RASO DE PORTILLO :
ESPÉRANCES DÉÇUES....PERO : ¿OTRA VEZ SERA?
Depuis les « RASO »
de PARENTIS, que j’avais encore sur la rétine, j’attendais
évidemment beaucoup de cette tarde Orthézienne. Peut-être même un peu trop ! C’est
cela sans doute qui explique la déception. Petite, ou immense, en
tout cas déception générale chez les aficionados accourus au
PESQUÉ, arène de référence où l’on aime se retrouver. Mais
où, ici comme ailleurs, on perçoit de notables évolutions, quand
par exemple depuis le callejon des yeux se préoccupent davantage de
scruter les gradins où nous osons nous manifester, que de regarder et apprécier ce qui se passe sur
le sable. Cette suspicion sur les aficionados pèse de plus en plus.
Ici comme à CERET : insupportable !! Qui paye et se bat
pour que vive la fiesta brava ? Si ce n’est pas avant tout les
aficionados, même et surtout les plus exigeants !!! Surtout pas les parasites qui nous jugent ou nous insultent depuis la contre-piste!!!
Avant qu’il ne prenne
la muleta de sa main gauche, ROBLEÑO a déjà droit à la musique
(!) Encore un président plus mélomane qu’aficionado....Le toro
avait reçu au préalable trois mauvaises piques ratées puis
reprises. Ensuite, il s’avère noblote, sans piquant, le torero,
pour le toréer, n’a pas à forcer sur le talent qu’il semble
d’ailleurs ne plus avoir. Avis et conclusion par épée entière
-trasera- de voyou. Le second toro du madrilène paraît faible, il
pousse pourtant bien au cheval, deuxième pique vite levée. Panique
dans la cuadrilla qui fuit dans tous les sens. Et destoreo en
musique, ce qui ne semble pas choquer les inconditionnels du maestro
de l’encerrona historique Ceretan. Fuera de cacho et de profil, le
madrilène égrène ses passes en rond, applaudi par- entre autres-
un voisin plus bas en barrera, qui bouffe ses cacahuètes et
n’apprécie pas, il me le dit, avec la bouche pleine, mes
commentaires. Toro noble, bouche fermée jusqu’au bajonazo final.
Olé « maestro sin
vergüenza », que j’éviterai de revoir.
Morenito de ARANDA
accueille son premier opposant avec d’agréables véroniques, bien
dessinées.
Le toro pousse trois fois
le cheval, sort seul à chaque fois, repart pour une quatrième
embestida. Il devient vite distrait, néglige les cites, se rapproche
du toril, les passes profilées du torero n’ayant sur lui aucun
effet. Golletazo pour conclure.
Le quinto pousse fort dès
la première rencontre au cheval, seconde pique plus brève, puis il
repart en brave pour la troisième. Puis ARANDA prend sa muleta –
il avait dit deux mots à son piquero lorsque celui-ci entra dans
l’arène-, pour expédier le cornu ad patrès, on a vite compris
qu’il ne veut surtout pas lidier ce toro, ni le voir, on apprendra
plus tard que la veille, les cuadrillas ont tout fait pour que
l’animal ne sorte pas dans l’arène, se le rejetant de l’une à
l’autre. Comportements scandaleux de la toreria du jour!
Golletazo au troisième essai, et bronca majuscule au piètre
matador. Ce qui déclenchera la critique de l’inénarrable Viard et
de ses semblables contre la réaction spontanée du public, alors que
ces gens du callejon étaient au courant des manigances et magouilles
de la veille. Un beau toro gaspillé contre tout bon sens, mort
assassiné par un matador seulement venu pour encaisser le cachet,
comme ses deux autres protagonistes qui ne voulurent pas non plus
entendre parler de ce vrai toro. Encore une fois avec la complicité
des invités du callejon, pour qui les aficionados sont des ignares
ou des talibans. Pauvre tauromachie ! Pauvre aficion !
Troisième larron :
Oliva SOTO. Mais que faisait-il dans cette galère ? Son premier
toro se fait administrer trois piques traseras, brindis ensuite au
public. A peine démago....On s’attend à tout, surtout au médiocre, qui
ne tardera pas. Séries de la droite en reculant, jusqu’à la fin,
conclues d’un bajonazo dans le poumon. Et ce sera pire – si pire
il pouvait y avoir – au second : aburrimiento complet.
Beaucoup de spectateurs n’attendent pas la fin pour quitter leur
siège. Pico et pico, encore et toujours, profil et pas en arrière,
toro qui avertit par deux fois le bipède qui ne sait que se
découvrir. Cogida évitée de justesse. Trois quarts d’épée.
SOTO s’en sort sans une égratignure, mais que cette tauromachie
est vide de tout sens, de tout engagement.
Corrida décevante, donc,
davantage par les hommes, leurs comportements, leur peu d’engagement
si ce n’est l’absence totale, que par le bétail : bien
présentés, mais sans jus, ni caste, ils ne semblaient pas présenter
de grandes difficultés. Ceux qui les affrontaient ne furent
même pas à la hauteur: ni la foi, ni l’envie, surtout pas
la technique de la lidia, cette grande absente.
Heureusement, avant cette
fadeur, il y eut l’intermède amical du pique nique. A l’ombre,
sur le parc de l’église. Avec Alexandre, Benoit, Yohan, Boris,
Colette et son Pierre, et tous les amis plus anciens, - au moins
vingt aficionados – dont notre maestro Toni « El Chofre »,
à se délecter de toutes les spécialités, généreusement
apportées par les uns et les autres, et copieusement arrosées de
crus divers et gouleyants . Discussions animées, comme on peut
l’imaginer, suivies de la leçon de toreo de salon, la pierna « pa
‘lante », maestro.... Que du bonheur !
Gracias a todos, queridos
amigos, y un fuerte abrazo. ¡ Que buen rato hemos pasado !
Sin olvidar a Mari Paz
DOMINGO, periodista al « PAIS », aficionada de verdad,
que acurriò a tierras francesas desde AZPEITIA, con su marido, sus
amigos, y su muñeca Marina, y sentados todos - ¡ que casualidad !
- cerca de nosotros, para canjear besitos. ¡ Que suerte tenemos
conocerlos todos !
Y hasta pronto, en las
plazas donde el toro es rey
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