste pour adhérer au néo-libéralisme, on dérive en Europe vers un système à l’américaine où deux courants politiques adhèrent totalement au système et se concurrencent uniquement sur l’occupation du pouvoir. L’alternative est limitée à des choix de personnes. Désormais, les contestataires du système, qu’ils se réclament de l’idéal social ou de la tradition nationaliste, qu’ils expriment une analyse critique des inégalités sociales ou qu’ils flattent les passions les plus égoïstes, sont qualifiés invariablement par le prêt à penser dominant de « populistes ».
Il y a toujours eu, à l’occasion des primaires américaines, des populistes au sens traditionnel de ce terme qui désigne les démagogues flattant avec hystérie les passions les plus basses. Ils se situent le plus souvent à la droite des Républicains. Il y a eu un Barry Goldwater, plus récemment une Sarah Palin, aujourd’hui, c’est Donald Trump. C’est un classique du paysage politique américain.
La grande nouveauté des prochaines élections présidentielles, c’est l’émergence au sein du parti démocrate, d’un authentique discours de gauche. Après les grands espoirs et les immenses déceptions de la présidence Obama, la candidature de Mme Clinton est apparue davantage comme la perpétuation d’un système inique où les inégalités sociales s’accentuent, où l’emprise des firmes privées sur les choix politiques a atteint des sommets, en dépit de la crise de 2008. Obama a déçu parce qu’on attendait de lui une politique à la Franklin D. Roosevelt, celle du New Deal qui avait encadré le capitalisme après la crise des années trente, au siècle passé. Mais Obama a cédé devant Goldman Sachs. Et les plus faibles ont payé la crise provoquée par la rapacité des plus riches. Et voici que surgit Bernie Sanders, un homme dont tout l’engagement politique, jusque-là marginalisé, a été consacré à promouvoir la justice sociale. Et à la grande surprise des prétendus journalistes, son combat devient celui de millions de ses concitoyens. Un homme qui non seulement dénonce les injustices du capitalisme, mais fournit la démonstration que les valeurs du socialisme ont encore une pertinence.
Cela, bien entendu, c’est intolérable pour les défenseurs d’un système dont tous les efforts tendent à nous convaincre qu’il n’y a pas d’alternative, que le seul choix que nous ayons encore se limite à des choix de personnes. Il faut donc disqualifier un Bernie Sanders aux USA, un Jeremy Corbyn en Grande-Bretagne. Pour cela un mot : populisme. Une présentation : renvoyer dos-à-dos démagogues de la droite extrême et authentiques candidats de gauche. On a vu cela chez nous, en 2012. On le voit une nouvelle fois à l’occasion des primaires américaines.
Pourquoi payons-nous encore pour des stations de radio et des chaînes de télévision publiques qui nous intoxiquent au lieu de nous informer honnêtement ?

lundi 1 février 2016

CONFISQUONS LA DÉMOCRATIE: SOYONS PRIMAIRES!

Jean Ortiz

Soyons primaires !

Soyons primaires ! Le capital en raffole. Des citoyens primaires, des analphabètes politiques, caricaturaux, clonés, des gugusses manipulables à merci, à la merci des puissants : « primarisés » ! Le dernier must à la mode libérale.
Soyons primaires ! Les « primaires », c’est le degré moins un de la Politique, la démocratie sondée, incontinente. Dépolitisée. Les « primaires » : le summum de la démocratie médiatique (et de marché), à l’américaine. Que (la) le mec plus ultra l’emporte... Paillettes, flonflons (et consciences) payés par de généreux grands patrons. Aux États-Unis, on appelle cela : les « caucus ». Terrible aveu. Ah, les « gringos » !

Soyons primaires, et que le spectacle commence. Et vlan une petite phrase choc, « assassine », un dérapage intentionnel, calculé. Et pour ta poire : une insulte, un coup bas au niveau du slip, une donaldtrumperie... Pour tromper les dingos. C’est écrit.
Soyons primaires. « Approchez, venez voir... ». Le cirque, l’étalage, la mousse, l’écume, la vacuité, le paraître, les frasques, les instincts... primaires, pour racoler, racoler, et élire les « primo votants ». Et les autres ? Tiens, tiens, derrière la frime hypocrite, c’est vilain. Et désémantisé, comme ce qui le plus souvent nous vient des États-Unis... mais « modélique » : à singer !

Soyons primaires ! Désormais plus besoin de partis, de partis militants, mais des sondeurs, éprouvettes et stéthoscopes à la main, pour faire croire à plus de démocratie, alors que cela revient à la confisquer, à liquider la(les) « fonction(s) » du parti. Il devient un parti de supporters. Que la voilà la bonne démocratie ! Et marchande de surcroît. Plus besoin de programmes rébarbatifs, de projets papivores. Le renoncement au rôle, aux prérogatives des militants : au diable l’élaboration d’un projet, le choix des candidats, etc. Des écuries : les macronistes, les hollandistes, les vallsistes, les juppistes... Les militants convertis en suffragettes.
Cette « démocratie » relève de la course au frac, au fric, aux « parrainages », aux « sponsors » ; elle repose sur des médias si pluriellement démocratiques, sur TF1, 2, 3 , sur de la mise en scène frelatée, sur une personnalisation outrancière, sans limites, sur du « je t’amuse la galerie » pour te faire gober tout le reste, l’essentiel, sur des Instituts de sondage, tous bolchévisés comme chacun le sait, et poussant évidemment le cheval le plus contraire à leurs intérêts, le(la) plus anti-système, le(la) plus radical. Cela va de soi ! Le consensus ! Primaire.
A ta santé ! Pas à la mienne.