Car, comme chacun le sait, les USA n'ont que des amis, par leur empire économique et guerrier, et la RUSSIE n'a aucun soutien..... Sauf quelques milliards d'êtres humains non occidentaux, en AFRIQUE, en ORIENT, en AMÉRIQUE du SUD, et même en EUROPE, dont les chefs surtout, pas les peuples, sont couchés devant l'OTAN belliqueuse.
Ah! Le gentil BUSH, qui rime presque avec boucher, quels bons souvenirs il a laissé aux pays du tiers et du quart monde
Ровно 23 года назад мирные граждане Югославии проснулись от сирен воздушной тревоги. НАТО бомбила Белград.
RussRéinfo
[Message de Vyacheslav Volodine, Président de la Douma Fédérale]
Il
y a exactement 23 ans, le 24 mars 1999 les civils yougoslaves se sont
réveillés des sirènes des raids aériens. L’OTAN bombardait Belgrade.
Environ
5 000 personnes ont été tuées, plus de 10 000 ont été blessées. Un
millier et demi d’infrastructures ont été détruites. Les bombardements
se sont poursuivis sans interruption pendant 78 jours. Des armes à
sous-munitions et des obus à l’uranium appauvri ont été utilisés.
Aucun des dirigeants des États-Unis et des pays de l’OTAN n’a jamais été puni.
De
plus, l’actuel président américain Joe Biden était alors sénateur et a
activement soutenu l’attentat, appelé à l’occupation de la Yougoslavie
En
1999, notre pays, qui a traversé la dévastation des années 90 et la
trahison des élites nationales, n’avait pas la force suffisante pour
aider les peuples frères de l’ex-Yougoslavie, pour les protéger de
l’agression de l’OTAN .
Aujourd’hui,
23 ans plus tard, la situation a changé. Grâce à notre président
Vladimir Poutine, la Russie est devenue un État fort et indépendant doté
d’une armée capable. Nous ne pouvions pas permettre le génocide de nos
citoyens et compatriotes vivant dans le Donbass. La Russie est venue à
la défense du monde russe. Pour ne plus avoir plus tard ni douleur ni
honte.
Vyacheslav Volodine
Président de la Douma Fédérale
«Les centaines de bébés bloqués en Ukraine montrent l’indécence de la gestation pour autrui»
Par Claire de la Hougue
Publié , Mis à jour
FIGAROVOX/TRIBUNE
- Pendant le confinement, les images de centaines de nourrissons nés
par GPA et bloqués à Kiev en attendant de pouvoir être remis à leurs
commanditaires ont suscité de vives réactions dans le pays et même
au-delà, souligne Claire de la Hougue, juriste spécialiste des questions
de bioéthique.
Claire de la Hougue est docteur en droit,
chercheur associé à l’ECLJ. Elle est l’auteur de nombreux articles
juridiques sur la bioéthique. Elle est intervenue au Parlement européen
et au Conseil de l’Europe sur la gestation pour autrui.
L’image de plusieurs dizaines de nouveau-nés attendant, dans un hôtel de Kiev, que leurs commanditaires puissent venir les chercher
a dévoilé une réalité souvent méconnue: l’Ukraine, pays membre du
Conseil de l’Europe, est un important centre du marché international de
la reproduction. Les clients y trouvent des donneuses d’ovocytes et des
mères porteuses de leur phénotype ou, pour le dire plus simplement, des
femmes blanches, pour un prix beaucoup moins élevé qu’aux États-Unis.
Même les cliniques d’Asie viennent se fournir en ovocytes «de type
caucasien» en Ukraine.
Il existe théoriquement un cadre légal -
parents mariés infertiles, lien génétique avec au moins un des deux
commanditaires, pas de lien génétique entre la mère porteuse et l’enfant
- mais certaines agences s’en affranchissent sans vergogne. La mère
porteuse renonce à ses droits dans un contrat notarié passé avec les
commanditaires qui sont directement inscrits sur l’acte de naissance de
l’enfant ainsi obtenu. Cet acte est donc mensonger, puisqu’il indique
comme mère une autre femme que celle qui a accouché, ce qu’on appelait
naguère en France le crime de supposition d’enfant.
Cette image montre à quel point la « maternité de substitution » est contraire à la plus élémentaire humanité.
Cette image choquante, publiée d’abord par une
agence de gestation pour autrui afin de rassurer ses clients et tenter
de forcer la main du gouvernement ukrainien pour faire ouvrir les
frontières, aura eu le mérite d’attirer l’attention sur ces enfants
conçus et mis au monde en exécution d’un contrat, arrachés à leur mère à
la naissance et vendus. Elle montre à quel point la «maternité de
substitution» est contraire à la plus élémentaire humanité. Elle a
suscité de nombreuses réactions, en Ukraine comme à l’étranger.
C’est Lyudmyla Denisova, Commissaire aux droits
de l’homme du Parlement ukrainien, qui a informé la presse que plus
d’une centaine de nouveau-nés attendaient leurs commanditaires, bloqués
par la fermeture des frontières liée au confinement. Elle a dénoncé
l’industrie de masse de la maternité de substitution qui promeut les
bébés comme des «produits de haute qualité». Constatant que cette
situation prouve que l’État ne prend pas les mesures adéquates pour
protéger les droits et la dignité des enfants, elle a appelé le
Parlement à interdire la gestation par autrui au profit des étrangers,
affirmant que les enfants en Ukraine ne devaient pas faire l’objet de
traite des personnes.
Le fait que cette pratique soit légale empêche le développement
et discrédite l’Ukraine aux yeux de la société européenne.
Mgr Sviatoslav Shevchuk, archevêque majeur de
Kiev et de Galicie, chef de l’Église grecque-catholique d’Ukraine, et
Mgr Mieczyslaw Mokrzycki, archevêque de Lvov et président de la
conférence des évêques catholiques de rite latin, ont eux-aussi publié
mi-mai une lettre commune condamnant fermement la pratique de la
gestation pour autrui: une telle manifestation de mépris pour la
personne humaine et sa dignité est inacceptable. Ils ont appelé le
gouvernement à interdire la maternité de substitution. Ils ont ajouté
que le fait que cette pratique soit légale empêche le développement et
discrédite l’Ukraine aux yeux de la société européenne. Ils ont invité
le gouvernement à adopter une politique familiale garantissant que les
mères ukrainiennes n’aient plus besoin de faire commerce de leur corps
et de leurs enfants pour leur propre survie et celle de leur famille.
Ils ont affirmé que la maternité de substitution, même prétendument non
lucrative, est intrinsèquement mauvaise moralement, source
d’innombrables souffrances pour toutes les personnes impliquées, d’abord
les enfants et les mères mais aussi les intermédiaires et les
commanditaires. Lorsqu’elle est commerciale, elle doit être jugée encore
plus sévèrement car s’y ajoute le fait d’acheter et de vendre les
fonctions du corps de la femme et la personne même de l’enfant.
Ce débat sur la GPA intervient alors que la
situation démographique de l’Ukraine est désastreuse. Difficultés
économiques, instabilité politique, pauvreté et corruption ont provoqué
une forte émigration et une chute de la natalité. Le taux de fécondité
est aujourd’hui inférieur à 1,4 enfants par femme. La population a
baissé de plus de 10 millions d’habitants en 30 ans. L’Ukraine n’a plus
d’enfants sinon pour l’exportation... Commanditaires et intermédiaires
profitent du dénuement des femmes ukrainiennes pour les dépouiller même
de ce qu’elles ont de plus intime et précieux, la maternité.
L’indignation devant ces enfants n’est pas
restée cantonnée à l’Ukraine. La presse de nombreux pays s’en est fait
l’écho et le député suédois Alexander Christiansson, membre de
l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a porté le sujet
devant le Comité des ministres. Dans une question écrite soumise le 3
juin, il a rappelé que la Convention européenne sur le statut juridique
des enfants nés hors mariage prévoit que «la filiation maternelle de tout enfant né hors mariage est établie du seul fait de sa naissance».
Or, bien que l’Ukraine ait ratifié cette Convention, son code de la
famille dispose à l’inverse que la filiation de l’enfant né grâce à une
mère porteuse est établie directement avec les «futurs parents», même
dans les cas où l’enfant a été conçu avec des ovules offertes par une
tierce personne. La femme qui donne naissance à l’enfant n’apparaît donc
pas dans la filiation de l’enfant, ce qui est contraire à la
Convention.
La gestation par autrui est contraire à de nombreuses conventions internationales ratifiées par l’Ukraine.
Le Comité des ministres, qui rassemble les 47
ambassadeurs au Conseil de l’Europe, devra donc répondre et indiquer
quelles actions il envisage de prendre à l’égard de l’Ukraine afin de
lui faire respecter son engagement.
Plus généralement, la gestation pour autrui est
contraire à de nombreuses conventions internationales ratifiées par
l’Ukraine. Outre la Convention relative aux droits de l’enfant et son
protocole additionnel sur la vente d’enfant, on peut mentionner
notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination à l’égard des femmes, ainsi que les conventions
interdisant l’esclavage et la traite. Un État respectueux de ses
engagements internationaux ne saurait admettre cette pratique sur son
territoire ni l’entériner lorsque ses ressortissants y ont recours à
l’étranger.
Ces enfants bloqués dans un hôtel de Kiev nous
obligent à regarder en face la réalité: la maternité de substitution
signifie la production d’enfants comme des marchandises pour satisfaire
le désir d’adultes fortunés. Elle implique l’exploitation de femmes
pauvres. Cruelle et destructrice pour les enfants et les mères, cette
pratique doit être éradiquée.
Ben
oui, que l'on soit du Parti Démocrate ou du parti Républicain,
l'impérialisme américain dans le monde est toujours du même tonneau. Ce
jeudi, Joe Biden, patron de la libre Amérique et de son billet vert,
était à Bruxelles, dans son pré carré formé par l'Otan, le G7 et l'Ue du
capital.
En
ce moment, il détient plus de militaires américains dans l'Europe des
marchés que lors du premier jour de sa présidence des USA, en 2021. A
Bruxelles, il a donc consacré le leadership de Washington. Il en avait
besoin papy Joe, à 79 balais, après sa honteuse défaite chaotique en
Afghanistan. Grand merci à son ancien pote Poutine. Dans l'Europe du
marché libre et non faussé, même des états dits militairement neutres,
Finlande, Suède, Norvège, avancent vers l'Otan, ou du moins vers les
marchands d'armes made in USA.
Ce
jeudi, à Bruxelles, Joe Biden a annoncé des discussions avec ses valets
européens, pardon alliés, pour fournir d'autres armes à l'Ukraine.
Entamer des discussions, en langage US, cela signifie ordonner.
Bon, Safran et Thalès,
marchands d'armes gaulois, ont déjà vendu un armement de pointe à la
Russie de Poutine en 2015 et 2020. Désormais un autre marché juteux
s'ouvre largement. En dollar ou en euro? Pas en rouble, si?
En tout cas, dans les guerres, on meurt surtout pour les industriels.
Quand le malade est ponctionné pour gaver les gavés
Par Canaille Lerouge
Les vases communicants
Ce
gouvernement (lire l'Elysée) vient de décider d'une "rallonge" de 1,5
milliard d'euros pour solder les "surcoûts Covid"(sic) constatés en
2021.
Ce qui selon lui permettra de
ramener le déficit des hôpitaux publics à son niveau d'avant-crise
sanitaire, soit environ 600 millions d'euros.
L'Elysée
sortie de nos poches un milliards de frais de cabinets de conseil qui
ont été chargés entre autre d'encadrer le travail des ARS pour fermer
les lits d'hôpitaux mettre l'hospitalisation publique en détresse
respiratoire, engraisser les actionnaires des EPHAD, et casser la
protection sociale.
Le
scandale de ces cabinets en or massif s'affiche puant au grand jour :
user de l'argent public pour payer les rappe-tout permettant au Picsou de
l'Elysée de pomper les richesses du travail, scléroser les libertés
publiques, engraisser les labos et laisser agoniser les vieux
travailleurs pour engraisser le capital.
La voila la "start up nation".
Et déjà certains se mobilisent
au nom du choléra pour combattre la peste pour intervenir dans le débat
du second tour de la présidentielle.
Ce matin, vendredi 25 mars 2022, la radio - franceinfo
en l'occurence - annonce que les discusssions de Bruxellles entre les
27 pays de l'Union européenne et Joe Biden, président des Etats-Unis,
visaient - entre autres- à substituer aux achats de gaz à la Russie le
recours au gaz de schiste américain. Les USA en détiennent en effet des
stocks énormes, jusqu'ici sans acquéreur. Une vente massive à l'Europe
du gaz de schiste US permettrait de réaliser d'énormes profits par
l'Etat américain...
De
là à penser que la guerre tombe à point pour Washington et Wall
Street..."On croit mourir pour la Patrie, on meure pour les industriels"
déclarait au début du XXième siècle l'écrivain français Anatole
France...
Certes,
les choses sont moins simples et si les intérêts privés peuvent être
déterminants, d'autres éléments entre en ligne de compte quand une
guerre éclate. Mais il ne faut pas sousestimer la rapacité d'un capital
financier aux abois à peser sur les événements - et sur les politiciens à
leur service - pour recourir sous de faux habits - aux pires mensonges
pour mobiliser l'opinion
L'histoire
de l'humanité illustre de mille façons la capacité du capital de
s'adresser aux foules en recourant massivement aux fausses informations,
au matraquage d'une population par une campagne médiatique qui summerge
les consciences.
Nous
ne disons pas que la guerre d'Ukraine est seulement le fruit d'une
vaste intoxication à but lucratif, mais que cet affrontement entre
Russes et Ukrainiens a été soigneusement préparé pas seulement avec des
objectifs militaires stratégiques pour tenter d'inverser le rapport de
force mondial au profit de l'impérialisme occidental.
A
droite, Pécresse se chicane avec Macron sur qui a copié le programme
présidentiel de l'autre. Avantage toutefois à Macron dans le vote utile,
puisque l'ex-banquier d'affaires, porté à l'Elysée par le capital et
des socialistes, a toujours pris un premier ministre dans le parti de
Sarkozy-Pécresse et de Bédier dans le Mantois.
A
leur extrême, la casaque de Dupont-Aignant est larguée par celle de Z
et MLP. Votez zutile pour moi, s'égosille la fille de son père qui a été
financée par l'oligarchie bancaire russe en 2017. Non, votez zutile pour
moi, s'écrie Z -ne pas confondre surtout avec Zorro- dont les héros étaient jusqu'à peu Poutine ou Orban, patron de la Hongrie si peu démocratique.
Votez
utile pour l'écologie ni à gauche ni à droite, s'exclame le candidat à
la casaque verte. Il a des pots de peinture à foison, pas chez Leroy-Merlin j'espère, pour ripoliner le capitalisme sans en froisser nullement les fondements.
Votez utile pour moi, implore la candidate socialo Anne Hidalgo, soutenu par le seul François Hollande, 2e
président socialiste de la République pour gérer loyalement le business
du capitalisme depuis l'Elysée. En tout cas, Manuel Valls, premier
ministre de Hollande président votera pour Macron: na!. Comme d'autres
ministres du parti à la rose d'ailleurs.
Votez
zutile parce que je suis le meilleur en tout et pour tout, pérore à
souhait sur les réseaux sociaux papy Mélenchon. Merci à mes amis sur Fb
qui ne se lassent jamais à me proposer une photo peut-être retouchée de
quelqu'un de plus de 71 balais. Ah, cette retraite prônée à 60 ans.
C'est aussi pour le personnel politique? Ou il y a un joker derrière le
champion de Lfi?
En
tout cas, un seul point qui m'accorde avec JL Mélenchon, il n'est pas
va-t-en guerre en Ukraine comme les ceux cités précédemment.
Pour finir ma chronique de ce jour, cette poésie. Il y a un mois, jour pour jour que la Russie de Poutine agresse le peuple de l'Ukraine.
Blog de Roger COLOMBIER
Note de Pdrito
Dans tout cet inventaire de candidats choyés par les médias, ROUSSEL n'a pas trouvé sa place. Pas de quoi faire un procès à l'auteur, qui, lui, ne se trompe pas de combat. L'honneur de ROUSSEL, même s'il n'est pas le candidat communiste parfait que j'aurais souhaité, c'est qu'en plus d'avoir été justement bien moins choyé que d'autres,- lorsqu'il arbore l'insigne de l'UKRAINE il me semble voir celui de l'OTAN (!) - il n'a aucune ambition politicienne, hormis la gnaque pour redonner au parti des travailleurs la place qui lui a été volée par MITTERRAND, et ensuite par les LE PEN que ce "socialiste" opportuniste avait mis sur orbite dès son élection, en 1981.
Pour finir, savourons ce poème de PONSARD: combien je serais heureux de pousser à coup de pied au cul vers le front tout ces va-t-en guerre qui n'en connaitront jamais les souffrances et les malheurs, réservés aux uniques victimes: les peuples, jouets des politiciens sans scrupules et de ceux qui ne savent que souffler sur les braises des conflits plutôt que de brandir l'étendard de la PAIX ....
La Serbie fait état du bombardement d’usines chimiques par l’OTAN
Si on a décérébré le peuple français en lui interdisant toute
référence historique et en le soumettant à l’hystérisation de
l’événement, aujourd’hui on a le sentiment que bien des peuples
reviennent avec des sortes de créances à la main. C’est vrai ici pour la
SERBIE, mais ça l’est tout autant à partir de la même invasion par
l’OTAN, de la Chine qui ne cesse de réclamer des excuses pour le
bombardements de son ambassade à BELGRADE, lors de cette invasion. Alors
jugez de la longue file des plaignants qui se présentent devant les USA
qui n’est que le rejeton sanglant des puissances coloniales du XIX e et
XX e siècle. Cela relativise les discours sur la “communauté
internationale”. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne
Dunlop pour histoireetsociete)
24 mars 2022
Natalia Anufrieva
Les troupes de l’OTAN ont bombardé des usines chimiques et des
industries dangereuses lors du bombardement de la République fédérale de
Yougoslavie en 1999, provoquant des catastrophes environnementales et
empoisonnant l’Europe, a déclaré Danica Grujicic, directrice de
l’Institut de radiologie et d’oncologie de Serbie.
Danica Grujicic a déclaré que “l’Alliance de l’Atlantique Nord ne
prêtait aucune attention aux victimes civiles”. Elle a rappelé une
conversation entre l’ancien président de la République fédérale de
Yougoslavie Slobodan Milosevic et le diplomate finlandais Martti
Ahtisaari, “qui a déclaré que Belgrade serait anéantie par un
bombardement en tapis”, a rapporté RIA Novosti.
“Si nous avions eu une centrale nucléaire, ils l’auraient
certainement frappée, car ils ont attaqué tout ce qui figure sur la
liste des installations dangereuses pour l’environnement. Ils savaient
que chaque raffinerie de pétrole, chaque usine chimique créerait une
catastrophe environnementale locale et ils l’ont fait délibérément”, a
souligné le directeur de l’Institut de radiologie et d’oncologie de
Serbie.
Le médecin a rappelé qu’officiellement 15 tonnes d’uranium appauvri
ont été déversées sur la Serbie par des avions de l’OTAN, mais que
“personne ne sait quelle était la quantité réelle et ne le saura
jamais”.
“Nous avons pris l’initiative d’établir mathématiquement avec
précision les conséquences non seulement médicales mais aussi
environnementales. Les données que nous avons obtenues, grâce à des
calculs basés sur les conditions météorologiques de l’époque – toute
l’Europe était contaminée. Les Européens qui se réjouissaient des
bombardements sur Belgrade et la Serbie étaient également contaminés et
ne savent pas ce qu’ils respiraient, mangeaient et buvaient à l’époque”,
a-t-elle souligné.
Pour rappel, le 24 mars, la Serbie commémore les événements tragiques
qui ont marqué le début des bombardements de l’OTAN sur la République
fédérale de Yougoslavie. L’utilisation de bombes à l’uranium appauvri
par les avions de l’OTAN en 1999, et la destruction d’objets dangereux
pour l’environnement lors des frappes aériennes, ont fait de la Serbie
le leader européen en matière de taux de mortalité par cancer, avec près
de 60 000 nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année.
Auparavant, la Serbie a refusé de se joindre à l’hystérie anti-russe,
“dans laquelle les biens des citoyens et de la Russie sont confisqués,
et elle n’interdira pas non plus les médias russes, n’expulsera pas les
enfants russes des écoles et ne supprimera pas les écrivains et
scientifiques russes des manuels scolaires.”
Le président serbe Aleksandar Vučić a déclaré que la Serbie ne
changeait pas sa décision de ne pas soutenir les sanctions anti-russes
occidentales, malgré les pressions politiques étrangères.