vendredi 19 juillet 2024

 

Sortir le mouvement populaire de l’impasse du casting ministériel

jeudi 18 juillet 2024 par FVR-PCF

Un gouvernement à tout prix, un piège pour le PCF !
Quand les communistes du FVR-PCF ouvrent les yeux sur l’impasse dans laquelle les mène Fabien Roussel...et qu’ils se décident à le dire.
(ANC)

Depuis le 7 juillet la gauche consacre tous ses efforts à trouver un premier ministre qui ferait consensus entre les différences forces. De Bompard à Faure en passant par Panot et Bello, aucun nom ne semble l’emporter.

Cette recherche qui n’aboutit pas masque en fait la véritable question.
Ce gouvernement serait minoritaire et dans ce cadre ne pourrait pas véritablement prendre des mesures de transformation sociale ; or, ce débat sur les limites d’une possible action gouvernementale n’est pas abordé par les forces de gauche.

Certains prétendent gouverner par décret, en omettant de dire que c’est le président de la République qui signe les décrets et que pour qu’ils s’appliquent -par exemple l’abolition de la réforme des retraites-, il faut obtenir de l’assemblée nationale, majoritairement à droite et à l’extrême droite, une loi garantissant les financements nécessaires.

D’autres nous disent que la gauche ne pourra pas faire grand chose mais au moins "il" cessera "de brutaliser" les français ; sauf que ce qui brutalise les français, c’est d’abord la volonté du capital de maintenir son taux de profit et de baisser les dépenses sociales.

Personne ne parle dans cette gauche de l’Union européenne et de la manière dont elle pèsera contre les reformes nécessaires, pour la rigueur budgétaire. Personne ne débat de comment se libérer du carcan européen, à croire que la gauche a tout oublié de Syriza et Tsipras.

Personne ne parle non plus de l’OTAN qui nous engage toujours plus vers une guerre mondialisée. Comment répondre aux besoins du peuple sans rompre avec cette logique de surarmement ?

Un nouveau nom est sorti du chapeau, celui de Laurence Tubiana. Peu connue du grand public, elle concentre sur sa fiche wikipédia toute une série de présidences et présences dans divers organismes, centrés essentiellement sur les questions climatiques ; Son parcours indique une proximité forte avec le Parti socialiste d’une part et d’autre part des engagements ponctuels dans des actions commanditées par le président de la république. Nous notons que son profil n’est pas celui d’une lutteuse sociale mais plutôt d’une femme qui fait son chemin dans les hautes institutions.

Non seulement ce gouvernement sera empêché d’agir à l’Assemblée Nationale, mais la gauche se divise et donc se fragilise.

Le PCF devrait avoir le courage de dire la vérité, le résultat obtenu ne permet pas à la gauche de gouverner ce pays en mettant en œuvre un programme de transformation sociale et démocratique ; Si certains à gauche envisagent de gouverner au centre en entretenant des compromis avec les députés macronistes, compromis qui deviendront rapidement des compromissions, le PCF ne peut se mêler d’une séquence qui approfondira encore la crise sociale et politique.

Le PCF n’existe pas pour maintenir la France en l’état et préserver le système ; Il existe pour transformer profondément cette société dure, inégalitaire et excluante, aller vers un pays et un monde porteurs de progrès social, démocratique et de paix, libéré de la guerre et du "tous contre tous".
C’est ce combat que nous devons mener aujourd’hui.

Sortir du casting ministériel, dire la vérité du rapport de force est nécessaire aux mobilisations sociales. Le peuple français a empêché le RN d’accéder au pouvoir.
La bataille continue.
Aujourd’hui, elle ne se gagne pas au gouvernement mais dans les profondeurs du pays. Le mouvement social doit se renforcer jusqu’à peser suffisamment dans la vie du pays pour obtenir des victoires.
Le PCF doit se déployer pleinement dans cet objectif ; Il n’y a pas d’issue dans les compromis institutionnels.

 

L’occident découvre un peu tard dans quoi il a conduit le peuple ukrainien…

Cet article de Libération qui n’implique pas la moindre autocritique de tous ceux, c’est-à-dire la totalité du monde poliatico médiatique français et en particulier sa “gauche” qui ont conduit l’Ukraine, après tant d’autres peuples et nations dans une terrible impasse en inventant des victoires, en diabolisant la Russie au lieu de prendre en compte ce que ce pays estimait sa sécurité face à l’OTAN ; en encourageant un nationalisme russophobe et inspiré du fascisme qui divisait la population ukrainienne et autorisait ce régime à massacrer son propre peuple… Tous ceux qui, comme nous Marianne et moi, sommes revenus avec des preuves, des témoins avons été interdits, considérés en dehors de toute démonstration comme des partisans de Poutine et pour accroître la stigmatisation traité de “staliniens” y compris par les “officiels” du PCF… Comme cela s’était déjà passé tant de fois en Yougoslavie, en Libye, en Irak, en Afghanistan, partout ceux qui plaidaient pour la paix et contre les livraisons d’armes ont été stigmatisés… Cela recommencera demain après une autre débâcle, un autre pays en ruine… Tant que l’on aura pas le courage de prendre pied dans la réalité d’un monde en mouvement, un monde complexe et dont les crises non résolues se retournent en boomerang sur notre propre “démocratie”. Comme le disait Marx, un peuple qui en opprime un autre ne peut pas être libre (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Lors d'un black-out partiel à Kyiv, le 6 juin 2024.

Lors d’un black-out partiel à Kyiv, le 6 juin 2024.© Roman Pilipey

Le temps presse en Ukraine, et il est cruel car il joue davantage en faveur des Russes. Alors que ceux-ci multiplient leurs frappes sur le pays, fragilisant chaque jour davantage les infrastructures et le moral du pays, les nouvelles en provenance des Etats-Unis ne sont guère rassurantes. L’avancée de Donald Trump dans les sondages était déjà préoccupante, mais l’identité de celui que l’ex-président a choisi comme numéro 2 s’il était réélu est carrément une catastrophe. Le sénateur James David Vance est en effet un des principaux adversaires du soutien des Etats-Unis à l’Ukraine. Si le tandem accédait au pouvoir, il ne faudrait pas attendre longtemps avant que l’aide américaine à Kyiv soit remise en question. Or l’armée ukrainienne a désespérément besoin d’armes occidentales si elle veut continuer à résister au rouleau compresseur russe qui broie hommes et infrastructures.

Depuis le début de l’année, 90 % des centrales thermiques et hydroélectriques du leader national de l’énergie a été détruit par les missiles russes. Une catastrophe quand la température frôle les 40 degrés l’été et plonge en dessous de zéro l’hiver, un drame pour la vie quotidienne et économique du pays. Les Ukrainiens ont beau faire preuve depuis le début de la guerre d’une résilience hors norme, il devient délicat de réparer les centrales endommagées plusieurs fois de suite et il va finir par être difficile de vivre dans un pays privé d’électricité. Pour tenter de plaider sa cause, le président ukrainien arpente inlassablement le monde, la semaine dernière à Washington, cette semaine au Royaume-Uni. Réclamant de l’aide avec d’autant plus d’insistance que le Premier ministre hongrois profite au même moment de sa présidence du Conseil de l’Union européenne pour mener à Moscou et Pékin une soi-disant «mission de paix» qu’aucun pays européen ne lui a confiée. Pour le plus grand bonheur des Russes qui misent, pour emporter la victoire, sur un épuisement progressif des forces ukrainiennes et

 

Encore la “hyène de l’Europe” ou le choix du fascisme mis en pratique…

C’était Churchill qui avait baptisé ainsi la Pologne, ce pays qui n’en a jamais fini avec ses archaismes féodaux et son antisémitisme comme sa russophobie, est en train dans le silence complice quasi général d’inaugurer des pratiques “fascistes” incontestablement. A savoir, dans l’implication officielle dans la guerre en Ukraine et ce qui va avec une conception des “frontières” dans lequel le pauvre hère, victime des guerres se fait tirer comme un lapin, sans sommation et à balle réelle et cette “évolution” n’a pas lieu dans la Pologne considérée comme conservatrice mais dans la Pologne pro-européenne de Donald Tusk, le libéral … (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Un garde-frontière polonais utilise des jumelles thermiques à la frontière polono-biélorusse près de Szudzialowo, comté de Sokolka, voïvodie de Podlaskie, nord-est de la Pologne, le 25 janvier 2022, pendant la crise des migrants.

Un garde-frontière polonais utilise des jumelles thermiques à la frontière polono-biélorusse près de Szudzialowo, comté de Sokolka, voïvodie de Podlaskie, nord-est de la Pologne, le 25 janvier 2022, pendant la crise des migrants.© AFP – WOJTEK RADWANSKI

En Pologne, la crise migratoire à la frontière avec la Biélorussie continue de s’intensifier. Cet été, le gouvernement a mis en place une zone tampon complètement militarisée le long de la frontière pour empêcher les migrants de pénétrer dans le pays. Ce vendredi 12 juillet, le gouvernement a élargi les prérogatives des forces armées. Elles ont désormais le droit de tirer sur les migrants sans en être tenues responsables pénalement. Une mesure qui inquiète les humanitaires sur place

Avec notre correspondant à Varsovie, Adrien Sarlat 

Tirer de façon préventive et à balles réelles sur quiconque tenterait de violer la frontière. Ce vendredi, les députés polonais ont levé la responsabilité pénale des soldats désormais autorisés à tirer face aux migrants.

Une erreur selon l’activiste humanitaire Kasia Mazurkiewicz, qui s’inquiète pour la vie des réfugiés : « En voyant quelqu’un dans la forêt, on n’est pas en mesure de dire s’il représente une menace ou s’il s’agit d’une personne fuyant un pays en guerre, et qui cherche juste à survivre. Et il faut les traiter comme des humains. Or, on ne tire pas sur des humains ». 

Avec son association d’aide aux migrants, elle arpente régulièrement la forêt le long de la frontière, et craint désormais pour sa propre sécurité. 

« Pour nous, c’est très inquiétant, car on sauve des vies humaines, mais on a peur de se faire fusiller en portant secours aux autres. Désormais, on va réfléchir à deux fois avant d’aller sauver quelqu’un, car on sait qu’on risque nous-mêmes d’y rester »

Entre les forces armées et les activistes, les tensions sont au plus haut cet été. Cette année, plus de 18 000 personnes ont tenté de traverser illégalement la frontière. La zone tampon, elle, restera en vigueur au moins jusqu’au 13 septembre.