lundi 30 mai 2016

CITOYEN-NE-S DE L'HONNEUR: SUITE....

Loi travail: une rescapée d'Oradour refuse à Valls l'Ordre national du mérite

Par solidarité avec le mouvement social contre la Loi travail, Camille Senon, 93 ans, rescapée du massacre d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) en 1944, a opposé une fin de non-recevoir à la proposition du Premier ministre de l'élever au rang de commandeur de l'Ordre national du mérite.
  • Avec AFP
  • Publié le
© Franck Petit - F3Limousin
© Franck Petit - F3Limousin
"Dans le contexte actuel il m'est impossible d'accepter de votre part cette distinction(...) alors que je suis totalement solidaire des luttes menées depuis deux mois par les salariés, les jeunes, une majorité de députés et de Français contre la Loi travail que vous venez d'imposer par le 49-3", a-t-elle écrit dans une lettre adressée au Premier ministre fin mai 2016

Accepter cette distinction aujourd'hui serait, explique-t-elle, "renier toute ma vie militante pour plus de justice et de solidarité, de liberté, de fraternité et de paix".

Jointe par l'AFP dimanche 29 mai 2016, l'intéressée a évoqué "un hasard du calendrier qui tombe particulièrement mal".

"Quand j'ai reçu cette proposition le 17 mai, il m'a paru évident que dans ce contexte où des gens luttent pour faire respecter leurs droits et où mes camarades syndicalistes d'Air France sont traduits devant les tribunaux il était tout simplement inacceptable pour moi de recevoir cette distinction sur proposition de Monsieur Manuel Valls", a-t-elle ajouté.

Infatigable militante

Déjà récipiendaire de la Légion d'honneur, cette rescapée du tramway d'Oradour-sur-Glane, qui a perdu sa famille dans la massacre des habitants par le détachement de la Waffen-SS Das Reich le 10 juin 1944, est une infatigable militante syndicaliste et féministe.

Ancienne secrétaire générale du syndicat des chèques postaux, elle a compté parmi les membres dirigeants de la CGT des PTT. En 2014, cette voix qui porte dans le paysage mémoriel avait porté son nom sur la liste d'opposition du Front de gauche lors des élections municipales à Limoges.

Plus récemment, en octobre 2015, elle avait, malgré son âge avancé, assisté à la célébration des 120 ans de la création de la CGT, à Limoges, aux côtés du leader syndical Philippe Martinez.

dimanche 29 mai 2016

FRANCE 2: PUJADAS ET DÉSINFO


Bolivie: désinformation en direct sur France 2. (article de Maurice Lemoine)

Publié le par anonyme
28 mai 2016 Actu de Une
Incident, ce 26 mai 2016, sur le plateau du magazine « Des paroles et des actes », animé par David Pujadas, avec comme invité Jean-Luc Mélenchon. Entendant démontrer au candidat présidentiel de « La France insoumise » que tous ceux qu’il a « pris en exemple » ont échoué, le « spécialiste économique » François Lenglet évoque, entre autres, le président bolivien Evo Morales qu’il traite publiquement de « corrompu ».
S’entendant répondre« Tenez vos mots M. Lenglet, vous êtes sans doute plus corrompu que ne le sera jamais M. Morales, pesez vos mots ! », l’éditocrate vedette enfonce le clou : « La petite amie de M. Morales, qui est la mère de son fils, a bénéficié de 500 millions de dollars de commandes publiques. Alors, allez m’expliquer que tout ça est normal… ». Ce qui n’est sans doute pas « normal », c’est qu’on puisse, devant 2 471 000 téléspectateurs (11,5% de part d’audience), « corrompre » à ce point le débat public et l’information, sans qu’aucun média, le lendemain, plutôt que de gloser sur l’« agressivité » de Mélenchon, ne dénonce l’imposteur Lenglet.
Telenovela à la veille du référendum bolivien
C’est l’ancien chef des services de renseignement boliviens (1989-1993) Carlos Valverde, reconverti en « journaliste », qui a lancé l’« affaire » à la veille d’un référendum qu’il s’agissait de faire perdre au président Morales : ce dernier ayant eu une liaison amoureuse avec une jeune femme, Gabriela Zapata, entre 2005 et 2007, et celle-ci occupant un poste de cadre de haut niveau (à partir de février 2015, huit ans plus tard) au sein de China CAMC Engineering, une firme bénéficiaire d’importants contrats avec l’Etat, il y aurait eu « trafic d’influence » pour favoriser cette entreprise chinoise – ce qui, après examen des faits, se révélera totalement faux.
Des rebondissements ignorés par François Lenglet?
A l’évidence, l’éminent spécialiste Lenglet, qui, à la veille d’un débat, doit faire préparer ses fiches en même temps que ses tasses de café par un stagiaire ou une petite main, en est resté là. A moins qu’il n’ait choisi de mentir délibérément… Car, en Bolivie, le « feuilleton Zapata » a connu tant de rebondissements qu’il a fait passer le président Morales du statut d’« accusé » à celui de victime d’une machination.
Le premier de ces rebondissements, et non des moindres, intervint le 26 février 2016 lorsque Mme Zapata fut détenue – en même temps que deux cadres moyens du ministère de la présidence –, accusée d’usurpation de fonction, de trafic d’influence et d’enrichissement illicite. Tous trois, présentant Gabriela Zapata comme une « très proche » du président, utilisaient discrètement un bureau de ce lieu gouvernemental pour s’y réunir avec des entrepreneurs, des hommes d’affaires, des fonctionnaires, et y passer des accords douteux donnant lieu à rétrocommissions ou pots-de-vin. Déjà spectaculaire en soi, cette arrestation donne lieu à un nouveau coup de théâtre, la famille de la détenue affirmant que l’enfant qu’elle a eu avec le président, et dont elle lui a affirmé en 2007 qu’il était décédé, est en réalité… vivant. Entraînant une réaction immédiate d’Evo Morales. N’ayant jamais nié sa liaison de deux années avec la jeune femme, il assume la nouvelle donne et déclare publiquement le 29 février : « J’ai le droit de connaître mon fils, de prendre soin de lui, de le protéger. J’espère qu’on me l’amènera ces prochaines heures… »
N’obtenant pas satisfaction, le président va effectuer la même requête devant une juge du droit familial. Laquelle se verra effectivement présenter, dans les jours suivants, un enfant de onze ans. Toutefois, lorsque « Evo », de son propre chef, se soumet à un test ADN, Zapata refuse de l’imiter et interdit que cet examen soit effectué sur le présumé fils du chef de l’Etat.
La vérité va éclater le 18 mai lorsque la justice conclut que « le fils du président » n’a jamais existé. Deux jours plus tard, la tante de Gabriela Zapata, Pilar Guzmán, ainsi que les trois avocats de l’ex-« fiancée », Eduardo León, William Sánchez et Walter Zuleta, sont arrêtés, accusés d’avoir cherché à tromper la justice en tentant de faire passer un neveu de Guzman pour l’enfant de Morales et Zapata. Cette aventurière, pour tromper le président, a utilisé à l’époque un faux certificat de naissance établi sur la base d’un document falsifié émanant d’une maternité. Dit plus officiellement par la juge Jacqueline Rada, le 6 mai : « Il a été mis en évidence qu’il n’existe aucun registre accréditant et confirmant l’existence physique du sujet. »
Comme il se doit, Carlos Valverde, l’homme qui, il y a quatre mois, a ouvertement orchestré la machination, a cru devoir réapparaître pour se dédouaner et a affirmé sur Twitter : « J’ai eu accès a une information sérieuse [sic !] qui confirme que le supposé fils de Gabriela Zapata et du président Morales n’existe pas. » Inutile de préciser que si d’aventure il est mis en cause ou poursuivi pour sa campagne crapuleuse destinée à affaiblir et déstabiliser politiquement le président, la grande internationale médiatique se mobilisera au nom du « droit d’informer » et de la « liberté d’expression ».
Intox et corruption de l’information
Inclure un morceau de vérité dans une « intox » ne la rend que plus efficace : Evo Morales a effectivement eu une liaison avec la jeune Gabriela Zapata. Mais tout le reste est faux : elle n’est plus, et depuis longtemps, sa « petite amie » ; ils n’ont pas eu d’enfant ensemble ; il n’existe pas de faits de corruption les liant. Quant à François Lenglet, nous apprend Wikipedia – qui doit également pratiquer le « journalisme d’investigation » –, « sa maîtrise des dossiers et son sens de la précision sont reconnus par les observateurs ». On nous permettra d’ajouter qu’il prend le public pour un ramassis de débiles et que, corrompu pour corrompu, il corrompt et le débat et l’information.
Maurice Lemoine

JEANNETTE GUYOT/ HÉROÏNE OUBLIÉE (°)


The Telegraph : décès de Madame Jeannette GUYOT


Une héroïne authentique disparaît, nos « élites » qui rejettent notre Histoire , se taisent !


Article du Réveil Français , écrit par : Byron

 
Jeannette-Guyot
Le colonel (cr) Jacques Hogard nous envoie ce post qui court sur les réseaux sociaux. Notre jeunesse française, gagnerait certainement plus à connaître cette héroïne, que ce Black M, tant prisé par notre président.
Nos médias ignorants et amnésiques .
Ce sont bien des funérailles nationales que cette héroïne méritait ! Au lieu de cela, elle est partie dans l’anonymat le plus total !
Et c’est, tenez-vous bien, un journal anglais, The Telegraph, qui nous apprend le décès de cette grande dame !
Honte à nos « élites » !!
Honte à nos journaux nationaux dont pas un seul n’a trouvé un mot à dire !
« Les hommes sentent dans leur cœur qu’ils sont un même peuple lorsqu’ils ont une communauté d’idées, d’intérêts, d’affections, de souvenirs et d’espérances. Voilà ce qui fait la patrie. La patrie, c’est ce qu’on aime. »
Fustel de Coulanges, 187
Mais la patrie, pour nos dirigeants socialistes, c’est quoi ? Une soirée festive à Verdun avec « Black M », près du plus grand ossuaire d ‘ Europe ?
JH
C’est en lisant The Telegraph, qu’il était possible d’apprendre le décès, le 10 avril dernier, de Madame Jeannette Guyot.
Le Président, le premier ministre et son gouvernement : aux abonnés absents !
Madame Jeannette Guyot est partie à 97 ans, discrète, citoyenne tranquille parmi les autres. Et pourtant!
Ses 20 ans, elle les passe dans les champs et les bois, à marcher la nuit en silence, ployant son dos, suivie d’enfants, hommes et femmes, qu’elle délivre de la Terreur.
La ligne de démarcation n’est pas loin. Officier de liaison du Colonel Remy, réseau Confrérie Notre Dame, elle se fait prendre. Elle est jeune, jolie. Les grands manteaux de cuir de la SS vont le lui faire payer. 3 mois de tortures après, elle part à Lyon. Et remet le couvert. Dewavrin la recrute. L’aile noire de la Gestapo la frôle. Les anglais la récupèrent in extremis, le 13 Mai 1943 ; la légère porte du Lysander de la RAF, s’ouvre, l’avion ne s’arrête même pas. Jeannette court, court, avec dans son dos le sifflement des balles allemandes.
A Londres, elle s’ennuie derrière un bureau. Ah oui ! une fille qui veut faire la guerre, et jolie en plus…OK, tu vas t’entraîner avec les Américains et les Britanniques, à la dur . On prépare le plan Sussex, en vue du débarquement. Elle est parachutée en bord de Loire, côté Vendée. Elle repère des zones de largage….elle part à Paris et monte un clandé d’opérateurs radios… dans un tabac mitoyen d’un bureau de la Gestapo ! Bref, une cinglée, une divine cinglée, un de ces anges aux ailes immaculées qui ont sauvé notre pays de la barbarie.
Et rien, pas un mot à la radio, à la télé, dans la presse, sur les réseaux, toutes ces choses futiles et inutiles qui guident nos choix… seuls les Britanniques se souviennent.
Bizarre cette amnésie. Serait-ce la crainte d’éveiller des vocations devant la similitude de situations : « peste brune – peste verte » ?
Chevalier de la Légion d’Honneur – hélas comme tant d’autres clowns qui font injure aux héros, voire pire : Hollande n’a-t-il pas remis récemment, certes en catimini, la plaque de grand officier de la légion d’honneur au prince héritier d’Arabie Saoudite prince d’un état où les droits de l’homme sont bafoués chaque jour par application de la charia –
· Et aussi Croix de Guerre avec Palmes,
· Cross of the American distinguished Service (DSC), s’il vous plaît,
· British George medal,
· et officier de l’ordre du British Empire (sous le nom de Gauthier).
Merci Madame…….Merci mille fois.
Honneur à vous Jeanne Guyot !
Le 8 mai à 23 heures ce post a été partagé plus de 11000 fois
Merci à vous tous de partager sa mémoire, de lui rendre hommage, nous savons qu’elle le mérite et que sa mémoire doit être gardée.
« These are deeds which should not pass away and names that must not wither »
Byron
croix-de-guerre

(°) Jeannette GUYOT! Héroïne oubliée.....Pendant ce temps, les merdias n'oublient pas de nous bassiner avec la pipole favorite de moi président Julie Gayet

vendredi 27 mai 2016

SANS LA CGT.....

Blog histoireetsociété

Sans la C.G.T., cible de la droite, de la pseudo-gauche aux abois, et de la presse aux ordres des milliardaires, qui peut prétendre que le monde du travail, TOUT le monde du travail, dans notre beau pays de la Liberté, de l'Égalité, (stop!!), qui  pourrait bénéficier aujourd'hui des bienfaits irremplaçables de la Sécurité Sociale?
Ailleurs, souvent, même parmi les états les plus évolués, se soigner convenablement est un luxe inaccessible pour les plus pauvres. Sans parler de toutes les conquêtes dont bénéficient tous les salariés, TOUS, même ceux qui ont perdu la mémoire, qui ont oublié d'où ils viennent, et qui se croiraient à l'abri des mauvais coups du sort....

Pour plus de détails sur les conquêtes sociales obtenues par les salariés à la Libération de 1945, (remises en cause aujourd'hui par l'équipe de la pseudo gauche Hollande-Valls- Macron- El Khomeri, Cazeneuve, etc...), consulter, entre autres sources et nombreux documents , wikipedia, les Éditions Sociales, etc....

mercredi 25 mai 2016

CASSE-CROÛTE D'AIRE SUR L'ADOUR, LE 19 JUIN

Les membres de la peña sont informés que Jipito rééditera son initiative de repas champêtre, le jour de la feria d'AIRE SUR L'ADOUR: la paëlla des aficionados.
Il serait donc souhaitable que sans attendre le dernier jour, chacun de nous fasse connaître s'il sera présent, en appelant JP, Juanito, Clementito, Pedrito.... 
Prenez-note: dimanche 19 Juin 2016, AIRE, corrida des fêtes, avec 3 toros de PALHA, et 3 toros de FRAILE Y MARTIN, et repas des amis aficionados.

HISTOIRE SOCIALE- RÉVISION -

27  



mardi 24 mai 2016

Hollande/PS-EELV : Le changement c'est pour quand ?

Par Aimé Couquet, conseiller municipal communiste de Béziers


Son modèle c'est Clemenceau et Moch
Son modèle c'est Clemenceau le briseur de grève et assassin de militants en 1908 à Draveil et à Villeneuve Saint-Georges *.
Son prédécesseur c'est Jules Moch envoyant l'armée contre les mineurs en 1947.

Comme hier donc les socialistes se présentent comme les meilleurs défenseur de l'ordre ... bourgeois et des intérêts de l'oligarchie.
Cette nuit ils ont agressé les militants de la CGT bloquant l'accès au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer et c'est sous escorte policière que les camions d'approvisionnement circulent.

Dans le même temps ils déchaînent une campagne relayée médiatiquement, par les idéologues de service tandis que la droite et l'extrême droite accompagnent le concert réactionnaire en en rajoutant.

Leurs accusations contre la CGT vise à isoler ceux qui sont le plus déterminés dans l'action tout en visant à faire perdre de vue à l'opinion ce qui est en jeu : l'inversion de la hiérarchie des normes et la liquidation de toutes les garanties des salariés comme des sans-emploi, des précaires ... En substituant aux raisons profondes du mouvement des motifs de diversion ressassés par les médias dominants : inquiétude de la CGT d'être en quelque sorte détronée par la CFDT, questions internes à l'organisation ... et bla-bla-bla et bla-bla-bla ...

Raisons de plus pour élargir le mouvement, l'amplifier tout en menant parallèlement la bataille des idées et en replaçant l'enjeu du conflit au centre des préoccupations des travailleurs.

 FERIA DE CÉRET 2016

Cartel de la novillada de D. Mario y Hros de Manuel Vinhas

L’Association des Aficionados Cérétans a défini ses cartels pour la novillada
célébrée à l’occasion de la 29ème édition de Ceret de Toros .
Dimanche 17 juillet 2016, 11 h  
Novillada
de D. Mario y Hros de D. Manuel Vinhas
fervinhasGuillermo Valencia
(Popayán – Colombia)
Abel Robles
(Olot – Catalunya)
Sebastián Castillo
(San Cristóbal – Venezuela)

L’Adac a construit son cartel de novilleros avec Guillermo Valencia qui brilla lors d’une temporada 2015 remarquée. Abel Robles, espoir d’une tauromachie catalane victime des machinations politiques d’outre Pyrénées, alternera avec lui. Enfin nous donnerons l’opportunité à Sebastián Castillo, remarqué lors des capeas des Carnavales de Ciudad Rodrigo, de se présenter en novillada piquée en France. Loin des circuits ordinaires, ce maletilla parcourt le campo comme d’autres le faisaient voilà bien longtemps, en quête d’opportunités…

lundi 23 mai 2016

ANA BELÉN MONTÉS : FEMME D'EXCEPTION


MA RÉPONSE AU PRÉSIDENT OBAMA, MAISON BLANCHE.
Vous nous sollicitez ce 16 mai 2016 pour vous présenter une femme d’exception pour le sommet des femmes qui aura lieu le 14 juin prochain.
Une telle femme croupit dans une prison texane depuis déjà 15 ans bientôt, elle a pour nom Ana Belén Montés.
Ana Belén Montés est de la trempe de l’Antigone de Sophocle qui, bravant l'interdiction émise par le roi de Thèbes d'accomplir les rites funéraires pour son frère Polynice, va à la mort parce qu'elle nourrit l'intime conviction qu'en s'opposant à la loi d'un état elle sert un droit humain inaliénable et l'intérêt supérieur de cet état.
Comme bien des héros qui ont été bannis et à qui l’histoire a donné raison, Ana Belén Montés a anticipé sur les futures relations entre les Etats-Unis et Cuba, futures relations amorcées par la récente reconnaissance de ce que cette Île était un État tout comme les États-Unis en sont un. Voici donc fait le pas minime obligé. Emprisonnée depuis quinze ans pour “espionnage au profit de Cuba”, elle n’a pas agi dans le but de nuire au peuple des États-Unis, mais bien pour protéger le peuple cubain d’attaques agressives fomentées par les États-Unis.
Le 22 mars 2016 le Président Obama a déclaré lors de sa venue à La Havane: 
"Je suis venu ici pour enterrer les dernières séquelles de la Guerre froide dans les Amériques. Je suis ici venu ici pour tendre la main de l’amitié au peuple cubain”.
Ces paroles vont dans le sens de celles prononcées quatorze ans plus tôt par Ana Belén Montés dans son plaidoyer lors du procès :
« (…) Votre honneur, je suis devant vous aujourd'hui pour une activité à laquelle je me suis livrée parce que j'ai obéi à ma conscience plutôt qu'à la loi. Je crois que la politique de notre gouvernement vis-à-vis de Cuba est cruelle et injuste, profondément agressive, et je me suis sentie moralement dans l'obligation d'aider l'île à se défendre contre nos efforts de lui imposer nos valeurs et notre système politique. Nous avons fait preuve d'intolérance et de mépris à l'égard de Cuba depuis plus de 40 ans. Nous n'avons jamais respecté le droit pour Cuba de choisir sa propre voie vers ses propres idéaux d'égalité et de justice. (…).Mon plus grand désir est de voir des relations amicales s'établir entre les États-Unis et Cuba. J'espère que mon cas contribuera d'une certaine manière à encourager notre gouvernement à abandonner sa politique hostile envers Cuba et à collaborer avec la Havane dans un esprit de tolérance, de respect mutuel, de compréhension. (...) »
Antigone atteste de son engagement en allant à la mort. Ana Belén Montes atteste du sien en assumant courageusement et au long terme l’isolement lui étant imposé, cet "affront à notre humanité commune" selon les propres mots du Président Obama pour commanditer le rapport sur l’isolement jugé par lui-même "excessif" dans le système carcéral étasunien. Mais ce rapport n’a hélas rien changé notamment pour Ana Belén Montes, car il est nombre d’autres prisonniers en situation plus ou moins similaire et internationalement connus et reconnus. 
Ana Belén Montés étasunienne d’origine portoricaine est une citoyenne du Monde qui mérite d’être à la place d’honneur au sommet des femmes. Elle est présentement le symbole même des Amériques. La libérer et lui rendre cet hommage attesteraient du réel engagement  des États-Unis à l'égard de la Cuba. Ce serait en outre lui rendre justice en reconnaissance du Pays Monde auquel elle aspire.
Pedrito

Note de Pedrito:
Comme pour le premier anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba, nous vous demandons d’envoyer le premier juin un petit mot au président Obama pour lui demander la libération d’Ana. Deux lignes suffisent, vous l’envoyez à l’adresse : info@mail.whitehouse.gov

Pour que nous puissions mesurer l’impact de cette action, ce serait bien de mettre en CCI kakine.roussie@orange.frDe notre côté, nous allons envoyer la lettre jointe ci-dessus par mail et aussi par courrier postal.


Une nouvelle action pour Ana belén Montés

dimanche 22 mai 2016

SEBASTIAN CASTILLO: MALETILLA D' AUJOURD'HUI....

QUI POURRA LUI DONNER UNE CHANCE?

C’était début janvier, au Carnaval du Toro, de Ciudad Rodrigo, nous avons découvert un novillero Sud Américain. Valeur, pureté des gestes, détermination, présence, ont immédiatement emballé les tendidos. Aussitôt, Javier entreprit de connaître qui était ce garçon, d’où il venait.. Tous deux nous sommes ensuite allés à sa rencontre. Voici son histoire, telle que le garçon nous l’a contée.

Sébastian CASTILLO est Vénézuélien, il a 28 ans, cela fait 9 ans qu’il est arrivé en Espagne. Mais faute de papiers, il est resté caché pendant 5 ans. Et a vécu des années d’incertitude, depuis lors il n’a jamais pû retourner dans son pays. Mais, précise-t-il, il est venu en Espagne pour devenir torero, et il a appris à toréer ici, en Espagne, parce que chez lui, à SAN CRISTOBAL, personne n’a voulu l’aider à se faire connaître.
Il précise : "Mon père est Péruvien, ma mère du Vénézuéla. A 17 ans, comme je voulais toréer, je suis allé rejoindre mon père au Pérou, où il vit avec une autre femme. J’ai toréé au Pérou, puis en Colombie, mais pas de manière satisfaisante ni convaincante.
L’école taurine, là bas, est rare, et se pratique avec des moruchos, des élevages sans aucun renom, inconnus, et cela ne me convenait pas. Ce fut pourtant mes premiers pas dans ce monde taurin. Je suis donc retourné dans mon pays pour tenter d’amasser quelques sous, et partir pour l’Espagne, terre de toreros.
Et je suis arrivé en Espagne. Avec 50 euros en poche et sans connaître personne... J’étais seul et totalement perdu. Il me fallait survivre, sans un haricot pour repas. Pendant 15 jours, je pris comme travail tout ce qui s’offrait à moi, car j’étais clandestin, sans papiers. Il me fallait en obtenir. Pour vivre dans la légalité. Au Pérou et en Équateur, il n’y avait aucun problème de ce type. Mais en Espagne, ce n’est plus du tout pareil. Je devenais fou, et pourtant je voulais avant tout rester ici. A Caracas, j’avais travaillé nuit et jour pour pouvoir payer le billet du voyage, je gagnais 150 euros par mois, et il m’en fallait 2.000 (!!) Rendez-vous compte du pari fou que je devais gagner ! Mon rêve devait aboutir....La faim m’importait peu, ni dormir dans les rues, seul comptait pour moi de réunir la somme nécessaire pour traverser l’Atlantique»

Pour moi, les mots de Sébastian résonnent durement. Ce qu'il a dû endurer....Il continue : « Les 50 euros n’ont pas pesé longtemps dans la poche. Comme je ne savais pas où dormir, dès mon arrivée, j’ai cherché un hôtel, dès le premier soir, pour me reposer. Je ne pensais plus trop au toreo, en ces moments, il me fallait avant tout vivre au jour le jour... Et là, il m’est arrivé une chose incroyable. Un homme me demanda de lui indiquer une rue où se trouvait une discothèque, et comme justement je l’avais repérée, dans le quartier, j’ai accompagné cet homme jusqu’à la discothèque. En marchant, il me demanda ce que je faisais, je lui répondis que je cherchais du travail, et lui racontai mon histoire. Il m’invita à boire une bière, et je lui répondis que j’avais seulement besoin de trouver un endroit pour manger et dormir. Que je voulais seulement trouver du travail. Il me raconta alors qu’il était militaire à El Berron , province de Gijon, dans les Asturies, mais militaire Colombien, avec la double nationalité. Ce qui me surprit beaucoup, parce qu’au Vénézuéla, il est impossible d’être militaire, pour qui n’est pas né au pays. Il m’offrit alors de partager son appartement, sachant que je traversais des moments difficiles, comme lui même en avait connus. Et il ajouta : «  Aujourd’hui tu as un toit, la corrida et le travail c'est à toi de les chercher. Ici, dans les Asturies, il y a peu d ‘émigrés, tu pourras trouver plus facilement du boulot »
« Que pensez-vous de cette histoire, ajouta Sébastian ? Rendez-vous compte : rencontrer quelqu’un qui t’offre tout, alors que tu ne le connaissais même pas. (Rires) Il m’est passé mille choses dans la tête, après tant de revers, de privations... En repartant dans les Asturies, - le soldat partait ensuite vers Marbella - il m’a laissé les clés de son appartement.... »
La suite, on résume.... « La Guardia Civil m’a arrêté parce que je circulais à pied sur l’autoroute, j’ai marché 60 km, j’ai voyagé en train sans billet, j’avais faim et j’étais exténué, j’ai travaillé dans une cidrerie, - il est plus difficile de verser du cidre que d’avaler un parapluie ouvert-, j’ai enfin obtenu des papiers au bout de cinq ans, mais pendant que j’étais sans papiers, on me payait 500 euros, sans que je puisse revendiquer quoique ce soit, alors que mes copains touchaient 1500 euros pour le même boulot. Au Vénézuéla, 100 euros que je pouvais gagner étaient pour ma mère, qui se sacrifiait pour nous. Jamais je ne la remercierai assez. Ici, j’ai commencé à économiser pour m’acheter un costume de torero à un novillero qui se retirait des ruedos : 1800 euros ! Puis petit à petit, tout le nécessaire pour toréer. Les papiers m’ont également coûté beaucoup. Je fus à Madrid, quand j’ai régularisé mes papiers, puis à Séville, j’ai toréé en habit dans les capeas, là où un banderillero m’a remarqué. J’ai rencontré Julian Simon et Luis Miguel Amado, nous sommes aujourd’hui amis. On m’offrit de toréer devant des Santa Coloma, j’ai coupé quatre oreilles. J’ai évidemment menti sur mon bagage, sur mon expérience. Et ensuite j’ai envoyé le fruit de ce succès au Vénézuéla.
C’est ainsi que commença ma carrière : à la Iglesuela, une novillada sans picador, en 2012, puis j’ai toréé trois fois, 4 fois en 2013, rien en 2014, 3 novilladas en 2015. Dix fois donc en sans piquée pour débuter en piquée. »
Sebastian parle de sa vie, de ses sacrifices, de ses privations, avec sang froid, détermination, sans rancoeur ni tristesse. Il tient à réaliser son rêve, il ne continue sa lutte que pour y parvenir: devenir torero! Quand il s’en fut à Séville, sans voiture, sans rien, ses économies s’étaient envolées. Il se rendait en auto-stop dans les tentaderos, il lui fallait marcher parfois de 1H à 7H du matin, Aurore Algarra peut en témoigner, dit-il, il dormait à même le sol, et il lui fallait parfois aller à 100 km de là pour participer au tentadero suivant. C’était dur, dit-il , mais ces épreuves lui ont beaucoup appris. Jusqu’en avril 2013, où il rencontre Chinito, matador Français, et son épouse, artiste Canadienne, passionnée de tauromachie. Qui décide de l’aider. Tous deux m’ouvrent la porte de leur maison. Aujourd’hui, Sebastian vit à Séville, avec quelques amis Anglais à eux. Ils lui ont offert de toréer et tuer un toro de cinq ans de Fermin Bohorquez....
« Le toro de Santa Coloma, continue-t-il, je savais qu’il me permettrait de manger, j’ai voulu me livrer à fond, avec lui. Aussi, j’aime le toreo de verdad, m’engager sans tricher, avancer la jambe...J’ai parfois peur qu’un toro brise ma mère..... Je voudrais perdre la vie dans une grande arène, mais....je préfère parfois renoncer, parce que je si je me livre, c’est à fond. Donc, je reste tranquille, je mesure le danger. On dit parfois que je suis fou de toréer. Je voudrais qu’on me juge, qu’on voit ce dont je suis capable. Roca Rey est connu grâce à Campuzano, vivement que quelqu’un comme lui m’aide comme il aide Roca Rey.
Et pour finir : "Je voudrais qu’on me donne une chance. MA chance. Je ne suis pas venu en Espagne en touriste, mais pour faire mon trou dans ce dur métier. J’ai envie de triompher. Je n’ai dans l’immédiat qu’une capea de prévue à Colmenar de Oreja en Avril et rien d’autre. Mon téléphone me suit partout, j’attends une opportunité qui se présentera..... »

Voilà l’histoire résumée de Sébastian CASTILLO, telle qu’il l’a contée. Tant d’abnégation, de ténacité, de courage, mériterait bien un autre « miracle », comme celui de sa rencontre avec ce militaire Vénézuélien qui lui a offert le toit, lorsqu’il dormait dans la rue.
Un maletilla des temps modernes.... 
Suerte torero, en souhaitant qu’un organisateur Espagnol ou Français à la recherche d’un novillero avide de toréer "y con cojones" fasse sonner ton téléphone...

jeudi 19 mai 2016

MA FERIA VICOISE: LA CONCOURS DE DIMANCHE

Casi lleno.... Mais selon la formule claironnée à 11H au micro des arènes, paseillo annoncé avec un bon quart d’heure de retard, « vu l’affluence à la taquilla ». Quart d’heure gascon, certes, mais détestable habitude et lacune imbuvable dans l’organisation du CTV, pour le public qui est à l’heure, parce qu’il a su prendre,lui, comme toujours, ses dispositions. Ailleurs, l’heure, c’est l’heure ! Les retardataires sont priés d’attendre au pied de l’escalier la fin de la lidia en cours, jusqu’à l’arrastre. Ici, on s'arrange.....
Il y avait pour ouvrir les débats un « QUINTAS RESINES », dont la lidia se cantonna en tout et pour tout à l’épreuve de la pique, malgré les tentatives d’ENCABO à tirer quelques muletazos désespérés; le « QUINTAS » s’était comporté en vrai toro contre la cavalerie, mais ce fut tout, et le torero dut se résoudre à châtier pour tenter de cadrer et de tuer le retors. Pinchazos et bajonazo : à oublier, animal et bipède l’un et l’autre aussi décevants.
Puis c’est au tour de Javier CORTÈS de se mesurer à « Salta Cancela », le càrdeno oscuro de « Los MAÑOS », bien dans le type SANTA COLOMA des éleveurs de SARAGOSSE ». Grand moment dans la tradition Vicoise. L’animal va aller quatre fois au cheval, l’ultime charge accourue depuis l’opposé du cercle, pour une pique de tienta, mais une dernière charge aussi glorieuse que les trois premières, toutes magnifiques d’allant et de bravoure, l’ultime provoque l’ovation du public debout et déclenche la musique (!!!) Avant cela, le bicho avait poussé la monture de REHABI pendant de longues minutes, sans vouloir se séparer du peto, malgré les tentatives de quite du peon de brega et du matador. Puis deux paires de banderilles de Marco LEAL dans le berceau, et salut mérité du torero de plata. Tous les ingrédients d’une matinée qui restera gravée sur les rétines.
La suite sera plus banale, le toro se décompose assez vite, malgré quelques gestes méritoires, le torero ne parviendra pas à reprendre le dessus sur un animal qui avait beaucoup donné pour ce premier tiers d’anthologie. Recherche de querencia aux tablas, bajonazo, une oreille que la vilaine épée aurait dû nous épargner. Mais Amestoy, accroché à son palco vicois, n’a pour ce « détail » – l’épée de verdad donnée en toda ley- aucune préoccupation autre que celle de ses semblables : présider, distribuer, durer....
Vuelta au toro, vuelta de CORTÈS, rien à dire, mais vuelta du piquero, qui à mon sens est excessive, mais là encore chacun comble ses désirs, et ce ne sont pas les emplumées de parade qui feront respecter des règlements dont tout le monde festayre se fout.
A la suite de çà, le HOYO DE LA GITANA en fit voir de toutes les couleurs au piquero BERTOLI, qui se fit culbuter à la quatrième embestida. A ce seigneur toro il fallait opposer un combattant du même acabit. Las, le froid DUFAU le fit passer de loin, de très loin, pico à outrance, et le public pourtant acquis au local du jour, n’eut que des regrets à se mettre sous la dent. Malaise, même parmi ses fans les plus inconditionnels. 
 
Le colorado MARTINEZ PEDRÉS HERMANOS prit lui aussi ses quatre rations de fer sans trop rechigner. Mais ENCABO ne sut pas non plus profiter de sa noblesse et se hisser à sa hauteur. Ni figura, ni torero macho, on se demande aujourd’hui quel créneau offrir à ENCABO pour poursuivre une carrière bien compromise.
Déception avec le « FLOR DE JARA » : peu ou pas de qualités, hormis ses trois charges contre la cavalerie. Et séquence de destoreo de CORTÈS, qui ne voulut pas l’affronter dans les règles, pico à volonté, passes de profil, avant une demi épée.
Pour conclure, un « PEDRAZA DE YELTES » qui eût mieux mérité que d'être opposé au torero Landais. Qui nous servit sa faenita sans relief, le poignet rude, sans effet sur un adversaire qui le domina de bout en bout, et l’envoya même au tapis : éternel problème des garçons qui font des passes de profil et parviennent finalement, malgré toutes les précautions, à s’envoyer le toro dessus en se découvrant ….
Matinée de bout en bout intéressante, parfois passionnante : 2H45 de spectacle. Et surtout un toro MAÑO qui fit se soulever la plaza entière.
Il n’en fallait pas plus pour qu’un incorrigible ennemi de la fiesta brava, «  OUI ! OUI ! INDULTER EST UNE ERREUR, UN CRIME, LA CORRIDA EST SUFFISAMMENT DÉCRIÉE POUR LA RAMENER A UN SPECTACLE BANAL, DÉPOUILLÉ DE SA SIGNIFICATION NATURELLE : LE COMBAT A MORT  D’UN FAUVE », pour que le chroniqueur de toro bravo, un de ces prétendus aficionados qui ne peuvent se guérir de cette ridicule et dangereuse maladie de l’indultite, écrive sur son blog : « On tenait là assurément un vrai toro d'indulto"!
Mais que ces types nous emm......., .à ne savoir rêver que d'indulto, sans cet acte suprême qui est le fondement même de la corrida. La corrida sans la mise à mort est la fin programmée de la corrida. C'est accéder aux exigences des animalistes : c'est se coucher devant les interdits qu'ils nous préparent.
Comme disent nos amis Espagnols, en parlant de toutes les magouilles et les trampas  qui préparent la mort inexorable de la FIESTA BRAVA:  ASCO!

mardi 17 mai 2016

L'IMMENSE NELSON MANDELA : 27 ANS DE BAGNE GRÂCE A LA CIA

Histoire du mouvement social et communiste

L'homme qui était agent de la CIA à Durban en 1962 a précisé son rôle. Une révélation qui devrait attiser les pressions pour que l'agence ouvre enfin ses archives


C'est bien la CIA qui a déclenché l'arrestation de Nelson Mandela
La CIA n’a jamais officiellement admis avoir contribué à l’arrestation de Nelson Mandela, sur une route non loin de Durban, le 5 août 1962, un épisode qui a conduit le militant anti-apartheid à passer vingt-sept années de sa vie en prison. Une interview posthume de son agent à Durban, Don Rickard, révélée par le "Sunday Times", vient confirmer ce que l’on soupçonnait déjà. Rickard reconnaît avoir lui-même donné aux autorités le tuyau qui a permis l’arrestation de Mandela, qui se faisait alors passer pour le chauffeur éthiopien d'un blanc, sous le nom de "David Motsamayi".

"J’ai découvert quand il venait [à Durban] et comment il venait... C’est à partir de là que j’ai été impliqué et que Mandela a été attrapé", a confié Rickard au metteur en scène John Irvin, dans le cadre de la préparation d’un film, "Mandela's gun" qui revient sur la vie du militant, lorsqu'il était encore un guerillero armé. Rickard est mort peu après avoir livré ces confidences au réalisateur britannique, relayées par le "Sunday Times".

C'est bien la CIA qui a déclenché l'arrestation de Nelson Mandela
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160516.OBS0575/c-est-bien-la-cia-qui-a-declenche-l-arrestation-de-nelson-mandela.html?xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2F#https://www.facebook.com/

lundi 16 mai 2016

LAS NOTICIAS DE DENIS Y LA "TALAVANTINA"


Chers amis de l'aficion,
Il ne se passe pas de jour où l’un(e) ou l’autre de mes ami(e)s aficionado(a)s ne me demande comment trouver un lien donnant: soit le résumé de la veille puisque Canal Toros ne le donne plus en accès libre, soit la possibilité de regarder en direct la corrida du jour.

En particulier, beaucoup ont raté la belle prestation à deux oreilles de Roca Rey lors de sa confirmation d’alternative aux côtés de Castella et Talavante.
Donc autant vous donner tout d’un coup. En ce qui concerne les pages de pub surgissantes et/ou les messages indiquant que vous devez sur certains sites désactiver votre bloqueur de publicité, vous demanderez la manipe à vos bons copains informaticiens dans l’âme, mais il y a des sites que je vous donne ici où vous pourrez garder votre AdBlockPlus (ou autre) sans être importuné par quoi que ce soit.
Pour le moment (mais je ne regarde à peine 10% des toros en les choisissant, ce ratio augmentera significativement pendant la semaine torista à venir, elle promet) deux gestes : une nouvelle passe** à une main de Talavante hier dimanche et l’épée hallucinante d’engagement de Roca Rey à son second samedi.

Pour le résumé de cette fameuse corrida et les autres résumés, vous aurez tout sur NTR Toros via Facebook ici
Pour les corridas en direct, quelques pistes
www.SANISIDRO.link y www.LASVENTAS.link
OTRAS OPCIONES: www.teletoro.link , www.teletoro.red , www.teletoro.website y www.teletoro.com
La corrida inicia a las 19:00H (España), Repite al finalizar el directo.
Il y a aussi www.corrida.tv mais attention aux pubs
http://www.vercanalestv.com/ver-canal-plus-toros-en-directo-y-online-las-24h-ferias-taurinas/
http://hispaniatv.tv/ver-canal-plus-toros-en-directo-online-gratis-24h-por-internet/

Je pense qu’avec tout cela vous trouverez votre bonheur.

A noter que
 
Culturaficion, bien absent depuis des lustres, semble actuellement reprendre un peu du poil de la bête puisqu’ils postent sur leur page FB quasi quotidiennement pendant cette San Isidro. Il faut dire que la plupart des sites taurins présentent depuis longtemps un vide sidéral que ce soit Terres Taurines, à l’arrêt depuis un an passé, la Bronca Clandestina bel et bien morte, ayant suivi en cela le pourtant bien intéressant blog de Zanzi « algo de memoria », itou pour le blog citoyen où PC semble lassé des antis, son blog passé coté politique et délaissant les toros malgré quelques soubresauts, quant à l’Echo du Callejon, il y a belle lurette qu’il est enterré et mis en pertes et profits.
Il ne reste plus grand chose en français à part l’élitiste Campos y Ruedos vivant en circuit fermé et des endroits illisibles (là je parle pour moi) comme le blog de la FSTR où l’unique intervenant CHF vomit en boucle ce qu’il appelle des analyses dont l’audience pourrait être confinée dans une cabine téléphonique, la même qui accueille d’ailleurs les pouvoirs pour certaines assemblées générales d’organismes qui se disent représentants de l’aficion, voire le Toros 2000 de Beuglot avec ses insupportables guillemets et ses espagnolades perpétuelles dans les comptes rendus de corridas auxquelles il n’assiste pas.
 
D’autres sites résistent : lo tore roge à Béziers, toreo y arte (en français, blog de Arneodau), et les blogs de Vidal et de Hermé, le Ruedo Newton par à-coups, etc…
Il reste alors les sites espagnols, sachant que Mundotoro est financé par Domecq. 
Un site indépendant et bien documenté:
http://www.purezayemocion.com.
Voilà
Suerte para todos.
DG


** La passe de Talavante : en fin de série à la cape, il recule en tenant la cape de la main droite, le rouge vers le toro donc jaune vers lui, mais le toro au lieu de charger Talavante sur sa droite, change et le charge à gauche. Talavante dans le temps se passe la cape dans sa main gauche et effectue sans aucun arret une sorte de revolera de la main gauche avec le haut de la cape jaune vers le haut en enroulant doucement la passe, le maestro la terminant en s'enroulant lui même autour de son axe. Je n'avais jamais vu cette passe qui m'a semblé totalement improvisée sur l'heure. On pourrait l'appeler une "Talavantina" ou "passe du jupon" en référence au robes portées avec un jupon à l'intérieur, on ne voit dans cette passe que le jupon qui s'enroule autour du maestro alors que le toro sort de la passe comme dans une passe de poitrine en pointant....le nez en l'air !.

samedi 14 mai 2016

IL RESTE ENCORE DES TOREROS D'HONNEUR

Interrogé sur sa profession de matador de toros, lors de la soirée de présentation de la feria de Céret,  le matador de JAEN Jose Carlos VENEGAS a récemment déclaré devant 250 aficionados du haut Vallespir: « A l’inverse des vedettes du mundillo, nous, à chaque corrida nous devons nous gagner la suivante. » 
Et il conclut la soirée en ajoutant: « Les aficionados qui viennent voir les corridas dures, comme ici à Céret, le savent, triompher devant un toro de Saltillo est très difficile mais c’est d’autant plus gratifiant. Je préfère 1000 fois faire vibrer le public avec une faena de 25 passes devant un toro de Saltillo que d’indulter un toro de Domecq. » 

Un mouton ou un demi toro - el medio toro- domestiqué par un carré de leurre, qui bouffe cent fois la muleta sans dévier d'un pouce, les gratte-papier et tous les lameculos du système gangrené par la tricherie et le fric, tous invités des callejons, disent de cet animal noblissime jusqu'à  la débilité, qu'il sert, sans qu'il ne transmette ni peur ni émotion. Il "sert", il a "servi", en général pour une pseudo faena de cent passes de profil et redondos interminables, spectacle qui dégage indifférence, ennui, aburrimiento, sauf pour les gogos qui gobent les tricheries les plus lamentables et les plus indigestes, celles qui enterrent inexorablement la corrida.

Je ne sais pas ce que nous réserve le matador de JAEN, pour la corrida de Juillet à CERET,  mais j'ai trouvé ses paroles dignes d'un homme d'honneur. Dont les vedettes ET le mundillo comme les mundillitos ( CEUX QUI S'EN CROIENT) devraient s'inspirer pour SERVIR  efficacement la corrida et la Fiesta Brava.
¡Enhorabuena y  felicidades, maestro !
Afficher l'image d'origine

Note de Pedrito.
 Pourquoi ce titre "il reste  ENCORE des toreros d'honneur"?
La plupart des aficionados le savent et me comprennent: de plus en plus souvent on apprend aux jeunes novilleros dans les écoles taurines où sévissent les toreros has been,  à:
- défiler,
- faire passer le toro, de n'importe quelle manière, de profil, jambe droite en retrait, avec un pico étiré à 1m,80 de la ceinture, surtout sans jamais "de croiser"
- componer la figura - se donner de l'allure-
- commander la musique
- faire assassiner son toro par des piqueros sans plus de scrupules que soi-même
- brinder au public
- jeter la montera et la remettre à l'endroit avec la pointe de l'épée, si elle tombe à l'envers, (le plus souvent)
- faire des adornos sans jamais avoir pu dominer un seul instant son opposant, qui lui est resté maitre
- tuer de bajonazos ou de golletazos,(épée dans le cou, ou les côtes, ou le poumon, jamais dans " la croix ") puis au lieu de faire profil bas, de réclamer des trophées immérités....
- écouter et laisser gueuler ses peones qui ne donnent que des mauvais conseils.....
- tromper le public, le mal nommé respectable
....Que des artifices censés masquer - mal - les insuffisances du torero.
Loin de l'authenticité de la lidia et du toro de combat comme il doit être et rester
Nous sommes trop souvent hélas confrontés à voir dans les arènes, ici et en Espagne, des garçons sans bagage, sans envie, ni technique....Aussi, quand sort un Cesar VALENCIA, par exemple, la corrida prend un sacré coup de verdad. D'intégrité.



JOSEPH ANDRAS REFUSE SON PRIX GONCOURT


Le lauréat du Goncourt du premier roman refuse son prix, ce premier roman autour du communiste Iveton


 Afficher l'image d'origine

 Le  romancier Joseph Andras, lauréat du Goncourt du premier roman, a annoncé qu’il refusait son prix en expliquant que cette distinction était contraire à sa conception de la littérature, a-t-on appris vendredi auprès de l’Académie Goncourt et de son éditeur. Son livre lui-même a pour héros le militant communiste Fernand Iveton. Ce fut le nom de ma première cellule, nous l’avions baptisée ainsi parce que nous étions indignés par cette exécution . Le 11 février 1957, le militant du Parti communiste algérien (PCA), Fernand Yveton, un ouvrier, condamné à mort par la justice coloniale française pour avoir rejoint la lutte armée pour l’indépendance de l’Algérie, était guillotiné dans la cour de la prison de Barberousse, à Alger. Son recours en grâce avait été refusé par le président de la République, René Coty, avec l’accord du garde des Sceaux de l’époque, François Mitterrand, et du chef du gouvernement socialiste, Guy Mollet.  Et l’on doit entendre aujourd’hui un Manuel Valls, défendant le patronat insulter les communistes en les accusant de s’être trompés depuis 100 ans. Mais revenons à ce refus, merci à ce jeune homme pour sa conception de la littérature et de l’Histoire, Un jour Aragon m’a dit: vous l’ignorez mais il y a actuellement un jeune homme en train d’écrire fiévreusement et il défend la littérature, loin des honneurs et des médias. . (danielle Bleitrach)

L’auteur de « De nos frères blessés » (Actes Sud) a annoncé sa décision dans une lettre adressée à l’Académie Goncourt.
Roman puissant autour de la figure du militant communiste Fernand Iveton, seul Européen exécuté durant la guerre d’Algérie (par mitterand garde des sceaux alors), le livre de Joseph Andras, sorti seulement mercredi en librairie, ne figurait pas dans la liste établie par le jury de l’Académie Goncourt le mois dernier.
Agé de 31 ans, vivant en Normandie, le jeune romancier refuse de s’exposer dans les médias, avait expliqué lundi lors de l’attribution du prix son éditrice Marie Desmeures.
Actes Sud a pris acte de la décision du romancier dans un bref communiqué.
« Hier, jeudi 12 mai 2016, Joseph Andras, lauréat du Goncourt du premier roman avec +De nos frères blessés+ (Actes Sud), a remercié les membres de l’Académie Goncourt et fait savoir que sa conception de la littérature ne lui permet pas d’accepter toute distinction de cet ordre. Les éditions Actes Sud prennent acte de la décision de l’auteur« .
« J’ai pris connaissance du prix +premier roman+ attribué à +De nos frères blessés+ par l’Académie Goncourt. Que ceux qui ont trouvé quelque intérêt à ce livre soient ici sincèrement remerciés — il n’en reste pas moins que je ne peux l’accepter: la compétition, la concurrence et la rivalité sont à mes yeux des notions étrangères à l’écriture et à la création. La littérature, telle que je l’entends en tant que lecteur et, à présent, auteur, veille de près à son indépendance et chemine à distance des podiums, des honneurs et des projecteurs« , a indiqué l’écrivain dans sa lettre à l’Académie Goncourt et dont l’AFP a obtenu une copie.
« Que l’on ne cherche pas à déceler la moindre arrogance ni forfanterie dans ces lignes: seulement le désir profond de s’en tenir au texte, aux mots, aux idéaux portés, à la parole occultée d’un travailleur et militant de l’égalité sociale et politique« , a ajouté l’écrivain engagé.
Avant Joseph Andras, Julien Gracq est le seul lauréat à avoir refusé le Prix Goncourt, en 1951 pour « Le rivage des Syrtes » (Corti). Aucun auteur n’avait encore refusé le Goncourt du premier roman, créé en 2009.
 Publié par le mai 14, 2016 dans Uncategorized 
reblogué par pedrito

vendredi 13 mai 2016

Torturée par l'armée française en Algérie, « Lila » recherche l'homme qui l'a sauvée

Par Florence Beaugé
LE MONDE Le 20.06.2000 à 00h00 • Mis à jour le 28.07.2014 à 14h35

Louisette Ighilahriz, ancienne militante FLN, a été capturée par l'armée française puis torturée et violée. Louisette Ighilahriz, ancienne militante FLN, a été capturée par l'armée française puis torturée et violée. Crédits : AFP/JOEL ROBINE

 « J'étais allongée nue, toujours nue. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour. Dès que j'entendais le bruit de leurs bottes dans le couloir, je me mettais à trembler. Ensuite, le temps devenait interminable. Les minutes me paraissaient des heures, et les heures des jours. Le plus dur, c'est de tenir les premiers jours, de s'habituer à la douleur. Après, on se détache mentalement, un peu comme si le corps se mettait à flotter. » Quarante ans plus tard, elle en parle avec la voix blanche. Elle n'a jamais eu la force d'évoquer avec sa famille ces trois mois qui l'ont marquée à vie, physiquement et psychologiquement.

Elle avait 20 ans. C'était en 1957, à Alger. Capturée par l'armée française le 28 septembre, après être tombée dans une embuscade avec son commando, elle avait été transférée, grièvement blessée, à l'état-major de la 10e division parachutiste de Massu, au Paradou Hydra. « Massu était brutal, infect. Bigeard n'était pas mieux, mais, le pire, c'était Graziani. Lui était innommable, c'était un pervers qui prenait plaisir à torturer. Ce n'était pas des êtres humains. J'ai souvent hurlé à Bigeard : "Vous n'êtes pas un homme si vous ne m'achevez pas !" Et lui me répondait en ricanant : "Pas encore, pas encore !" Pendant ces trois mois, je n'ai eu qu'un but : me suicider, mais, la pire des souffrances, c'est de vouloir à tout prix se supprimer et de ne pas en trouver les moyens. »
Elle a tenu bon, de septembre à décembre 1957. Sa famille payait cher le prix de ses actes de « terrorisme ». « Ils ont arrêté mes parents et presque tous mes frères et sœurs. Maman a subi le supplice de la baignoire pendant trois semaines de suite. Un jour, ils ont amené devant elle le plus jeune de ses neuf enfants, mon petit frère de 3 ans, et ils l'ont pendu... » L'enfant, ranimé in extremis, s'en est sorti. La mère, aujourd'hui une vieille dame charmante et douce, n'avait pas parlé.
« MAIS, MON PETIT, ON VOUS A TORTURÉE ! »
Sa fille aurait fini par mourir, dans un flot d'urine, de sang et d'excréments, si un événement imprévu n'était intervenu. « Un soir où je me balançais la tête de droite à gauche, comme d'habitude, pour tenter de calmer mes souffrances, quelqu'un s'est approché de mon lit. Il était grand et devait avoir environ 45 ans. Il a soulevé ma couverture, et s'est écrié d'une voix horrifiée : "Mais, mon petit, on vous a torturée ! Qui a fait cela ? Qui ?" Je n'ai rien répondu. D'habitude, on ne me vouvoyait pas. J'étais sûre que cette phrase cachait un piège. » Ce n'était pas un piège. L'inconnu la fera transporter dans un hôpital d'Alger, soigner, puis transférer en prison. Ainsi, elle échappera aux griffes de Massu, Bigeard et Graziani.
Louisette Ighilahriz, « Lila » de son nom de guerre, retrouvera la liberté cinq ans plus tard, avec l'indépendance de l'Algérie. Depuis, elle recherche désespérément son sauveur. Ce souhait est même devenu une idée fixe, une obsession. « J'ai tout essayé, envoyé des messages partout, avec de moins en moins d'espoir de le retrouver vivant. S'il l'est encore, il doit avoir à peu près 85 ans. Je ne veux qu'une chose : lui dire merci. »
Elle ne sait presque rien de Richaud, sinon son nom, pour l'avoir entendu - mais elle n'est même pas sûre de l'orthographe -, sa fonction probable : médecin militaire, et son grade : commandant. A défaut de le revoir, Louisette Ighilahriz voudrait remercier sa fille : « Je me souviens qu'il m'avait dit : "Je n'ai pas vu ma fille depuis six mois, vous me faites terriblement penser à elle." Alors, je la cherche, elle aussi. Je voudrais lui dire combien son père l'aimait et à quel point il pensait à elle, là-bas, en Algérie... »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2000/06/20/torturee-par-l-armee-francaise-en-algerie-lila-recherche-l-homme-qui-l-a-sauvee_1671125_3212.html#EtcQHD9V4u6owKgQ.99