dimanche 9 septembre 2018

POURQUOI MACRON ESSORE LES RETRAITÉS

Pourquoi MACRON essore les RETRAITÉS
Par Hervé Nathan et Nicolas Prissett
Pour la première fois, un gouvernement programme une baisse des pensions en se servant de la hausse des prix, afin de réduire le déficit des comptes publics. Pour les seniors, c'est la deuxième lame du rasoir, après la hausse de la CSG décidée l'an dernier.​
Nul doute que les mots «retraites» et «sous-indexation» hanteront les journées parlementaires de La République en marche qui se tiendront lundi 10 septembre à Tours. Le vent qui se lève et préoccupe les députés de la majorité a pour origine la grogne, voire l'écœurement des retraités à la suite des déclarations du Premier ministre, Edouard Philippe, dans le Journal du dimanche du 26 août : en 2019 et en 2020, les pensions de retraite de la Sécurité sociale seront «sous-indexées», elles ne progresseront que de 0,3 % par an, alors que l'inflation oscille entre 1,7 et 2,3 %.
Malgré le silence de Bercy, qui refuse de communiquer même sur l'économie globale qui sera réalisée par les caisses de l'assurance vieillesse, les calculettes n'ont pas tardé à révéler les dégâts pour tous les retraités - sauf pour ceux qui sont au minimum vieillesse (Aspa, 833 € par mois). Le Figaro donne un exemple : un couple de seniors bénéficiant d'une pension de 1 500 € par mois va perdre 612 € à cause de la hausse de 1,7 point de CSG, puis 468 € à la suite du retard par sa pension sur les prix. La suppression progressive de la taxe d'habitation, avancée comme une compensation par le gouvernement, ne fera économiser au couple que 818 €. Résultat : une perte de pouvoir d'achat de 262 €. «J'ai choisi le travail», clame le Premier ministre. Le mantra est repris par la porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée, Aurore Bergé : «On peut légitimement demander un effort générationnel à ceux à qui l'on paye les retraites.»

En somme, la députée réduit les seniors à des assistés, à qui l'on jette la pitance. L'argumentaire est d'autant plus faible que la sous-indexation réduira aussi le calcul des droits acquis par ceux qui cotisent aujourd'hui pour leurs futures retraites ! On appauvrit non seulement les seniors d'aujourd'hui...
(La suite dans le journal  Marianne)

PLUS MENTEURS, COMÉDIENS, HÂBLEURS : TU MEURS! (1)

 


Marseille du Mac do quartier nord, celui du Mac Mel sur la Canebière

Publié le 8 Septembre 2018
le hasard dîne
et bouche le vieux port
Marseille du Mac do quartier nord, celui du Mac Mel sur la Canebière

Hier soir, à une encablure de la Joliette, dialogue :
T'as vu ? C'est le Manu, té ! 
Il a dîné avé la teutonique galinette.
Et quand y sort, histoire de s'dégourdir, y va à pied pour prendre le ferry bôat.
Peuchère, devine ! Sur qui y tombe ? Imagine boudi ! Le Tartarin ; le Tabarly des Calanques .
Si j't'assure, y venait de poser ses brèmes après avoir perdu la tournée au point d'avoir à baiser Fanny (pas Angèle la teutonne, hé faut pas pousser!)
Et v'là qu'ils s'croisent au pied d'la canebière, par hasard. Comme toi tu croises ton facteur devant chez toi. Sauf que pas à la même heure et que ton facteur, c'est tous les jours sa tournée.
Oui le hasard ; comme ils disent. Hasardeux ce hasard ! Tu trouves pas ?
Quel bizarre hasard se marrent les passants hagards du soir .
Mac et Mel font d'abord semblant d'pas se voir.
D'autant que pour l'un, quelques propos de comptoir qui pourrait ressortir des tiroirs font tache tandis que le Cacou du faubourg St honoré a sa cour qui n'va pas le lâcher .
Comme y a les stylos à Gaudin dans l'coin, que les types d'FR3 et de la TSF sont aussi présents, faut composer .
Alors autant faire le civilisé et paraître comme des gens bien élevés.
" Et bonjour Monsieur l’insoumis, comme vous êtes séant, parmi vos gens, bien mis. Ennemi nous ne sommes, Meilleur opposant que vous il n'en existe point des calanques à Calais. J'le disais l'autre jour à Edouard au palais.
Et que l'autre, tu le connais. Faut pas trop l'escagasser. Il lui retourne un "Mwouiais ! Ennemis, à ce qu'on dit, c'est parole de vieux port. La presse sur ce coup a monté l’aïoli au raifort."
Alors on fait comme si, et comme ça… et on s'en sort.
Peuchère, Tartarin, de matamore Gille il devient.
Timide. Tétanisé.
Alors que son chef est là, pas même la civilité de penser  demander s'il a des nouvelles de monsieur Benalla.
ça donne une discussion que si le bouchon était dans l'histoire, la pétanque serait travaux d'aiguilles, pour dames d'oratoire.
Mais à part cela, il est bien sûr évident qu'on ne se fiche pas de nous.
D'autant que le débat ainsi rapporté :
"Mac : "J'ai toujours du plaisir à discuter avec Monsieur Mélenchon. On n'a pas toujours les mêmes idées sur tout..."
Mél: "Pas souvent !"
Mac : "Il y a des fois où ça arrive. Mais c'est toujours respectueux et intéressant."
Journaliste : "Votre adversaire, c'est plus le Front national [Rassemblement national, NDLR] que lui-même ?"
Mac : "Ah je n'ai aucun doute. On a des confrontations politiques, mais Mélenchon ce n'est pas mon ennemi."
Arrive un scribe d'une gazette parisienne. Ne pas perdre la face
Journaliste : "Vous avez dit qu'Emmanuel Macron est 'le plus grand xénophobe qu'on ait'."
Mél : "Non, non."
Journaliste : "Si, vous l'avez dit !"
Mac: "Non, ça m'étonnerait."
Mél : "Vous ne pouvez pas le croire ! Peut-être une légère exagération.marseillaise…"
Tout montre que les hors-sol entre eux se ménagent civilement et ont convenances qu'ils ne sauraient servir au reste des manants.
Outre les injures aux illettrés et autres feignants du pontifiant élyséen, Canaille le Rouge à souvenance de ce " aller au diable " proféré par Tartarin en direction d'un militant de la CGT qui lui parlait de la casse liée aux traités de l'UE il y a quelques années.
Que les absents se rassurent, pointer pour La Canaille ces deux là ne libérera pas les autres  d'en prendre pour ce qui leur revient, l'actualité organisera.
Rédigé par Canaille le Rouge


(1) Titre de Pedrito
Comment faire confiance à ces politiciens qui promettent ce qu'ils ne tiendront jamais, puisqu'ils mentent comme ils respirent, au point que le jour même où Méluche lance une fanfaronnade contre sa majesté le petit roi, et que quelques heures plus tard ils se retrouvent l'un et l'autre face à face, ils font assaut de fauculeries à qui mieux mieux, au point que Méluche, tétanisé, nie  à une gazetière qui lui rappelle avoir tenu ses propos outranciers, pourtant hurlés le matin même contre jupiter.
Ce qui pourtant est parfaitement vrai et vérifiable, car Méluche venait de déclarer le matin même : " Macron est le plus grand xénophobe qu'on ait", mais devant messire le roi des très riches, le cacou des Calanques en a bésef  rabattu, au point de nier, de mentir comme un arracheur de dents. De se faire humble, tout petit. Petit!!!
Ce qui confirmera une nouvelle fois l'adage dont  les paroles figurent dans l'Internationale, chant des révoltes et de fraternité, d'émancipation, et de liberté, et qui  devraient être apprises dès l'enfance par chaque citoyen avant tout catéchisme réducteur:
"Il n'est pas da sauveur suprême
Ni dieu, ni César ni tribun"
 Soit aujourd'hui, pour actualiser les paroles:
  " Il n'est pas de sauveur suprême, ni Macron, ni le Pen, ni Mélanchon"
Ni d'ailleurs et évidemment aucun autre politicien professionnel escroc 
Les élections telles qu'elles existent sont une nasse, un piège, que manipulent à leur gré les banquiers, les puissants, les milliardaires, avec la complicité de TOUS les politiciens   "réformistes"
Ne jamais confier son destin - LE POUVOIR !!!! à ces démagos briseurs de rêves et d'espoir. Rêves d'une société plus juste, sans exploitation capitaliste, espoir d'un monde de Paix, sans armes ni marchands d'armements.
Le pouvoir doit appartenir au peuple souverain, lui seul peut en faire bon usage

Note bis de P.
Pêché  sur le blog "Comité Valmy,signé Bruno Adrié , que je ne résiste pas à faire partager:
"Avec un lascar comme celui-là, soucieux de récupérer un maximum de sinécures lors du carnaval qu’organisera bientôt le Parlement Européen, il est certain que la révolution est en marche vers la corbeille des rêves réduits en confettis."
Un insoumis  sans aucun danger, ni pour Macron, ni pour le capitalisme qu'il représente