mardi 6 mars 2018

Macroniens et Macronistes

Ne pas céder aux illusions des réformes capitalistes jupitériennes:

.....

Pas de pognon pour les petits salariés?

 En 2017, Bernard ARNAULT "gagnait" 

- admirez la formule, le doux euphémisme-

environ 3 MILLIONS  d'euros par HEURE!

Ils sont plusieurs dizaines comme lui en France

 Macronistes et Macroniens : 

CELA NE VOUS CHOQUE PAS???




«Moi j'ai été au Bataclan» : il compare grève et prise d'otage, un syndicaliste le recadre (VIDEO)
RT en français
Abus de langage ? Dénonçant les menaces de grève des cheminots contre la réforme de la SNCF voulue par le gouvernement, François de Closets a été remis en place par un syndicaliste, qui faisait partie des otages des terroristes du 13 novembre.
Alors que le gouvernement a récemment fait part de sa volonté de réformer la SNCF et notamment le statut des cheminots, les débats commencent à fleurir sur les plateaux de télévision. LCI n’a pas dérogé à cette règle en invitant le 26 février, Laurent Brun, secrétaire-général de la FD CGT cheminots et le journaliste François de Closets.

Si les deux protagonistes ont affiché dès le début des positions diamétralement opposées au sujet de la réforme de la SNCF, le débat a rapidement pris une tournure inattendue.
Indigné par la probabilité d’une grève à la SNCF, François de Closets a déclaré : «Quand on pense que les cheminots qui sont là conserveront leur statut, c'est scandaleux de même envisager de prendre dans ces conditions les Français en otage.» Un parallèle qui a fait bondir le syndicaliste :
«N'employez jamais le mot de preneur d'otage. Vous ne savez pas ce que c'est. Moi, j'ai été pris en otage pendant une heure et demie, je peux vous garantir que ça n'a rien à voir avec [le fait] d'être bondé dans une voiture de voyageurs quand il y a une grève […] Vous devriez faire attention aux mots que vous employez.»
Et de poursuivre : «Moi, j'ai été au Bataclan. Donc moi, aujourd'hui, les discussions de preneurs d'otage et de terroristes, je sais ce que c'est. Alors, autour de cette table, on parle du statut de cheminot, je trouve que c'est un peu déplacé.» Visiblement étonné par la vive réplique de son contradicteur, le journaliste a répondu, plus calmement : «Je ne ferai jamais cette confusion.»

METTRE LE PRÉDATEUR A LA RAISON

4 Mars 2018
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Merci camarade Jean Ortiz!

L’argent et les cheminots (première partie)

Les pauvres sont fortuno-dépendants: ils ne pensent qu’à l’argent. Faut-il vouloir devenir riche pour être obsédé à ce point ! Or, on le sait bien, pas besoin d’argent pour être heureux. L’australopithèque vivait sans argent et a pourtant marqué l’histoire de l’humanité. Certes : il pleut toujours là où c’est mouillé, mais n’est-ce pas le meilleur moyen pour combattre la sècheresse et le réchauffement climatique ?
La CGT n’a rien compris. Plus le vase des riches déborde et plus il coule sur les perdants, tous ceux qui ont refusé de leur plein gré d’être des gagneurs, d’écraser le collègue, le copain, de « niquer » père et mère pour « réussir». « Réussir », la belle affaire... reviens Jacquot ; ils ont tué encore et encore Jaurès !  Ils n’en finissent pas  de le trucider, tout en le statufiant. Des statues oui, des statuts non ! Pour travailler, pourquoi faudrait-il des normes, des lois ? Les bosseurs bossent, avec ou sans statut. Les statues de Lénine ont rejoint désormais le musée des rêves criminogènes.
Le statut protège ? Macache ! Les fainéants se barricadent derrière le statut pour tirer au flanc. Pour être rentable, moderne, compétitive, concurrentielle, une économie doit être totalement libre, sans contraintes, débarrassée des freins sociaux, des lois obsolètes du travail, du conservatisme syndical, des revendications salariales anachroniques... Il n’y a pas si longtemps les gosses travaillaient à la mine et cela ne les empêchait pas de ballocher le dimanche au bord de l’eau. Le prédateur élyséen avance vite, sème ruines et régressions abyssales, et prétend en finir avec le service public ferroviaire, ou du moins, ce qu’il en reste.
Et voilà-t-il que pour ce faire il veut se payer la tête et la peau des cheminots le Macron. Entreprise à hauts risques. Dans un pays, il y a des professions symbole de résistance, de luttes anticapitalistes, d’acquis sociaux « jalousés ». Macron veut se payer les cheminots pour des raisons essentiellement idéologiques et politiques. La dette n’est que prétexte. Comme la dame Thatcher, égérie de Pinochet, il entend casser les reins à toute une profession, pour l’exemple. Et brandir ce trophée de lutte des classes, la-tête-des-cheminots, afin de décourager le peuple et d’asseoir définitivement, vitam aeternam, le système capitaliste. Alors oui : tous cheminots, à partir de nos revendications, de nos problèmes, dans la convergence et l’unité la plus large. Jamais l’offensive libérale n’a été aussi débridée, sûre d’elle, cherchant délibérément l’affrontement, « jupitérienne ». De tels enjeux exigent un niveau de lutte à la hauteur de la situation. Tous cheminots ! Gagner ensemble.