Le patron d’Audi placé en détention dans le cadre du Dieselgate
Publié le
Le
parquet de Munich craint que le dirigeant du constructeur automobile ne
cherche à détruire des preuves du scandale qui a ébranlé
l’industrie automobile.
Une semaine seulement s’est écoulée depuis l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Munich. Le PDG d’Audi, Rupert Stadler, a été embarqué par des agents de police ce lundi 18 juin au matin à son domicile situé tout près d’Ingolstadt, la ville de Bavière où siège le constructeur automobile, au bord du Danube. Il a été placé en détention provisoire. Le parquet craint en effet que le prévenu ne tente de faire disparaître des preuves.
“La présomption d’innocence prévaut toujours pour M. Stadler”, a souligné un porte-parole d’Audi.
Espagne : le beau-frère du roi a été incarcéré
Iñaki Urdangarin a été condamné à cinq ans et dix mois de prison pour détournement de fonds.
C'était un bref résumé de deux faits marquants du jour
C'était un bref résumé de deux faits marquants du jour
Note de ma pomme
Comme chaque jour, chaque minute, chaque seconde de ce monde de rapaces qui dévore les faibles, et avance vers la catastrophe économique, environnementale, humanitaire, que chacun redoute tout en refusant d'admettre le dénouement irrémédiablement suicidaire, le capitalisme bat son plein! Mais comme disent - mon ami René me l'a écrit - beaucoup de citoyens bobotisés, atomisés, anéantis, auto-condamnés à refuser toute acte de résistance, broyés jusqu'à accepter sans broncher ce cannibalisme financiarisé qui ronge la société mondiale, il faut se taire.
Il faudrait donc que "je me calme".
C'est vrai, çà! Pourquoi se révolter ?Tout est logique! Dans l'ordre des choses. No pasa nada!! L'Europe a colonisé le monde, elle a puisé les fortunes immenses des pillards aventuriers qui règnent aujourd'hui sur le commerce, la finance, les affaires des oligarques milliardaires, et elle continue de puiser sans vergogne dans les richesses de l'Afrique, de l'Orient, des Amériques, au prix de millions de morts, hier, avec la bénédiction des Églises, aujourd'hui avec toujours autant de cupidité, ce sont des gosses de 8,10, 12 ans, qui pour nourrir misérablement leurs familles affamées descendent dans les entrailles de la terre pour tirer ce minerai dont on fabrique des Ipad et autres portables. Comme les Indiens d'Amérique ont été assassinés par millions pour que les cathédrales d'Espagne et d'ailleurs croulent sous les ors apportés de là-bas par navires entiers. Ces enfants sont surexploités, sans soins ni défense, que celles d'organisations -ONG- qui n'ont aucun pouvoir face aux oligarques devant lesquels les gouvernants se couchent.... Ces enfant crèvent dans la souffrance, comme les esclaves qui il y plusieurs siècles mouraient pour enrichir nos rois et ceux qui les couvraient de richesses, et nous, on s'en laverait les mains?
Aujourd'hui, plus que jamais, ce système capitaliste inhumain croit et se développe avec l'aide de réseaux mafieux: sociétés "off shore", paradis fiscaux, la misère s'étend pendant que les milliardaires sont de plus en plus nombreux et riches. Des pays ruinés par nos colonisateurs, avec à la tête de certains états des dictateurs immensément riches, corrompus par les capitalistes qui ont bâti chez eux leurs empires industriels, agroalimentaires, financiers, de ces pays arrivent aujourd'hui à nos frontières des migrants affamés, chassés par la misère que nous, Européens, leur avons imposée, et nous les chassons, au nom de ce que "nous ne pourrions pas accueillir la misère du monde" ? Mais qui les a mis dans la misère, si ce n'est pas le capitalisme affameur, cupide, criminel? Et nos politiciens de théâtre, nos journaleux couchés devant le système pervers, les citoyens qui n'ont rien retenu de l'histoire, - il est vrai que l'école d'aujourd'hui évacue les sujets d'intérêts qui pourraient former les citoyens et non des moutons consommateurs - combien sont-ils à se poser les vraies questions, à situer les responsabilités, à admettre en toute honnêteté que ce qui arrive aujourd'hui, après des siècles de domination de la jungle capitaliste, n'est que le retour du bâton de l'Histoire, qui finit par nos rattraper?
On n'a pas fini de subir cet odieux "partage" des richesses, où 90 milliardaires inhumains possèdent plus que trois milliards d'humains les plus misérables. Et cette misère s'étend aujourd'hui de plus en plus chez nous, qui avons profité pendant quelques décennies, par nos luttes sociales, du "ruissellement" cher à notre énarque banquier au service des oligarques. Mais la 'fête est finie", nous avons eu la chance de manger notre pain blanc, grâce au CNR, mais n'oublie pas non plus grâce aux vingt millions de Russes morts pour vaincre le nazisme. Même si Kroutchev, ni l'URSS des années 60/90, ni ceux qui l'ont suivi n'ont pas été ma tasse de thé, je n'oublie rien de l'Histoire et du prix que l'Europe a payé pour que nous ne soyons pas aujourd'hui Allemands. La misère s'étend chez nous, du fait des délocalisations, de la mise en concurrence des salariés entre nos différents pays dont l'économie est sous la coupe des mêmes, les maîtres du monde capitaliste, du fait des sacrifices imposés par les mêmes aux gouvernants de pacotille, qui gèrent les crises provoquées par les milliardaires au seul profit de ces derniers. En Espagne, plusieurs millions de gens sont très pauvres. En Allemagne, beaucoup de gosses vont à l'école sans pouvoir compter sur un repas le midi. En France ? Misère vitesse grand V.
Non, merci, René, pas ce genre de conseil! Garde çà pour celles et ceux qui disent amen, çà ne sera jamais mon cas. J'ai d'autres raisons de souffrir, comme tu ne sembles pas l' imaginer, mais aucune raison de supporter cette merde en me taisant. Au contraire: résister, à ma manière, même isolé, me permet de garder des forces pour accompagner plus efficacement celle qui lutte pour résister à ce putain de mal. Elle que d'autre fameuse "amie" a oubliée sans honte, ni vergogne. Parce que j'ai osé écrire que le ps - écrit en tout petit, tu permets ?- de Mitterrand et des fachos qui l'habitent étaient responsables de ce que nous subissons depuis plus de trente ans: le choix entre la droite et la droite extrême, qui aujourd'hui nous mène à grands coups de trique, pour mieux asseoir le capitalisme des cannibales.
Je finis: ton allusion à l'URSS est la même que celle que j'entendais il y a cinquante ans. Moi, j'ai évolué, j'ai tiré les enseignements, tout le monde ne peut en dire autant. Ce qui est grave c'est de se tromper, d'être cocufié, et de persister dans l'erreur de croire aux marionnettes. Je ne crois plus, moi, aux marionnettes, aux politiciens véreux et trompeurs.
Je ne vote plus, ni pour la droite extrême, ni pour l'extrême droite, ni pour ceux qui utilisent cet épouvantail répugnant.
Ceci dit, ma porte est toujours ouverte aux gens que j'aime et qui respectent ma détermination à combattre contre vents et marées ce cannibalisme mortifère.
Et j'espère toujours que demain, que je ne verrai sans doute pas, les yeux s'ouvriront, les gueules aussi, avec les poings fermés, et plus encore, et le monde sera enfin meilleur: car il est condamné à évoluer, loin des clichés auxquels nous avions cru.
Et j'espère toujours que demain, que je ne verrai sans doute pas, les yeux s'ouvriront, les gueules aussi, avec les poings fermés, et plus encore, et le monde sera enfin meilleur: car il est condamné à évoluer, loin des clichés auxquels nous avions cru.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire