vendredi 22 juin 2018


Chantage avec extorsion condamné par les juges

Publié le 22 Juin 2018 par Canaille Lerouge (°)

Chantage avec extorsion condamné par les juges
L'extorsion est le fait d'obtenir par violence, menace de violences ou contrainte soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d'un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d'un bien quelconque.
Parce que sur le fond comme sur la forme c'est bien de cela qu'il s'agit.
"Je (lire pouvoir et direction)  vous étrangle et vous menace de vous piller plus si vous n'obéissez pas à ce que je dis."
Pepy se révèle être une variante entre Al Capone, Lucky Luciano mâtinée d"une dose "Arturo Ui pour la haine des travailleurs et leurs organisations.
Sauf que là il a raté son coup.
Canaille le rouge aurait adoré être tout petit dans un coin de l’amphithéâtre où quelques dizaines de hauts cadres de l'état-major RH, rassemblés pour l'occasion et jubilant d'avance à la confirmation du rejet du référé amplifiant le coup de talon aux grévistes, se sont pris le boomerang en pleine tronche.
Combien va coûter à la SNCF le fait de s'être assise sur la la réglementation ?  
Les moyens de continuations de l'action sont renforcés et la légitimité de l'état-major de la SNCF et du pouvoir qui lui trace le cap est de plus en plans fissurée.
Comme on disait il y a 50 ans quand un agent était muté disciplinaire,:"Pepy's va finir par se retrouver à la cale à Valenton ou a Puy Imbert " (deux lieux déterminants pour le trafic marchandises mais peu encourageants à l'époque point de vue environnement festif).

(°) Désolé, pour les cfdtistes, les socialistes, certains communistes croupions, les arrivistes,  les macronistes, les "loyalistes", et bien d'autres "libéraux" attentistes ou atlantistes, mais moi, j'aime ceux qui "en" ont.....
Et Canaille "en" a, avec du talent, ce qui ne gâte rien....

QUAND L'ARMÈE FAISAIT CORPS AVEC LE PEUPLE




20 juin 1907: à Béziers, le 17e régiment d'infanterie met les crosses en l'air


 
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs


A cette époque, le Midi est confronté à l’un des plus grands mouvements sociaux qu’il ait connu.  Une grave crise provoquée par la surproduction et la mévente du vin touche le milieu viticole. Dans cette région, une grande partie de la population vit de ce produit. Cette crise, tout le monde la subit, petits et moyens producteurs, ouvriers agricoles et journaliers, comme tous les artisans qui vivent directement ou indirectement de la vigne.
Chaque semaine, des dizaines de milliers de personnes descendent dans les rues pour crier leur colère et demander au gouvernement de réagir. Le 2 juin, pas moins de 270 000 manifestent dans les rues de Nîmes. Une semaine plus tard, ils sont plus de 500 000 à Montpellier.
Georges Clemenceau, chef du gouvernement, fait renforcer le nombre de soldats sur le terrain et arrêter les leaders du mouvement. Cet événement déclenche des manifestations de colère. A Narbonne, le 20 juin 1907, sans sommation, un régiment d’infanterie tire sur les manifestants et fait cinq morts.
Au lendemain de cette tuerie, le 17e régiment de ligne se mutine et met les crosses en l'air à Béziers. Jean Jaurès qualifiera cette mutinerie de "leçon salutaire pour tous les hommes de pensée libre et de droite conscience ". 
Finalement, les mutins rendent leurs armes. Ils sont aussitôt déportés vers un bataillon disciplinaire dans le désert tunisien, colonie française à cette époque.

STALINE: TYRAN OU HÉROS NATIONAL?

1917-2017. Staline tyran sanguinaire ou héros national?

Malgré son titre « 1917-2017, Staline tyran sanguinaire ou héros national ? » ne porte pas seulement sur Staline, mais pose des questions sur la nature du pouvoir soviétique de 1917 à la chute de l’Union soviétique. Il présente des faits, des arguments. La notion de totalitarisme qui va jusqu’à identifier ce pouvoir à celui du nazisme, doit être dénoncée.
Le livre part d’une interrogation sur la différence d’opinion entre ceux qui ont vécu l’URSS et l’image que nous en avons en France. 67 % des habitants de la Fédération de Russie en septembre 2017 regrettaient l’Union soviétique et 38 % d’entre eux plaçaient Staline et Lénine en tête des plus grands hommes de l’histoire. Pourquoi ? Ce que tous les sondages affirment, nous l’avons constaté sur le terrain. Staline est l’homme d’une époque, l’Union soviétique ne se limite pas à sa seule domination, mais incontestablement Lénine et Staline ont opéré une rupture et créé les conditions d’une autre société dans un encerclement permanent et une violence de quatorze États ligués contre elle. Un état des lieux s’impose. On ne peut pas ignorer cette extraordinaire tentative de changement de pouvoir et de société. Prétendre effacer la mémoire des peuples est aussi destructeur que d’imposer aux individus l’ignorance de leur passé et de leurs origines. Ce livre est donc une présentation des pièces du dossier en vue de l’ouverture d’une véritable analyse scientifique mais aussi politique, d’une expérience qui continue de marquer notre présent et qui conditionne notre avenir.
Prix public : 17 euros
Référence : 978-2-37607-127-3




22 Juin 2018
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Pam sur le pif de la SNCF: Pépy démission



Le Tribunal de grande instance de Bobigny vient de condamner la SNCF à ne pas décompter les jours de repos des grévistes comme journées de grève. Cette mesure arbitraire avait été ordonnée par Guillaume Pépy, patron de la SNCF, avec le soutien actif des réactionnaires de tout poil en France.
J'en conviens, Pépy renvoyé ne changerait pas l'ordre des mauvaises choses promises au rail public français. Un autre commis du capital le remplacerait sine die. Mais avec cette victoire syndicale contre la SNCF, pourquoi renier une cerise sur le gâteau?
La SNCF appliquait donc une retenue salariale de 1/30 par jour de grève effectif. Qui disait que les cheminots grévistes étaient rémunérés lorsqu'ils faisaient grève? Mais Guillaume Pépy faisait retenir en plus 1/30 de retenue salariale sur chaque repos accolé à une journée de grève. Une façon de réduire évidemment le nombre des grévistes.
CGT, CFDT et UNSA avaient poursuivi la SNCF devant la Justice. Pas Sud-rail, toujours en quête de grand soir, en proclamant à tout va la grève générale sans jamais s'en donner les moyens sur le terrain.
Bref, le TGI de Bobigny condamne la SNCF à rembourser illico-presto les grévistes, à verser 10 000 euros de dommages-intérêts à chaque syndicat, plus 2 000 euros de frais d'avocat à chacun d'entre eux. La SNCF prend acte et remboursera.
Pour autant, elle se pourvoit en appel. "C'est une erreur", commente la CFDT-cheminots qui appelle la SNCF à "une attitude responsable et constructive". Vous avez dit "attitude responsable et constructive"? C'est un peu bêta, non?
#Chemin de fer