mardi 20 mars 2018

SNCF: ARGENT PUBLIC POUR ACTIONNAIRES PRIVÉS

SNCF : C’est le public qui finance et qui prend des risques et ce sont des actionnaires privés qui toucheront les dividendes

mercredi 14 mars 2018
 
Elle n’est pas belle la vie des gros actionnaires ! Tout cela est possible grâce aux partenariats publics et privés (PPP). Déjà la CGT, dans son document rendu public le 20 février détaillant une analyse critique du rapport Spinetta. Comme le dit le groupe PPP d’Attac, la CGT « feint de s’étonner que ce rapport ne contienne aucune étude sur le surcoût des PPP ».
On a connu les scandales des PPP en matière hospitalière, voilà maintenant un nouveau scandale dans le ferroviaire.
Lisea, filiale de Vinci, n’a financé qu’une partie de l’investissement de la ligne LGV (ligne à grande vitesse) Tours-Bordeaux mais touchera l’entièreté des recettes sous forme de péages payés par la SNCF pendant 44 ans. Elle n’est pas belle la vie !
Le groupe PPP d’Attac montre que sur un montant d’investissement de 7,6 milliards, Lisea ne mobilise que 772 millions de fonds propres, fait un emprunt bancaire de 1,63 milliards mais avec la garantie de la SNCF et de l’État, prévoit de payer 1,2 milliards de frais financiers ce qui permet à Vinci et Réseau ferré de France (RFF) de déclarer qu’il finance presque la moitié de l’investissement.
Donc pour permettre aux actionnaires privés de Lisea-Vinci d’avoir une rentabilité de 14% sur leurs apports privés, la puissance publique finance à hauteur de 42% les investissements et SNCF Réseau 26% ! Elle n’est pas belle la vie !
Grâce au Canard enchaîné du 20/7/2011, nous savons de plus que le « le contrat de concession limite la responsabilité financière de VINCI à 350 millions, soit 4,5 % de l’addition finale ».
Comme le dit le groupe PPP d’Attac, « le concessionnaire, qui contribue pour moins d’un tiers à l’investissement, engrangera la totalité des recettes d’exploitation » sans prendre de gros risques ! Et des recettes gonflées puisque « les péages devraient presque doubler par rapport à la situation actuelle » (Renaud Honoré, TGV Tours-Bordeaux : préparez vos billets -10/12/2010- Les Echos.fr)
Pour la SNCF, obligée d’accorder 19 allers-retours au lieu de 13 qui auraient été suffisants aura une perte d’environ 100 millions d’euros par an d’après le groupe PPP d’Attac.
Fermer le ban !

LA FACHOSPHÈRE SANS COMPLEXE...(°)


Quand l’extrême-droite française

 fait des appels du pied aux harkis

Plus d’un demi-siècle après la fin de la guerre, les harkis dénoncent la «perfidie» de la France. D. R. 
Par Kamel M. – L’extrême-droite nostalgique de «l’Algérie française» a rendu hommage aux harkis, profitant de l’anniversaire du cessez-le-feu qui a couronné les négociations d’Evian, en mars 1962. Les militants radicaux français qualifient ces supplétifs de l’armée française qui ont combattu auprès de l’armée coloniale durant la Guerre de Libération nationale de «frères d’armes» et la date du 19 mars de «sinistre et terrible anniversaire».
L’extrême-droite française pleure le sort de ces «collabos (1)» *** (1) Seul l’auteur de l’article est responsable de ce mot *** qui ont participé aux massacres d’Algériens durant la colonisation, remet au goût du jour une lettre adressée par un responsable de la coalition des harkis et des associations des harkis au président français. Une missive dans laquelle il est reproché à Emmanuel Macron d’avoir admis, lors de sa visite en Algérie, que la colonisation était un crime contre l’humanité. Un aveu que ni l’extrême-droite et encore moins les harkis n’arrivent à digérer.
Les harkis rejettent carrément le qualificatif de «guerre» qu’ils jugent «flou» et «unilatéral» car, selon eux, «la Guerre d’Algérie n’est pas une guerre au sens juridique et international du terme, mais une pure création idéologique et politicarde», accusant le pouvoir français d’avoir promulgué une loi «scélérate et révisionniste» en octobre 1999, «d’autant plus, arguent les anciens supplétifs abandonnés par la France qu’ils ont pourtant soutenue contre leur propre peuple, que l’ALN n’était pas une fraction significative de la population avec ses 47 000 membres sur 12 millions d’habitants».
Les mêmes arguments sont défendus pas l’extrême-droite française qui semble être l’ultime soutien à cette frange d’Algériens qui ont choisi leur camp sans que personne ne les y force et qui ont été disséminés dans des bidonvilles au lendemain du 19 Mars, traités comme des parias par les Français de la métropole qui y voyaient qui des intrus indésirables, qui des traîtres à leur patrie. Ces harkis continuent pourtant de s’en prendre à l’Algérie en accusant l’ALN d’avoir commis des exactions à leur encontre, alors que les témoignages révèlent que des instructions fermes avaient été données par les responsables politiques et militaires de l’époque de cantonner ces supplétifs dans des camps afin de les protéger d’éventuels actes de vengeance de la part de leurs nombreuses victimes civiles qu’ils ont torturées, maltraitées et humiliées et des familles d’Algériens séquestrés ou exécutés.
Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après la fin de la guerre, les harkis dénoncent «la perfidie préméditée et sournoise» de la France – leur patrie, donc – qui a «désarmé ses propres soldats», leur a réservé un «accueil inhumain» et programmé une «mort sociale».
K. M. 
(°) (Titre de Pedrito)
Blog de Michel Dandelot

SARKOZY EN GARDE Å VUE ?

 

 SOUPÇONS DE FINANCEMENT LIBYEN:

  SARKOZY PLACÉ EN GARDE À VUE

Selon Mediapart et Le Monde, Nicolas Sarkozy est entendu dans les locaux de la police judiciaire dans le cadre de l'enquête sur le financement de sa campagne de 2007.

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue ce mardi,dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007, selon une source proche du dossier confirmant les informations de Mediapart et Le MondeIl est actuellement entendu par les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre, près de Paris.

Il s'agit d'un tournant dans l'affaire, car c'est la première fois que l'ancien président est entendu depuis l'ouverture en avril 2013 d'une information judiciaire, conduite par le juge d'instruction du pôle financier de Paris Serge Tournaire. En 2012, Mediapart avait révélé un document des services secrets libyens daté de 2006, et qui faisait état d'un accord de principe d'un financement de la campagne de 2007 par Mouammar Kadhafi. Nicolas Sarkozy a toujours rejeté ces accusations.
Brice Hortefeux, proche de l'ancien chef de l'Etat et ex-ministre de l'Intérieur est également entendu en audition libre, selon une source proche du dossier.