dimanche 22 juillet 2018

L'HÉRITIER DES VERSAILLAIS

MACRON, L'HÉRITIER DES VERSAILLAIS



Dans le documentaire publié lundi soir sur France 3, Emmanuel Macron évoque sa réception de Vladimir Poutine à Versailles. Propension monarchique, lui suggère-t-on ? En aucun cas, répond-il : « Versailles, c’est là où la République s’était retranchée quand elle était menacée ».
Réponse sidérante… Le seul événement qui correspond à l’affirmation présidentielle a lieu le 18 mars 1871. Au petit matin, des troupes régulières dépêchées par le gouvernement d’Adolphe Thiers cherchent à s’emparer des canons de la Garde nationale parisienne regroupés sur la butte Montmartre. Alertés, les Parisiens s’assemblent pour les empêcher de le faire. La troupe fraternise avec la foule. C’est le début de la Commune de Paris. Le même jour, à 15 heures, le gouvernement décide de quitter Paris, avec toutes les forces armées et les fonctionnaires. Le lieu de repli est Versailles. Le 2 avril, l’armée de Versailles lance l’offensive sur Paris. Du 21 au 28 mai, elle se livre au massacre des insurgés parisiens. Plusieurs milliers y perdent la vie lors de la « Semaine sanglante ».
La République menacée ? Le gouvernement qui se réfugie à Versailles a été nommé le 17 février, alors que la France est occupée par les armées allemandes, à l’issue d’élections législatives qui ont donné une majorité écrasante à des monarchistes adversaires de la République. Paris de son côté a choisi d’élire 36 députés républicains (sur 43), qui sont hostiles à la capitulation décidée par la nouvelle majorité. Si Paris se soulève, c’est à l’initiative de républicains, pour des raisons à la fois sociales et patriotiques. Les monarchistes de l’Assemblée pactisent avec l’Allemagne, dont l’unité vient d’être proclamée… à Versailles ; les républicains de Paris s’y opposent. Telle est l’une des causes du conflit. Les communards ne menacent pas la République : ils veulent la protéger de ceux qui la récusent et tournent le dos à ses valeurs.
En choisissant cet aspect symbolique pour valoriser Versailles, Emmanuel Macron fait ce qu’aucun Président de la République n’avait osé faire, quand bien même beaucoup d’entre eux n’eurent aucune sympathie pour la Commune. Il tourne aussi le dos à l’imaginaire de la gauche. Tous, à gauche, ne furent pas des partisans de la Commune. Beaucoup la critiquèrent, parce qu’ils la jugeaient trop radicale, malvenue ou prématurée. Mais la plupart condamnèrent la répression atroce que lui réserva le gouvernement de Versailles. Les républicains, même les plus à gauche, se divisèrent à propos de la Commune, mais bien peu auraient osé affirmer que les communards menaçaient la République.
Par ce détour de phrase d’apparence anodine, le Président actuel déplace de façon inquiétante l’imaginaire officiel de l’histoire française. Les républicains d’autrefois se plurent bien souvent à valoriser la continuité étatique de la monarchie centralisée et de la République. Ils n’allèrent pas jusqu’à encenser le gouvernement de Versailles. Ils tentèrent d’en justifier les actes par l’état d’urgence du moment ; ils n’en firent pas un modèle de sursaut républicain.
Le 29 novembre 2016, l’Assemblée nationale votait une résolution qui réhabilitait enfin les communardes et communards durement frappés pendant et après la Semaine sanglante. Elle souhaitait aussi que la Commune soit mieux connue et que ses valeurs soient mises en avant.
En choisissant de glorifier le Versailles des soixante-douze jours de la Commune, Emmanuel Macron dit le peu de cas qu’il fait de la volonté majoritaire exprimée par les représentants. Il s’éloigne un peu plus de la gauche. Il tourne le dos à toute une tradition républicaine. Il laisse bien mal augurer de ce que pourrait être, du côté du pouvoir, la commémoration du cent-cinquantenaire prochain de la Commune de Paris.

Notre association, pour sa part, veillera à ce que lui soit donné tout son éclat, avec l’appui de tous ceux qui savent que la République s’étiole quand elle oublie les idéaux démocratiques et sociaux qui la fondent.
Les Amies et Amis de la Commune de Paris - 1871

LES ISRAÉLIENS ONT-ILS OUBLIÉ LE GÉNOCIDE FASCISTE NAZI? (°)


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
(°) Titre de Pedrito 

Sans que cela ne dérange Donald Trump, champion du monde capitaliste, ou l'un de ses vassaux comme l'UE du capital. Le Parlement israélien vient de voter une loi faisant de son pays un "Etat-nation du peuple juif".
Certes, le caractère inégalitaire d'Israël n'est gravé dans la loi qu'avec 62 voix contre 53 et 3 abstentions. Mais Benyamin Netanyahou, le chef du gouvernement israélien s'est en félicité: "C'est un moment décisif dans l'histoire de l'Etat d'Israël qui inscrit dans le marbre notre langue, notre hymne et notre drapeau". Ladite loi définit aussi Jérusalem comme capitale "complète et unifiée" du pays.
Ainsi donc, plus de 17% de la population israélienne, Arabe, sont relégués comme citoyens de seconde zone. Leur langue qui, au même titre que l'hébreu était jusqu'alors langue d'Etat, n'aura plus qu'un statut spécial.
Devant les députés israéliens arabes qui se sont élevés contre ce vote,  Le député Avi Dichter, du parti de la droite au gouvernement avec l'extrême droite,  leur a répondu:" Vous n'étiez pas ici avant nous et vous ne resterez pas ici après nous. Nous avons fait passer cette loi fondamentale pour empêcher la moindre velléité ou tentative de transformer l'Etat d'Israël en une nation de tous ses citoyens".  On ne peut pas être plus clair.
Emmanuel Macron n'a pas moufté un seul mot, alors que depuis 1973, l'ONU a adopté une convention internationale sur l'élimination et la répression du crime d'apartheid.
Mais peut-être ne savait-il pas où se nichait Alexandre Benalla, son homme à tout faire et qui sait tout sur tout, lequel, à 26 ans, était adjoint à son chef de cabinet et lieutenant-colonel de gendarmerie de réserve.
Si vous ne le saviez pas, le monde dit libre fête le 100e anniversaire de la Naissance de Mandela.
L'état d'Israël devient un état d'apartheid

DU PS A LRM, LES GORILLES DES SERVICES SECRETS MAROCAINS INFILTRENT NOTRE RÉPUBLIQUE(°)









Alexandre Benalla a été infiltré par Najet Vallaud Belkacem. D. R.
Alexandre Benalla a été infiltré par Najet Vallaud Belkacem. D. R.
algérie patriotique
Par Karim B. – L’affaire du garde du corps «officieux» du président français, Emmanuel Macron, tourne au scandale d’Etat. Licencié pour avoir fait preuve de brutalité dans l’exercice de sa fonction, Alexandre Benalla est, néanmoins, l’illustration même de l’infiltration des plus hautes sphères du pouvoir français par les services des renseignements marocains.
En effet, des sources informées ont révélé à Algeriepatriotique que le déjà ex-chargé de mission auprès du chef de cabinet du président Macron est, en réalité, un agent de la DGED marocaine. Alexandre Benalla a gravi les échelons doucement mais sûrement depuis qu’il fut introduit dans les rouages du Parti socialiste par l’ancienne ministre de l’Education, Najet Vallaud Belkacem, elle-même inféodée à Rabat, aux côtés de Rachida Dati, Myriam Al-Khomri, Audrey Azoulay et bien d’autres.
L’affaire Alexandre Benalla met à nu la stratégie du Makhzen en France et révèle les dessous de l’acharnement des dirigeants français de toutes obédiences – PS, Les Républicains, La République en Marche – à soutenir la monarchie alaouite et à couvrir les frasques et les dépassements de Mohammed VI. C’est que le régime monarchique de Rabat a de tout temps eu un pied dans les plus hautes sphères du pouvoir en France et, depuis quelque temps, au sein de l’Union européenne où il compte de nombreux lobbyistes rémunérés avec l’argent du peuple marocain détourné par la famille régnante prédatrice protégée par Paris.
Les frasques du voyou bombardé «chargé de mission» à l’Elysée mettent Emmanuel Macron dans la gêne. Mais le battage médiatique autour de ce personnage sorti de l’ombre par on ne sait qui, ni pour quel dessein, est sciemment focalisé sur ses exactions et ses excès, mais aucun média français n’a cherché à connaître le secret qui se cache derrière son ascension fulgurante depuis François Hollande jusqu’à Emmanuel Macron qui l’a définitivement pris sous sa protection avant qu’éclate ce scandale.
La France est infestée d’agents secrets marocains qui ont accédé aux fonctions les plus sensibles, jusqu’à avoir accès aux secrets les mieux gardés. Et l’affaire Alexandre Benalla n’est que la partie visible de l’iceberg.
K. B.
(°) Le titre seul est de Pedrito 
 La barbouzerie est bien macronienne, ce président très mal élu  propulsé par le Parti Socialiste pour "réformer" la politique en France, et qui emploie les mêmes méthodes maffieuses que Pasqua: les truands payés par la République pour détruire ses fondements. Les cris d'orfraie des élus RPR - "LR" - nous feraient presque sourire....Ils firent comme les élus macroniens: complices de tous les coups tordus chiraquiens et sarkozystes, la françafrique au service des truands capitalistes, idem pour les socialistes complices des dérives miterrandiennes et hollandistes, tout ce qui nous a conduit à la situation désastreuse - politique et économique - d'aujourd'hui, avec de plus en plus de pauvres et de plus en plus  de milliardaires




Benalla dans tous les mauvais coups !

22 Juillet 2018, 09:33am
| Publié par Front de Gauche Pierre Bénite

17 octobre 2017, échauffourées entre CRS et CGT à Gennevilliers. Qui retrouve-t-on ? En premier plan sur la photo, téléphone à la main, il est présent. A qui rend t-il des comptes ou qui informe t-il ?

Note de P.
Commentaire gendarmesque  intéressant relevé sur un forum:

Quelques réflexions si vous permettez : " Il " - Benalla, le lieutenant colonel de 26 ans !!!" avait été réintégré par la direction de la gendarmerie au titre d'"expert" au sein d'un groupe de 74 personnes auxquelles fait appel la Direction nationale quand elle ne dispose pas de "ressources en interne".Réponse : Parce qu’il n'y a pas de ressources en interne dans la Gendarmerie Nationale ??? Il n'y a qu'à voir les critères de sélection pour un tel niveau !! Une qualité d'expert qui explique pourquoi Alexandre Benalla bénéficiait du grade de lieutenant-colonel. Selon la note de la gendarmerie, il s'agirait d'un "grade temporaire", qui ne donne "aucune prérogative de commandement". Réponse : Officier supérieur à cet âge là ? Quels sont ses états de service : Heu non .... la France les connait désormais.... "Des conséquences disciplinaires"
Sa promotion demandée par l'Elysée en tant que spécialiste de "sécurité des installations" n'a pas été facile à imposer à la direction de la gendarmerie. Un avis défavorable avait en effet été émis par le service des réserves à la direction générale.Réponse : Ben oui.... cela n'a pas été facile n'est ce pas mon général ben oui c'est Manu qui décide non ???
Quant à Vincent Crase, il faisait partie, pour sa part, de la réserve opérationnelle classique, en tant que chef d'escadron, depuis 1996. Il effectuait des missions de formation et d'encadrement de façon régulière.
La gendarmerie conclut en annonçant qu'Alexandre Benalla et Vincent Crase feront l'objet de sanctions. "Les faits reprochés à ces deux personnes, commis en dehors de tout lien avec le service de la gendarmerie, auront pour autant des conséquences disciplinaires et statutaires sur leur qualité de réserviste", peut-on lire dans la note.Réponse : Houla !!! ....des sanctions disciplinaires ???? Alors là, mon général, c'est la peine capitale pour ses pauvres spécialistes...
Une procédure de radiation des deux hommes est déjà engagée dans la réserve de la gendarmerie. Réponse : La même que citée supra..Conclusion : Un directeur général de la Gendarmerie Nationale digne de ce nom devrait lui aussi dénoncer cette mascarade ou démissionner mais n'est pas de Villiers qui veut .... 


LA TERRE DU "PEUPLE JUIF" N'EXISTE PAS!


Accueil > International > Palestine : appel aux organisations qui s’affirment progressistes

Palestine : appel aux organisations qui s’affirment progressistes

dimanche 22 juillet 2018 par Charles Hoareau
Jusqu’à quand ?
Presque chaque jour qui passe, les nouvelles qui nous parviennent d’Israël et de Palestine occupée, nous disent la descente dans l’horreur, la fascisation et l’apartheid assumé par le gouvernement de Tel-Aviv.
La nouvelle loi, mais aussi (ce dont la presse parle moins) le « rapprochement » entre les gouvernements hongrois et israélien concrétisé par la visite et la poignée de main entre les deux sinistres Viktor Orban et Netanyahu, en sont les deux derniers témoignages.
Que ce gouvernement ait le soutien des États-Unis, de l’UE (à l’exception notable de l’Irlande) et de la France, cela n’est pas étonnant. Les intérêts des puissances impérialistes dans cette région et dont Israël est l’exécuteur, commandent un appui sans faille à l’idéologie sioniste.
Cela est d’autant moins étonnant que face à ce positionnement que disent et font celles et ceux qui affirment vouloir défendre les droits des peuples en général et le peuple palestinien en particulier ?
Il y a des déclarations de principes, des affirmations justes, des analyses imparables, des critiques acerbes, on parle de la nécessaire libération de Salah Hamouri, de Ahed Tamimi [1] et des prisonniers palestiniens...mais pour quels actes ?
Ces jours-ci dans l’Humanité, à l’occasion des 100 ans de la naissance de Mandela, un parallèle est fait avec Israël et sa politique d’apartheid, constat juste que l’on pourrait compléter en parlant de « théocratie de fait » puisque au lendemain du vote de la nouvelle loi fondamentale, nous voulons redire avec Shlomo Sand que la terre d’Israël fut inventée et que le peuple juif n’existe pas, pas plus que le peuple catholique ou musulman.
Mais si on parle de politique d’apartheid pourquoi ne pas mener campagne pour sanctionner cette politique et boycotter ce pays comme ce fut le cas pour l’Afrique du Sud ?
Le mouvement de la paix dans une déclaration du 18 juillet, après une dénonciation fort juste évoque la nécessité de sanctions mais par qui ? Lesquelles ?
Pourquoi toutes celles et tous ceux qui disent soutenir les droits du peuple palestinien, se retranchent-ils derrière une hypothétique condamnation de l’ONU quand on voit le nombre de résolutions qui n’ont pas été appliquées ?
Jusqu’à quand les organisations progressistes vont dénoncer cette situation sans s’engager vigoureusement dans le seul moyen d’action efficace que l’on a depuis l’étranger pour combattre la politique israélienne ?

La campagne BDS !

Soyons clairs.
Au moment où, une fois de plus les bombardements redoublent à Gaza, où une fois de plus la flottille de la liberté est à la veille de se faire arraisonner, l’avenir d’une « solution juste et durable » (termes souvent évoqués avec un parfum de plus en plus fort d’hypocrisie) repose non sur les appels éplorés aux gouvernements complices, au droit international ou à une ONU rendue volontairement impuissante par son conseil de sécurité, mais sur l’engagement des peuples et des organisations qui se disent progressistes dans la campagne de boycott, désinvestissement, sanctions initiée par la société civile palestinienne et dans laquelle en France, pour ne parler que de notre pays, trop peu d’organisations se disant attachées aux droits humains soutiennent.
L’heure n’est ni aux larmes de crocodile, ni aux titres larmoyants mais aux actes.
Celles et ceux qui se disent progressistes doivent le montrer, prendre leurs responsabilités et mener concrètement campagne.
Charles Hoareau
Président de l’ANC de France, association signataire de BDS et engagée dans le collectif national de libération de Georges Ibrahim Abdallah.