Un syndicat de policiers qui se démarque: VIGI
Déontologie : une fois de plus notre
employeur nous donne raison... Avec un an de retard
VIGI
Si Monsieur le Président
de la République est sincère, nous lui rappelons qu’il n’est
nul besoin d’inventer l’eau chaude, c’est déjà fait. Il
existe un code éthique de police européen, signé par la France en
2001, qui devrait être appliqué, mais qui ne l’est pas.
Nous sommes un des rares syndicats de police à défendre nos
collègues, en les ayant averti de l’instrumentalisation de nos
missions par les politiques. Les politiques passent et les policiers
restent.
La déontologie devrait venir du plus haut sommet de l’Etat.
On comprend qu’Emmanuel MACRON demande qu’on lui fasse des
propositions sur la déontologie vu qu’il va être compliqué pour
l’Elysée de venir nous en parler avec des collaborateurs ou
ex-collaborateurs comme Ismaël EMILIEN (soupçonné d’avoir
diffuser via les réseaux sociaux les images de vidéosurveillance
ainsi qu’un montage visant à disculper le chargé de protection de
l’Elysée), Alexandre BENALLA (mis en examen pour violences
volontaires, immixtion dans l’exercice d’une fonction publique,
port public et sans droit d’insignes réglementés, recel de
détournement d’images issues d’un système de vidéoprotection
et recel de violation du secret professionnel) ou Alexis KOHLER
(soupçonné de conflits d’intérêts).
Mais est-ce qu’il fallait faire cette demande à Christophe
CASTANER ? Il a menti concernant « l’attaque » de
la Pitié-Salpêtrière. Il ne sait pas expliquer l’usage légal du
LBD à une classe d’enfants, ni reconnaître les syndicats de
Police. Il sanctionne les lanceurs d’alerte, et protège un
agresseur sexuel (depuis condamné par la Justice). Il donne une
image déplorable de la Police Nationale en faisant la une de Closer
après sa nuit au Noto .
Le préfet de police de Paris, Didier LALLEMENT ? A priori ce
n’est pas la bonne personne non plus vu qu’il est soupçonné de
favoritisme et qu’il a menti concernant les policiers qui ont tiré
sur le pompier volontaire gilet jaune de Bordeaux Oliver BEZIADE.
Les commissaires de police devraient impulser cette déontologie,
mais leur syndicat majoritaire appelle à tuer les avocats militants.
Il va être compliqué pour les ministres et ex-ministres Laura
FLESSEL (soupçonnée de fraude fiscale), Murielle PENICAUD
(soupçonnée de favoritisme), Françoise NYSSEN (travaux sans
autorisation), François BAYROU (soupçonné d’abus de confiance et
d’escroquerie), Marielle de SARNEZ (soupçonnée d’abus de
confiance et d’escroquerie), Sylvie GOULARD (soupçonnée d’abus
de confiance et d’escroquerie), Richard FERRAND (soupçonné de
favoritisme et de conflits d’intérêts), Marlène SCHIAPPA
(promotion de son livre par son ministère suite à « une
erreur humaine »), François de RUGY (et ses fameux homards),
Jean-Paul DELEVOYE (déclaration mensongère) ou les « 21
ministres, [qui] ont fait l’objet de rectifications fiscales selon
la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) »
de venir nous parler de déontologie.
Les députés ? mais ils ont voté contre avoir un casier
judiciaire vierge .
Toutes les propositions sont intéressantes et nous demandons son
application depuis 2014, date où Manuel VALLS a décrété un code
de déontologie diamétralement opposé, avec l’aval quasi unanime
des syndicats « représentatifs ».
Pour parler déontologie il serait temps que Monsieur Emmanuel
MACRON invite les organisations, qui n’ont pas fraudé aux
dernières élections professionnelles et les associations de
policiers.
VIGI
« Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les
problèmes pour les résoudre » Albert Einstein