Ces mots simples de Simone Veil résument mieux que mille discours la réalité et l’ignominie de la colonisation. «
Je n'oublierai jamais le moment où, pour la première fois, j'ai senti
et compris la tragédie de la colonisation. [...] Depuis ce jour, j'ai
honte de mon pays. Depuis ce jour, je ne peux pas rencontrer un
Indochinois, un Algérien, un Marocain, sans avoir envie de lui demander
pardon. Pardon pour toutes les douleurs, toutes les humiliations qu'on
lui a fait souffrir, qu'on a fait souffrir à leur peuple. Car leur
oppresseur, c'est l'État français, il le fait au nom de tous les
Français, donc aussi, pour une petite part, en mon nom. »
Tout est dit.
Extrait du blog de Michel Dandelot "Ensemble pour la Paix"
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