....Ces avis relevés sur la toile, qui prouvent qu'il n'y a pas que des moutons en France, qui bêlent derrière Macron, lui-même suivant fidèlement le drapeau de guerre de l'OTAN jusqu'au précipice où il nous entraine avec les autres vassaux de Biden
J'en ai relevé deux, mais il y en a heureusement beaucoup beaucoup d'autres.
Beaucoup d'abstentionnistes ne prennent plus part à rien, ou bien se trompent de chemin, n'ont plus la notion de leur classe sociale, et comment les blâmer, on les a tellement trompés!!, mais en même temps beaucoup d'autres, des citoyens conscients de la folie des états vassaux, et sans doute prêts à réagir, s'expriment avec sagesse, conscients du drame qui se prépare.
Si l’on peut supposer que Macron et associés n’ont pas bien mesuré
les tenants et aboutissants de l’affaire(°) fin février-début mars, on peut
désormais se demander ce qui les oblige à accélérer à l’approche du
ravin . . .
Allons droit au but et lançons le Top 10 de la Nouvelle Ère de Poutine, annoncé par le président russe en direct du forum de Saint-Pétersbourg pour le Nord et le Sud de la planète.
L’ère du monde unipolaire est terminée.
La rupture avec l’Occident est irréversible et définitive. Aucune pression de l’Occident n’y changera rien.
La Russie a renoué avec sa souveraineté. Le renforcement de la souveraineté politique et économique est une priorité absolue.
L’UE a complètement perdu sa souveraineté politique. La
crise actuelle montre que l’UE n’est pas prête à jouer le rôle d’un
acteur indépendant et souverain. Elle n’est qu’un ensemble de vassaux
américains privés de toute souveraineté politico-militaire.
La souveraineté ne peut être partielle. Soit vous êtes souverain, soit vous êtes une colonie.
La faim dans les nations les plus pauvres sera sur la conscience de l’Occident et de l’euro-démocratie.
La Russie fournira des céréales aux nations les plus pauvres d’Afrique et du Moyen-Orient.
La Russie investira dans le développement économique interne
et la réorientation du commerce vers des nations indépendantes des
États-Unis.
Le futur ordre mondial, déjà en cours, sera formé par des États souverains forts.
Le navire a pris le large. Il n’y a pas de retour en arrière possible
....etc...etc.....
Note de P.
La phrase ci-dessus est surlignée par moi: les ponce pilate, -le notre en premier, qui joue les messieurs bons offices avec le succès que l'on sait,- seront les premiers responsables du désastre humanitaire qui s'annonce. Même s'ils s'en foutent, il faudra bien un jour proche rendre des comptes. Marie Antoinette disait: " ils n'ont pas de pain? Qu'ils mangent de la brioche !"
Son mépris des humbles lui a coûté ce qu'on sait....
De toutes les citations de Charles de Gaulle, celle que je préfère
sont les quatre phrases qui ouvrent son discours du Caire le 18 juin
1941 pour le premier anniversaire de son appel. Il y écrivait l’Histoire
de façon irréfutable. En décrivant l’effondrement de 1940 et le coup
d’État réalisé par Pétain et Laval pour capituler et assassiner la
République.
« Le 17 juin 1940 disparaissait à
Bordeaux le dernier gouvernement régulier de la France. L’équipe mixte du
défaitisme et de la trahison s’emparait du pouvoir dans un pronunciamento de
panique. Une clique de politiciens tarés, d’affairistes sans honneur, de
fonctionnaires arrivistes et de mauvais généraux se ruait à l’usurpation en
même temps qu’à la servitude. Un vieillard de 84 ans, triste enveloppe d’une
gloire passée, était hissé sur le pavois de la défaite pour endosser la
capitulation et tromper le peuple stupéfait. »
Dans la composition de l’équipe mixte du défaitisme et de la
trahison, chacun en prenait pour son grade. Il ne manquait personne, et
malheureusement, leurs héritiers sont encore aujourd’hui au pouvoir. Des
politiciens tarés, il n’en manque pas au premier rang d’entre eux,
l’actuel Président de la République, les affairistes sans honneur sont
là avec nos oligarques, et quant aux fonctionnaires arrivistes Alexis
Kohler et Jean-Pierre Jouyet constituent les emblèmes de la cohorte.
Quid des mauvais
généraux ? La guerre en Ukraine nous a offert dans les médias un impressionnant
spectacle de nullité professionnelle et morale. Absolument pas gêné de raconter
n’importe quoi, les militants de la cause des États-Unis côtoyant les
incompétents, et à l’aide parfois d’un véritable racisme anti russe, les
galonnés nous ont servi tous les narratifs ineptes sur la « débandade » russe.
C’est
aujourd’hui le général Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue de la
Défense nationale, qui nous en donne un bel exemple. Il a commis dans Atlantico,
une interview à la gloire de la doctrine militaire allemande et américaine mise
en œuvre avec les succès que l’on connaît. Pour lui, les « formidables exploits
» des ukrainiens seraient dus à l’adoption de cette doctrine. Les Russes étant eux
de gros abrutis qui ne gagnent que par la loi du nombre.
Une fois de plus, nous avons demandé à Sylvain Ferreira notre
historien militaire préféré de s’y coller. Il reprend méthodiquement les
éléments théoriques indispensables qui permettent de comprendre ce qui
se passe. Et de voir que certains de nos cadres militaires ont une
bonne demi-douzaine de guerre de retard.
Régis de Castelnau
Les errements doctrinaux des experts militaires occidentaux
Après plus de cent jours de guerre en Ukraine, certains
experts militaires occidentaux sombrent de plus en plus intellectuellement pour
tenter de minimiser l’ampleur de la victoire russe qui se dessine lentement
mais sûrement. Après avoir annoncé tour à tour l’effondrement de la logistique
russe (munitions, missiles, transports, nourriture) puis celui du moral des
combattants, voilà qu’ils reviennent à la charge. Cette fois, leurs attaques se
placent sur le plan doctrinal avec, notamment, l’interview du général
Pellistrandi publiée par Atlantico interview dans laquelle il tente de
discréter l’armée russe et sa doctrine.
La fascination pour l’héritage militaire germano-prussien
Depuis la fin de la guerre franco-prussienne en 1871 et jusqu’à la fin des années 70, les
états-majors occidentaux ont éprouvé une fascination, souvent malsaine, à
l’égard de la doctrine militaire prussienne et de ses évolutions jusqu’en 1945.
Ce phénomène prend racine lors de l’examen des causes de la défaite française
jusqu’au tournant du 20e siècle. Les historiens comme les militaires de
l’époque mettent en avant le rôle du grand état-major prussien, première
structure professionnelle permanente de ce type dans l’histoire, dans la
planification et l’exécution des opérations contre l’armée française impériale,
puis républicaine. Pour certains esprits simplistes et réducteurs, sa
supériorité intellectuelle, amplifié par la présence du général Moltke
« l’ancien » à sa tête, est la cause principale de la victoire de la
coalition emmenée par la Prusse. Surtout, les généraux allemands se sont
appuyés sur un concept original de l’exercice commandement : l’Auftragstaktik.
Ce concept préconise de fixer une mission à une unité mais de laisser au chef
de cette unité le soin d’adapter les moyens de la remplir sans que le niveau de
commandement supérieur n’interfère dans ce processus. La souplesse et la
décentralisation de la chaîne de commandement sont les clefs de cette
doctrine. Si à l’échelle tactique, cette
approche est redoutable entre les mains d’un corps d’officiers professionnels
secondés par des sous-officiers aguerris, au niveau stratégique, elle peut
provoquer des catastrophes. La fascination pour ce modèle va toutefois perdurer
jusqu’en 1914, en gommant ou en minimisant les lacunes réelles et sérieuses des
armées allemandes au cours de la guerre de 1870, à commencer par la surprise
stratégique créée par la IIIe République lorsqu’elle décide, au lendemain de la
défaite de Sedan, de poursuivre la guerre à outrance.
Dès le début de la Grande Guerre, le sentiment de supériorité
de l’armée impériale allemande, tant en son sein que vu par ses adversaires,
joue encore un rôle déterminant dans l’appréciation des opérations sur la Marne
et l’ampleur de la victoire française, jugée miraculeuse par les vainqueurs,
alors qu’elle relève pourtant d’un réel ascendant (momentané) de
l’état-major dirigé par Joffre sur celui dirigé par Moltke « le jeune »[1].
Malgré cette victoire indéniable, les conceptions doctrinales allemandes
continuent de fasciner jusqu’à la fin du conflit et ce malgré l’émergence à la
fois d’une vraie doctrine tactique efficace et généralisée au sein des armées
françaises mais aussi des prémices de l’art opératif dans l’armée tsariste lors
de l’offensive Broussilov en juin – juillet 1916[2].
Pire, malgré l’échec manifeste de l’armée allemande lors de ses offensives de
1918 et son incapacité à se doter d’une arme blindée à l’instar de la France et
de la Grande-Bretagne, la cote de la doctrine allemande, désormais
essentiellement attribuée de l’émergence du couple Stosstruppen –
troupes d’assaut – et barrage d’artillerie intense mais courts, continue de
fasciner, à tort, les états-majors occidentaux[3].
Si la période de l’entre-deux-guerre marque une pause dans ce
phénomène, le choc de mai – juin 1940 et l’invention du mythe de la guerre
éclair[4]
– Blitzkrieg – relance le processus de fascination à un point encore
jamais atteint. Les victoires remportées ensuite par les Allemands contre
l’Armée rouge de 1941 à 1943 et l’ampleur du territoire soviétique tombé sous
la coupe terrifiante de la Wehrmacht accentue encore la fascination des
Occidentaux qui partagent souvent le même anti-communisme que leurs homologues
allemands. Mais à aucun moment ceux-ci ne perçoivent que les généraux allemands
s’appuient toujours sur une maîtrise magistrale de la tactique, articulée cette
fois autour du triptyque chars – avions – transmissions, mais sur des
conceptions pour le moins hasardeuses sur le plan stratégique et qu’ils
ignorent tout bonnement l’art opératif. Ce dernier étant pourtant, le pilier
doctrinal de la victoire de l’Armée rouge sur cette même Wehrmacht à
partir de l’opération Uranus en novembre 1942 (encerclement de la
sixième armée à Stalingrad) jusqu’à la prise de Berlin en 1945[5].
Avec la destruction de la Wehrmacht et la défaite sans
appel de l’Allemagne, on aurait pu croire que la fascination des Occidentaux
allait enfin disparaître. Mais, contrairement à l’adage qui veut que ce soit
les vainqueurs qui écrivent l’histoire, la Guerre Froide va rompre avec cette
tradition et permettre à la doctrine allemande de survivre à la ruine de
l’Allemagne. En effet, face à la menace soviétique, les Anglo-américains vont
donner une chance inespérée aux généraux de la Wehrmacht tombés entre
leurs mains d’écrire leurs mémoires de la guerre sur le front de l’Est pour
comprendre comment vaincre l’armée soviétique en cas d’invasion de l’Europe
occidentale. Trop heureux de pouvoir s’exprimer, et surtout de se dédouaner de
leurs erreurs et de leur collusion avec le nazisme, les Guderian, Manstein et
autres Gehlen vont se jeter sur l’occasion pour clamer qu’ils ont été victimes
du seul nombre – le rouleau compresseur russe – et des erreurs stratégiques
commises par le seul Adolf Hitler. La doctrine développée par la Wehrmacht
sort indemne de ce retournement inattendu de l’histoire ! Ainsi, dès les années
50, les différentes armées de l’OTAN – l’US Army en tête –
adoptent-elles une doctrine basée essentiellement sur les conclusions des
vaincus. L’accent est donc mis sur la maîtrise tactique et sur des équipements
de pointe pour la mettre en oeuvre.
Une parenthèse de 20 ans
A la fin des années 70 à la suite du traumatisme de la défaite américaine au Vietnam, un officier
américain, le colonel David M. Glantz, commence à étudier en détail l’Armée rouge
pendant la Seconde Guerre mondiale et met peu à peu en lumière la faiblesse de
l’approche allemande par rapport à l’art opératif soviétique. Avec la fin de la
Guerre Froide, ses conclusions commencent à se répandre peu à peu au sein des
armées occidentales qui réalisent, bon an mal an que les généraux de la Wehrmacht
les ont abusés et que, si la maîtrise tactique des Allemands restent
indéniable, leur focalisation sur ce seul aspect de la direction des opérations
est la principale cause de leur retentissante défaite face à l’Armée rouge.
Toutefois, étant donné la réduction des effectifs des armées occidentales et la
disparition momentanée des risques de conflits de haute intensité entre armées
de niveau comparable, la tactique va de nouveau s’imposer sous l’impulsion
américaine comme l’alpha et l’omega de la pensée militaire en s’appuyant, avec
quelques améliorations liées notamment à la numérisation du champ de bataille,
sur les fondamentaux hérités de la Seconde Guerre mondiale. Enfin, pour
entériner cette américanisation doctrinale, le terme d’Auftragstaktik est
remplacé par celui de Mission Command qui recouvre peu ou prou la même
réalité[6].
Mais depuis le début du siècle, sur le terrain, l’efficacité de cette approche
n’a été vérifiée qu’au cours de conflits asymétriques : en Afghanistan, en Irak
ou encore au Mali. Elle n’a jamais pu faire ses preuves dans un conflit de
haute intensité entre deux armées conventionnelles. Il est donc très
présompteux de l’ériger comme référence de supériorité sur le plan doctrinal.
Le basculement
Jusqu’en 2014, personne ne remet pas en cause la supériorité
et la singularité de l’art opératif soviétique en Occident, mais le coup d’état
du Maïdan en Ukraine va marquer le début d’un revirement progressif à ce sujet
de la part de certains historiens et de nombreux officiers occidentaux, trop
heureux de pouvoir revenir à leur antienne anti-russe des années 80. Le 24
février dernier, l’offensive russe en Ukraine a brisé chez certains les
dernières limites de la retenue et de la décence sur ce point. Ainsi,
Pellistrandi a-t-il cru pouvoir resservir à un public non initié, les mêmes
conclusions que Guderian et Manstein pour justifier les échecs TACTIQUES russes
en Ukraine, en déclarant que la « seule supériorité (NDA : des
russes) est dans la masse, dans la quantité et non dans l’habilité tactique« .
Pellistrandi oublie qu’aucune habilité tactique n’a jamais permis à un état
moderne de gagner une guerre et pour cause. A l’instar des Allemands pendant la
Seconde Guerre mondiale, les Ukrainiens forts de cette approche de commandement
décentralisé et souple enseignée par les instructeurs otanesques depuis 2014,
ont su effectivement porter des coups spectaculaires aux Russes mais, comme
1944-45, aucun de ses succès n’a permis de peser sur le déroulement
opérationnel de l’offensive russe. Aucune marge de manoeuvre, autre que
tactique, n’a été obtenue suite à un seul de ces succès, preuve que cette
supériorité n’a qu’un impact limité à moyen terme et aucun à long terme. Comme
à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Russes conservent seuls
l’initiative opérationnelle et donc stratégique. Leur repli en ordre et sans
quasiment aucune perte des secteurs de Kiev, de Tchernihiv et Soumy fin mars
début avril en est une preuve magistrale. La souplesse opérative russe prouve,
une fois encore, sa supériorité sur l’ascendant tactique immédiat qui fascine
tant les Occidentaux.
Par ailleurs, dans le cas de la guerre en Ukraine, sur le plan
tactique, Pellistrandi, et d’autres, oublient vite que les Russes et
leurs alliés sont à l’offensive dans un rapport numérique défavorable.
Qu’ils opèrent avec une retenue considérable soulignée par tous les
observateurs américains comme Scott Ritter ou le colonel (R.) MacGregor
en limitant les destructions d’infrastructures. Cela représente un
obstacle supplémentaire à la mise en oeuvre de tactiques décentralisées
sur le modèle occidental car l’emploi des missions d’appui-feu ne peut
pas se faire systématiquement sans l’accord hiérarchique. Nous pourrons
par exemple bientôt comparer l’approche russe à Marioupol par rapport à
celle des Occidentaux lors de la bataille de Mossoul (octobre 2016 –
juillet 2017) pour en prendre pleinement la mesure. On réalisera
probablement que la prise du port de la mer d’Azov a été obtenue après
moins de trois mois de combats et que les Russes et leurs alliés y sont
parvenus avec un ratio de 1:2 en termes d’effectifs, ce qui est tout
simplement unique dans l’histoire de la guerre urbaine moderne. Le
niveau de destructions des infrastructures semble d’emblée bien moins
important que celui constaté à Mossoul à l’été 2017. De plus, la
supériorité tactique ukrainienne, tant vantée par Pellistrandi et ses
semblables, montre toutes ses limites depuis que les Russes opèrent dans
des secteurs où une grande partie des civils a fui. La supériorité de
l’artillerie, arme au rôle central dans l’armée russe depuis le 18e
siècle, peut alors se manifester pleinement pour porter des coups
dévastateurs aux groupements tactiques ukrainiens. Enfin, Pellistrandi
ne dit pas un mot de ce que les experts américains n’hésitent plus à
souligner au sujet de la corruption de l’armée ukrainienne[7]
qui entrave son efficacité opérationnelle à tous les niveaux. Des
équipements occidentaux dont des Javelin sont, par exemple, revendus par
certains officiers sur le darknet au lieu d’être acheminés sur la ligne
de front. De même, plusieurs unités se plaignent d’avoir été purement
et simplement abandonnées par leur hiérarchie. En termes de supériorité
tactique, on a vu mieux.
Comme la Wehrmacht en 1945, l’armée ukrainienne a pu faire illusion
dans certains cercles pendant quelques semaines au prix du sacrifice
courageux et indéniable de ses meilleurs fils, mais il est criminel pour
le peuple ukrainien de croire que cela suffira pour prendre l’ascendant
sur l’armée russe qui, malgré ses difficultés tactiques, a toujours une
longueur d’avance sur les Occidentaux grâce à l’art opératif.
François Ruffin prend ses distances avec la stratégie de Jean-Luc Mélenchon
Dans une interview au
Monde, le député NUPES de la Somme invite la gauche à ne pas laisser
tomber les électorats ouvriers et populaires des périphéries.
POLITIQUE
- “Où sont les millions de voix qui nous manquent?” Au lendemain des
élections législatives, l’insoumis François Ruffin, réélu dans la 1re
circonscription de la Somme, voit le verre à moitié vide et ne se
satisfait pas du score de la coalition de gauche NUPES, qui a fait élire 142 députés et privé Emmanuel Macron d’une majorité absolue.
Dans un entretien au Monde publié mercredi 22 juin,
il questionne la stratégie (“C’est très bien d’avoir posé l’idée du
troisième tour, d’une revanche sur Macron même si je ne pensais pas
possible d’avoir une majorité”) et remet en cause certaines positions de
Jean-Luc Mélenchon, qui minent selon lui la place de la gauche dans
l’électorat populaire et ouvrier. “On ne doit pas devenir la gauche des
métropoles contre la droite et l’extrême droite des bourgs et des
champs, qu’on leur laisserait”, affirme l’élu, préoccupé par l’élection de 89 députés du Rassemblement national.
Des propos sur la police qui “heurtent”
Pour
François Ruffin, la gauche doit plus que jamais miser sur la valeur du
travail. “La gauche doit évidemment défendre les pauvres, mais aussi les
modestes, les ‘moyens’”, ajoute celui qui défend l’indexation des
salaires sur l’inflation, en plus du Smic à 1500 euros, proposition du
programme de la NUPES. Crise du textile et de la métallurgie,
délocalisations en série... Le fondateur du journal Fakir rappelle la “demande de protection des classes populaires” face à la mondialisation et au libéralisme.
La Suite Après Cette Publicité
Le “député-reporter” prend aussi ses distances avec certaines
déclarations du leader de la France insoumise sur les policiers. “La
police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort
pour ‘refus d’obtempérer’. La honte c’est quand?”, avait tweeté Jean-Luc
Mélenchon le 6 juin, après l’annonce de la mort d’une passagère d’une
voiture soupçonnée d’avoir foncé sur des policiers à Paris. “Il y a des
endroits, comme le mien, où ce genre de propos, oui, heurte”, affirme
François Ruffin, élu picard où le RN a obtenu de très bons scores.
Électron
libre, François Ruffin ne secoue pas le cocotier de son camp pour la
première fois. Après l’élimination de Jean-Luc Mélenchon au premier tour
de la présidentielle, il se disait “fier” du score du candidat et de la
gauche, mais pointait aussi, dans une interview à Libération, la difficulté à “muer en espoir la colère des ‘fâchés pas fachos’”.
À voir également sur Le HuffPost : Hymne gilets jaunes et visite de Mélenchon... Les élus NUPES arrivent en masse à l’Assemblée
Le blocus de la Baltique par l’OTAN ouvre un nouveau front dans la guerre contre la Russie
Noam Chomsky le disait,
les parties engagées dans la guerre en Ukraine ont le choix entre la
diplomatie ou la poursuite des hostilités, avec des conséquences
terribles pour toute l’humanité. L’Occident poursuit sur la deuxième
voie. La Lituanie, membre de l’OTAN, vient d’imposer un blocus des
marchandises entre la Russie et l’enclave russe de Kaliningrad. Un pas
de plus vers l’escalade. Confrontés de toutes parts à la crise
économique et une montée en puissance des mouvements sociaux, les
dirigeants de l’OTAN cherchent-ils à sauver leur peau en sacrifiant
celle du peuple dans une nouvelle guerre mondiale? (IGA)
Lundi, la Lituanie, un État balte membre de l’OTAN, a imposé un
blocus effectif à l‘encontre de la Russie, empêchant le transport de
nombreuses marchandises, dont l’acier et le charbon, entre la Russie et
l’enclave russe de Kaliningrad.
Traditionnellement, l’imposition d’un blocus est considérée comme un
acte de guerre. Par cette provocation irresponsable, les États-Unis et
leurs alliés de l’OTAN cherchent à pousser la Russie à une attaque
militaire contre un pays de l’OTAN, ce qui entraînerait l’invocation de
l’article V de la Charte de l’OTAN et une guerre totale avec la Russie.
Confrontés à une série de revers militaires sur le terrain en
Ukraine, les États-Unis, l’OTAN et les puissances européennes cherchent à
ouvrir au nord un nouveau front dans la guerre.
Les responsables lituaniens ont laissé entendre que la décision
d‘effectuer un blocus contre la Russie fut prise en étroite concertation
avec les autres membres de l’OTAN et Washington. «Ce n’est pas la
Lituanie qui fait quelque chose, ce sont les sanctions européennes qui
ont commencé à opérer», a déclaré le ministre lituanien des Affaires
étrangères, Gabrielius Landsbergis.
En réponse au blocus, le ministère russe des Affaires étrangères a
averti sans détours: «Le transit de marchandises entre la région de
Kaliningrad et le reste de la Fédération de Russie via la Lituanie doit
être entièrement rétabli dans un avenir proche, sinon la Russie se
réserve le droit de prendre des mesures pour protéger ses intérêts
nationaux».
Un sévère avertissement est ici nécessaire. Les États-Unis et les
puissances européennes, qui tous sont aux prises avec une véhémente
crise économique, sociale et politique et craignent la montée d’un
mouvement social de la classe ouvrière, suscitent de façon irresponsable
l’escalade d’une guerre où on risque d’utiliser des armes nucléaires.
L’imposition d’un blocus à la Russie par un membre de l’OTAN
intervient quelques jours seulement après une suite de déclarations
hautement provocatrices de la part de dirigeants militaires et civils
européens.
Dans un message interne adressé aux militaires, Sir Patrick Sanders,
le chef d’état-major britannique des armées a déclaré: «Il existe à
présent l’impératif brûlant de forger une armée capable de se battre aux
côtés de nos alliés et de vaincre la Russie au combat». Dans une
allusion glaçante à la Première et à la Seconde Guerre mondiale, il a
conclu: «Nous sommes la génération qui doit préparer l’armée à combattre
une fois de plus en Europe».
S’adressant au journal allemand Bild am Sonntag, le
secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré: «Nous ne
devons pas cesser de soutenir l’Ukraine… nous devons nous préparer au
fait que cela pourrait prendre des années».
Écrivant samedi dans le Timesde Londres, le Premier ministre
britannique Boris Johnson a appelé l’OTAN à «terminer cette guerre
selon les termes énoncés par le président Zelensky», c’est-à-dire à
reconquérir le Donbass et une Crimée que la Russie considère comme
faisant partie de son territoire.
Dans une autre menace à glacer le sang, Ingo Gerhartz, chef de
l’armée de l’air allemande, a déclaré que l’Allemagne devait être prête à
utiliser des armes nucléaires: «Nous avons besoin à la fois des moyens
et de la volonté politique pour mettre en œuvre la dissuasion
nucléaire».
Des centaines de soldats ukrainiens meurent déjà chaque jour. Que
signifierait pour le Royaume-Uni et d’autres pays européens de combattre
«aux côtés» des forces ukrainiennes dans une guerre contre la Russie et
que ce conflit dure «des années»?
Les responsables européens parlent d’une guerre qui s’étendrait à
l’ensemble du continent européen, avec des centaines de milliers ou des
millions de morts. Toute l’Europe doit être transformée en énorme champ
de bataille.
Qui a décidé qu’une nouvelle génération de jeunes européens devait
être envoyée mourir en masse dans les tranchées? Qui a demandé au public
si la Première Guerre mondiale devait être répétée?
Ces déclarations démentent l’affirmation des États-Unis et des
puissances de l’OTAN qu’ils ne mènent pas de guerre contre la Russie.
Cette assertion, accompagnée de la déclaration qu’il est «peu probable»
que la Russie utilise des armes nucléaires, est une tentative désespérée
d’endormir la population pendant que les gouvernements l’embarquent
dans une guerre qui menace de tuer des millions de gens.
Tout dernier prétexte pour enflammer encore plus la guerre, Josep
Borrell, le plus haut responsable de la politique étrangère de l’Union
européenne, a accusé la Russie de crimes de guerre pour avoir soi-disant
empêché l’Ukraine d’exporter des céréales. Rompre le «blocus» des
exportations de céréales sert de prétexte à une opération, d’abord
proposée par l’amiral James G. Stavridis, pour provoquer une bataille
navale entre navires de guerre de l’OTAN et de la Russie en mer Noire.
L’enclave balte de Kaliningrad a été successivement, de 1525 à 1945,
sous contrôle polonais, prussien et allemand. Après la Seconde Guerre
mondiale, elle a été annexée par l’Union soviétique. Kaliningrad est le
seul port russe de la mer Baltique libre de glace toute l’année et il
est crucial pour le maintien de la flotte russe dans la Baltique. Des
responsables polonais, dont l’ex-commandant de l’armée de terre
polonaise, ont affirmé que Kaliningrad faisait partie de la Pologne.
Dans les États baltes de Lettonie, Lituanie et Estonie, de puissants
mouvements de droite occupent des postes gouvernementaux dominants. Le
ministre lituanien des Affaires étrangères, Landsbergis, est le
petit-fils de Vytautas Landsbergis, qui a fondé le mouvement d’extrême
droite Sąjudis et préconisé l’interdiction de tous les symboles du
socialisme.
Le dernier cabinet estonien comprenait le Parti populaire
conservateur fasciste d’Estonie dont le ministre de l’Intérieur s’est
photographié plusieurs fois en train de faire le geste des suprémacistes
blancs. Le gouvernement actuel de la Lettonie a pris ses ministres de
l’Économie, de la Culture et de l’Agriculture dans l’Alliance nationale,
fasciste et fanatiquement anti-russe.
Ces petits États politiquement instables, dominés par l’extrême
droite, reçoivent carte blanche et soutien politique de la part des
puissances impérialistes pour provoquer une guerre avec la Russie.
Les actions des puissances de l’OTAN montrent un degré stupéfiant
d’irresponsabilité qui ne peut s’expliquer uniquement par les revers
militaires subis par l’Ukraine.
Tous les pays impérialistes font face à une crise économique et
sociale pour laquelle ils n’ont pas de solution. La pandémie de
COVID-19, qui a tué plus de 20 millions de personnes dans le monde,
s’accélère dans sa troisième année. Les gouvernements des États-Unis, de
la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne sont en proie à la crise et
à l’instabilité. Partout dans le monde, le coût de la vie devient
incontrôlable.
Afin d’imposer le coût de la crise inflationnaire à la classe
ouvrière, la Réserve fédérale américaine et d’autres banques centrales
s’efforcent de faire monter le chômage en augmentant les taux d’intérêt,
déclenchant ainsi une liquidation de tous les actifs financiers qui
est, dans une certaine mesure, sans précédent depuis la Grande
Dépression.
La crise inflationnaire pousse les travailleurs à une lutte dont la
manifestation la plus visible est la grève du rail britannique,
commencée hier. Dans l’histoire, les classes dirigeantes se sont servi
de la guerre pour détourner l’attention vers l’extérieur et de l’effort
de guerre comme d’un prétexte pour réprimer les grèves et l’opposition
de la classe ouvrière.
La réaction du gouvernement Poutine est une totale banqueroute.
Poutine croit que par la surenchère militaire, il peut conclure avec les
puissances impérialistes un accord permettant une répartition plus
égale du pouvoir dans le monde. Il croit qu’en faisant pression sur les
«partenaires occidentaux» de la Russie, il serait possible de parvenir à
un certain règlement du conflit.
Mais il ne peut y avoir de règlement pacifique de la crise mondiale
qui a conduit à la guerre en Ukraine. Les puissances impérialistes sont
déterminées à soumettre et à dépecer la Russie et la Chine. Elles se
livrent à une série de provocations risquant de déclencher une guerre
nucléaire qui mettrait fin à la civilisation. Toute escalade militaire
de Poutine en réaction, comme l’invasion de l’Ukraine, ne peut que
produire un bain de sang faisant le jeu des puissances impérialistes.
Il n’y a pas de solution militaire à la crise actuelle, qui ne peut
pas en fin de compte être résolue dans le cadre du système de
l’État-nation. La guerre est la forme la plus avancée d’une crise qui
frappe l’ensemble de la société capitaliste.
Dans la mesure où il existe une issue à ce désastre, elle viendra de
l’intervention de la classe ouvrière. Alors que les travailleurs entrent
en lutte contre la hausse du coût de la vie, ils doivent chercher à
lier leurs luttes au plan international à la lutte contre la guerre
impérialiste. Comme la pandémie de COVID-19, la troisième guerre
mondiale, qui a déjà commencé, ne peut être stoppée que par
l’intervention consciente d’une classe ouvrière mobilisée sur la base
d’une perspective socialiste.
Macron
bis l'a dit à la télé. Elu légitimement locataire de l'Elysée, il
revendique son programme. Comme si la masse des abstentionnistes et les
électeurs qui ont voté pour la peste afin d'éviter le choléra -ou l'inverse- ne comptaient que pour 0+0, la tête à Toto.
Droit
dans ses bottes, profitant de l'apathie estivale qui mine même les
revendications légitimes des salariés et des retraités, en juillet 2022,
contre l'inflation et la dégringolade du pouvoir d'achat, Macron bis
maintient la barre à droite.
Et,
pendant que l'on soliloque sur majorité relative, blocage de
l'Assemblée nationale, débauchage des députés par-ci et par-là, on
oublie la Constitution qui donne à l'exécutif des pouvoirs monarchiques: gouverner selon son bon vouloir par décrets, ordonnance ou articles 49-3.
Alors des primes en veux-tu en voilà, des "primettes"
plutôt, qui ne sont pas pérennes dans le salaire de base et exonérés de
cotisations sociales. Cet outil du capitalisme n'est pas nouveau.
Lionel Jospin, premier ministre socialiste, avait créé la "prime pour l'emploi"
défiscalisée en 2001. Déjà anti-sociale à l'époque, elle excluait les
sans-emploi. Depuis, entre toute autres primes, elle se dénomme "prime d'activité" toujours en vigueur sous Macron bis.
Quant
à baisser les cotisations sociales ouvrières pour augmenter le salaire
net, c'est toujours moins de fric pour la Santé, le service public en
général et la Sécu, c'est plus de déremboursement des médicaments et
l'augmentation assurée des mutuelles.
Oui,
on est à des années lumières de l'augmentation substantielle du Smic,
des salaires et des pensions, tout en taxant les profits du capital et
en s'attaquant à la fraude fiscale des cols blancs ou en tailleur
Chanel.
Quitte à me répéter, ce n'est pas à l'Élysée, ce n'est pas à Matignon, ce n'est pas à l'Assemblée que nous aurons satisfaction!
Eh non! Ni à l'Assemblée, ni à L'Élysée, ni à Matignon, que les citoyens trouveront la solution pour parvenir à une société plus juste, de partage, de justice sociale, et surtout de Paix! Cette Paix qui ne se gagnera surtout pas avec un petit bout de chiffon jaune et bleu accroché sur la poitrine, mais avec des mobilisations populaires autres que une "nouvelle union populaire" trompeuse.
C'est par les luttes, dans la rue, et pas ailleurs, depuis des lustres, c'est ainsi que les conquêtes sociales ont abouti, pas avec les promesses de politiciens professionnels que le pouvoir corrompt trop souvent.
Il faudra que les vrais syndicats de salariés et les vrais partis de la vraie gauche se retroussent les manches pour mobiliser les citoyens lassés d'être pris pour des des glands ou des DUPES depuis des décennies.
Pourquoi, depuis que la CGT a abandonné la Fédération Syndicaliste Mondiale pour rejoindre les syndicats réformistes croupions, n'a -t-elle cessé de s'affaiblir, alors qu'elle en attendait au contraire un renforcement?
Bizarre!!
Maisaussi la leçon à retenir, c'est que le temps des mensonges et des magouilles doit être révolu.
Un autre son de cloche sur France info
Guerre en Ukraine : à Lyssytchansk, l’armée ukrainienne se heurte à la méfiance d’une population pro-russe.
Ce reportage tranche tellement sur la propagande habituelle que l’ami
qui me l’envoie note “est-ce que les mouches seraient en train de
changer d’âne”… Il est vrai que les mouches des “merdias” sont
complètement désorientées par l’échec présidentiel et volent un peu dans
tous les sens, et le reportage passe les mailles du filet… note de
danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Dans leDonbass, les forcespro-russes
sont sur le point d’encercler les villes
de Lyssytchansk et Sievierodonetsk, selon la Russie. À Lyssytchansk,
l’armée ukrainienne se heurte à la méfiance des habitants restés dans la
ville, qui souhaitent la victoire des Russes.
En Ukraine, dans le cœur du Donbass, vers Lyssytchansk, des
volontaires en gilets pare-balles circulent à bord d’un fourgon
rouge. Aux abords de la ville, on peut voir des fumées blanches de
l’artillerie et une raffinerie en feu. Dans les rues de la ville, on
constate les barrages de voitures cabossées et les impacts des
bombardements sur les immeubles. Les volontaires se garent, et déjà une
dizaine d’habitants se précipitent pour évacuer.
Des habitants russophones
15 000 habitants de Lyssytchansk seraient
encore déterminés à rester dans cette ville devenue une zone de
guerre. Des civils qui gênent les militaires. Dans une arrière-cour, les
tensions sont palpables entre les habitants pro-russes et l’armée
ukrainienne venue les déloger de leurs abris. Dans la cour, les
militaires ukrainiens font face à la méfiance, aux soupçons de ces
habitants russophones et hostiles. À Lyssytchansk, la majorité des
habitants qui sont restés ne sont pas favorables à l’armée
ukrainienne. Ici, on ne croit pas que l’armée russe tire sur la ville,
et on souhaite que les Russes soient victorieux.