Avec une telle « opposition » politique et syndicale, le monde du
travail a intérêt à se souvenir du mot d’ordre de la Première
Internationale fondée par Karl Marx : « L’EMANCIPATION DES TRAVAILLEURS
SERA L’OEUVRE DES TRAVAILLEURS EUX-MÊMES ! ». Ou des paroles de
l’Internationale : »IL N’EST PAS DE SAUVEUR SUPRÊME, NI DIEU, NI CESAR
NI TRIBUN / PRODUCTEURS, SAUVONS-NOUS NOUS-MÊMES / DECRETONS LE SALUT
COMMUN ! ».
« Ils ont osé y aller ! »
Macron a imposé la contre-réforme des retraites en ayant recours à
tous les mécanismes antidémocratiques de la Ve République. Oui, contre
la volonté du peuple et de l’Assemblée nationale. Une loi de cette
nature qui condamne à deux ans de plus d’exploitation, vole deux ans de
vie aux travailleuses et travailleurs. Une infamie !
Contre cette abomination, les partis, se réclamant de la classe
ouvrière, sont allés, gentiment, servir la soupe au dictateur de
l’Elysée (le valet du groupe Bilderberg, le caniche de McKinsey et de Black Rock, le sous-préfet de la von der « l’Hyène »),
qui, aux ordres de ces rapaces, détruit méthodiquement toutes nos
conquêtes sociales : Sécu, hôpitaux, retraites, assurance chômage, code
du travail, services publics… Oui ils l’ont relégitimé, remis en selle !
Dans la foulée des directions syndicales, ils ont donné une gifle aux
millions de travailleurs qui durant 4 mois battaient le pavé. Pourtant
ils avaient juré et promettaient haut et fort de ne pas se rendre à
l’Elysée, ni à Matignon tant qu’ils n’auront pas abrogé cette
scandaleuse loi de la retraite. Oui, une vraie trahison envers la CO.
Et dans ce cadre de carnage et de destructions sociales imposées par ce personnage qui couvre de merde des millions de Français (je vais les emmerder…), Fabien Roussel se réjouit d’un dialogue renoué, après six mois difficiles et violents !!!
Après son débat à la fête de l’Huma avec Valérie Pécresse, Roussel
débattra cette année avec Edouard Philippe : retraite à 70 ans à
l’« Horizon ».
Camarades, la révolution, la lutte des classes et la rupture avec le capitalisme sont en marche !!!
La
junte au pouvoir au Niger vient de signifier à la France qu'elle
n'accrédite plus son ambassadeur à Niamey. Emmanuel Macron considère
cette décision comme nulle et non avenue.
Raison avancée par l'Élysée : "Nous
ne reconnaissons pas la légitimité du nouveau pouvoir. Notre
ambassadeur reste notre représentant au Niger, ayant été accrédité
auprès du président Mohamed Mazoum (actuellement en résidence surveillée au sein de l'Ambassade) et qui, de ce fait, reste notre ambassadeur.
Or,
une procédure internationale signée, en 1961, par tous les États, dont
la France, régit clairement les rapports entre les « États
accréditant », c'est -à-dire les Etats d'origine des diplomates et les «
États accréditaire » ceux dans lesquels se trouve la mission.
Ce
texte a valeur de traité - par tous jusqu'ici, respecté - prévoit que
l'ambassadeur est accrédité auprès d'un État, et non d'un régime. Et que
"l'État accréditaire" a le droit de mettre fin à tout moment à cette
accréditation.
Dans
ce cas, l'ambassadeur doit faire ses valises dans le temps qui lui est
accordé. Faute de quoi, l'ex-ambassadeur n'est plus protégé : il devient
un citoyen comme les autres, sans garantie supplémentaire contre vents
et marées.
Macron
n'a que faire du texte international que la France a signé. Pour lui,
son ambassadeur à Niamey a été accrédité auprès du régime Bazoum et
qu'il est encore l'ambassadeur au Niger !
Que va-t-il se passer ?
Si la junte exerce son droit de l'expulser, Macron va-t-il avoir recours à la force, sans aucune légitimité ?
Macron,
décidément, se croit seigneur et maître de l'univers, et peu scrupuleux
de la parole que la France a donnée. A mesurer les coups que porte
l'Élysée au droit international - voir plus bas - imaginons ceux qu'il
assène au droit français !
Les plénipotentiaires soussignés, dûment autorisés par leurs gouvernements respectifs, ont signé la présente Convention.
FAIT à Vienne, le dix-huit avril mil neuf cent soixante et un.
2. L’État accréditaire n’est pas tenu de donner à l’État accréditant les raisons d’un refus d’agrément.
Article 9
1.L’État
accréditaire peut, à tout moment et sans avoir à motiver sa décision,
informer l’État accréditant que le chef ou tout autre membre du
personnel diplomatique de la mission est persona non grata ou que tout autre membre du personnel de la mission n’est pas acceptable.
L’État accréditant rappellera alors la personne en cause ou mettra fin à ses fonctions
auprès de la mission, selon le cas. Une personne peut être déclarée non
grata ou non acceptable avant d’arriver sur le territoire de l’État
accréditaire.
2. Si l’État accréditant refuse d’exécuter, ou n’exécute pas dans un délai raisonnable, les obligations qui lui incombent aux termes du paragraphe 1 du présent article, l’État accréditaire peut refuser de reconnaître à la personne en cause la qualité de membre de la mission.
Les États-Unis savaient que les Saoudiens massacraient des migrants africains à la frontière, mais n’ont rien dit
L’administration Biden savait depuis l’année
dernière que des gardes-frontières saoudiens massacraient des migrants
africains à la frontière de l’Arabie saoudite avec le Yémen, mais elle
n’a rien dit à ce sujet, a rapporté le New York Times.
Des sources ont indiqué au Times que les diplomates américains
avaient été mis au courant de ces informations à l’automne dernier, à
peu près au moment où les États-Unis condamnaient publiquement Riyad
pour avoir accepté les réductions de la production de pétrole de l’OPEP.
L’administration n’a fait aucun commentaire public sur les meurtres
signalés.
L’administration a reçu plus de détails sur les atrocités en décembre
2022 lorsque l’ONU a présenté des informations sur les forces
saoudiennes tirant, bombardant et maltraitant les migrants éthiopiens à
la frontière, mais les États-Unis sont restés silencieux.
Après la publication, la semaine dernière, d’un rapport de Human Rights Watch
affirmant que les gardes-frontières saoudiens avaient tué des centaines
de migrants éthiopiens entre mars 2022 et juin 2023, l’administration
Biden a insisté sur le fait qu’elle avait « fait part de ses
préoccupations » à Riyad au sujet de ce rapport. De son côté, Riyad a
nié ces allégations.
Le mois dernier, le Mixed Migration Center (MMC) a publié un rapport similaire
indiquant que les forces frontalières saoudiennes avaient tué au moins
800 migrants éthiopiens et en avaient blessé plus de 1 700. Les gardes
saoudiens ont utilisé des obus de mortier et des armes légères pour
attaquer les Éthiopiens. Des viols et des tortures ont également été
signalés.
Selon le Washington Post, les gardes-frontières saoudiens sont formés
par les États-Unis dans le cadre de la coopération militaire entre les
deux pays. Le massacre de civils par les forces saoudiennes soutenues
par les États-Unis n’est pas nouveau, Riyad ayant fréquemment pris pour
cible des civils dans sa guerre au Yémen en utilisant des bombes et des
avions fabriqués aux États-Unis. En janvier 2022, des frappes aériennes
saoudiennes ont touché un centre de détention de migrants à Sadaa, au Yémen, tuant au moins 91 civils et en blessant 236 autres.
Depuis l’automne dernier, lorsque le président Biden a promis des
« conséquences » pour Riyad en ce qui concerne les coupes de pétrole,
son administration a reculé dans ses critiques à l’égard du royaume
alors qu’elle cherche à conclure un accord de normalisation entre
l’Arabie saoudite et Israël. L’Arabie saoudite exige de nouvelles garanties de sécurité de la part des États-Unis
comme condition à la normalisation, qui pourraient aller jusqu’à
l’article 5 de l’OTAN, ce qui signifierait que Washington traiterait les
attaques contre le royaume comme des attaques contre les États-Unis.`
Colonel Mac Gregor
Le colonel Mac Gregor, retraité militaire
Colonel Mac Gregor
Le colonel Mac Gregor, retraité militaire américain et ancien de
l'équipe de Trump, qui annonce avec un optimisme prématuré la victoire
russe en Ukraine pour demain matin depuis un an et demi, est persuadé
que les marxistes ont pris le pouvoir dans son pays et le conduisent à
sa perte.
Si seulement c'était vrai.
Et
d'une manière très indirecte, il y a une part de vérité dans cette
paranoïa de la droite isolationniste américaine. La récupération du
marxisme ne date pas d’hier : les philosophes Struve en Russie et Croce
en Italie, vers 1900, étaient devenus des intellectuels organiques de la
bourgeoisie les plus novateurs après avoir accompli dans leur prime
jeunesse un stage formateur de marxisme, et ils servaient déjà
d'antithèses critiques pour la restauration du marxisme révolutionnaire,
pour Lénine et pour Gramsci.
De
même le révisionnisme post-marxiste du dirigeant social-démocrate
allemand Bernstein, critiqué par Rosa Luxembourg dès 1899. L’idée
commune à ces penseurs renégats est toujours la même : la révolution
prolétarienne n’est plus nécessaire ni souhaitable, du fait même de la
fatalité du développement historique, qui d’ailleurs selon eux ne mène
plus au socialisme, mais au libéralisme amélioré, social, mûri et
définitif, au monde optimum symbole du nec plus ultra de la
civilisation. Au meilleur des monde possible du personnage de Pangloss,
dans Candide, de Voltaire.
Mais
il y aurait aujourd’hui un complot marxiste caché au cœur même de
l’Empire, au sommet de l’administration américaine, venu au pouvoir par
l’entremise d’intellectuels aux antécédents trotskystes, chez les
néo-conservateurs influents sur la politique étrangère de États-Unis,
ceux-là qui ont méthodiquement construit la guerre en Ukraine depuis
presque trente ans. Il leur faut une guerre, non pas pour enrayer la
montée en puissance des pays non-occidentaux, congénitalement illibéraux
et adversaire de la civilisation authentique qui remonte à la Grande
charte anglaise du treizième siècle, mais pour mettre au pas le fier et
libre peuple américain, le priver de sa virilité, de son colt, et le
remplacer pour des esclaves et des métèques.
Les
adversaires des aventures impérialistes américaines qui se situent à
droite de l’éventail politique états-unien, conservateurs ou
libertariens, qui ne comprennent pas leur nécessité intrinsèque du point
de vue même de leur nation qu’ils idéalisent tant, sont donc persuadés
que marxistes et communistes appliquent un plan satanique pour l’engager
dans « la route vers la servitude » et se sont installés au pouvoir à
la Maison Blanche d’où ils le mettent en pratique pour dissoudre les
valeurs américaines, dans l’assistanat ou dans la débauche LGTB, selon
leur préférences en ce qui concerne les démons.
Et il
est vrai que la clique néo-conservatrice de Victoria Nuland pratique
une sorte de Léninisme bourgeois, un internationalisme à l'avant-garde
de l'ordre mondial néo-libéral qui considère qu’il faut préserver
l‘acquis de la fin de l' histoire fixé au moment de la chute du Mur de
Berlin, qu’il faut défendre le libéralisme par des moyens qui ne sont
pas libéraux… D’authentiques machiavéliens, des hégéliens bourgeois en
somme.
Quant
à la gauche impérialiste que le colonel et ses pareils adorent haïr,
son objectif réel au delà de ses illusions émancipatrices de sociétés
qui n'en demandent plus tant est le triomphe de l’individualisme total
dans sa version victimaire – à opposer à la version nietzschéenne de
l'individualisme qui tenait le haut du pavé et qui fermait
péremptoirement la bouche à tout le monde de 1970 à 1990. Elle contribue
donc totalement au projet de maintien indéfini de l’Empire occidental,
qui est le seul vecteur possible, pense-t-elle sans se l’avouer, pour
obtenir le triomphe sur les cinq continents de ses valeurs "arc en
ciel".
Le
colonel est d'ailleurs très mal renseigné : cette gauche intellectuelle
américaine qui veut substituer l'affirmation des identités des minorités
opprimées (ou soi-disant telles) à la lutte des classes est
foncièrement et souvent ouvertement anti-marxiste, et irrationaliste, et
sert de bélier contre toute tendance de gauche qui tente de remettre en
avant même timidement les intérêts des travailleurs dans la plate-forme
du Parti démocrate. Soit dit en passant, les inconditionnels
admirateurs d'Angela Davies feraient bien d'examiner attentivement son
parcours politique dans sa seconde vie.
Mais
ce qui est certain, c'est que tous les groupes politiques qui visent à
influer véritablement sur le cours de l'histoire finissent par agir
objectivement en marxiste, puisque le marxisme est la seule théorie
scientifique de l'histoire qui tienne la route.
GQ, 5 septembre 2023
Ps : Mac Gregor n'est pas le seul à croire que Biden est de gauche, Fabien Roussel
Urgence d’une autre politique du médicament
mardi 5 septembre 2023
par Dr Christophe Prudhomme blog ANC
L’ANC ne peut que souscrire à la demande de création d’un pôle public du médicament.(JP/BD-ANC)
Le système actuel de production des médicaments constitue aujourd’hui un
problème en termes de santé publique. Les ruptures d’approvisionnement
en médicaments essentiels s’aggravent d’année en année et mettent en
danger les patients, notamment quand un antibiotique aussi essentiel que
l’amoxicilline ne peut plus être correctement prescrit. Dans le même
temps, la facture des médicaments remboursés par la Sécurité sociale
s’envole sur fond de développement de thérapies dites innovantes, très
coûteuses.
Ce qui est
particulièrement scandaleux est le cynisme des dirigeants de l’industrie
pharmaceutique qui expliquent que ces pénuries sont directement liées à
la faible rentabilité des produits essentiels, mais anciens.
Par contre, ils utilisent largement des études très souvent biaisées,
dont on ne peut obtenir la totalité du contenu du fait de l’utilisation
de la clause du secret des affaires qu’ils ont faite voter par le
parlement après un lobbying forcené.
En ce qui concerne la fameuse innovation, selon les revues
indépendantes spécialisées comme la revue Prescrire, la très grande
majorité des médicaments mis sur le marché n’apportent pas de vraies
avancées thérapeutiques. Par contre, grâce à une stratégie de
communication très agressive, notamment auprès de certaines associations
de patients, ils obtiennent des autorisations de commercialisation très
rapidement, à des tarifs très élevés, en utilisant y compris le
chantage de privilégier certains pays par rapport à d’autres si les
autorités publiques ne cèdent pas à leurs exigences.
Ces méthodes ont permis de faire de l’industrie pharmaceutique
l’activité industrielle la plus rentable dans le monde pour le plus
grand bénéfice de ses actionnaires. Même Joe Biden s’en émeut en
déclarant il y a quelques jours :
« Big Pharma fait payer aux Américains plus de
trois fois ce qu’il fait payer aux autres pays, simplement parce que
rien ne l’en empêche, et je trouve cela scandaleux. »
Par contre en France, le gouvernement se couche devant les
laboratoires et leur accorde des hausses de prix, notamment concernant
l’amoxicilline, contre une promesse d’augmentation de la production.
Dans le même temps, il va doubler la franchise payée par les assurés sociaux sur chaque boîte de médicament achetée.
Conclusion : il est demandé aux assurés sociaux d’augmenter les marges bénéficiaires de Big Pharma !
Nous avions déjà subi la prédation de cette industrie lors de la
production des vaccins contre la COVID, avec en particulier leur refus
de lever les brevets. L’exemple de Pfizer qui a dégagé 31 milliards de
dollars de bénéfices en 2022 est éclairant.
Face à cette situation, prenons au mot le président de la République
qui souhaite organiser des référendums sur des questions essentielles
qui intéressent les Français.
Une des questions à poser est la suivante : Souhaitez-vous exclure le médicament du système marchand en tant que bien essentiel en termes de santé publique ?
Avec en complément : Souhaitez-vous le développement d’un pôle public du médicament ?
Le cynisme occidental, les dramatisations concernant l’économie chinoise, des rumeurs mensongères et autodestructrices…
Les Chinois n’en finissent pas de s’étonner certes ils ne nient pas
les problèmes auxquels leur économie est confrontée et ils prennent les
mesures depuis 2022 pour y faire face, à ce titre leur situation est
incommensurablement meilleure que celle des USA sans parler des
désastres de la zone euro. Résultat, la Chine reste un puissant facteur
de stabilité. Alors que dans un tel contexte l’économie mondiale pour
empêcher la récession qui menace a besoin de confiance, qu’est-ce qui
peut pousser les capitalistes occidentaux à cette campagne de
désinformation sur les résultats réels de la Chine alors que même les
marchés financiers, les consommateurs, les gouvernements ont besoin de
sécurité que seule la Chine offre ? C’est comme la fable du scorpion qui
a demandé à la grenouille de lui faire traverser le gué et qui la pique
mortellement en plein saut, elle s’étonne et lui répond ‘c’est dans ma
nature’… Utiliser les problèmes rencontrés par les autres pour
justifier l’indifférence et l’inaction face à sa propre situation est
une incarnation de la mauvaise foi. Saccager activement la Chine pour
dissimuler ses propres échecs à relever les défis est tout simplement
vicieux et dangereux, surtout lorsqu’il s’agit de la plus grande
économie du monde. (Note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete) Par Global TimesPublié: Sep 05, 2023 10:10 PM
Lujiazui Photo:VCG
Peu de gens en Chine – des hauts responsables politiques aux gens de
la rue – nieraient le fait que l’économie chinoise est confrontée à des
difficultés. Dès mars 2022, dans le rapport d’activité du gouvernement
publié lors des deux sessions du pays, les responsables chinois ont
reconnu ce qu’ils ont appelé des « pressions triples » sur l’économie
chinoise : contraction de la demande, perturbation de l’offre et
affaiblissement de la croissance. Et c’est ce constat établi en 2022 qui
guide l’élaboration de la politique économique de la Chine depuis la
publication du rapport. Une série de mesures de soutien ont récemment
été annoncées pour relever ces défis précis.
Et pourtant, il y a eu ce qui semble être une campagne concertée de
la part des responsables et des médias occidentaux, en particulier ceux
des États-Unis, pour raviver la théorie bien connue de « l’effondrement
de la Chine ». « Une crise de confiance s’empare de l’économie chinoise
», affirmait un article du New York Times (NYT). « Pourquoi la Chine
a-t-elle tant de problèmes ? », s’interroge un autre article du NYT,
écrit par le célèbre économiste américain Paul Krugman. En fait, le NYT,
depuis début août, a publié au moins une douzaine d’articles cherchant à
dépeindre une économie chinoise qui est « au bord de l’effondrement ».
Le NYT est allé encore plus loin, car un article, écrit par un autre
chroniqueur célèbre du NYT, Bret Stephens, cherchait à expliquer comment
les États-Unis « gèrent le déclin de la Chine ? »
Le NYT est loin d’être le seul à promouvoir des récits aussi sombres
sur l’économie chinoise. À ce stade, le peuple chinois est habitué à ce
qu’il appelle le « dénigrement occidental de l’économie chinoise », qui a
été un thème principal dans les médias occidentaux au cours des
dernières décennies – une période où la Chine n’a vu rien de moins qu’un
miracle en termes de développement économique. Un autre thème est que
la Chine croît si vite qu’elle est perçue comme représentant une menace
pour la domination économique américaine – la théorie de la « menace
chinoise ». Pour quiconque suit la couverture médiatique occidentale de
l’économie chinoise, il n’y a pas de juste milieu entre les deux
extrêmes. En fait, alors même que les responsables et les médias
américains poussent le récit de « l’effondrement de la Chine », le
gouvernement américain, citant des « menaces » à sa « sécurité
nationale », étend les restrictions et lance une répression contre la
Chine pour supprimer ses avancées économiques et technologiques.
L’économie chinoise a dû faire face à ces sombres prédictions et à un
tsunami de désinformation – voire de mensonges purs et simples – sur sa
résilience de la part des politiciens et des experts occidentaux au fil
des ans, mais elle a en fait prospéré malgré ces allégations. Comment
une mentalité aussi vicieuse qui prend du plaisir au malheur des autres
a-t-elle un impact réel et négatif sur la lente reprise de l’économie
mondiale après la pandémie de COVID-19 ? Dans un contexte de
ralentissement économique mondial et de détérioration générale du
paysage géoéconomique, le monde a plus que jamais besoin d’attentes
stables et de confiance. Comme le dit une expression chinoise largement
utilisée, « la confiance est de l’or ». Lorsque les consommateurs ont
confiance en l’avenir, ils sont plus à l’aise avec les dépenses, ce qui
est bon pour le développement économique. Lorsque les investisseurs sont
confiants, ils augmentent leurs investissements et embauchent plus de
personnes, ce qui est également excellent pour le développement
économique. Les points de vue biaisés, cyniques et toxiques des médias
occidentaux sur l’économie chinoise – ou l’économie mondiale dans son
ensemble d’ailleurs – sont mauvais pour renforcer la confiance basée sur
une analyse objective de l’état de l’économie chinoise.
Oui, l’économie chinoise ralentit. Oui, l’économie chinoise est
confrontée à de grands défis et risques. Mais au cours des quatre
dernières années, l’économie chinoise est toujours l’une des plus
dynamiques de toutes les grandes économies. Malgré des mesures plus
audacieuses et plus strictes contre la COVID-19, l’économie chinoise est
passée de 91 900 milliards de yuans (12 600 milliards de dollars) en
2018 à 121 000 milliards de yuans en 2022, soit beaucoup plus rapidement
que la croissance des États-Unis au cours de la même période et celle
de la zone euro. Dans ses dernières perspectives économiques mondiales
publiées en juillet, le FMI s’attend à ce que la Chine connaisse une
croissance de 5,2% cette année, contre une croissance de 1,6% aux
États-Unis et de 0,8% dans la zone euro, et la Chine devrait contribuer à
hauteur de 34,9% à la croissance économique mondiale en 2023.
Comment quelqu’un avec un esprit raisonnable peut-il prétendre que
l’économie chinoise est « sur le point de s’effondrer » ? Le problème
avec l’économie mondiale est le manque de pensée rationnelle. Les
responsables et les médias aux États-Unis et certains de leurs alliés
poussent de plus en plus leurs récits à courte vue, cyniques et
dangereux d’un monde qui s’effondre à cause de la montée ou de la chute
de la Chine – selon ce qui leur convient à ce moment-là. Pire encore, ce
qu’ils appellent « chute » est motivé par l’intérêt politique des
États-Unis, où la concurrence pour des politiques saines bonnes pour les
États-Unis a cédé la place à une concurrence toxique de « dureté »
contre la Chine. De nombreux médias américains grand public tels que le
NYT, lorsqu’ils font de sombres prédictions sur l’économie chinoise,
semblent offrir une couverture à l’administration américaine actuelle
qui a du mal à faire face aux risques et défis considérables auxquels
l’économie américaine est confrontée, notamment l’inflation persistante
et croissante, la pression persistante de la récession, l’augmentation
des dettes et la mauvaise gouvernance qui peut difficilement produire
des plans de développement économique à long terme sérieux et cohérents.
Utiliser les problèmes rencontrés par les autres pour justifier
l’indifférence et l’inaction face à sa propre situation est une
incarnation de la mauvaise foi. Saccager activement la Chine pour
dissimuler ses propres échecs à relever les défis est tout simplement
vicieux et dangereux, surtout lorsqu’il s’agit de la plus grande
économie du monde. La Chine a des risques et des défis considérables à
relever – les triples pressions – et cela pourrait prendre du temps,
mais c’est toujours l’un des plus grands marchés avec le plus grand
potentiel de croissance. En cas de doute, il suffit de demander à tous
les dirigeants multinationaux, y compris ceux des États-Unis. La Chine
agit également rapidement pour relever ces défis grâce à une série de
mesures récentes, qui pourraient aider à accélérer le processus de
reprise de l’économie chinoise après la pandémie de COVID-19. Le plus
important pour la Chine est de mener efficacement ces politiques. La
gouvernance économique de la Chine au cours des dernières décennies et
son vaste potentiel devraient donner un élan suffisant à la confiance de
ceux qui voient objectivement l’économie chinoise. Quant à tout le
cynisme des médias occidentaux, ils finiront par s’avérer une fois de
plus n’être rien d’autre qu’un bruit de fond supplémentaire dans le
développement économique stable et à long terme de la Chine.
Choses lues en France et vues au Xinjiang en août 2023 – par Maxime Vivas
J’étais donc au Xinjiang du 16 au 23 août 2023 avec Aymeric Monville et
d’autres curieux, adeptes de Saint-Thomas (et non pas de Saint-Média)
pour voir (revoir) de mes yeux ce que les Chinois disent être la réalité
et dont leurs ennemis nient l’existence. C’était mon troisième voyage dans cette région chinoise aux huit frontières, dont l’une, de 76 kilomètres, avec l’Afghanistan.
e
signale au passage que mes contradicteurs n’ont jamais mis un pied au
Xinjiang. Ils s’instruisent en se lisant entre eux et en lisant des
bobards initialement écrits en anglais (suivez mon regard
transatlantique), sauf deux : – Adrian Zenz charlatan international
homophobe, misogyne, qui menace les juifs du brasier et qui s’est rendu
au Xinjiang en touriste en 2007. – Laurence Defranoux de Libération qui est allé au Xinjiang en 1997 et qui, depuis, est une lectrice d’Adrian Zenz.
Mon précédent livre sur le Xinjiang (1) m’a valu une bastonnade des médias : « Idiot
utile, dingo, individu, auteur absurde, extrémiste (de gauche)
extrémiste (de droite), complotiste, porte-plume et perroquet des
Chinois, acheté par la Chine, relais de la propagande chinoise,
fantaisiste, fondateur d’un site qui publie des articles fascistes,
mercenaire bien payé par les Chinois, négationniste » et, pour finir, le coup de grâce par le procédé du reductio ad hitlerum, « rouge-brun »,
c’est-à-dire nazi, alors qu’en vérité, j’ai écrit quatre livres
antifascistes (2) et que je suis issu d’une famille espagnole
antifranquiste.
Ils
mentent, salissent et on est obligés de répondre par la recherche de la
vérité, démarche chronophage, tandis que le mensonge éjaculé file devant
et fait des petits. J’ai écrit sur ce sujet des choses que je recopie
ici, pour gagner du temps. Car je suis tout entier occupé à l’écriture
d’un second livre sur le Xinjiang et les Ouïghours : « Nous
courons, sur des claquements de langue des affabulateurs : ils veulent
qu’on cavale après le leurre qu’ils ont lancé. Et c’est ce que je suis
en train de faire. Avec vous. Nous sommes piégés, vous et moi. J’écris,
vous lisez sur des mensonges antichinois et non sur des vérités dont
nous avons besoin en tant que consommateurs d’informations et en tant
que citoyens d’un pays dont des décisions économiques, des accords
commerciaux ne peuvent se prendre dans l’ignorance de ce qu’est ce
gigantesque partenaire dont on nous serine qu’il va, depuis des
décennies, d’échec en échec, de catastrophe en catastrophe sans pouvoir
se défaire de la misère et du sous-développement.
Des
obligés de la CIA, des porte-plumes français de la Maison blanche nous
obligent à enquêter sur des rumeurs, des mensonges, des drames inventés,
sur un supposé sadisme d’Etat, au lieu d’aller regarder avec vous des
sources plus neutres comme des rapports sur la Chine émis par la Banque
mondiale, le FMI, l’OMS, l’ONU, la FAO, l’UNESCO, etc. Les leurres
détournent notre attention des drames réels, prouvés, filmés comme celui
évoqué dans le JT de France 2 le 11 septembre 2020 : « 10 millions
d’enfants esclaves en Inde ». Cela ayant été montré en 4 minutes et 30
secondes dans le reportage, passons à autre chose, n’y revenons pas
chaque jour, n’en faisons pas des titres et des débats, bref, oublions.
L’Inde est un pays ami. N’allons pas pousser à des déclarations de nos
politiques, à des manifestations à Paris sur la place du Trocadéro avec
des pancartes « Free indian children ». N’allons pas demander des
sanctions du gouvernement français, de l’Union européenne, un vote de
condamnation à l’ONU. L’ennemi, c’est la Chine. N’oublions pas.
En
attendant, jouant sur l’émotion, notre classe politique et médiatique
occidentale prend le pari risqué de faire gagner le mensonge, en
oubliant qu’il finit toujours par se retourner contre les menteurs. La
raison pour laquelle j’ai été à ce point insulté et moqué dans les
médias français est que j’ai écrit en 2020 mon livre sur les Ouïghours à
un moment où j’étais seul à crier la vérité en librairie. Je ne suis
plus seul (3). Et j’avais fait un pari : les valets des Etats-Unis
allaient m’attaquer ad hominem. Un proverbe dit « Quiconque sort de la
tranchée s’expose à la mitraille » et un autre « Le clou qui dépasse
appelle le marteau ». Donc, je savais que je recevrais du fer et des
coups. Mais je savais aussi que le temps joue pour moi et que,
contrairement à mes confrères, je pourrai, plus tard, proposer de relire
ce que j’ai écrit. Cette certitude, de pouvoir faire cela m’a aidé à subir sans fléchir, mais non pas sans réfléchir. Par exemple : – Puisqu’il
y avait 500 000 esclaves dans les champs de coton, pourquoi les photos
satellites ne nous les ont jamais montrés, et les milliers de gardes, et
les baraquements ? – Puisque des millions de Ouïghours sont
affreusement traités, humiliés, empêchés de prier, obligés de manger du
porc, mis dans des camps de concentration, tués, amputés pour
prélèvements d’organes, comment ce fait-il qu’il n’y ait pas eu d’exode
(le Xinjiang a huit frontières) comme on en voit en Ukraine où six
millions d’Ukrainiens ont fui leur pays ? Mais une autre réflexion
démoralisante m’est venue : combien de fois, ai-je écrit le mot
désignant une chose qui n’existe pas mais dont il faut parler par la
volonté des ennemis de la Chine ? Des dizaines et des dizaines de fois.
Ce mot est « génocide ». Oui, ils nous font courir. Nous courons
derrière la ba-balle qu’ils ont lancé. C’est ce que je viens de faire.
Je vous ai entraînés avec moi. Mais ce qui serait grave, c’est de ne pas
en être conscients, de se contenter de se défendre, d’oublier de
contre-attaquer, de refuser le combat ».
Je
suis donc reparti en août 2023 au Xinjiang avec deux autres journalistes
qui se feront connaître ici s’ils veulent et avec mon éditeur, Aymeric
Monville (Editions Delga) qui a écrit, à chaud, des articles classieux
sur ce qu’il a vu. Ici et ici.
Je vais me borner, avant de retourner à mon manuscrit, à vous livrer quelques réflexions et anecdotes :
Votre
entourage qui ne lit pas Le Grand Soir sait que la langue ouïghoure est
interdite et que la religion est proscrite. Nous avons rencontré au
Xinjiang des inconscients qui l’ignoraient : – à Kashgar, l’imam de
la plus grande mosquée du Xinjiang (4) nous a parlé uniquement en
ouïghour assisté d’un interprète qui traduisait en mandarin. – Nous avons vu des panneaux indicateurs et des enseignes de magasins en mandarin et en ouïghour. – Nous
avons visité un « camp de concentration » (en vérité un ex-centre de
formation ou de déradicalisation devenu école). Pour nous faire
visiter : l’ancien directeur du centre et la directrice de l’école. Dans
les dortoirs des étudiants (huit lits), au-dessus de leur plan de
travail, les étagères portaient des livres, en mandarin, en ouïghour, en
arabe. – Nous avons visité une famille dont les trois enfants apprennent à l’école le mandarin et le ouïghour. – Nous
avons visité, jusqu’à minuit passé, le Grand Bazar de Kashgar. Je le
connaissais pour y être allé (le jour) en 2016. Devant l’entrée était
alors stationné un gros engin militaire haut sur roue. En 2018, avec ma
compagne, nous n’avons guère pu nous y aventurer sans être accompagnés
d’un policier en civil, armé. En 2023, nous sommes au milieu d’une foule
bariolée et décontractée : des couples, des enfants, des jeunes filles
aux shorts courts et effrangés ou aux jupes bien au-dessus du genou
(n’oubliez pas, de l’autre côté de la frontière, c’est l’Afghanistan).
– Nous
avons visité l’école coranique d’Urumqi (la Medersa ou Madrassa, ou
Madrasah ) qui compte 1000 étudiants et avons vu, prenant leur repas à
la cantine, une centaine de jeunes Ouïghours venus en ces lieux pour
passer l’oral du concours d’accès à l’université. Objectif : devenir
imam. – A l’école coranique d’Urumqi, comme je parle de Michelle
Bachelet, le mollah me prend familièrement par le bras et m’entraîne
d’autorité dans une grande salle. Y trône une longue table flanquée de
chaises. Le mollah en tire une : c’est là que s’est assise Michelle
Bachelet, la Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU. Je m’y
assieds illico (histoire de faire entrer mes fesses dans l’Histoire). Au
mur, des rayonnages avec des livres et des revues. On m’en apporte :
écrits en mandarin, arabe, ouïghour. Je me suis demandé comment la
Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU pourrait se démarquer,
sans les traiter de menteurs, de ceux qui parlent de l’éradication de la
culture et de la langue ouïghoure. Elle s’en est sortie habilement
(chapeau, l’artiste !) comme suit dans sa déclaration du 28 mai 2023 à
Beijing (les troncatures entre crochets sont de moi, vous allez voir
pourquoi) :
En ce
qui concerne la Région autonome […] il est important que l’identité
linguistique, religieuse et culturelle des […] soit protégée, que le
peuple […] soit autorisé à participer pleinement et librement aux
décisions concernant sa vie religieuse et qu’un dialogue puisse avoir
lieu. J’ai discuté des politiques éducatives dans la Région autonome […]
et souligné l’importance pour les enfants d’apprendre dans leur propre
langue et dans le respect de leur propre culture dans leur famille ou
leur communauté ».
Entre
les crochets, elle parle du… Tibet, des Tibétains. Rien sur le Xinjiang
sur sa culture, sur la langue ouïghoure. Les critiques, craintes,
recommandations sur ce sujet viendront plus tard, le 31 août 2023 dans
un document de 45 pages (improprement appelé « rapport » par nos médias)
édité par l’ONU, treize minutes avant la fin du mandat de quatre ans de
Michelle Bachelet et où son nom ne figure pas.
Pour
conclure (5), je prétends que les militants qui charrient les âneries
made in USA sur le Xinjiang devraient faire attention. On peut ne pas
aimer le système politique chinois, mais c’est le seul rempart contre la
transformation de cette région en califat. Soutenir les partisans d’une
partition, de la création d’un « Turkestan Oriental », c’est tisser des
tchadors, jeter des fillettes de 9 ans dans le lit de sexagénaires,
interdire l’école à la moitié de la population coupable d’être du sexe
féminin, entasser des pierres pour les lapidations, aiguiser les
couteaux à égorger les infidèles. La férocité des attentats terroristes
qui ont frappé la Chine naguère interdit toute mansuétude dans la lutte
contre les trois fléaux (le terrorisme, le séparatisme, le fondamentalisme), n’en déplaise aux Occidentaux.
On voit beaucoup trop en France de pacifistes bellicistes, de libertaires liberticides et de féministes féminicides.
A suivre.
Maxime VIVAS
Notes :
1 « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » (décembre 2020, éditions « La Route de la soie ». 2 Dont « Marine le Pen amène le pire », éditions Golias, 2004. Maxime et Frédéric Vivas. 3 En 2021, j’ai dirigé avec Jean-Pierre Page la rédaction du livre « La Chine sans oeillères » réunissant des intellectuels du monde entier (Editions Delga). En 2022, j’ai écrit avec Jean-Pierre Page et Aymeric Monville « Les divagations des antichinois en France » préfacé par le contre-amiral Claude Gaucherand. 4 Pour en savoir plus sur cette ville, sa mosquée ses fidèles, il suffit de taper sur votre moteur de recherches « Kashgar mosquée » et vous allez voir des vidéos comme celle-ci : https://www.youtube.com/watch?v=-HYrHyPTYgQ&ab_channel=TravelXinji… 5 Mais ne manquez pas de lire sur ce site les articles d’Aymeric Monville.
Une analyse classiste des contradictions de l’Etat Russe
par Angeles Maestro
, popularité : 100%
Ancienne dirigeante du Parti Communiste
d’Espagne et cheffe de file du courant Red Roja, personnalité
révolutionnaire très connue dans la Péninsule ibérique et en Amérique
latine, Angeles Maestro nous a communiqué cette analyse écrite en
espagnol, traduite par ses soins en français (avec quelques retouches
stylistiques introduites par G. Gastaud avec la permission de l’auteur)
et que nous nous faisons un devoir de porter à la connaissance des
visiteurs de notre site
"Le coup d’État fasciste de février 2014 en Ukraine, conçu, financé et
organisé par les États-Unis et l’UE, incluant toutes sortes d’atrocités
telles que le massacre de la Maison des syndicats à Odessa, la
persécution et la torture de la population de culture russe ou le
bombardement quotidien de la population civile du Donbass, était
clairement dirigé contre la Russie. Il s’agissait d’une menace imminente
de guerre, y compris l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Pourtant, un an
plus tard, en 2015, la Russie, la France, l’Allemagne et l’Ukraine ont
signé l’accord de Minsk sur une solution négociée au conflit du Donbass.
Angela Merkel a déclaré en décembre 2022 qu’il n’y avait aucune
intention de remplir ses conditions et que l’accord de Minsk avait été
signé pour donner à l’Ukraine le temps de s’armer. [12]
La signature de l’accord de Minsk n’a pas eu lieu parce que la Russie
a été dupée, comme on le dit souvent. C’est le dernier acte d’un État,
taillé sur mesure pour les intérêts occidentaux, qui n’a pas voulu se
rendre à l’évidence : l’impérialisme anglo-saxon allait déclarer la
guerre à la Russie."
Extrait de l'article de ANGELES MAESTRO à lire en entier et il en vaut la peine sur le site :
" Faire Vivre le PCF " (°)
J'ai choisi cet extrait pour bien situer une nouvelle fois les responsabilités de cette guerre de la Russie contre l'Ukraine, organisée par les USA et l'UE, avec le coup d'état fasciste de février 2014, que les "merdias" Français s'acharnent à mettre sous silence, l'OTAN restant la machine de guerre occidentale impérialiste qu'il faudra bien un jour se résoudre à dissoudre pour les besoins de la Paix du monde.
Note de Pedrito
(°) Faire vivre ou "revivre" le PCF ! Il en a bien besoin, depuis qu'il a été dévitalisé au profit de la social démocratie pro capitaliste par Robert Hue et ses groupies liquidateurs pour en faire un appendice de tous les politiciens aventuriers anti communistes.
Alors que seul un Parti Communiste renforcé et conquérant reste la garantie des succès d'une vraie gauche anti impérialiste