dimanche 11 septembre 2022

MAIS POUR QUI NOUS PREND-ON?

Coup de gueule sur les énergies re-nou-ve-la-bles ... !

mercredi 7 septembre 2022 par Yvan Arena

Le coup de gueule d’un ingénieur EDF concernant des informations fausses dans le journal de 20 h sur TF1 auquel nous ne pouvons que souscrire. (JP-ANC)

Un illuminé nous a donné une série de leçons sur les économies d’énergie. Nous prenant pour des débiles mentaux profonds ou des séniles précoces, il nous a expliqué qu’en coupant toutes les veilleuses de nos appareils électriques, nous pouvions économiser 15% de notre consommation.
Faux, nous économiserions alors 2 à 3%.

Le même nous a expliqué qu’en remplaçant nos lampes traditionnelles par des lampes à économie d’énergie, nous pouvions économiser 30 à 35% d’énergie. Faux c’est de 4 à 5 % que l’on peut économiser.

Pour couronner le tout, une brillante journaliste de TF1 (quelle chaîne instructive !) a pris le relais et fait le total des économies pouvant être réalisées selon ces critères éclairés : 15 % sur les veilleuses + 35% sur les lampes = 50% d’économie d’énergie.

Elle n’est pas allée jusqu’à le dire, mais nous qui sommes particulièrement débiles, avons deviné que demain, si nous suivions scrupuleusement ces instructions, on pouvait arrêter la moitié des centrales électriques.
Nous avons failli mourir idiots, mais pourquoi ne nous a-t-on pas expliqué tout ça avant !

Pour continuer dans la débilité profonde, la TF1’s girl nous a ensuite précisé que pour les 50% restants, on pouvait les alimenter avec des panneaux solaires qui produisent de l’électricité ’verte’, en illustrant son propos d’une photo d’une belle maison avec un petit panneau solaire derrière.
Là, j’ai failli chercher une arme, car on n’avait encore jamais vu un niveau de désinformation pareil, une absurdité aussi monumentale.

En effet, pour produire ces 50 % restants, si on se base sur une consommation moyenne de 6 Kw (un abonnement classique sans chauffage électrique), il faudrait que chaque maison possède 140 mètres carrés de panneaux solaires pour un coût de 89.628€.
Calculez le retour sur investissement.

Dans le chapitre ’c’est bon pour la planète’, il convient d’ajouter que les panneaux solaires, on ne sait qu’en faire quand ils arrivent en fin de vie, car ils contiennent plein de silicium et autres métaux lourds très polluants.
Ne croyez surtout pas que je sois contre les économies d’énergie, je suis à 100% pour, quand elles sont réalistes, mais de grâce pas d’intoxication de ce type, ça frise l’indécence ou la malveillance.

Pour continuer dans l’intox, connaissez vous Biville-sur-mer en Seine-Maritime ?

C’est un petit village du littoral près de Dieppe, où 6 éoliennes sont récemment sorties de terre. Six engins de dernière génération qui occupent 4 km de notre littoral normand et dont les pales culminent à 85 m de hauteur.
Chaque éolienne a une puissance maxi de 2 mégawatts quand le vent souffle fort. Ce n’est pas grand-chose comparé au 2 600 mégawatts qui sortent en permanence de la centrale nucléaire voisine, mais c’est toujours ça, surtout quand il fait très froid.
Dommage quand même que cette énergie renouvelable soit si chère et non maîtrisable (4 fois plus chère que celle de l’atome), mais ce n’est pas grave, EDF à obligation de la racheter (et cher).

Mais revenons à nos 6 éoliennes ; depuis quelques jours il n’y a qu’une seule éolienne qui tourne, les 5 autres seraient elles privées de vent ?
Que nenni, du vent il n’y en a pas depuis plusieurs jours, ce qui est généralement le cas quand il fait très froid, ou très chaud. C’est la nature, l’homme ne lui dicte pas encore sa loi.

Mais alors, s’il n’y a pas de vent comment expliquer qu’une et une seule des éoliennes tourne ?
La réponse est très simple : on veut nous faire croire à fond aux énergies renouvelables, alors on n’hésite pas à tricher pour en cacher le mauvais côté. Ben oui, ça ne ferait pas bien pour les habitants de la région qui n’ont pas encore accepté ça dans leur paysage, que de voir toutes les éoliennes à l’arrêt alors qu’il fait -4 degrés.
Alors, tout simplement, on en fait tourner une au moteur (oui, c’est possible, en lui donnant du courant). Ça consomme un peu d’électricité, mais ça fait croire que ça produit de l’énergie.

Il est temps d’arrêter de nous rabâcher tous les soirs à la météo ’c’est bon pour la planète’, parce que là, on ne sait plus trop où est le bien et le mal, et on va finir par penser que ceux qui donnent des conseils sont, en plus d’être malhonnêtes ou incompétents, les plus dangereux.

L’électricité ’dite propre, sans fumée, sans CO2, sans atomes, disponible quand on en a besoin, à un prix qui ne détruise pas nos emplois, ça n’existe pas, mis à part les centrales hydro.

Dans 20, 30 ou 50 ans peut-être ...

Dans mon entourage, je ne connais personne qui lave du linge propre, ou qui met en route son lave-vaisselle vide. Alors, il est grand temps que les médias et leurs gilets à rayures serviles qui nous desservent, arrêtent de nous prendre pour des demeurés, avec des reportages orientés, tronqués et des leçons de civisme qui ne tiennent pas la route.

Ah oui, j’allais l’oublier : j’ai même entendu "l’innocente Évelyne Dhéliat", nous dire, après sa page météo,"qu’il ne faut pas mettre trop de chauffage dans la voiture car ça consomme du carburant et "c’est pas bon pour la planète".

Évelyne, si tu avais pris des cours de mécanique, tu saurais que le chauffage de la voiture récupère la chaleur de l’eau du circuit de refroidissement du moteur et cette eau chaude, il faut absolument la refroidir en la faisant passer soit dans le radiateur principal (celui qui se trouve derrière la calandre), soit dans le radiateur du chauffage de l’habitacle, sinon c’est la mort du moteur !
Si cette eau n’est pas assez refroidie, c’est même le ventilateur du circuit de refroidissement qui doit s’en charger en consommant de l’électricité pour tourner !
Et ça ...’c’est pas bon pour la planète’ par contre !

On pourrait aussi évoquer les biocarburants, présentés comme carburants verts alors que s’engager dans cette voie est un désastre écologique et humain à brève échéance : flairant l’aubaine, de grands groupes agro-alimentaires, défrichent en ce moment des forêts entières et remplacent des cultures destinées à l’alimentation humaine par ces plantations destinées à la production de carburant ’vert’ (50% de la production de maïs des USA aura été détourné cette année pour cette production, d’où la famine au Mexique, premier acheteur de ce maïs).

Vous doutiez-vous de cet effet pervers du biocarburant ?
Mais c’est un autre débat et j’ai des palpitations déjà rien que d’y penser.

Surtout, surtout, je vous en prie : INFORMEZ-VOUS !

 


Situation explosive en Europe

dimanche 11 septembre 2022 par Manlio Dinucci blog ANC

  • Les sanctions contre la Russie empêchent Gazprom de faire fonctionner le North Stream 1, unique gazoduc qui apporte en Allemagne le gaz russe après la fermeture forcée de son jumeau, le North Stream 2. Le Kremlin communique : “Les sanctions imposées par UE, Royaume-Uni et Canada ont interrompu le système de manutention technique des composants de la turbine qui assurait le pompage”.

  • La stratégie USA-UE est claire : empêcher l’Europe de recevoir le gaz russe à bas prix grâce aux accords à long terme précédemment stipulés avec la Russie, obligeant les consommateurs européens à l’acheter sur le marché au comptant à des prix extrêmement plus hauts fixés par la Bourse d’Amsterdam, qui fait aujourd’hui partie d’une grande société financière étasunienne.

  • L’unique gazoduc qui transporte régulièrement du gaz russe en Europe est le TurkStream, à travers la Mer Noire et les Balkans. La Hongrie, qui s’oppose aux sanctions UE (bien qu’elle fasse partie de l’UE et de l’OTAN), a signé un accord à long terme avec Gazprom pour recevoir de la Russie à travers ce gazoduc 80% du gaz dont elle a besoin.

  • Mais il y a dans les Balkans, surtout contre la Serbie chez qui passe le TurkStream, des croissantes tensions provoquées en sous-main par l’OTAN, qui pourraient aboutir au blocus y compris de cet ultime gazoduc de la Russie.

  • Cette situation s’inscrit dans un scénario politico-militaire de plus en plus explosif. La nouvelle Première ministre britannique Liz Truss se déclare “prête à utiliser les armes nucléaires”.

  • Un danger ultérieur est provoqué par le fait que les forces ukrainiennes -armées, entraînées et de fait commandées de l’OTAN- tirent avec les cannons que leur ont fournis OTAN et UE sur la centrale de Zaporijia actuellement sous contrôle russe exposant ainsi l’Italie et l’Europe au très grave risque d’un nouveau Tchernobyl.

  • L’Agence Internationale pour l’Énergie Atomique prévient :
    “Avec la centrale nucléaire de Zaporijia nous jouons avec le feu et quelque chose de beaucoup, beaucoup plus catastrophique pourrait arriver”.

  • Photo  : la centrale nucléaire de Zaporijia

 


Au milieu de «pertes massives», Washington promet de se battre jusqu’au dernier ukrainien

Comme à l’ordinaire, on ne peut qu’être frappé par le positionnement original de ce courant trotskyste WSWS qui mesure bien que ce qui se joue en Ukraine c’est une attaque généralisée contre la classe ouvrière. C’est d’ailleurs cette conscience des enjeux qui nous fait dans ce blog soutenir Fabien Roussel qui – quels que soient les handicaps internationaux du PCF- reste sur le fond en matière d’ancrage de la résistance au capital sur le terrain national. Comme le prouvent les débats à la fête de l’humanité. Que Fabien Roussel provoque un tel tollé en affirmant simplement qu’il faut retourner vers l’entreprise, vers le monde du travail parce que c’est de là que part la bataille contre le capital et donc contre la guerre.. Mieux ou pire que soient taxés de jérémiades l’exigence du plein emploi avec de bons salaires, alors que pour Marx les chomeurs sont “les invalides du capital” que chaque phase d’accumulation du capital produit et qui de ce fait sont désorganisés, soumis à toutes les pressions, est tellement le B.A.B.A du marxisme léninisme que l’on reste stupéfait devant les procès qui lui sont faits et l’on se dit que c’est pourtant là la base de l ‘exigence des communistes y compris dans l’intervention ici de WSWS(note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Andre Damonil y a 3 heures

Jeudi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le secrétaire à la défense Lloyd Austin se sont rendus en Ukraine pour promettre de combattre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien, saluant une offensive que les forces américaines prévoient discrètement être la source de «pertes massives».

«Plus de six mois» après le début de la guerre, s’est vanté Blinken, «votre contre-offensive est en cours et s’avère efficace».

Blinken faisait référence à une offensive encouragée par les États-Unis pour reprendre des parties du territoire occupé par les Russes, qui a déjà provoqué un horrible bain de sang. Les forces ukrainiennes ont affirmé que des centaines de Russes sont tués chaque jour, tandis que le porte-parole militaire russe Igor Konashenkov a déclaré: «Au cours de deux jours d’attaques infructueuses sur Nikolaevo-Krivoy Rog et dans d’autres directions, les troupes ukrainiennes ont perdu […] plus de 1.700 militaires ukrainiens».

Des militaires ukrainiens chargent les corps de soldats russes dans un wagon frigorifique à Kiev, en Ukraine, le vendredi 13 mai 2022. (AP Photo/Efrem Lukatsky, File)

S’exprimant sous couvert d’anonymat, l’un des Américains sur le terrain qui coordonne l’effort de guerre en Ukraine dans le cadre de la force paramilitaire du «groupe Mozart» a déclaré à Newsweek que l’offensive prévue par l’Ukraine sera «très sanglante».

«Il y aura beaucoup de pertes, peu importe à quel point vous êtes bien entraînés», a-t-il déclaré. «Peu importe à quel point votre peuple et vos troupes sont bien préparés, personne n’est jamais préparé au nombre massif de pertes».

Avant même cette offensive, la guerre en Ukraine a été un désastre pour les populations ukrainiennes et russes. Plus de 9.000 soldats ukrainiens et 25.000 soldats russes ont été tués, selon les responsables ukrainiens. D’autres estimations avancent des chiffres bien plus élevés. Quelque 6,6 millions de personnes ont été déplacées, tandis que plus de 5.500 civils ukrainiens ont été tués, selon les Nations unies.

La vie humaine ne signifie rien pour les fauteurs de guerre à Washington ou leurs laquais à Kiev. Les mêmes personnes qui se chauffent les mains sur les feux en Ukraine ont supervisé une politique de COVID-19 qui a tué plus d’un million d’Américains et fait plonger l’espérance de vie américaine de près de trois ans. Les vies des jeunes Ukrainiens, dont beaucoup se font recruter, sont gaspillées comme de la chair àcanon, ou pour utiliser l’expression préférée de Léon Tolstoï, de la «viande de canon».

La témérité affichée par les États-Unis dans l’escalade de la guerre a été résumée au début du mois par The Hill dans un article intitulé «Pourquoi les États-Unis deviennent plus effrontés dans leur soutien à l’Ukraine». L’article se termine ainsi: «Le gouvernement Biden arme l’Ukraine avec des armes qui peuvent faire de sérieux dégâts aux forces russes, et, contrairement au début de la guerre, les responsables américains ne semblent pas inquiets de la réaction de Moscou».

En juillet, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, a ouvertement déclaré que le pays devait être considéré comme un «banc d’essai» pour les entrepreneurs américains de la défense. «Nous invitons les fabricants d’armes à tester de nouveaux produits ici», a-t-il déclaré.

En effet, les entreprises américaines de défense ne se contentent pas de «tester» leurs produits en Ukraine, elles engrangent de l’argent à tour de bras. Le marché boursier américain a baissé de 8 pour cent au cours de l’année écoulée. Mais les actions de Lockheed Martin, le plus grand entrepreneur de la défense, ont augmenté de 20 pour cent sur la même période, tout comme les actions de General Dynamics et Northrop Grumman.

Les fabricants d’armes américains tirent directement profit non seulement des milliers de missiles, de drones et d’autres armes envoyés en Ukraine, mais aussi du réarmement massif des alliés de l’OTAN, qui ont tous promis d’augmenter leurs dépenses militaires à des niveaux records.

Et les entreprises américaines ne sont pas les seules à réaliser des bénéfices records. Tandis que la Russie a considérablement réduit ses livraisons de gaz à l’Europe en raison de la guerre, les exportations américaines de gaz naturel vers l’Europe ont triplé, tandis que les prix payés par les consommateurs européens ont décuplé l’année dernière.

Les entreprises américaines du secteur de l’énergie ont enregistré le mois dernier les bénéfices les plus importants de leur histoire, ExxonMobil affichant un bénéfice trimestriel record de 17,85 milliards de dollars et Chevron de 11,62 milliards de dollars.

Dans l’ensemble de l’économie américaine, les profits des entreprises ont atteint 15,5 pour cent, le chiffre le plus élevé depuis 1950 et le double de ce qu’ils étaient il y a dix ans, alimentés par des prix abusifs et un effondrement du niveau de vie des travailleurs.

Les entreprises américaines profitent d’une guerre délibérément provoquée par Washington et un gouvernement ukrainien pro-OTAN issu d’un coup d’État orchestré à Kiev en 2014 par les États-Unis. Malgré toutes les belles phrases sur la «démocratie» et la «souveraineté nationale», la véritable signification de l’Ukraine pour les stratèges impérialistes américains a été établie sans détour par l’ambassadrice américaine en Ukraine, Marie Yovanovitch, lorsqu’elle a qualifié le pays de «champ de bataille dans la compétition entre grandes puissances».

Prenant la parole sur la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, les responsables américains ont promis de «faire reculer les Russes». Le secrétaire américain à la défense, Austin, a vanté la gamme de systèmes d’armes fournis par les États-Unis à l’Ukraine.

Au cours des trois derniers mois, a déclaré Austin, les États-Unis ont envoyé 126 obusiers M77, ajoutant: «Nous avons multiplié par plus de 18 le nombre de systèmes d’obusiers destinés aux défenseurs de l’Ukraine». Il a ajouté que 25 lanceurs de missiles à longue portée ont été fournis à l’Ukraine, dont le HIMARS. Mark Milley, chef d’état-major de l’armée américaine, s’est vanté que «les Ukrainiens ont frappé plus de 400 cibles avec les HIMARS».

Alors que cette réunion se déroulait, les responsables ukrainiens ont admis que les attaques lancées contre la Crimée le mois dernier étaient des «frappes de missiles réussies», laissant ouverte la possibilité que les HIMARS fournis par les États-Unis aient été utilisés.

Austin a déclaré que la mission des États-Unis était «en train de changer», indiquant clairement que l’objectif des États-Unis était de faire durer la guerre aussi longtemps que possible. Il s’est engagé à «améliorer nos bases industrielles de défense» pour le «long terme»– une expression qu’il a répétée cinq fois.

En cela, il a fait écho aux propos du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui a écrit en début de semaine que l’OTAN était en train «d’opérer le changement le plus fondamental dans la dissuasion et la défense de l’OTAN depuis la guerre froide», mais que cela aurait pour conséquences une «flambée des prix de l’énergie et du coût de la vie» et «la menace de coupures d’énergie, de perturbations et peut-être même de troubles civils».

La guerre déclenchée par les États-Unis et les puissances de l’OTAN est en même temps une guerre contre la classe ouvrière: de l’Ukraine et de la Russie, de l’Europe et des États-Unis. Au nom de la «guerre contre Poutine», les puissances impérialistes mènent une guerre contre les travailleurs du monde entier, déclarant qu’ils doivent accepter le rationnement de l’énergie, la chute des salaires et même la famine.

Mais la classe ouvrière aura son mot à dire dans cette affaire. La crise créée par l’effondrement du niveau de vie a conduit à une poussée mondiale de la lutte des classes, au Royaume-Uni et en France, aux États-Unis, au Sri Lanka et en Afrique. En entrant en lutte, les travailleurs du monde entier doivent exiger la fin de la guerre. À la politique de guerre mondiale de la classe dirigeante, les travailleurs doivent opposer la stratégie de la guerre de classe et la lutte pour la transformation socialiste de la société.

(Article paru d’abord en anglais le 9 septembre2022)