lundi 19 octobre 2020

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Assassinat barbare d'un enseignant à Conflans-Sainte-Honorine: Macron annonce des "actions concrètes". Ben voyons!

Cette image vaut mieux, je crois, qu'un très long plaidoyer en faveur de la liberté d'expression.

Mais revenons sur la politique politicienne, qui a de beaux jours en France, celle qui est le commis du capitalisme.

Les chambellans du palais de l'Elysée étaient présents place de la République à Paris. En tête, Jean Castex, le clone d'Emmanuel Macron, et Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, qui n'avait pas dit un mot lorsque Christine Renon, directrice d'école, s'était suicidée. Dans sa dernière lettre, elle mettait en cause l'Education nationale, ses conditions de travail, ou encore les réformes incessantes et contradictoires. Elle détaillait son épuisement et sa solitude.

Il y avait aussi Marlène Schiappa, ministre de la Citoyenneté auprès du ministre de la police, Gérard Darmanin. Mais qu'a fait justement la police dans ce lâche et abominable attentat? Mediapart révèle que l'assassin, ayant décapité Samuel Paty, avait diffusé fin août sur Twitter un photomontage mettant en scène une fausse décapitation. Son compte avait fait l’objet de plusieurs signalements aux forces de l’ordre ces derniers mois. Et puis il y a ce fanatique de la sphère facho-islamiste qui, fiché S et depuis 20 ans en France, répand sur les réseaux sociaux sa haine. Que faisait la police, celle de Hollande président et celle bien entendu d'un ex-banquier d'affaires assis à l'Elysée.

Plainte avait été déposée par Samuel Paty contre la haine fanatique à son encontre. Qu'ont fait la Justice et l'Education nationale?

Il y avait également place de la République à Paris, les représentants de l'actuel gouvernement, mais aussi ceux d'hier et d'avant-hier. Lesquels ont fait, et font toujours amis-amis pour faire le business du capital, avec les pétro-monarchies du golfe, toutes creusets du fanatisme religieux dans le monde. La charia est la loi au Qatar qui, par le biais d'un fonds international d'investissements, sponsorise le PSG foot-pro.

Au-delà de la solidarité et du recueillement, nécessaires et légitimes, ne nous laissons pas aveugler par l'union nationale autour de la politique politicienne. Rappelons-nous que, lors du procès du nazi SS Klaus Barbie à Lyon, en 1987, le FN défilait dans la ville contre la Justice.

Oui, si nous les premiers de corvées, réfléchissions pour lutter tous ensemble et renverser le vieux monde.

Sinon, ce dessin de Philippe Geluck. Ce n'est pas très gentil. Mais je l'assume entièrement.

Assassinat barbare d'un enseignant à Conflans-Sainte-Honorine: Macron annonce des "actions concrètes". Ben voyons!

 Note de Pedrito

Ce dessin, Samuel Paty, qui prouvait par son enseignement et sa pédagogie qu'il était un homme intelligent, humain, de valeur, à l'inverse de son bourreau, illuminé primitif que nos services de renseignements et de police aux ordres des incapables qui nous gouvernent depuis des décennies ont laissé assassiner sans prendre une seule mesure digne de leur fonction, par lâcheté, par calculs politiciens sordides, ce dessin, donc,  Paty, la victime des barbares islamistes et de l'incompétence de nos gouvernants, malgré la tragédie dont il fut la victime, l'aurait  apprécié à sa juste valeur, à son opportunisme, même si tous nous souffrons de cet assassinat abject, comme il appréciait les caricatures dont il expliquait à ses élèves les symboles de la liberté , de toutes les libertés, dont celle, essentielle, primordiale, de n'obéir à aucune religion.

AUCUNE!

Sans la liberté de ne pas croire, ni en dieu, ni au diable, il n'est pas de liberté. 

Et la religion, toutes les religions, n'ont rien à faire dans les murs de l'école de la République

La plus grande des tolérances doit avoir ses limites: on ne peut plus, on ne doit plus tolérer, dans notre république, les lois criminelles de l'obscurantisme. Le monde capitaliste complice les entretient, dans l'ombre, pour faire fructifier ses milliards, asseoir définitivement sa domination, sous toutes les latitudes, sous tous les régimes: à nous, peuple citoyen, de mettre un terme à ces crimes, à tous les crimes.  

Renverser ce vieux monde !

ÉCHEC EN BOLIVIE

A L'IMPÉRALISME US ET EUROPÉEN !

ÉCHEC

AU "GOLPE" -COUP D'ÉTAT-MILITAIRE !

victoire Arce président

https://medias.liberation.fr/photo/1269043-1090435586jpg.jpg?modified_at=1573573897&width=960

Les 2 Rives

 

Evo Morales, a déclaré sur son twitter:

"Nous allons rendre désormais la liberté

et la dignité au Peuple". 

Les premières enquêtes à la sortie des bureaux de vote montre que le candidat du MAS, Luis Arce, a réuni 52,4% des voix, devant largement son rival de droite Carlos Mesa qui totaliserait 31,5%. Le candidat de l'extreme droite Fernando Camacho réaliserait le score de 14,4%. 

Cette victoire au premier tour doit évidemment être confirmé par les autorités électorales de Bolivie. Il s'agit pourtant d'un triomphe de la démocratie sur l'autoritarisme et une défaite gigantesque des élements qui avaient organisé le coup d'État de 2019. Evo Morales, a déclaré sur son twitter: "nous allons rendre désormais la liberté et la dignité au Peuple". 

La présidente de facto, Jeannine Añez, a félicité Luis Arce pour sa victoire et l'a invité "à gouverner en pensant à la Bolivie et à la démocratie"

 


La Paz, 19 octobre (Prensa Latina) La présidente de facto de la Bolivie, Jeanine Áñez, a reconnu aujourd'hui la défaite de l'aile droite aux élections générales de ce dimanche au cours desquelles le parti Mouvement vers le socialisme (MAS) a été victorieux.

Nous n'avons pas encore de décompte officiel, mais d'après les données dont nous disposons, M. (Luis) Arce et M. (David) Choquehuanca ont remporté l'élection. Je félicite les gagnants et leur demande de gouverner en gardant à l'esprit la Bolivie et la démocratie", a-t-il déclaré sur son compte Twitter et a admis sa défaite.

La formule MAS, composée de Arce et Choquehuanca, a remporté les élections générales en Bolivie avec 52,1 % des voix, a annoncé le sondeur Ciesmori pour Unitel.

Selon les résultats du scrutin, qui ont été annoncés près de quatre heures après la décision du Tribunal suprême électoral, Carlos Mesa, de la Comunidad Ciudadana, occupe la deuxième place avec 31,5 % des voix, et Luis Fernando Camacho, de Creemos, la troisième avec 14,1 %.

Dimanche, les Boliviens ont défié la pandémie de Covid-19 et sont sortis pour exercer leur droit de vote, après presque un an d'un gouvernement imposé dans le cadre d'un coup d'État

Le 10 novembre, le président de l'époque, Evo Morales, a démissionné sous la pression de hauts responsables militaires et policiers.

Le soulèvement a été soutenu par l'Organisation des États américains après avoir qualifié de frauduleuses les élections du 20 octobre, lors de l'élection de Morales.

Le gouvernement de facto a été caractérisé par le fait qu'il a généré une crise économique, politique et sociale qui, selon les experts, sera difficile à inverser.

Il a également détruit de nombreux programmes sociaux en faveur du peuple, a exercé des persécutions politiques contre les membres du MAS et a été responsable des massacres de Sacaba et de Senkata.

Source : 

https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=404805&SEO=gobierno-de-facto-de-bolivia-reconoce-victoria-del-mas

 

IL FAUT ÉCRASER L'INFÂME.

DÉCLARATION DE GUERRE 

A L'ÉCOLE LAÏQUE 

Je suis sur l’autoroute en direction de Toulouse, sur le retour d’Agen où je viens de passer une journée soutenue auprès de ma mère qui a 101 ans bien pesés. Je me sens apaisé, tout va bien, mais j’ai besoin de radio, d’une radio qui parle, car la musique à la radio ne manque jamais de me faire penser à la réflexion de mon père « s’il y a de la musique, c’est que c’est jour de grève ». France-Info me foudroie. Décapitation .

.. enseignant tué dans la rue à deux pas de son collège ... il faisait cours sur la liberté d’expression avec l’exemple des caricatures de Mahomet ... La parole radiophonique vole en éclats et je suis tétanisé.

Un enseignant qui enseigne avec courage la nécessité de la liberté d’expression sans laquelle notre République est morte, est un enseignant qui honore l’école. Je pense alors à ce que la liberté coûte de vies dans le monde et au combat qu’il ne faut jamais abandonner. La mise à mort de Samuel Paty par décapitation est une déclaration de guerre à l’École laïque, là où j’ai fait mes plus belles récoltes, là où j’ai appris à regarder autrement les autres, là où j’ai découvert la diversité de mon village, du monde quoi. Au volant de ma voiture, je regarde la route où défilent en parallèle le ruban jaune des voitures qui me font face et le ruban rouge de celles qui me devancent. J’ai les larmes aux yeux et je me demande si leurs passagers écoutent la même chose que ce qui me laisse sans force, en marge de la rage. Au secours les mots, oui au secours, je ne sais pas nommer cet acte, ni ma douleur, ni l’impression d’être désarmé.

Étrangeté du jour, le matin même, sur l’autoroute, dans l’autre sens, j’écoutais France-Culture qui diffusait une émission passionnante sur la tolérance et l’intolérance, où la pensée de Voltaire était le centre de gravité. La convergence des propos se faisait sur le fanatique qui n’a pas de limites dans les actes qu’il entreprend pour faire triompher sa croyance et sur le fanatique qui peut sacrifier sa vie, mais qui sacrifie le plus souvent celle des autres. Cependant, un mot jaillit qui nommait bien la chose, c’est « infâme » qui aurait été employé comme substantif dans la correspondance de Voltaire pour désigner un ensemble de superstitions et de fanatismes pouvant conduire aux pires dévoiements du sentiment religieux. Ce mot me revient comme un retour lumineux qui mesure toute la charge de cette décapitation. Mais au moment où ce mot libère ma pensée, un journaliste de France-Info se pisse dessus avec une interrogation qui le déshonore. Il ose se demander à l’antenne si cet enseignant est légitime pour parler des caricatures de Mahomet aux élèves ; il ose cette impudence, avant même d’avoir tous les éléments nécessaires à l’analyse que seule une enquête fournira, mais qui prendra du temps. Malheureusement ce réflexe est fréquent parmi les journalistes et l’autocensure use notre liberté que la radio publique a pourtant le devoir de défendre contre vents et marées. La victime serait ainsi suspecte ? Ce qui laisse supposer que cette histoire des caricatures pose encore des problèmes à certains.

A ce porte-voix de la mièvrerie, je dirai que seules les règles de notre République donnent à tout citoyen la légitimité de la liberté d’expression et que, même le blasphème est autorisé. Tuer ne l’est pas.

Tuer cet enseignant soucieux de transmettre l’héritage de l’esprit républicain, celui de la liberté critique, celui des confrontations où tout est mis en œuvre pour convaincre et non pas vaincre à tout prix, est un crime qui me vise et vise à mettre le Coran au-dessus des lois de la République. J’attends des Français musulmans dits modérés qu’ils me disent ce qu’ils en pensent, haut et fort.

Car il semble qu’il y ait une chaîne d’infamie qui relie le père d’une des élèves, absente ce jour-là de l’école, celui qui parle de «  ce voyou qui enseigne l’Histoire » dans une vidéo vue des milliers de fois, à l’assassin qui, habitant à cent kilomètres de là, n’a pu trouver son chemin et sa cible tout seul.
Alors, contre l’obscurantisme, notamment religieux, contre les fanatiques qui soutiennent leur folie par le meurtre, il me semble utile de ne pas oublier l’expression qui reste jusqu’à aujourd’hui indéfectiblement attachée à Voltaire : il faut « écraser l’infâme ».

Guy Chapouillié

 

 

 SUR LE "PETIT MOT AMICAL" DE GILLES QUESTIAU.

 


Je précise que mon mot à moi aurait été bien moins amical que celui de Gilles Questiau: aucune sympathie pour Méluche,  ce politicien troskyste m'as-tu-vu, vulgaire et pétri d'orgueil, qui n'a jamais cessé de se référer à Mitterrand, son père spirituel, celui qui a réussi son pari de réduire en lambeaux le PC, et pour qui chaque jour qui passe je me reproche d'avoir d'avoir fait campagne en 81. Pour toutes ces raisons je ne comprendrai jamais pourquoi des communistes actuels, après la cruelle expérience de cette "sacro-sainte union de la gauche,"  dont les Français les plus modestes payent et paieront encore longtemps les pots cassés, persévèrent à faire confiance à ces salopards qui n'auront eu de cesse que de faire disparaître  le socle de la gauche en France: le Parti Communiste.

L'union est un combat, certes. Mais le combat n'a aucun sens, aucune valeur politique, aucune raison, si c'est simplement pour s'allier avec  un parti, des gens qui se disent de gauche dans le seul but de nous faire disparaître, et qui, une fois au pouvoir, appliquent ensuite les mêmes recettes politiciennes que la droite, les uns et les autres ayant conduit le pays à la situation catastrophique que l'on connaît aujourd'hui, et ceci, il faut le dire, avec la complicité du P"c"F.

Depuis les années 80 où la fédération du PC de la Haute Garonne, lors des élections cantonales, m'a prié de me désister pour le socialiste que nous avions mis en ballottage, - qui s'avéra  aussi réac que la droite que nous combattions, et qui depuis lors, régna à la présidence du département pendant près de trente ans, et ceci au nom de la "discipline républicaine",- que sont devenus les rares conseillers communistes, sous cette écrasante majorité "socialiste" que le PC a laissé se constituer, au nom de cette "discipline" mortifère? 

Pendant trente ans: on peut en constituer, des "réseaux", pour affermir son pouvoir et son royaume.

Aucun ne fut depuis ces années là élu: AUCUN !!

Le seul qui avait cette année-là quelques chances de l'emporter, après avoir fait passer le score du PC de 5% en 67, à 15% en 1973, puis à 35 % en 79, fut prié de rester à la maison, pour le deuxième tour, et de laisser la place à la machine à tuer le Parti communiste. Pourtant, deux jours plus tôt, "La Dépêche" titrait alors sur 5 colonnes "séisme en Lauragais", car ce fut un véritable séisme, le candidat du PS avait dégringolé de 73% six ans plus tôt à 45% . Les militants communistes dépités durent ravaler leur colère. Ce fut le commencement de la fin, la confiance dans le parti se mua en doute....

On sait, on voit, ce qu'il reste un peu partout de ces attitudes politiques irresponsables des dirigeants cocos de l'époque, et çà a empiré. Jusqu'à aujourd'hui, des zones entières où la voix de ceux qui se battaient pour changer de société est devenue inaudible.

Alors, le petit mot amical à Mélenchon, avec tout le respect que j'ai pour le boulot accompli par G.Q., je ne le partage pas. 

Et pour cause(s)!