CARTELES DE CERET DE TOROS 2010
Samedi 10 juillet 11H00-
NOVILLADA de JAVIER GALLEGO GARCIA
Pour Sergio FLORÈS / Mario ALCALDE
Samedi 10 juillet 18H00-CORRIDA
6 Toros de Don MANUEL ASSUNÇÃO COIMBRA
Pour les matadors
“RAFAELILLO”
Sergio AGUILAR
Morenito de ARANDA
Dimanche 11 juillet 11H00 - NOVILLADA
6 NOVILLOS de FIDEL SAN ROMÁN
Novilleros Arturo SALDIVAR
Paco CHAVES
Jose Maria ARENAS
Dimanche 11 juillet 17H30 – CORRIDA
Toros de Don JOSE ESCOLAR GIL
Pour les matadors
Fernando ROBLEÑO
Alberto AGUILAR
“JOSELILLO”
Les Escolar de CERET pourront-ils effacer la mierda san severine? Espérons....Rêvons.Sans trop d'illusions, même si le nom de CERET reste cher à nos coeurs.
jeudi 8 juillet 2010
ESCOLAR GIL DE ST SEVER: ¡ QUE PENA !
Après un long break, j'avais décidé de renouer avec St Sever, comme au bon vieux temps où toute soupe taurine, même la plus indigeste, était prétexte à retrouvailles.
C'est vrai que depuis longtemps, les Escolar Gil ne trainent pas une réputation très flatteuse. Sur son sérieux blog aficionado "HASTA EL RABO, TODO ES TORO", Antonio DIAZ les a depuis longtemps classé dans sa rubrique "manipuladores", tout près de sa liste noire des "antitoro" que sont le clan Romero, la clique Domecq, les Padilla et consorts. Et Fundi, le gendre de la maison, semble suivre la même trajectoire professionnelle que l'élevage de son beau-père: un vrai crépuscule taurino pour les uns et les autres.
Mais le temps était beau, quelques amis au rendez-vous, l'espoir, malgré l'incertitude.... Et la déception, habituelle, fut, hélas à la hauteur des tardes passées.
Le palco, d'abord: minable! Pas foutu d'être en place, à 18H00 !!! Mais qu'avaient-ils à faire de si important pendant ce long après-midi, ces guignols, pour ne pas être exacts à leur poste, pour se pointer à 18H03, s'installer tranquillement, avant de sortir nonchalament le mouchoir blanc du paseillo! A travers l'impolitesse, la goujateriede ces trois m'as-tu-vu qui se crurent obligés de faire attendre le respectable, on avait déjà là un aperçu de la médiocrité de la tarde. Et on ne se trompait pas! Avec cela un public de plus en plus ignare, qui ne réagit plus devant les innombrables fautes- épée retirée d'un novillo depuis le callejon, par exemple, sans aucune protestation, "spectateurs" qui applaudissent la pire des saloperies, musique incessante et assourdissante, même pour la pire des "faenas", ronde des enterreurs, piques reprises sur le toro collé au cheval, bajonazos récompensés ....- Que d'inquiétude à avoir, dans ces domaines et tant d'autres, et dont peu de responsables ou d'aficionados "militants" semblent se soucier, occupés qu'ils sont les uns et les autres, sauf rares exceptions, à publier sur leurs blogs de belles photos trompeuses ou des textes pour se faire plaisir.
Je retiendrai de la tarde ces points "essentiels":
A son premier, casiment invalide, -pique unique peu poussée- toreo de profil de Gimenez, conclu d'une entière sur le côté, puis 7 descabellos. A son second, qui fuyait le fer du piquero, première ration pompée, puis piquette symbolique, le novillo se révéla ensuite moins débile que ses frères, le garçon fut promené, faena désordonnée, muletazos sur le passage. Golletazo au deuxième essai, 4 descabellos.
Le premier novillo de José Arevalo reçut une bonne ration en poussant contre les planches, puis une piquette légère. Banderille son toro, rate plusieurs fois, et la peña continue de jouer, comme si de rien n'était, sans que le palco ne fasse signe: nuls! Faena gauchère assez allurée et croisée. Puis abus du pico à droite. Muleta accrochée. Golletazo, entière plate sous l'épaule, 12 descabellos!! Son second opposant, manso, fuit la pique, puis prend une belle ration. La faena sera du tape à l'oeil, sur le reculoir en permanence., muleta sans cesse accrochée. Entière sur le côté, dans le poumon.
Victor Barrio est très grand, son novillo parait un becerro, afeité, peu armé, léger: il l'attend au milieu du ruedo, face au toril. Première pique, puis piquette symbolique. Noblesse extrême du becerro, sans armes, donc sans danger, ni émotion, la faena est inconsistante, les accrochages multiples de la flanelle : 5 pinchazos, une épée dans le cou, 4 descabellos, qui font se relever deux fois l'animal. Le sixième est "bonito", afeité. Une bonne pique poussée, la seconde prise à l'arrêt, contre le peto. Le partenaire est lui aussi très noble, les cites du garçon sont lents, mesurés, marchés lentement sur la corne contraire. Peu ou pas de transmission. une entière sur le côté.
La caste des Escolar? Casiment absente. La mansedumbre? Dominante. La faiblesse? Excessive! Reste la noblesse: réelle! Mais çà, çà ne sauvera pas la fiesta brava.Vraiment peu d'intérêt pour ce ganado à oublier.
Et beaucoup de verdeur chez les trois combattants du jour. Marge de progression importante, si bien que peu devrait faire carrière dans les ruedos comme matador.
Rideau pour St Sever, adieu aux Escolar! A moins que.....
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