samedi 9 décembre 2023

Cette hausse de la pauvreté qui contredit les fables de l’exécutif

 Dans le monde virtuel et parallèle de l’exécutif, nous nous approcherions du plein emploi et il aurait protégé le pouvoir d’achat. Mais ces fables s’évaporent au contact d’une réalité tout autre : la pauvreté ne cesse de progresser, comme le montrent malheureusement les demandes croissantes au Secours Populaire ou aux Restos du Cœur, ou la récente note de la fondation Jean Jaurès. blog Agora Vox

 

De l’échec économique au désastre social

 Et dire que le roitelet de l’Élysée s’est cru bon, façon petit chef irrascible, d’enguirlander les syndicats qui seraient responsables d’entraves à ses réformes, qui devraient nous mener au plein emploi ! Cette nouvelle foucade de Macron est doublement ridicule. Sur la forme, s’énerver de la sorte n’a rien de présidentiel et s’apparente davantage à un petit chef médiocre qui passe ses nerfs sur les autres en public, de manière à s’exonérer de la responsabilité de la faillite de sa politique. Malheureusement, la forme ridiculement excessive permet d’oblitérer le fond. Dire que « nous n’y sommes pas » et qu’il faudrait pas faire de pause dans les réformes pour atteindre le plein emploi est surtout le signe de l’échec complet d’une politique entamée après le rapport Attali, piloté notamment par Macron pour Sarkozy

 Cela fait 15 ans maintenant qu’une politique de déconstruction de tous les droits sociaux et du travail, couplée à une baisse massive des taxes des entreprises, est menée par le duopole LR-PS, qui a logiquement enfanté Macron. Quinze trop longues années que de lourdes réformes se sont empilées, permettant l’uberisation de notre économie, la précarisation des travailleurs, dans un contexte de fort déficit d’emplois, produit de notre déficit commercial croissant. Malheureusement, il était prévisible que ces politiques ne donnent aucun résultat, dans un espace comme l’UE, où notre pays et nos travailleurs sont en concurrence avec des pays où le coût du travail est plus bas de 80%... La baisse du taux de chômage, limitée, n’est que le fruit d’une manipulation statistique, le nombre de demandeurs d’emplois baissant à peine.

 En somme, la précarisation, les emplois ou pseudo-emplois à temps partiel, et la stagnation du SMIC, combiné à la baisse du salaire réel de nombreuses professions (permis par le maintien d’un fort niveau de chômage), ont produit un vrai appauvrissement d’une partie de la population. C’est ce que pointait l’INSEE dans une note à la rentrée, pointant « un sentiment de déclassement ». Le Secours Populaire souligne que pour 34% des Français, « leurs revenus leur permettent juste de boucler leur budget ». La Fondation Jean Jaurès vient de publier une note « Classes moyennes en tension. Entre vie au rabais et aides publiques insuffisantes  », nouvelle illustration de l’appauvrissement des Français, avec une nette hausse du renoncement aux vacances (42% vs 31% en 2010) ou aux achats de produits alimentaires

 Très concrètement, cela se traduit aussi par une augmentation du nombre de personnes qui recourent aux Restos du Cœur ou au Secours Populaire : retraités, étudiants, travailleurs pauvres… Ce faisant, il est clair que la politique économique menée depuis trop longtemps ne marche pas : tout ce qui est fait au nom de la compétitivité ne produit qu’une précarisation et un appauvrissement des classes populaires et des classes moyennes, et ne contribue qu’à augmenter les profits des grandes entreprises et la rémunération de leurs dirigeants. C’est aussi ce qui s’était passé en Allemagne après les réformes Hartz (très proches des politiques suivies depuis le rapport Attali en France), avec un appauvrissement d’une partie de la population. Les mêmes politiques produisent les mêmes résultats, détestables socialement.

 Mais ce faisant, cela contredit l’histoire racontée par l’exécutif : non seulement nous ne sommes pas proches du plein emploi, mais la qualité des emplois se dégrade, entre temps partiel et salaire en baisse (comme le rappelle la grêve des livreurs Uber Eats). Et s’il y a eu des gestes pour limiter la baisse du pouvoir d’achat, c’était insuffisant et pour corriger des choix aberrants sur l’électricité.

 

À l’ONU, Les États-Unis bloquent la paix à Gaza

samedi 9 décembre 2023 par L’Humanité 

Sur la Photo : Robert A. Wood, ambassadeur américain adjoint à l’ONU votre contre la Paix, lors du vote du Conseil de sécurité sur un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, au siège des Nations unies, à New York, le 8 décembre 2023. CHARLY TRIBALLEAU / AFP       blog A.N.C.

À cause du droit de véto, aucune décision non souhaitée par l’un des cinq membres du Conseil de Sécurité n’est possible.Le droit de veto a été utilisé plus de 265 fois depuis la création de l’ONU. Ce veto paralyse l’ONU, de nombreux exemples l’attestent : pendant la guerre d’Algérie (1954-1962), l’ONU n’a pas pu agir à cause de la menace du veto français ; pendant la guerre du Vietnam, dans les années 1960, l’ONU est restée impuissante à intervenir à cause de la menace du veto américain. Les États-Unis ont beaucoup utilisé leur veto depuis les années 1970, essentiellement au sujet de la question israélienne, afin de défendre leur allié Israël, ce qui a entravé la résolution par l’ONU du conflit israélo-palestinien. L’ONU doit évoluer sous peine d’ouvrir la porte à la barbarie, comme l’a fait la Société des Nations avant elle... (JP-ANC)

Appelé à se réunir de manière exceptionnelle ce vendredi par Antonio Guterres, le Conseil de sécurité des Nations unies a une nouvelle fois échoué à appeler au cessez-le-feu à Gaza, à cause du véto états-unien.

Il aura abattu toutes ses cartes, sans succès. Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, ne peut que regretter l’impuissance du Conseil de sécurité après l’avoir convoqué, ce vendredi 8 décembre. Deux jours auparavant, le Portugais avait annoncé recourir à l’article 99 de la charte des Nations unies, lui permettant de précipiter une réunion du Conseil. Dispositif politique ultime de l’ONU, cet article n’avait pas été utilisé depuis 1971.

Eli Cohen, ministre des Affaires étrangères d’Israël, a affirmé sur X que cela constituait « un soutien à l’organisation terroriste Hamas », ajoutant que Guterres était un « danger pour la paix mondiale ». Mardi, ce même ministre avait annoncé ne pas vouloir renouveler le visa de travail de la coordinatrice humanitaire en Palestine, Lynn Hastings.

Les 15 pays membres devaient donc voter un projet de résolution demandant un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza, sous le feu de l’armée israélienne depuis deux mois.
« La communauté internationale doit tout faire pour mettre un terme à ces souffrances. Les yeux du monde entier sont grands ouverts », a déclaré Antonio Guterres après une introduction sous forme de longue liste de maux que subissent les Palestiniens depuis deux mois, ainsi qu’un report du vote de plusieurs heures pour permettre aux diplomates des États arabes de convaincre leurs semblables.

13 votes pour, une abstention, un veto

Malheureusement, cette résolution s’est une nouvelle fois heurtée au système de vétos qu’ont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie). Ce vendredi, les États-Unis, grands alliés d’Israël, ont encore voté non à un cessez-le-feu à Gaza.

« Les terroristes du Hamas se cachent sciemment parmi la population de Gaza », a affirmé le représentant américain, enjoignant une nouvelle fois Israël à « limiter les pertes civiles ».

Même le Royaume-Uni, traversé par des mouvements populaires de soutien au peuple palestinien, a préféré s’abstenir. L’Albanie, le Brésil, la Chine, les Émirats arabes unis, l’Équateur, la France, le Gabon, le Ghana, le Japon, Malte, le Mozambique, la Russie et la Suisse ont voté pour un cessez-le-feu.

À eux seuls, les États-Unis bloquent donc le processus de paix et limitent fortement l’efficacité des Nations unies. Avant que ne se réunissent les diplomates autour de la fameuse table en arc de cercle, le représentant permanent de la France Nicolas de Rivière avait pourtant prévenu « qu’un échec à cause d’un seul veto » signifierait « l’échec du Conseil de sécurité ».
« Nos collègues américains ont devant nos yeux condamné à mort des milliers voire des dizaines de milliers de civils palestiniens et israéliens supplémentaires », a réagi l’ambassadeur russe, Dmitry Polyanskiy.

« Un triste jour »

Depuis le 7 octobre, Antonio Gutteres a pourtant tout fait pour la paix, condamnant l’attaque du Hamas en Israël, les prises d’otages, les violences sexuelles sur les femmes, mais aussi la réponse disproportionnée d’Israël dans la bande de Gaza.

Depuis la riposte de l’armée israélienne, 17 487 Palestiniens y ont été tués, selon le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh. Environ 1,9 million de Gazaouis (sur une population de 2,3 millions) ont fui le nord de l’enclave selon l’ONU. Mais les bombardements et les chars israéliens ciblent désormais l’entièreté de la bande de Gaza.

« C’est un triste jour dans l’histoire du Conseil de sécurité », a déclaré Riyad Mansour, représentant palestinien au Conseil de sécurité, regrettant que même l’activation de l’article 99 ne mène à rien.
Selon Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres « reste déterminé à pousser pour un cessez-le-feu », malgré les plus vives critiques d’Israël.

L’ONG Médecins sans frontières, qui souhaitait un cessez-le-feu durable et « la fin du siège du Gaza », a déclaré dans un communiqué que « l’histoire jugera le retard accumulé pour mettre fin à ce massacre ».
Car ce dernier continue, à la faveur d’un veto états-unien donnant un blanc-seing au gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou, qui supprime la population gazaouie en toute impunité. [1]

 

XUAN ET LA SINISATION DU MARXISME

  •  LE YIN ET LE YUANG L'EMPORTENT SUR MARX ET LÉNINE EN CHINE

     
    Article diffusé et à lire sur HISTOIRE ET SOCIÉTÉ  
    Comment de XUAN (à diffuser dans les indispensables cellules du Parti Communiste si ce Parti a la sagesse de les rendre à nouveau obligatoires pour l'instruction marxiste des nouveaux adhérents notamment  et  telles qu'elle n'aurait jamais dû être abandonnées par les liquidateurs de notre grand PCF qui par leurs multiples combines politiciennes, trahisons,  et alliances suicidaires, ont ramené son score à 2 ou 3 %)
    Xuan

    La sinisation du marxisme est une réalité et Xi Jinping le rappelle systématiquement. Cela veut dire que la révolution chinoise obéit aux caractéristiques historiques et culturelles de la Chine et ceci ne s’exporte pas. Ce qui nous est commun c’est sa caractéristique universelle, le socialisme, la transition du capitalisme au communisme. Mais elle prend partout des formes nationales, sinon elle ne prend pas.

    Ce qui échappe à l’auteur mais aussi à certains marxistes, c’est la dialectique marxiste elle-même.
    Comme le dit Danielle le marxisme est conçu sommairement comme une opposition absolument violente. C’est « un se divise en deux ». Mais « un se divise en deux » signifie aussi que les contraires sont reliés et non indépendants, la contradiction est à la fois l’opposition et l’unité des contraires.
    Et le texte de Marx montre comment « on peut se réjouir que l’Empire le plus ancien et le plus solide du monde ait été entraîné en huit ans, par les balles de coton des bourgeois anglais, au seuil d’un bouleversement social qui doit avoir, en tout cas, les conséquences les plus importantes pour la civilisation ».
    Mao Zedong avait exposé ces caractéristiques dans « de la pratique » et « de la contradiction ». A la même époque Politzer avait fait de même dans les « principes élémentaires de philosophie » et les « principes fondamentaux de philosophie », où il cite d’ailleurs Mao. Là se trouve une excellente base de formation pour les cellules du parti communiste.

    Or cette dualité de la contradiction en elle-même est une notion qui échappe à la tradition philosophique occidentale, profondément métaphysique : soit elle nie l’existence de la contradiction, soit elle sépare les contraires et nie tout rapport entre eux.
    Par exemple l’interpénétration du commerce mondial réalise l’unité contradictoire de l’hégémonisme US et des pays producteurs. La contradiction qui oppose les USA à la Chine dans le domaine commercial n’a d’existence que dans le cadre de la mondialisation unipolaire, créée par les USA eux-mêmes. Réaliser un découplage aboutirait à détruire ou entraver les forces productives non seulement en Chine mais également dans le monde entier et aux USA eux-mêmes.
    Nous avons vu ainsi que la guerre commerciale engagée par les USA entraîne des surcoûts pour le peuple américain et des pertes importantes pour des entreprises qui travaillent en Chine ou qui commercent avec, de sorte que ce conflit engendre d’autres contradictions au sein de la grande bourgeoisie des Etats Unis.

    Deuxièmement, la position métaphysique considère que la contradiction, si elle existe, est identique sous tous ses aspects.
    Mais si la loi de la contradiction est universelle, sa forme réelle est spécifique à chaque objet.
    Creuser le sol n’a pas de sens en dehors de la nature du sol et de la nature de l’outil, sinon il suffirait d’une pelle d’enfant pour creuser l’argile, ou bien on pourrait faire une tranchée dans du sable avec une pioche. De même face au patron on ne peut pas obtenir des augmentations de salaire de la même façon que pour des bouchons d’oreille en silicone ou des gants de sécurité.
    Ainsi, la Chine ne traite pas de façon identique ses contradictions avec les autres pays émergents, avec les pays du second monde et avec l’hégémonisme US. Et elle ne résout pas de la même façon les contradictions avec l’administration, la fraction militaro industrielle du capital US, et les contradictions avec d’autres clans capitalistes, qui commercent ou font des profits en Chine.
    Il serait faux de mettre indifféremment dans le même sac l’ensemble des relations – des contradictions- qui nouent les nations, et par exemple affirmer que tous les pays sont impérialistes, ou menacent également la paix mondiale, alors que les USA sont hégémoniques et qu’ils provoquent et attisent tous les conflits.
    Il vient donc que de l’ensemble des contradictions mondiales, certaines sont déterminantes et d’autres secondaires. La Chine insiste dans tous les conflits sur la responsabilité des Etats Unis et vise l’encerclement de l’hégémonisme par l’unité de toutes les nations qui en sont victimes.

    Troisièmement, la contradiction qui est à la cause des transformations se transforme elle-même. La mondialisation – c’est–à-dire les relations internationales et intercommunautaires – n’a pas commencé avec la fin de l’URSS, elle vient de la nuit des temps et s’est transformée au cours des âges. Justement, Marx devine comment la vieille Europe risque de « tomber en décadence comme l’industrie et le commerce de l’Italie au XVIe siècle » et «devenir ce que sont aujourd’hui Venise, Gênes et la Hollande ».
    La forme unipolaire et hégémonique de la mondialisation est transitoire, comme le féodalisme et le capitalisme, et y compris le socialisme ensuite. Chaque fois une contradiction fondamentale suit un processus de transformation tout au long de son existence, puis cède la place à une autre.
    L’ère de la mondialisation multipolaire permettra de résoudre d’autres contradictions.

    Selon les métaphysiciens l’opposition des contraires serait définitivement irréductible, ou bien on la réduit à de simples malentendus ou à une complémentarité. En réalité, la forme violente ou pacifique de la contradiction se transforme aussi selon les conditions qui l’entourent.
    Est-ce que la révolution chinoise a toujours consisté à « attendre sagement »
    Tous les syndicalistes savent que la contradiction entre capital et travail présente des périodes d’accalmie et des périodes de lutte intense. Dans les années 70, certains « maos » avaient assimilé la situation en France à l’occupation nazie et se croyaient dans une phase de lutte armée. En fait la forme antagonique de la contradiction, la lutte violente ou sanglante n’apparait que dans certaines conditions, pas en permanence.
    Inversement, il est tout aussi erroné d’affirmer que la contradiction n’existe pas du début à la fin d’un processus, que sa forme pacifique en signifierait la fin et qu’elle cèderait la place à une complémentarité. D’autres formes d’opportunisme ont ainsi réduit le renversement du capitalisme à une compétition électorale et gommé le caractère dictatorial de l’appareil d’état bourgeois. Le résultat a été négatif au possible puisque cette théorie a été maintenue des décennies durant sans aucune autocritique
    Un parti communiste devrait être capable de maîtriser toutes les formes de lutte et non se cantonner à une seule option. Ainsi la Chine veut la paix mais elle se prépare aussi à la guerre.

 


La Russie a déclaré la fin du monde financier occidental

Comme nous avons choisi dans ce blog d’insister sur la mise en place à un rythme accéléré de systèmes alternatifs, qui ne prétendent pas remplacer terme à terme l’ancien mais échapper à son emprise destructrice, on en voit ici la description du point de vue de la Russie. Cela ressemble à des canots de sauvetage qui en pleine tempête et naufrage du Titanic gagnent la haute mer et ça parait marcher. Comme le constatent les économistes occidentaux : l’économie russe résiste. L’idée de l’adoption d’une monnaie commune au sein des Brics, ce qui était une hypothèse défendue pour l’euro se substituant au dollar n’a jamais été testée entre systèmes conservant leur hétérogénéité et leur gouvernance propre, tout en rompant avec le dollar. Ce qui est sûr c’est tel qu’il est surtout en relation avec les pétroliers de l’OPEP, il est ce qu’a toujours interdit les Etats-Unis et on mesure mieux encore l’importance du défi de l’intervention en Ukraine qui a donné le signal d’une telle émancipation, pari militaire, pétrolier, monétaire de la souveraineté qui est tenu ce qui n’avait pas pu se réaliser dans l’expérience bolivarienne s’esquisse ici. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://vz.ru/economy/2023/12/8/1243245.html

Par Timour Sherzad

Le système financier occidental devient obsolète en termes de nouvelles technologies et archaïque. “Selon les experts, cela conduira dans les prochaines années à une véritable révolution qui finira par ébranler le monopole des grandes banques occidentales”, a déclaré Vladimir Poutine lors du forum “Russia Calling” de VTB (1).

M. Poutine a cité “certains collègues occidentaux” qui, en interdisant le fonctionnement des systèmes de paiement en Russie, voulaient faire souffrir les Russes, voulaient “créer des problèmes pour des millions de familles russes”. “Qu’est-ce qui s’est passé en pratique ? Les citoyens et les entreprises n’ont pas remarqué la transition en douceur vers le système de paiement national, qui fonctionne et se développe maintenant avec succès”, a souligné le dirigeant russe.

En conséquence, la Russie, selon le président, a cessé de verser des commissions aux entreprises occidentales, et ces dernières, à leur tour, n’ont fait que perdre ce qu’elles auraient pu gagner en Russie. Les objectifs fixés par les détracteurs n’ont pas été atteints. “Nous ne faisons que renforcer notre souveraineté dans ce domaine. Et nous le faisons en toute confiance”, a expliqué M. Poutine.

La Russie a commencé à préparer sa propre infrastructure financière à l’avance, dès que les menaces de déconnecter la Russie de SWIFT, ainsi que de Mastercard et Visa, ont commencé à se faire entendre. Tout d’abord, en 2014, le système national de cartes de paiement a été créé pour traiter les transactions par carte bancaire en Russie, suivi par le système national de paiement Mir, qui fonctionne activement depuis 2015. Ensuite, le système de transfert de messages financiers (FMS) de la Banque de Russie – un analogue du SWIFT occidental – a été lancé.

Par conséquent, les sanctions financières sévères de l’Occident et la déconnexion de nos banques de SWIFT n’ont pas entraîné d’effondrement. “Le nombre de clients des cartes Mir augmente de cinq à six millions de personnes chaque mois. Au début du mois de décembre, environ 240 millions de personnes possédaient ces cartes”, note Yuri Yudenkov, professeur au département des finances, de la circulation de l’argent et du crédit de la FFB de l’Académie russe de l’économie nationale et de l’administration publique. En outre, la carte fonctionne non seulement en Russie, mais aussi en Abkhazie, en Ossétie du Sud, en Arménie, au Belarus, au Kirghizstan, au Vietnam, au Venezuela, ainsi que dans un certain nombre de points de vente en Turquie et dans plusieurs États d’Asie centrale.

La tentative de l’Occident d’écraser le secteur financier russe par des sanctions n’a pas réussi, mais l’a au contraire incité à se développer activement. La Russie est témoin d’une véritable tendance à l’introduction de technologies financières.

Grâce à elles, ce n’est pas seulement la procédure des opérations bancaires et financières traditionnelles qui change, mais aussi le marché financier lui-même. En particulier, on assiste à l’émergence du DeFi (finance décentralisée), qui permet d’effectuer des transactions financières directement sans l’intervention des banques et autres institutions financières. Les régulateurs de nombreux pays occidentaux s’y opposent activement, car cette sphère échappe à leur influence et n’est contrôlée ni par eux ni par les banques sous leur contrôle”, explique Maxime Markov, professeur associé du département des marchés financiers mondiaux et des Fintech à l’université économique russe Plekhanov.

En particulier, en Russie, presque toutes les transactions financières peuvent déjà être effectuées à l’aide d’applications bancaires via un smartphone ou un ordinateur. À une telle échelle, cette possibilité n’existe pratiquement dans aucun autre pays du monde, souligne M. Markov. Et depuis août 2023, la Russie a commencé à tester un rouble numérique, dont la circulation repose sur l’utilisation de la technologie du registre en ligne (blockchain).

Le monopole des grandes banques occidentales réside dans le fait que la plupart des règlements dans le commerce extérieur entre les pays se font en dollars américains par le biais du système de transfert transfrontalier SWIFT.

Les banques correspondantes américaines perçoivent des commissions sur toutes ces transactions. Cependant, cette infrastructure devient obsolète car de plus en plus de pays passent à des règlements mutuels en monnaie nationale en utilisant d’autres systèmes de transfert d’argent”, explique Vladimir Chernov, analyste chez Freedom Finance Global.

“De plus, des systèmes de paiement modernes ont émergé sous la forme de technologies blockchain, qui sont décentralisées, de sorte que leurs actifs ne peuvent pas être bloqués ou gelés, et les régulateurs ne peuvent que restreindre le travail des échanges de crypto-monnaies dans leur région, mais les transferts blockchain eux-mêmes ils ne le peuvent pas”, note Vladimir Chernov. Ainsi, les pays occidentaux ont donné le feu vert au développement des transferts par blockchain avec leurs propres interdictions, grâce auxquelles leur monopole s’effondre et leurs sanctions financières deviennent tout simplement insignifiantes.

“Une révolution du système financier mondial est possible, surtout lorsqu’on en parle à un niveau aussi élevé et que tout est mis en œuvre pour y parvenir. Mais je ne pense pas qu’elle puisse se produire rapidement, car la majorité des règlements mutuels dans les relations commerciales extérieures dans le monde se font encore en dollars américains par l’intermédiaire du système SWIFT et une transition complète du modèle précédent pourrait prendre beaucoup de temps”, estime M. Chernov.

Que faut-il faire pour que la révolution soit plus rapide et que le monopole du système financier occidental soit enfin détruit ?

Dans un premier temps, les banques russes se sont connectées au système chinois de transferts internationaux de fonds, mais celui-ci n’est pas idéal : il ne permet que des transferts en yuans chinois. Pour le commerce avec la Chine, dont le chiffre d’affaires bat tous les records historiques, c’est pratique, mais ce n’est toujours pas le seul partenaire commercial de la Russie.

“La Russie et d’autres pays pourront révolutionner cette situation en créant une monnaie unique pour les pays des BRICS, adossée aux réserves d’or de ces pays, ou d’autres actifs réels, tels que les minéraux, les hydrocarbures, les métaux, les matières premières, etc. Sur cette base, il est déjà possible de mettre en place un nouveau système commun de paiements financiers transfrontaliers. Il est difficile de dire à quelle vitesse ce processus se mettra en place, mais il est probable qu’il s’accélère parallèlement à l’expansion de l’organisation des BRICS”, conclut M. Chernov.

(1) VTB, Vnechtorgbank (Banque du Commerce Extérieur) est la seconde banque de Russie avec près de 14,53 milliards de dollars d’actifs gérés, derrière Sberbank.

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LES DEUX PHRASES DU JOUR !


Elles sont de ALEXEI YURYEVICH ZOROV, un homme d'affaires Russe et philantrope de 46 ans, membre du KPRF, le Parti Communiste Russe, depuis 1995. 

Chef de cellule de BOR, conseiller municipal, partisan du socialisme, de la vérité historique sur le stalinisme et l'époque de STALINE, admirateur, je le cite,  "du brillant dirigeant du pays des soviets." Il fait construire un Centre STALINE dans sa ville de BOR, région de NIVNI NOVGOROD

"Staline, c’est l’industrialisation, Staline, c’est l’élévation des fermes collectives et des fermes d’État à un niveau adéquat. Oui, tout ce que nous avons aujourd’hui est lié au nom de Staline, depuis le développement de l’équipement militaire jusqu’à l’espace, en passant par le potentiel nucléaire, qui est notre bouclier fiable contre les agresseurs extérieurs."             

–"Oui, la division territoriale stalinienne des pays européens a été préservée jusqu’à ce que le traître Gorbatchev, qui a détruit le Pacte de Varsovie, abandonne la RDA, et que le monde perde l’équilibre qu’il avait. Nos ennemis intérieurs, y compris les Gorbatchev et Eltsine, qui ont vendu le pays à ceux qui payaient plus cher."


Vietnam : « Nous ne nous arrêterons pas là, nous continuerons » à lutter contre la corruption


Vietnam : « Nous ne nous arrêterons pas là, nous continuerons » à lutter contre la corruption, a martelé cette semaine le secrétaire général du Parti communiste, l’homme fort du pays, Nguyen Phu Trong. Le président chef d’Etat est un homme jeune Vo Van Thuong, qui a récolté 487 des 488 voix de l’Assemblée nationale, étant le seul candidat pour succéder à Nguyen Xuan Phuc, qui a été forcé à démissionner en janvier dernier. Le nouveau président, âgé de 52 ans, s’est dit « déterminé à lutter contre la corruption et les pratiques malsaines » mais son rôle est plus destiné à la diplomatie extérieure, l’homme fort est plus que jamais le secrétaire du Parti communiste Vietnamien Nguyen Phu Trong.

Si la coopération avec la Chine communiste a connu après le COVID un regain de force, le Vietnam ne veut pas d’une coalition que d’ailleurs la Chine ne réclame pas. A ce titre, la mise à niveau des relations entre le Vietnam et les États-Unis au rang de partenariat stratégique global ouvre des opportunités considérables pour les deux parties d’activer de nouveaux domaines de coopération révolutionnaires afin que le Vietnam puisse s’engager plus profondément dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, a déclaré le vice-ministre de l’Industrie et du Commerce Do Thang Hai.

Nous sommes donc plus que jamais dans la stratégie du bambou telle que l’a définie le malicieux et homme fort du pays Nguye Phu Trong.

La réalité de la campagne anti-corruption et ses soubassements

Aujourd’hui au Vietnam, le gouvernement poursuit ses coups de filet anticorruption qui ont déjà conduit cette année à l’arrestation de dirigeants politiques et de personnalités des affaires de premier plan. Parmi les dernières affaires : une escroquerie aux obligations qui a floué plus de 6 000 investisseurs et surtout le détournement de 12 milliards de dollars d’une banque vietnamienne par un promoteur immobilier.

« Nous ne nous arrêterons pas là, nous continuerons », a martelé cette semaine le secrétaire général du Parti communiste. En poste depuis 2011, c’est lui qui a entamé en 2016 une campagne anticorruption, surnommée « la fournaise ardente » depuis qu’il a assimilé les officiels corrompus à du « petit bois ». Une campagne qui n’épargne désormais ni les grands patrons du privé ni les hauts cadres du Parti, rapporte notre correspondant à Ho Chi Minh Ville.

Ces propos du numéro 1 vietnamien font suite à la publication par la police des résultats de plusieurs enquêtes. Dans l’affaire principale, qui a fait la Une des journaux, la présidente d’un grand groupe immobilier aurait détourné des milliards de dollars d’une des plus grandes banques vietnamiennes : selon des conclusions diffusées par un média d’État la semaine dernière, les enquêteurs ont établi que la présidente du conglomérat Van Thinh Phat, Truong My Lan, et ses complices avaient dérobé « à des fins personnelles » quelque 304.000 milliards de dongs (11,5 milliards d’euros) à une banque locale. Une somme correspond à environ 3 % du Produit intérieur brut (PIB) du Vietnam pour l’année 2022.

La justice vietnamienne a aussi annoncé hier, vendredi, poursuivre le patron d’une importante entreprise de boissons, soupçonné d’avoir détourné une trentaine de millions d’euros, dans le cadre de la vaste opération anticorruption décrétée par le pouvoir communiste. Tran Qui Thanh, président et fondateur du producteur de boissons Tan Hiep Phat, et ses deux filles sont soupçonnés d’avoir détourné à leur profit quelque 767 milliards de dongs, soit 29 millions d’euros.

Le pays poursuit donc sa politique anti-corruption et ses purges qui n’épargnent pas le sommet de l’État. En début d’année, le président vietnamien lui-même avait été poussé à la démission. Il a dû démissionner en janvier dans le cadre d’une vaste purge anticorruption menée par Nguyen Phu Trong, le secrétaire général du parti. Une centaine de hauts fonctionnaires et responsables politiques avaient été épinglés par l’enquête.

Qui est Nguyen Phu Trong ?

Nguyễn Phú Trọng (prononciation vietnamienne : [ŋwiən˦ˀ˥ fu˧˦ t͡ɕawŋ͡m˧˨ʔ] ; né le 14 avril 1944) est un homme politique vietnamien qui occupe le poste de secrétaire général du Parti communiste du Viêt Nam depuis 2011. En tant que chef du secrétariat du parti, du Politburo et de la Commission militaire centrale, Trọng est le dirigeant suprême du Vietnam. Il a également été président du Vietnam de 2018 à 2021. Il faut bien mesurer que derrière ce triomphe d’un dirigeant, il y a au sein du Parti communiste vietnamien et du pays des choix collectifs. Ainsi, il a été noté un investissement de la jeunesse vietnamienne dans le Parti, l’Etat plutôt que dans le secteur privé, ce qu’on retrouve en Chine. Une forte nostalgie de l’URSS dont bénéficie Poutine, et une colère contre les abus des cadres qui prônaient le plus l'”ouverture”. Le covid a joué un rôle de transformation des mentalités. On interprète le renforcement de Trong et de sa lutte contre la corruption effective proche de la politique de Xi comme la victoire non seulement du parti communiste sur le gouvernement et le parlement, mais au sein du parti le renouveau du comité central contre les éléments liquidateurs du Politburo. Aujourd’hui l’occident s’interroge sur la politique du Vietnam et sur le rôle joué par l’homme fort du Vietnam, celui qui a décrit la stratégie de son pays comme celle du “bambou”. Voici en quelques paragraphes le résumé de qui est Nguyễn Phú Trọng.

Trọng a rejoint le Parti communiste en 1968 et a gravi les échelons de la section consacrée au travail politique. Il a ensuite rejoint le Comité central du parti en 1994, son Politburo en 1997 et l’Assemblée nationale du Vietnam en 2002. Entre 2000 et 2006, il a été secrétaire du comité du Parti de Hanoï, le poste le plus élevé de la ville. Il a ensuite été président de l’Assemblée nationale de 2006 à 2011. Il a été élu secrétaire général lors du 11e Congrès national du parti en 2011 et réélu lors du 12e Congrès national en 2016. Au cours de son mandat, il a mené une vaste campagne anti-corruption, impliquant de nombreux hauts fonctionnaires. Il est devenu président en 2018 à la suite de la mort du président Trần Đại Quang, devenant ainsi la troisième personne à diriger simultanément le parti et l’État après Hồ Chí Minh (au Nord-Vietnam uniquement) et Trường Chinh. Lors du 13e Congrès national en 2021, il a été réélu secrétaire général, devenant le troisième dirigeant du Vietnam à obtenir un troisième mandat (après Hồ Chí Minh et Lê Duẩn), et a été remplacé par Nguyễn Xuân Phúc en tant que président.

Le 31 janvier 2021, Nguyễn Phú Trọng a été réélu secrétaire général pour un troisième mandat par la 1ère session plénière du 13e Comité central, faisant de lui le premier dirigeant depuis Lê Duẩn (1969-1986) à servir plus de deux mandats. Le 1er février 2021, Nguyễn Phú Trọng a donné une conférence de presse. Nguyễn Phú Trọng a dit que je ne suis pas en très bonne santé […] Je suis vieux et je veux me reposer, mais le Congrès m’a élu et je vais donc me conformer à mon devoir de servir en tant que membre du parti. Trọng est la troisième personne à être élue secrétaire générale du PCV pour un troisième mandat, les autres étant Hồ Chí Minh et Lê Duẩn.

Mais en janvier 2O22, il a été destitué de son mandat de président de la République à la quasi unanimité de l’Assemblée nationale et remplacé par Phuc qui n’a pas fait long feu. Trong tout en s’affirmant vieux et malade a repris les rennes de ce que ses adversaires pro-occidentaux qualifient de la tendance “conservatrice” qui est en fait marxiste léniniste et pratiquant de bonnes relations avec la Chine sans renoncer à un partenariat que Trong a qualifié de “la stratégie du bambou”. En 2022, entre le 30 octobre et le 2 novembre, Trọng s’est rendu en Chine et a rencontré le secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC), Xi Jinping, devenant ainsi le premier dirigeant étranger à rencontrer Xi Jinping après qu’il ait obtenu un troisième mandat lors du 20e Congrès national du PCC. Les deux dirigeants ont publié une déclaration commune, appelant à la coopération dans les domaines économique, politique, de la défense et de la sécurité et à travailler ensemble dans « la lutte contre le terrorisme, les révolutions de couleur et la politisation des questions de droits de l’homme ».

En janvier 2023, Phúc a démissionné de la présidence en raison de scandales de corruption, ce qui a conduit l’allié de Trọng, Võ Văn Thưởng, à lui succéder en mars. Du 21 au 23 mai 2023, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, s’est rendu au Vietnam et a rencontré Nguyễn Phú Trọng. Ils ont discuté du renforcement des relations entre la Russie et le Vietnam et de la situation internationale actuelle. Comme l’ont souligné de nombreux articles y compris critiques de la BBC, l’opinion publique vietnamienne éprouve une véritable nostalgie pour l’URSS et voit en Poutine son successeur et elle se félicite de l’intervention russe en Ukraine, qu’elle identifie au soutien dont le Vietnam a lui même bénéficié.

La stratégie du bambou

Lors d’une visite au Vietnam le 10 septembre 2023, le président américain Joe Biden s’est entretenu avec Nguyễn Phú Trọng, le gouvernement vietnamien élevant les relations entre les deux pays à celle d’un partenariat stratégique global, le plus élevé décerné par le Vietnam. Le Vietnam poursuit son chemin vers un rapprochement essentiel avec les États-Unis pour soutenir son économie mondialisée. Cependant, il doit également ménager la Chine, qui est à la fois un modèle politique et un voisin potentiellement menaçant et à l’appui essentiel.

Dans son discours sur la diplomatie en décembre 2021, Nguyen Phu Trong, le leader vietnamien, a évoqué la voie de la neutralité adoptée par le pays. Cette approche subtile rappelle le positionnement fragile et délicat du Vietnam entre les deux puissances régionales. La diplomatie vietnamienne repose sur le multilatéralisme, il est entré à sa manière dans le monde multipolaire dans un équilibre particulier entre la Chine, la Russie et les USA. Idéologiquement, Trọng est considéré comme venant de la faction marxiste-léniniste la plus “conservatrice” au sein du PCV. Il s’est longtemps insurgé contre la perte de la « vertu marxiste-léniniste » de certains membres du parti. Trọng a déclaré qu’« un pays sans discipline serait chaotique et instable […]. [N]ous devons trouver un équilibre entre la démocratie et la loi et l’ordre ».

Au plan intérieur face à la nécessité d’attirer les investissements capitalistes tout en renforçant la démocratie communiste, le rôle du parti et le respect de la planification au service du peuple et de la nation vietnamienne il a défini ce qu’il a appelé le concept de “diplomatie du bambou”, le bambou qui présente bien des caractéristique ne serait-ce que de pousser comme du chiendent, d’envahir l’espace, et d’avoir des usages infinis symbolise l’unité et la solidité du pays, tout en restant flexible en haut, ouvert à tous les partenariats de développement mais il ne peut pratiquer cette ouverture qu’à cause de la force et de la fermeté du bambou.

 

COMMENT NOUS SOMMES DEVENUS COLONIE US.(°)


Whashington post : des erreurs de calcul, des divisions ont marqué la planification offensive des États-Unis et de l’Ukraine

Deux très longs articles du Washington post sont en train de constituer un scandale international. Qui est à l’origine de ces révélations on songe bien sûr à quelque gorge profonde de la CIA et au Watergate. Voici la première partie, l’article rejette la responsabilité sur les États-Unis et la Grande-Bretagne, qui ont planifié tout ce gâchis, et sur l’Ukraine, qui l’a exécuté, c’est un réquisitoire même s’il n’est pas question de la manière dont le régime ukrainien installé par un coup d’Etat organisé par les Etats-Unis avec la complicité de la France, l’Allemagne et la Pologne a tout fait pour entretenir la guerre dans le Donbass, pour que ne soit pas respectés les accords de Minsk et enfin quand après l’intervention qui devait être une “simple opération spéciale”, ils ont incité l’Ukraine a torpiller les négociations et à entrer en guerre allant jusqu’à l’assassinat de l’un des négociateurs, sans parler du sabotage du conduit de gaz avec l’Allemagne. Mais ce que dit cet article est déjà révélateur de la guerre menée par les Etats-Unis et on voit les officiers militaires ukrainiens, américains et britanniques organisant huit grands jeux de guerre sur table pour élaborer un plan de campagne. Mais à partir de là c’est la catastrophe et elle était prévisible les forces ukrainiennes ne pouvaient pas être transformées en forces de l’armée américaine ou otanienne, le désaccord règne sur la stratégie, sur la tactique et le calendrier et pourtant elles exigeaient un assaut. Les services de renseignement américains savaient que l’offensive n’avait qu’une chance sur deux de réussir, compte tenu des défenses solides et multicouches que la Russie a mises en place au cours de l’hiver et du printemps mais l’Ukraine a été envoyée au massacre. Le fond est cependant l’arrogance et le mépris de l’armée russe, l’incapacité à comprendre les enjeux sans parler de l’armement qui n’est jamais parvenu sur le champ de bataille. Nous publierons ultérieurement le second article (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)

 

NOTE DE PEDRITO 

(°) Seul le titre en tête est de Pedrito

Article édifiant quand aux responsabilités occidentales de cette infâme guerre impérialiste US, et à son financement par nos impôts , pour ce qui concerne la France, qui appauvrissent les Français notamment les plus modestes, et que Jupiter le petit chef capricieux, prétentieux, et caractériel, entre autres insupportables et dangereux défauts, a décidé seul, comme il justifie seul toutes les guerres impérialistes, parmi elles le génocide Palestinien. 

Notre pays lui appartient comme SA CHOSE, il le presse comme un citron, il en use et abuse à sa guise, les hausses de prix insupportables pour les plus modestes lui importent peu ou même pas du tout .  Il mène l'économie française dans le mur. Nos services publics sont en friches. En faillite. Il s'en fiche et contre fiche. Il est le guide infaillible mais mortifère de la France qui fut une grande nation mais qui n'en finit pas de dégringoler dans tous les domaines

Comment nous sommes devenus colonie US . Sources d'un grand journal américain. Article à lire dans son intégralité en deux parties sur le blog  

HISTOhttps://histoireetsociete.com/2023/12/08/whashington-post-des-erreurs-de-calcul-des-divisions-ont-marque-la-planification-offensive-des-etats-unis-et-de-lukraine/IRE ET SOCIÉTÉ.