jeudi 9 juin 2022

Aude LANCELIN est journaliste.

Après un long parcours dans les grands médias (notamment comme ex-directrice adjointe de L’Obs puis de Marianne) elle a fondé le média indépendant QG.

Elle a tiré de sa longue expérience la conviction que plus rien de décisif ne pouvait être accompli dans des endroits abîmés par le pouvoir, les intérêts industriels privés, ou les agendas politiques secrets. Comment lutter contre la puissance des médias de masse qui façonnent l'opinion et orientent les choix politiques ?


 


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Le canon français Ceasar tue des civils au Donbass

 DONBASS INSIDER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NOUVELLES ET ANALYSES DU DONBASS

 

C’est désormais officiel, les canons français Caesar ont ouvert le feu hier sur des zones civiles dans le Donbass et à Donetsk.

L’information est tombée du StsKK, le service gouvernemental de la République de Donetsk, qui s’occupe de référencer tous les tirs ukrainiens sur les zones civiles. Elle a ensuite été relayée par les autorités de la RPD.

Tous les jours, les fonctionnaires, très courageux de ce service se rendent sur les lieux des bombardements, risquant leurs vies. Ils arrivent souvent dans les minutes suivants le bombardement, avec la possibilité importante que d’autres tirs tombent dans le secteur.

Ce travail est très minutieux, des agents ramassent systématiquement les différents éclats et débris des obus ou munitions, afin de déterminer les armes employées. L’heure du tir, les victimes, leurs identités, les témoignages des propriétaires d’immobiliers touchés, tout est soigneusement récolté, pour être entré ensuite dans une base de données et de témoignages. Sillonnant la ville de Donetsk et le Donbass en voiture, ils sont accompagnés de la Police militaire et sont eux mêmes des fonctionnaires du Ministère de la Défense. Depuis hier donc, ils ont établi que les canons français tuent des civils sur l’arrière du front du Donbass.

Les débris d’obus parlent beaucoup. 

Les débris sont en effet de précieux indices qui en disent très long sur les armes employées. Pour nous qui nous rendons souvent sur le front, l’expérience de la nature de ces débris d’obus s’acquiert au fil du temps.

Il est alors possible de reconnaître que tel débris vient de telle munition et arme. Certains débris sont très faciles à reconnaître, car très particulier, comme les restes des systèmes Ouragan ou des roquettes de Grad, d’autres comme les roquettes de mortiers sont également très caractéristiques.

Pour les débris d’obus de canons, c’est bien sûr un peu plus compliqué. Mais il reste toujours assez d’éclats, pour reconnaître des inscriptions qui étaient imprimées sur les obus, ou encore une forme particulière de la tête de l’obus, sans parler bien sûr des obus non-explosés, ce qui n’est pas rare.

Lorsque les bombardements de terreur ont recommencé il y a environ 10 jours sur Donetsk et les villes du Donbass, tout de suite il fut clair que quelque chose de nouveau c’était produit. Car sur les sites d’impacts de l’artillerie ukrainienne, on a pu retrouver bien sûr, les mêmes signes, les mêmes reliquats et morceaux d’éclats.

Or dans cette journée du 29 mai, les impacts ne ressemblaient en rien à ce qui avait déjà été observé. Après analyse des experts du StsKK, il fut clair qu’une partie des obus avaient été tirés par des obusiers américains M777. Il m’aura fallu un peu plus de temps pour comprendre la nature des fameux obus, notamment en parlant avec des soldats de la RPD, ou des vétérans de cette armée.

Habituellement les obus tirés sur la ville, du moins ce que j’ai pu moi-même observer, étaient des obus explosifs, pulvérisant autour d’eux beaucoup d’éclats et shrapnels. Or ce n’était pas le cas sur les différents et nouveaux impacts que j’ai pu voir.

Les munitions utilisées depuis ce jour et jusqu’à hier, par ces obusiers américains, sont en fait des obus perforants. Ils sont en principe utilisés pour frapper des positions retranchées, bunkers en dur ou de fortune, et bien sûr des véhicules ou des blindés.

En bombardant les zones civiles avec de tels obus, le but recherché est bien sûr de tuer des civils, mais aussi de détruire un maximum de structures et infrastructures. Ces obus font peu de dégâts matériels lorsqu’ils atterrissent dans les rues ou dans la nature, mais sont dévastateurs lorsqu’ils frappent un bâtiment, ayant la capacité réelle, de par leur nature perforante, de mieux pénétrer dans les structures, avec les ravages que l’on imagine.

Personnellement, je n’ai jamais entendu parler par le passé de l’utilisation de telles munitions sur les zones civiles du Donbass. Et Dieu sait combien les Ukrainiens ont tiré un peu partout sur les villes républicaines depuis 8 années.

Les Caesars tuent désormais des civils russes dans le Donbass. 

Hier donc, et semble-t-il pour la première fois, les canons français ont ouverts le feu sur des civils. Au vu de la nature de l’armée ukrainienne, qui bombarde les civils depuis le début de cette guerre, j’allais dire avec délectation, ceci n’est pas étonnant et rend la responsabilité du gouvernement français, encore plus grande.

Dès l’année 2014, à travers les voix d’officiers supérieurs de cette armée, ou même le président Porochenko, ou plus récemment de Zelensky, il était clair que les civils étaient et sont des cibles prioritaires pour les forces ukrainiennes.

Je me souviens personnellement d’une vidéo que je n’ai pas retrouvé sur Internet, où des tankistes ukrainiens se filmaient hilares, en train de bombarder une imposante barre d’immeuble dans Donetsk (été 2014).

En 2016, c’était aussi le cas d’un sinistre néo-nazi français combattant sous un faux nom (Thibault Dupire), dans le bataillon Azov et déclarant à l’envie sur les réseaux sociaux, son plaisir de tuer des civils dans le Donbass. Zelensky lui-même, dans une déclaration très récente, a déclaré que le Donbass serait une ruine et qu’il serait « désert », en déduire que les gens seront tués avant la fin de la conclusion de cette guerre.

En 2014, c’est le propre chef d’État-major de l’armée ukrainienne, qui dans une longue interview, expliquait que les civils étaient justement une cible privilégiée. Questionné sur ce fait, il avait déclaré qu’il s’agissait d’une stratégie de guerre, en assumant cyniquement son emploi par toute l’armée ukrainienne, bataillons néonazis de représailles ou armée régulière, puisqu’à l’époque, ces bataillons étaient encore indépendants de l’armée.

Comme l’expliquait Xavier Moreau dans son bulletin N° 86, avec Stratpol, le canon Caesar est un bon matériel, avec l’avantage certain d’être aussi un canon automoteur.

La difficulté ici pour les forces républicaines et l’armée russe, et que ce canon, certes en version non blindée, peut parfaitement tirer quelques obus, puis rapidement se déplacer pour se mettre à l’abri, échappant ainsi aux tirs de contrebatteries russes… et pouvant recommencer un peu plus loin.

Je n’ai pas encore l’information de la nature des munitions tirées, mais elle ne tardera pas à arriver, car les Ukrainiens tirent désormais tous les jours sur les villes du Donbass, particulièrement sur Donetsk, Gorlovka, Makeevka et Yaccinovataya.

Dans la seule journée d’hier, 7 personnes ont été tuées, et 16 blessées et le massacre se poursuit. Nous remarquons tous les jours, que ces tirs sont effectués par petites salves. Mis à part certains bombardements (dont celui que nous avons subi le 4 juin), comme dans le district de Petrovski, où ils visaient une mine et le jour suivant une antenne de télévision, la tactique est de lancer quelques tirs, de quelques obus, jusqu’à une douzaine, puis de laisser passer du temps pour ouvrir le feu à nouveau.

En général, ces tirs ne retombent pas au même endroit, mais frappent d’autres quartiers, ou localités, une demi-heure, ou une ou deux heurs après, parfois plus. Ces tirs sont toujours effectués de jour, de manière préférentielle quand les gens s’activent et circulent beaucoup. J’ai remarqué moi-même que cela intervient souvent en milieu d’après-midi ou fin d’après-midi, parfois plus en soirée, surtout s’il s’agit d’une journée du week-end.

France Info et Maryse Burgot… en reportage avec les Caesars. Dans un reportage digne des pires propagandes, Maryse Burgot nous expliquait ...

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https://www.donbass-insider.com/fr/2022/06/07/la-france-tue-depuis-hier-des-civils-dans-le-donbass/

Tag(s) : #Donbass Armes françaises

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Capture d'écran

Capture d'écran

Réélu le 24 avril 2022, Macron bis n'avait pas encore officiellement rencontré les syndicats des travailleurs. Il ne s'était entretenu qu'avec les représentants du patronat. Déjà, l'esquisse de sa feuille de route pour ce quinquennat sous la Constitution lui permettant de gérer les affaires du business sans limite.

Lors de son investiture, la Cftc était toutefois présente au palais de l'Elysée, comme un portillon ouvert à tous lesdits "partenaires" dits "sociaux".

Ce vendredi, le patron de la France reçoit donc à "un déjeuner de travail" les syndicats des travailleurs, sauf la CGT.

Au menu, écrit le journal patronal Les Echos, qui semble avoir des entrées auprès de la ministre porte-voix du palais de l'Elysée, la création du Conseil national de la rénovation, le machin-truc-chose inventé par Macron bis pour faire avaler que la saison 2 n'est pas la saison 1. Sans doute, dans ce "déjeuner de travail", entre la poire et le fromage, glissera-t-il subrepticement l'augmentation du pouvoir d'achat. Pour montrer qu'il est bon avec le peuple.

Car Macron bis a déjà tout pesé,  ficelé et prêt à cuire: + 4% sur les pensions de retraite au 9 août prochain -pourquoi un 9 août et pas avec effet rétroactif au 1er janvier 2022 par exemple- et un chèque inflation pour les ménages modestes à la Saint Glinglin, pardon à la rentrée scolaire. C'est qui qui catalogue les ménages modestes? Le Medef, la Cfdt?

En tout cas, pas de conférence nationale gouvernement-patronat-syndicats sur l'augmentation générale du pouvoir d'achat. Encore moins de taxer les grands fortunes françaises, le CAC 40 pas pas que lui. Parce que les miettes accordées par Macron bis ne sont prises que dans la poche des contribuables, imposables ou non par le biais de taxes diverses comme la TVA, l'impôt le plus injuste.

Pour finir, un peu d'histoire de France.

Après la déclaration de guerre en 1939, la CGT et le patronat se réunissent pour s'allier en une structure unique. Ce sont les accords Majestic du 9 octobre 1939. Le 24 juin 1940, la CGT adopte la "Communauté française du travail", c'est à dire une collaboration permanente entre les organisations professionnelles d’employeurs et de salariés.

Le 18 septembre 1939, la CGT avait exclu de ses rangs les communistes, leurs sympathisants et ceux sucesptibles de l'être. La CGT de cette époque est dirigée par Léon Jouhaux avec pour numéro 2 René Belin. Ce dernier deviendra ministre du travail de Pétain et Léon Jouhaux fondera FO avec des financiers US, après la Libération.

 Note de Pedrito.

Merci au Mantois pour ce rappel indispensable pour les jeunes lecteurs du blog


Kiev demande ouvertement à l’UE de censurer la Presse

Pourquoi se gêner ?

jeudi 9 juin 2022 par Annie Lacroix Riz blog ANC

Kiev demande au chef de la commission européenne de faire pression sur les médias européens qui ont osé couvrir la reddition des nazis "Azov" d’une manière défavorable à Kiev.
L’accès à la correspondance diplomatique a été obtenu par des pirates du groupe "HakNet" précédemment distingué.(Cf la pièce jointe)

"... les dirigeants des pays doivent influencer les médias nationaux afin d’empêcher la diffusion des informations ci-dessus [sur la reddition d’"Azov"]"

- Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Kuleba a demandé au président de la Commission européenne Josep Borrell de faire pression sur les médias de l’UE, qui ont osé parler de milliers de soldats qui ont quitté les catacombes d’Azovstal et se sont rendus.

Telle est la liberté d’expression et la diplomatie made in Ukraine"

Kiev perd la guerre et en bon nazis prétendent couvrir le tout derrière une muraille de mensonges.

Photo :

Dans cette capture vidéo publiée par le ministère russe de la Défense le 20 mai 2022, des soldats ukrainiens du régiment Azov se rendent aux forces pro-russes de la DNR après trois mois de combats à Marioupol

Sputnik via AFP publiée par L’Express.

 

  

UNE COLLECTE QUI COÛTE CHER.

 

Les Hautes Pyrénées sont un département où les services publics même ruraux sont un luxe qui coûte cher. Très cher. Exemple: l'enlèvement des ordures ménagères. On pourrait aussi citer tout ce qui traite des hausses du coût de la vie en général, l'eau, le gaz, l'énergie, l'essence, les légumes, la bouffe, tous les prix s'envolent. Alors que ma retraite a baissé, elle, de 4,1% en 42 mois. Merci Macron, Hollande, et tous les politiciens qui se foutent bien de nous, que l'on intéresse que le temps d'un scrutin attrape couillons. Même les maires qui n'ont plus le courage de revendiquer une étiquette pour se faire élire....

Mais revenons à la collecte des ordures: Pour une personne seule, qui sort trois fois par an un bac destiné aux plastiques, emballages, cartons - il faut compter 199, 72 euros, soit près de 67 euros par collecte.

Pour ce qui concerne mes ordures ménagères proprement dites, tout chez moi va au compost. Et finit dans mon petit jardin. Donc je n'encombre pas le camion ....

Il parait que ce prix exorbitant est un tarif forfaitaire qui s'applique à tous!

Tout de même, pour qui sait compter, et économiser, çà fait cher l'enlèvement du container. Pour moi, il est excessif. Injuste!

Mais çà n'est pas tout: je viens de recevoir un courrier de la "communauté des communes" m'invitant à changer mon bac ma  ou caissette. Le mien étant roulant et en bon état, mais encombrant, faudra-il que je le sois obligé pour le changer de le trainer pour cela  jusqu'à la mairie, sur plus de 500 mètres? Personne en tout cas me propose de venir le prendre.

Mais là où çà se corse, c'est l'avertissement écrit en gros et en rouge en fin de lettre signée par "Monsieur le Vice-Président de la Communauté des Communes" :

" AU TERME DE LA DOTATION, LES CAISSETTES JAUNES ET CONTENANTS NON CONFORMES PRESENTES (SIC)  A LA COLLECTE DES EMBALLAGES NE SERONT PLUS COLLECTES (SIC)"

Encore un qui ne se prend pas pour ce à quoi je pense. L'ego déborde de partout.

Non seulement cet organisme qu'il préside coûte cher, très cher, - pour moi environ 67 euros par enlèvement, je le répète, parce qu'il me reste en travers de la gorge- mais de plus  si je garde mon container qui est en parfait état, si je ne le rapporte pas à la mairie la prochaine fois que je le sortirai, il ne sera pas vidé

Bonjour la menace, tout dans la nuance, même pour les personnes âgées.

Et l'on nous parle d'économies, d'écologie, de respect de l'environnement, alors qu'on nous fait cracher au bassinet pour dépenser plus quand ce n'est pas nécessaire, pour gaspiller inconsidérément, alors que les conditions de vie de tout un chacun s'aggravent.


La dictature et le quoi qu'il en coûte font des émules: devant le moindre service qui est dû en notre qualité de citoyen contribuable, on n'a droit qu'à payer et fermer sa g.....!!!  

Respect? Justice ? Équité? Égalité? Fraternité?   

Des mots que conforte le sentiment laissé par la dernière élection piège à c.... Et qui n'incitent pas perdre son temps à se rendre aux urnes d'où sortiront de futurs présidents, vice-présidents, fleurons de notre démocratie malade du capitalisme.