Suite à sa déroute électorale annoncée, Le Président de la
République, Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale.
Avec 7,31 % des inscrits, il décide de se débarrasser des seuls élus légitimes au niveau national qui représentent les Français.
Les institutions sont imparfaites, mais l’Assemblée nationale, telle
qu’elle est composée, permet pour le moins de limiter l’hybris du
Président qui n’a de cesse de vouloir casser le pays.
Entre la destruction des services publics, celle du droit du travail,
déjà entreprise sous Hollande, la désindustrialisation de la France,
l’élimination des agriculteurs, la vente à la découpe de ce qui reste,
la soumission du pays aux institutions financières internationales, la
suppression progressive des aides sociales, dont le chômage et la
sécurité sociale, la destruction des régimes de retraite, les Français
sont épuisés par ses réformes turbo-libérales.
Pour faire oublier l’anéantissement des Français, il a voulu être le
Grand Manitou des Jeux olympiques, qui sont en train de ruiner la
France, de vider Paris des restes des classes populaires, et de procéder
aux enlaidissements de la ville transformée en vaste chantier urbain
pour aboutir à détruire le patrimoine architectural et la transformer en
cité internationale sans charme ni poésie, affublée de buildings
d’architecture déconstructiviste.
Pour faire oublier le désastre économique prévisible post Jeux
olympiques, il a déclaré la guerre à la Russie, rien de moins, en
souhaitant intervenir sur place avec des jeunes qui vont se faire
détruire et en risquant une escalade qui peut finir par la vitrification
de l’Europe (les USA restant prudemment à l’écart, comme d’habitude).
Les Français ont dit non, même si de manière un peu chaotique et en votant pour la seule alternative présentée par les médias comme n’en étant pas une.
Si nous regardons de plus près, Macron est certes dépassé par le RN,
mais aussi par la gauche, si on ajoute LFI, la gauche « unie » et le PS.
Il est désormais minoritaire dans le pays.
Il a décidé que des élections auront lieu, très rapidement. Il est
évident que ce choix n’est pas un coup de têtes, mais était calculé bien
avant les résultats.
Rebondir comme le seul rempart face à l’extrême droite, prendre ses
adversaires à gauche, comme à droite, de court, et remporter par un coup
politique une élection qui sans le scrutin majoritaire serait perdue
d’avance. Il aura toutes les chaînes d’info de son côté, les principaux
journaux, les médias de masse. Avec des interdits de plus en plus
prégnants dans l’expression publique, le délit d’opinion devenant une
menace contre tout démocrate réel, les conditions du débat démocratiques
ne sont pas et ne seront pas réunies, ne serait-ce que du fait de la
précipitation du calendrier. Comme un alchimiste, cette précipitation
fait partie de sa tactique, se présentant comme seul face à l’inconnu et
jouant sur la peur.
Cette façon de faire est un piège tendu aux Français, tendu à la démocratie, tendu à la représentativité nationale.
C’est une insulte de plus faite au peuple de France. Il n’aurait
probablement pas voulu dissoudre l’Assemblée nationale, mais dissoudre
le peuple français lui-même. Il montre qu’il hait la population, et que
sa France est faite d’une oligarchie qui dirige tout, avec une
population constituée par une cohorte d’individus ignares qui gobent
toutes les infamies du turbo-capitalisme dont il est le représentant. Ce
n’est pas par hasard que notre pays recèle l’homme le plus riche de la
planète. Pour les ultra milliardaires, la France est « open bar ».
Cette dissolution est bien une déclaration de guerre contre les Français. En souhaitant qu’ils s’en rendent compte.
Si
le « nouveau Front Populaire » affiche des propositions favorables au
monde du travail, telles l’augmentation du SMIC à 1600 euros, celle des
salaires et des pensions et leurs indexations sur l’inflation ou encore
l’abrogation de loi de la retraite à 64 ans, on est interpellé par
plusieurs propositions qui, si elles aboutissaient, porteraient un coup
mortel à ce qui reste de notre indépendance nationale et de notre
souveraineté et bien sûr annihileraient tout combat pour la sortie de la
France de L’UE, condition absolument nécessaire, même si insuffisante,
pour un retour à la prospérité et au progrès social véritable.
OUI, ATTENTION CAR LE DIABLE SE CACHE DANS LES DÉTAILS !
Voyons
le texte qui parle de « soutien aux progrès de la construction
européenne » et « d’Europe de la défense », autrement dit, d’un soutien à
la construction d’une Europe fédérale sous domination de l’OTAN et par
voie de conséquence la perte du siège de la France, devenu état fédéré, à
l’ONU !!!
Par
ailleurs, le texte ne fait aucune référence au combat pour la paix en
Ukraine mais, au contraire, pousse à l’escalade militaire !!!
ON PEUT ÊTRE UN OPPOSANT SANS FAILLE AU RN ET S’INQUIÉTER DU PROGRAMME DE CEUX QUI PRÉTENDENT S’Y OPPOSER EFFICACEMENT.
Le blog d'El Diablo
Note de Pedrito
Si effectivement comme je le crains et d'autres avec moi le Front Populaire qui s'annonce devait être une alliance de sommet obéissant à la politique guerrière des USA sous le drapeau impérialiste de l'OTAN, alors ce F.P. Canadra dry n'aurait aucune chance d'emporter l'adhésion totale populaire qu'il lui faudra pour vaincre les obstacles que l'impérialisme financier dressera devant lui.
Et nous retomberons de Charybde en Scylla
Le RN n'aura qu'à se baisser pour ramasser les morceaux des promesses généreuses et démagogiques que Glukssman et ses complices hollandistes savaient par avance ne jamais pouvoir honorer.
On ne réussira pas un front populaire efficace avec des mensonges et de l'enfumage. Depuis Mitterrand on sait où cette politique nous a amenés aujourd'hui.
Je le répète: je ne suis pas sûr du tout de voter pour ce Front Populaire de façade.
Voici ce que j’ai reçu hier des camarades d’Aix, de Toni Genaro, qui
est l’infatigable défenseur de la mémoire de la Résistance des
communistes, à Aix mais aussi à Berre, à Marseille avec les déportés du
quartier Saint Jean sur le Vieux port, ceux partis en convoi jusqu’à
Mathausen, la mémoire de ce peuple ouvrier, populaire, intellectuel qui
sauva l’honneur de la France enfoncée dans le pétainisme. J’étais,
enfant, appelée “la fille qui ne pleure jamais”, mais à cette nouvelle
des larmes de bonheur ont empli mes yeux. Il a fallu une grande ténacité
à Toni, sa cellule pour obtenir cette décision d’un conseil municipal à
Aix dominé par la droite avec un poids idéologique de l’extrême-droite
pour qu’intervienne cette décision et voici d’ailleurs un extrait de
l’intervention d’une élue de gauche lors de ce Conseil. Ce qui est fait à
Aix devrait l’être partout en France, cela fait partie non seulement de
ce que nous devons à tous ces combattants mais de la défense du rôle
des communistes contre le négationnisme qui fait le lit du fascisme. Je
reconnais dans le ténacité de Toni, ce qu’étaient les communistes mais
en ce moment je m’interroge : j’ai face à moi des gens parfois
sympathiques, bienveillants mais dans leur immense majorité ils ne sont
plus des communistes et ce parti, ces groupuscules n’en sont même pas
une pâle copie…
Illustration. Pascal Fieschi qui domine de sa haute taille est ici
aux côtés d’autres résistants pour célébrer le 6 juin 1944. Il y a
également Charles Tillon.
Ce rappel d’un passé grandiose relève du symbole dans ces temps de
confusion, Pascal mon amour, mon compagnon, n’aurait pas hésité une
minute à combattre le fascisme, à rassembler largement, mais il aurait
eu conscience que défendre la paix c’était s’attaquer au fascisme. Ce
qui fait totalement défaut à ce canada dry du Front populaire. A ce
titre, il me racontait non sans humour comment avec son ami Arthur
Giovone (qui a été député communiste de la Corse à la Libération), alors
qu’ils étaient en train d’errer dans les rues d’Aix où ils étaient
censés faire des études, sur le parapet du pont au-dessus de la voie
ferrée ils avaient vu une grande inscription : le fascisme c’est la guerre !
les deux jeunes Corses ont contemplé l’inscription qui portait
également l’invitation à venir écouter Gabriel Péri.. Pascal Fieschi à
cette époque était déjà un romantique mais une espèce de vitelloni qui
préférait le pocker à tout autre activité. Il avait perdu la somme de
son inscription en deuxième année de droit, sur un carré de valet contre
un carré d’As, et cherchait d’autres revenus, s’essayait à la boxe… Il
était grand costaud, avec une allonge remarquable et sans chercher la
bagarre ne la craignait pas. Les deux amis corses ont convenu d’aller le
soir même au meeting pour savoir pourquoi le fascisme c’était la
guerre. Gabriel Péri était un orateur plein de flamme et son discours
commence par : “peuple on te trompe! ”
Le soir même les deux amis adhérent au PCF…
Je vous raconterai peut-être la suite de cette histoire qui conduisit
Pascal à la torture, au camp de concentration et comment toujours resta
il communiste pour vous aider à comprendre ce qu’était alors un
communiste, un soldat discipliné pour la libération de l’humanité…
Discipliné y compris quand il fut démis de ses responsabilités, mais je
voudrais préciser deux choses qui sont importantes aujourd’hui plus que
jamais. La première est que vous perceviez le prix qu’il attachait à
l’engagement communiste même s’il faisait du sien le fruit cocasse du
hasard. Il saluait chaque nouvel adhérent en lui faisant ressentir
l’importance d’un tel choix : cet acte que tu accomplis aujourd’hui
est l’un des plus importants de ton existence, il pourra te conduire à
la mort, à la torture et tu dois chaque jour réfléchir à la manière de
t’en montrer digne. Il ajoutait ce qui aujourd’hui ne manque pas de pertinence : “Si
tu sens que tu ne peux plus assumer cet engagement, descend sans un mot
de la charrette, détends-toi dans les prés, mais ne laisse pas trop
s’éloigner la charrette, suis la des yeux pour être prêt à reprendre ta
place…
Quel communiste quand il adhère au parti trouve un tel accueil par un
tel homme… La situation était telle que le parti regorgeait de partout
de la base au sommet de dirigeants de cette trempe.
Voilà, ce que j’aurais voulu avec la force apaisante de sa conviction
dire à tous ceux qui quittent ou ont quitté le parti, nous sommes
aujourd’hui encore des centaines de milliers même si beaucoup sont morts
en proie au chagrin le cœur brisé comme par une histoire d’amour..
Beaucoup conservaient de la haine pour ce qu’ils y avaient subi
d’injustice là même où ils croyaient s’être donné corps et âme pour y
combattre l’injustice. Moi j’ai pensé à ce qu’il nous aurait dit “Ce parti est à toi, ne les laisse pas te le voler et emplir ton cœur d’amertume au point de te tromper d’adversaire…
” Chaque fois qu’un camarade est venu m’expliquer qu’il quittait le
parti comme j’ai été contrainte de le faire moi-même, je pensais à lui
et à d’autres de la même trempe et je leur disais: “je ne te
félicite pas c’est une défaite que nous avons subi, ces gens-là sont des
minables et nous nous sommes laissés dépouiller par des minables, c’est
une défaite… mais quand certains de ces liquidateurs viennent me
saluer après m’avoir poignardée dans le dos, le mépris m’envahit et je
leur demande d’aller voir ailleurs si j’y suis, je continue à voter
communiste, à défendre ce qui peut être sauvé de ce parti en son nom et
pour ne pas déchoir malgré eux et l’écœurement que leurs singeries
m’inspirent.
Est-ce que je trouverai les mots pour décrire la force de conviction
apaisante de Pascal, son charisme silencieux. Il était comme le feu dans
l’âtre, la mer que l’on fixe, il vous forçait à réfléchir, à puiser le
meilleur de vous-même, et à aller vers l’essentiel. Mais il était aussi
plein de ruse, il était le paysan corse méditerranéen, cet individu
clanique confronté à une terre dure, ingrate, mais dont le parfum du
maquis se chargeait du sel marin, une fragrance jamais oubliée… il
traitait parfois les choses, les animaux comme des personnes, il y avait
en lui du chamanisme, une force tellurique… Ce sorcier aux allures
féline des gangsters chaloupait en serrant sa veste contre ses hanches
étroites, il était silencieux, mystérieux, il se moquait lui-même de
cette élégance suspecte et il affirmait “mon physique m’a toujours
desservi”… Il avait aussi la connaissance des rapports de forces, des
êtres humains, celle de la fièvre du jeu, du grand joueur de poker qu’il
avait été: “il se moquait de moi en m’appelant “pauvre piou piou,
heureusement que tu as l’air impériale parce que si les gens savaient ta
naïveté ils feraient de la charpie de toi!” C’est ce qui s’est
passé à sa mort, certains ont agi envers moi comme ils n’auraient jamais
osé en sa présence… Mais j’avais aussi retenu l’essentiel, une part de
sa force, de son obstination et de son désintéressement et j’ai aimé qui
lui ressemblait, je suis partie à la recherche des communistes sur
toute la planète et je les ai retrouvés et d’abord à Cuba… J’étais
incapable de sa ruse patiente de paysan méditerranéen, impulsive je
suis, impulsive je suis restée, et j’ai toujours refusé d’être autre
chose que ce que j’étais une intellectuelle qui ne trouvait d’aliment
que dans les luttes du prolétariat, qui refusait d’être le domestique
courtisan de la classe dominante … et j’ai retenu l’idée du regard sur
la charrette… et à ma manière j’étais comme lui indomptable et libre…
Il avait tenu bon ! le pacte germano- soviétique, la mise en
clandestinité du PCF, la section d’Aix n’existait plus seul trois
militants dont lui avaient tenu bon et étaient restés dans “la
charrette””. Comme bien d’autres communistes, face à l’étrange
défaite, il a dû reconstituer le parti dans le bassin minier en allant
voir les uns après les autres ceux qui étaient prêts à s’engager. Il me
racontait comment, descendu en vélo à Marseille, le jour de la venue de
Pétain à la prefecture, les rues aux alentours étaient noires de monde
et lui silencieux en tenant son vélo contre lui effacé dans une
encoignure de porte, il se demandait comment son petit groupe de
communiste allait pouvoir expliquer que le fascisme c’était la guerre.
Peu à peu il avait réussi à regrouper plus de 100 personnes. Dans le
temps qui était celui de mon engagement, celui des attentats de l’OAS,
quelquefois nous allions les voir, je me souviens de l’un d’entre eux
qui avait refusé de rendre les armes, un cultivateur dont les poules
couvaient des grenades hors d’usage… Pourtant être communiste ce n’était
pas priviligier l’aventure, il ne cessait de m’expliquer : les armes ce
n’est pas la priorité, la priorité c’est la conviction, les tracts, le
contact, on ne passe aux armes que quand la conviction de la nocivité de
l’occupant s’est installée dans les esprits avec la difficulté de
trouver de la nourriture… quand je l’ai rencontré c’était le temps de
l’OAS, il fallait garder les sièges, s’organiser dans une semi
clandestinité tout en privilégiant l’action de masse, pas d’aventurisme
même si nous errions en groupe d’antifascistes et terminions à l’aube en
dégustant des pieds paquets au bas du Cours sextius dans un café appelé
alors le Cambrinus. Nous étions quelques étudiants affamés vivant dans
des chambres gelées et c’était parfois notre seul repas de la journée.
Toute ma vie avec lui fut une longue leçon politique de préparation
aux temps les plus durs, ceux du fascisme dont il ne cessait
d’appréhender le retour. Je ne veux pas les faire parler toute cette
cohorte de héros, mais je sais qu’ils auraient accepté de rejoindre ce
Front populaire et je sais aussi à quel point ils auraient eu à coeur de
constituer une colonne vertébrale à ce conglomérat sans vision claire
de l’adversaire, lui savait sa nature réelle : le fascisme c’est la
guerre, celle de tous contre tous, et celle impérialiste des marchands
d’armes et des financiers corrompus.
Torturé par la gestapo en sachant qu’il lui fallait tenir bon 24
heures le temps de la fuite des autres et de la recomposition ailleurs
du réseau, ses bourreaux le croyant évanoui, ils ont constaté : on en
tirera rien de plus, on le travaille encore un peu et on le laisse.
J’allais parler alors j’ai tenu encore un peu mais c’est un hasard et je
comprends ceux qui n’ont pas pu tenir et il me recommandait : ne
cherche pas à savoir plus que ce qui est utile, moins tu en sais moins
tu en dis. Ce qui m’a toujours incité à me méfier de ceux qui feignent
de partager des secrets et d’appartenir à la confrerie de ceux qui
“savent’… Ce sont en général des bureaucrates imbus d’eux mêmes.Un
communiste c’est exactement le contraire : il veut que les masses soient
compétentes, capables de combattre et eux mêmes ne connaissent que ce
qui est utile à l’exercice de leur responsabilité. Quand à notre
stupéfaction réciproque j’ai été élu membre du comité central, il m’a
donné ce conseil: fais attention on ne gère pas les communistes comme des soldats ordinaires, c’est tous des chefs…
Où sont-ils passés ces ouvriers silencieux de toutes les victoires,
ceux qui savaient la belle ouvrage, étaient épris de savoir et de
culture, il n’y a plus que des braillards et des gens mécontents de ce
que les autres ne font pas cherchant là l’excuse pour ne rien faire
eux-mêmes, une ambiance de commérage…
Condamné le 22 juillet 1943 par la section spéciale de la cour
d’appel d’Aix à cinq ans de prison. Incarcéré à la maison d’arrêt d’Aix
puis à la prison Chave à Marseille, il fut transféré ensuite, le 9
novembre 1943, à la centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne). Il y fut l’un
des instigateurs de la révolte au sein du « fameux bataillon » insurgé
dont 12 membres furent fusillés. Condamné lui-même à la peine de mort
par une cour martiale, il échappa in extremis à l’exécution à l’aube
quand le gamelier vint leur dire “ils enlèvent les potaux, vous êtes
sauvés”. Récupéré par les Allemands, il fut envoyé le 30 mai 1944 au
camp de Compiègne et, de là, à Dachau, le 18 juin. Il reçut le matricule
73.444. Il y mena une action efficace de solidarité et d’organisation
malgré les souffrances, les pous du typhus qu se nichaient dans les
plaies que lui avaient faits les fers du condamné d’Eysses, Il fut
libéré à Allach le 30 avril 1945.
De retour à Aix, Pascal Fieschi reprit aussitôt ses activités
syndicales à la CGT et surtout politiques au PCF dont il devint, pendant
de longues années, le leader local incontesté. Puis dans le sillage de
Marty, et de l’aventurisme qu’il impulsait refusant de vendre la colonie
de vacances de Sylvanes dont il demeura président en argant que ce
domaine appartenait à la fédération des patriotes et résistant, il fut
démis de son titre de secrétaire du parti et comme cela provoquait des
remous au sein de la section, il fit lui même son procès et exigea des
autres camarades qu’ils respectent la décision du parti, mais il ne
vendit pas Sylvanes.
En marge de son parti, Pascal Fieschi fut aussi le co-fondateur avec
le général Angenot et, jusqu’à son décès, le président de l’Union des
déportés, internés et familles de fusillés du pays d’Aix. Il participa à
la mise en place du comité de coordination pour la reconnaissance
officielle du camp d’internement des Milles et la conservation des
peintures du réfectoire. Vice-président de l’Union française des Anciens
combattants, il était membre du bureau national de la FNDIRP qu’il
présidait encore lors de son décès. Il eut aussi une activité à l’ANACR
et à l’ARAC et enfin à l’Union locale CGT. En 1950, Pascal Fieschi
siégeait aussi au bureau des combattants de la paix d’Aix. partout il su
demeurer l’image de la force et du caractère incorruptible du parti
tout en demeurant le plus ouvert, le plus respectueux de la diversité
des adhérents. je dois dire que ces derniers temps j’ai été stupéfaite
du renversement qui s’opérait: le parti accueillait n’importe qui, des
gens qui n’avaient rien de communiste, certains non seulement en
ignoraient l’histoire mais haissaient ceux qui l’avaient faite les
mettant sur le même pied que les fascistes, répétant tous les mensonges
de la bourgeoisie sans même songer à vérifier.. L’humanité leur faisait
écho interdisant des témoins de mon espèce, en revanche les associations
de masse étaient le champ clos des querelles sectaires de fractions.
je n’ai eu dans ma vie que ce compagnon et un autre qui lui
ressemblait en tous points … Avec ces hommes là, notre vie fut telle que
l’amour fut un compagnonnage, une aventure qui fit l’être humain plus
grand que nature… Parfois je me dis qu’il manque des hommes et des
femmes de cette envergure et que je n’ai plus d’interlocuteur que la
paresse intellectuelle en particulier a tout envahi… Mais je repense à
ce que me répondait Aragon à qui je disais mon desarroi de voir
disparaître des poètes et des révolutionnaires… Il me répondait “Ne
croyez pas cela, ma chère, en ce moment même il y a un jeune homme de
vingt ans qui brule et qui attend tel Milton dans son grenier… ” ce
qu’expliquait aussi Fidel, c’est la révolte des peuples qui crée les
héros, on voit alors proliférer des tas de capacités de gens qui sans ça
auraient été écrasés…
Oui nous avons vécu le temps des merveilles…
Il s’est avéré que hier je suis retournée à Aix, partout je le
revoyais durant les 25ans de notre vie commune, lui et tous nos amis et
camarades et je disais à Alain, “Etoile rouge” , qui était venu avec
moi à l’institut de l’image pour une retrospective sur Orson Wells (qui
par bien traits physiques et moraux ressemblait à Pascal) : mon dieu comme j’ai été heureuse ici,
à ce souvenir mon coeur se dilatait de bonheur, et ce n’était pas de la
nostalgie. C’était le’approbation du sens d’une vie, jusqu’au bout sans
trahir, sans nous trahir, nous les communistes. … Rien ni personne
croyez moi ne pourra vous enlever ce respect de vous même quand vous
aurez trempé votre coeur dans cet acier là toujours en fusion et vous
n’en attendrez rien d’autre que ce privilège: participer à un combat
juste et vrai, l’authenticité…
Nous avancions Alain (étoile rouge) et moi sur le cours sextius a
proximité de ce qui fut jadis le Cambrinus et une femme d’une trentaine
d’années s’est arrêtée en s’exclamant “Comme vous êtes beaux tous les
deux” moi je portais un col mao et lui ressemble à Karl Marx, cela
m’arrive souvent d’être ainsi saluée comme l’écho d’une vie qui m’en a
laissé le goût jusqu’à la fin… Ce n’est pas étranger à tout ce que je
veux dire, cet être qui reste droit… Lui était cela à un niveau que vous
ne pouvez imaginer…
Si tu veux survivre dans les conditions les plus extrêmes, celles
de la torture, du camp de concentration, il faut t’oublier pour les
autres… C’est vrai dans les situations extrêmes mais c’est aussi
une philosophie de vie, se satisfaire de n’être rien d’autre que ce
combat collectif de l’humanité, ne rien espérer pour soi est aussi une
manière de survivre dans la liberté, sans que rien ni personne sauf
votre conscience n’ait prise sur vous, est de l’ordre de la plénitude
“épicurienne”, le meilleur dans sa simplicite comble alors que pour qui
rentre dans les pièges de l’avidité, célébrité, fortune, il n’y en a
jamais assez…
Vous n’aurez pas toujours raison parce qu’il faut beaucoup de temps
pour apprendre à douter et à croire, à douter et agir mais vous serez
apaisé d’avoir tenté à chaque moment de c oncilier cette formidable
éthique communiste matérialiste qui atteint la transcendance…
ce contact amical avec dans la gare ce gentil vendeur comorien, j’ai
voulu lui acheter du pain, il m’en a dissuader ‘dans la gare tout est
cher, traverse la rue et va à la boulangerie en face…” nous avons
longuement parlé des Comores, de ce peuple travailleur et digne qui
assure toute la restauration marseillaise… et j’ai expliqué à Alain
qu’il me traitait comme une aieule à respecter et le gentil serveur
était fier que l’on reconnaisse son peuple, il m’a supplié de revenir le
voir quand je lui ai parlé de Bod ménard qu’avait combattu ses grands
parents… Marseille cette ville où chacun vient d’ailleurs n’est pas mon
oasis aixois mais elle est cette rebelle périodiquement traversée par de
mauvaises influences… Mais ce parti là n’est plus le mien, pas plus que
ceux qui le contestent…
En ce moment puisque je vous parle des temps actuels aussi, si le
fascisme c’est la guerre et si dans ces coalitions fragiles qui
s’organisent personne ne parait faire le lien, ni vraiment savoir la
nature de l’adversaire… pourtant celui-ci a peur… peur de quoi pas de
ces gens rassemblés à la va-vite et dans lesquels les représentants
actuels du PCF sont les moins pires, ceux qui avec d’autres paraissent
les plus raisonnables, les moins caricaturaux mais de ce que porte ce
rassemblement de revendications accuumulées… De ce qui peut naitre de ce
conglomérat de forces dont la plupart portent aussi la respnsabilité de
la situation actuelle… Mais Pascal me disait la force de l’unité et le
combat que cela représntait pour les communistes… Le manque est là…
Et pour clore l’anecdote de son engagement autour de la nature du
combat contre le fascisme et la guerre je voudrais raconter avec ce
léger accent corse qu’il avait conservé que chaque fois que Giovone et
lui se rencontraient, ils riaient en s’interpellant : “Peuple, on te trompe!”
et ils ajoutaient que ce jour là ils n’imaginaient même pas dans quoi
ils s’engageaient. je me demande pour tous ces jeunes qui ‘engagent
sans aide réelle, sans modèle de leur type ce qu’ils deviendront…
Merci à vous mes camarades aixois et particulièrement toi Toni, cela
n’a l’air de rien mais tu as fait pour lui ce qu’il n’a cessé de faire
pour tous les Résistants à Aix et dans le bassin minier, partout se
battre pour qu’il y ait des noms de rues au nom des communistes, des
syndicalistes CGT, pour que plus jamais l’humanité ne vive pareille
horreur… dans l’espoir qu’un jour renaitront les communistes ou des
combattants de leur espèce, s’il s’avère que le parti communiste et ses
vains groupuscules sont incapables d’assumer ce rôle et ne sont plus que
d’avoir été ce passé qu’ils piétinnent faute de le connaitre…
Voila c’est acté, la plaque de rue concernant Pascal aura le libellé qu’il méritem’a écrit Toni :
Rue Pascal FIESCHI
Conseiller municipal.
Résistant, déporté
politique à Dachau. Militant inlassable pour la paix. (1908-1985)
Je
suis très, très content d’avoir pu, au nom de notre Parti, mettre en
valeur des camarades comme Pascal qui a beaucoup donner pour
l’émancipation des aixois, non seulement face à la barbarie nazie mais
aussi face à la bourgeoisie aixoise. Qu’il en soit remercié par un peu plus de reconnaissance aujourd’hui n’est que justice. C’est
dans toutes nos communes de France que nous ne devrions pas oublier
tous les Pascal qui firent honneur au drapeau rouge, sa faucille et son
marteau. Et malheureusement bien souvent tombés dans l’oubli. Notre
Parti perd trop vite ses repères, l’atlantisme nous bouffe, la
reconstruction passe aussi par le retour historique et les valeurs de
classe que nous avons abandonné, sans stratégie pas d’avenir, Pascal le
savait.
J’attends le retour de la Mairie pour le pratique (pose,
date …) Je t’envoie par un autre site, l’intervention d’Agnès Daures
(Très proche du Parti qui a précisé quelques faits historiques, huée par
quelques membres de la majorité et de l’opposition groupe Vassal …,
quand on appuie là où ça fait mal, les loups hurlent … ce qui est bon
signe (notre camarade Pierre Spano étant en maladie) .trashed-1720966799-VID_20240614_16
Oui jeudi, il faut manifester, se battre pour les retraites mais… par Danielle Bleitrach
Il n’y a pas d’autre issue que de les affronter parce qu’ils nous
mèneront toujours plus loin, ces messieurs-dames n’en ont jamais assez …
Mais est-ce qu’en les écoutant, eux et leur petit personnel
éditorial, depuis quelques jours occuper les médias pour tenter
d’empêcher cette légitime résistance du peuple français, vous ne vous
êtes pas enfin interrogé :
Cette idée simplette mais incontournable ne vous a-t-elle pas
effleuré : comment des gens qui fuient à ce point leur responsabilité
dans l’état d’une France qu’ils n’ont jamais cessé de gouverner
pourraient-ils n’avoir également aucune responsabilité dans l’état du
monde, dans la guerre que partout ils alimentent ?
Comment des gens capables de vous mentir aussi effrontément sur une
réforme que rien ne justifie si ce n’est le retour sur investissements
de ceux qui placent au pouvoir nos dirigeants, peuvent-ils vous dire la
vérité sur l’origine des guerres qui profitent aux mêmes ?
En votre âme et conscience posez-vous cette question: quelle urgence
les pousse alors que les caisses sont excédentaires, que le peuple
français et parmi eux ceux qui vivent de leurs modestes salaires déjà
insuffisant courent après une inflation largement spéculative, pourquoi
cette provocation? Pourquoi renversent-ils les rôles en transformant
ceux qui se défendent en origine de tous les maux ?
Alors veuillez écouter cette autre idée basique, il faut que cette
mobilisation soit énorme mais dites-vous bien que plus vos luttes seront
massives, plus ils sentiront le sol vaciller sur leur profit, plus ils
choisiront l’autoritarisme, le fascisme, et son corollaire la guerre.
L’Otan a annoncé dimanche que l’Ukraine pouvait s’attendre à recevoir
de nouveaux armements lourds occidentaux “dans un futur proche”,
On se demande, on est curieux, ce que ces messieurs-dames ont pu se
dire. La Défense nationale ? Pour combien de jours encore a-t-on le droit
d’en arguer en France ? Dans un pays où les minutes sont comptées
pendant que l’on peut encore imprimer la vérité et dire que nous avons
devant nous, à notre tête, les plus sombres canailles en devenir qui se
puisse imaginer. Dire par exemple que Hollande et Merkel, après leurs
aveux devraient passer devant un tribunal international pour crime
contre l’humanité. Vous ne savez pas, renseignez-vous. Vous ignorez que
partout ils ont renforcé ceux qui célèbrent le nazisme… Ce ne serait
rien ou pas grand chose ? Vous croyez? Pourquoi le silence, la
complaisance de l’imprimé alors que déjà ils salissent les pages de
l’Histoire, passé, présent et à venir ? Qui détient cette capacité de
censure ? Comment se fait-il que nous qui nous apprêtons à manifester
légitimement ne mesurions pas qu’il est partout des individus qui, au
nom de l’OTAN, sont traîtres à leur patrie au point de prétendre
l’ukrainiser et comme le pitre Zelensky soient prêts, pour détruire la
Russie et au-delà la Chine, à anéantir des millions de vie humaines ?
Est-ce que nous sommes réellement menacés ? Pourquoi faut-il toujours et
encore augmenter les budgets militaires ?
J’ai écrit ces mots en souvenir de ceux qu’Aragon prononçait le 24
février 1939, alors que le gouvernement issu du Front populaire refusait
de voir ce qui avait surgi en Espagne et allait interdire les
communistes français.
Oui il faut absolument manifester jeudi 19 février et aller crescendo
pour les faire plier, à chacun son pouvoir capitaliste, à chacun la
défense des intérêts populaires, c’est là le point d’appui, et sans ces
luttes le monde n’aura pas de paix, pas d’issue.
Mais il ne faut pas ignorer que ces Messieurs-dames ont d’autres
manières de livrer la France, ils donnent déjà le spectacle du mensonge,
de l’hypocrisie, de la lâcheté et de la bassesse. Ils profiteront des
germes de la division qu’ils ont semés par leur propagande et
organiseront pour nous faire taire le dévoiement du patriotisme en
soutien au profit. Ce patriotisme-là n’en est pas un, comme ils en sont
incapables, pas plus que de défendre notre sécurité nationale; on ne
réveille pas les morts, on les enterre dans leurs tranchées de boue et
de mort dans lesquelles ils feront crever ceux qui n’y sont pour rien.
Législatives 2024 (3) : François Hollande dans l’irresponsabilité totale !
Sylvain Rakotoarison AGORA VOX
« Je ne comprendrai jamais pourquoi
ceux prêts à s'allier avec l'extrême gauche sont jugés moins sévèrement
que ceux qui seraient prêts à le faire avec l'extrême droite. S'allier
avec un parti considéré par 92% des Français juifs comme le principal
responsable de l'augmentation de l'antisémitisme, qui a trahi la gauche
républicaine et qui souhaite le chaos pour favoriser l'extrême droite,
devrait être inacceptable pour tout républicain. » (Simone
Rodan-Benzaquen, directrice générale de l'American Jewish Committee
Europe depuis 2015 et fondatrice de SOS Darfour).
L'ancien Président de la République François Hollande,
qui fut premier secrétaire du PS de 1997 à 2008, était l'invité du
journal de 20 heures sur TF1 ce jeudi 13 juin 2024. Et ses propos
étaient d'une irresponsabilité totale : « Ce qui est essentiel, c’est que l’union ait pu se faire. (…) Il y a un moment où il faut aller au-delà de nos divergences. ».
Comme Carole Delga, il a annoncé en effet qu'il soutenait le Nouveau front populaire
(NFP), en signant un chèque en blanc puisqu'il ne connaissait pas
encore le programme de gouvernement qui accroîtrait de 250 milliards
d'euros par an le déficit public en France. Il y a une véritable
contradiction alors qu'il venait de critiquer Emmanuel Macron pour avoir laissé filer le déficit ! Autre contradiction, François Hollande s'était opposé à la Nupes
en 2022, alors que le NFP a inclus beaucoup plus de gauchistes avec le
NPA, etc. et que les discours de haine de FI sont particulièrement
graves pour la cohésion nationale.
Je ne suis pas psychologue de bazar, mais on peut sans doute chercher du
côté du fils-qui-tue-le-père pour imaginer que lorsque le père bouge
encore, son esprit de revanche est viscéral. Il reste que l'actuel
Président de la République est avant tout une de ses créatures, parmi
les meilleures de ses castings d'ailleurs, et que le reniement paternel a
toujours un effet étrange. Jalousie ? Jalousie d'un si jeune âge,
jalousie car unique Président à quinquennat qui a été réélu par le peuple français ? Le seul Président qui a fait réellement baisser le chômage en France et redémarrer le secteur industriel ?
François Hollande, qui avait rencontré le chef de l'État le 10 juin 2024
à Tulle par les hasards du calendrier, n'a pas le sens de l'honneur ni
de la dignité puisque le voilà en train de se déculotter devant le
gourou de l'extrême gauche qui considère le Hamas comme un mouvement de résistance, j'ai nommé Jean-Luc Mélenchon,
prochain futur ex-Premier Ministre autoproclamé (petit astérisque :
sous réserve de gagner les élections). La moindre des choses qu'on peut
dire, c'est que Flanby n'est pas ingrat car Méluche n'a jamais cessé de
le harceler depuis mai 2012, lui-même regrettant amèrement son vote
inconditionnel au second tour de 2012 en faveur du pire Président de
toutes les Républiques confondues.
Ce qui est certain, c'est que ses deux derniers Premiers Ministres, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve,
sont absolument contre cette union de dupes à la sauce mélenchonienne
appelée Nouveau front populaire (NFP), on n'a peur de rien, mais ils
sont terriblement seuls au sein des socialistes.
Même Raphaël Glucksmann a viré sa cuti pour rejoindre les troupes
d'extrême gauche dans lesquelles se trouvent le NPA, et même le Parti
ouvrier indépendant (POI) et le Parti pirate !
Car il faut le dire haut et fort : non seulement ils ont conclu un
accord électoral (un seul candidat dans chaque circonscription), mais
aussi un accord de gouvernement où on rase gratis, avec les écologistes,
avec le NPA, avec FI, avec le PCF, qui ne sont pourtant d'accord sur
rien et d'abord sur le nom d'un éventuel futur Premier Ministre. Mais
les rapports de force sont ce qu'ils sont : le Premier Ministre est
toujours issu du parti de la majorité le plus nombreux à l'Assemblée
Nationale. Or, en investissant 229 candidats FI et seulement 175
candidats PS, le rapport de forces au sein du NFP est déjà plié avant
les élections : FI sera dominant, comme en juin 2022.
C'est même un « programme de rupture », rien que ça, pondu en quarante-huit heures ! François Mitterrand était un blaireau ; lui, il a mis dix ans à sortir son programme commun.
Certes, en 2024, on lui a piqué le mot rupture puisque ces caciques de
la politique politicienne ne savent que recycler les vieilleries
historiques. Ainsi, le nouveau premier secrétaire du PS proclamait à qui
voulait l'entendre le 13 juin 1971 (au congrès d'Épinay) : « Violente
ou pacifique, la révolution, c’est d’abord une rupture. Celui qui
n’accepte pas la rupture, la méthode, cela passe ensuite, celui qui ne
consent pas à la rupture de l’ordre établi, politique, cela va de soi,
c’est secondaire…, avec la société capitaliste, celui-là, je le dis, il
ne peut pas être adhérent du parti socialiste. (…) À compter du moment
où nous adoptons une stratégie de rupture, il importe de savoir quelle
est la définition hors de laquelle il n’y a pas de marche possible vers
le socialisme. Eh bien je dis, aussi clairement que je le pense, après
quelques réflexions et quelques temps mis à cette réflexion, que notre
terrain est celui-là : il n’y a pas, il n’y aura jamais de société
socialiste sans propriété collective des grands moyens de production,
d’échange et de recherche. » (déclaration très connue et passée en boucle chez les mitterrandiens historiques malgré cette odeur de naphtaline).
En campagne dans le Loiret, le président du RN Jordan Bardella,
lui aussi candidat autoproclamé à Matignon, a considéré que son
principal adversaire était le NFP et plus la majorité présidentielle. On
sait que François Hollande aime bien faire du gauchisme en pleine
campagne (mon ennemi, c'est la finance !), mais l'énumération des
nombreuses mesures très démagogiques fait froid dans le dos : abrogation
de la réforme des retraites, de la réforme de l'assurance-chômage,
augmentation du SMIC, rétablissement de l'ISF pour faire fuir les
investisseurs étrangers, etc. Où est la cohérence quand on critiquait il
y a une ou deux semaines le niveau record de la dette publique ?
Manifestement, François Hollande a désappris à gouverner, et pour lui, l'intérêt de son petit parti socialiste (le parti de Jérôme Cahuzac)
passe avant l'intérêt de la France. Quelques sièges supplémentaires (et
l'argent qui va avec, du financement public des partis politiques). Un
plat de lentilles. Un peu plus copieux en 2024 qu'en 2022 grâce au chef
Méluche. Les socialistes républicains sont ulcérés, mais ils se comptent
sur les doigts d'une seule main, à peine. Il est temps de se réveiller,
messieurs et mesdames les socialistes, les électeurs français ne
peuvent se retrouver dans ce cauchemar de ne devoir choisir qu'entre une
extrême droite lisse et arrogante et une extrême gauche de boutiquiers.
Car un tel clivage, dans la société d'aujourd'hui, ne peut que
favoriser l'extrême droite qui arrive masquée et calme, prête même à
rassurer les milieux des affaires, un comble !
Honte à vous, François Hollande d'avoir donné votre accord à de la
cuisine d'état-major de parti ! Votre avis n'est pas déterminant dans le
cours des événements, mais il salit les institutions républicaines,
parce que vous avez été l'arbitre suprême de la cohésion nationale
pendant cinq ans. Votre retraite sera aussi misérable que l'a été votre
Présidence. Ce n'est pas une surprise.
"Si Glucksmann est prêt à envoyer les jeunes
Français mourir pour l’Ukraine, visiblement les Ukrainiens eux ne
veulent pas mourir pour leur pays…"
LE SOUTIEN MILITAIRE A UN RÉGIME NAZI EST UNE LIGNE INFRANCHISSABLE ......
Daniel Arias
15 juin 2024 at 22 h 08 min
Pour ma part comme pour les élections précédentes le soutien
militaire à un régime nazi est une ligne rouge infranchissable même s’il
ne s’agit que d’envoyer des armes pour voir les soldats ukrainiens se
faire massacrer, soldats ukrainiens que tous ces faux culs prétendent
défendre.
De plus ils sont arrogants alors qu’ils ne tirent aucune leçon de 40
ans d’échecs et de collaboration avec la dite gauche qui mène la même
politique que la droite.
Tout comme la NUPES ont m’impose un député dit insoumis qui ne répond
pas aux questions sur le l’absence de médecins dans un quartier
populaire d’une ville de 180 000.
Ces imposteurs visiblement n’ont rien a faire des requêtes de ceux qu’ils sont censés représenter.
Et les deux principaux clowns soit disant communistes qui ménagent
les liquidateurs au PCF ne sont que des imposteurs qui veulent que le
petit manège entre notables perdure.
Militants comme peuple c’est leur dernier des soucis.
Entre deux élections quelles sont leurs actions concrètes pour le socialisme ?
On ne me fera pas choisir entre Pétain et Blum !
La débâcle de la gauche tient dans ses actions identiques voire pires
que celles de la droite car il y a trahison des travailleurs.
Le choix se réduits à deux versions des mêmes imposteurs qui haïssent
le peuple les faux socialistes d’une part faisant semblant de s’opposer
aux fascistes.
Les deux appliqueront l’austérité et la politique pour les trusts de l’armement.
Les communistes doivent choisir sur quel champ de bataille combattre
et il n’est pas évident que ce soit celui des élections, mais les autres
champs sont abandonnés depuis un moment comme l’étude des moyens
disponibles.
Au niveau de crédibilité atteint nous dépasseront difficilement les
3% aux élections, pourtant ce sont toujours les mêmes propositions qui
sont faites, comme si par enchantement le peuple allait devenir plus
réceptif.
Mon constat à l’échelle microscopique est qu’une part non négligeable
de la jeunesse ayant des études universitaires semble séduite par
l’idéal communiste et a voté communiste ces dernières Européennes,
surtout des jeunes femmes dans la 20 aines.
Par contre les quelques jeunes ouvriers que je côtoie semblent
totalement paumé idéologiquement, il n’ont pas plus d’ancrage à droite
qu’à gauche et semblent séduit par le dernier dont le discours leur
plaît. Ils n’ont aucun outil d’analyse de leur situation et de l’offre
politique.
Voilà peut être par où il faudrait commencer éduquer les travailleurs
et tenter de leurs faire comprendre leur position de classe et où sont
leurs intérêts.
Comment faire quand un parti demeure dans l’indécision, n’a aucune constance ni cohérence ?
Les gens sont probablement mal instruits politiquement mais la gauche
il l’ont vécue et surtout l’effet de leurs réformes ces électeurs ne
sont pas totalement cons contrairement à l’idée de ceux des instances
dirigeantes dont le seul soucis est d’être élu.
Note de P.
Bravo à Daniel ARIAS pour ce post dont devraient s'inspirer ceux qui sont à la barre du bateau fantôme de mon ancien parti. Parce que je le suis plus du tout depuis ces dernières années où il se traine au gré des caprices libéraux des socialistes , je m'en suis éloigné tout en restant communiste dans le coeur et dans l'âme
"DE LA NÉCESSITÉ DE LA DÉMOCRATIE FACE AU FASCISME"
PENDANT QUE LE CAPITALISME ÉCHOUE DANS TOUS LES DOMAINES LE SOCIALISME EST EN SURCAPACITÉ
La phrase
"Eh bien oui le socialisme est en « surcapacité ». Il est en «
surcapacité » par rapport au capitalisme et à l’impérialisme, par
rapport à notre pays où les routes des campagnes sont constellées de
nids de poule, où les rendez-vous médicaux prennent des mois, où les
jeunes ne peuvent plus trouver de logement abordable, où les courses
deviennent une course aux promotions, où les salaires sont verrouillés…"
Note de P.
Cet article est paru sur Histoire et Société de ce jour samedi 15 juin 2024
Il faut que ces choses-là soient dites. Parce que c'est la criante vérité. Je vous invite à découvrir l'article dans sa totalité signé de Danielle Bleitrach
Résumé en une phrase courte mais combien vraie. Plus de médecins dans les zones rurales, ou de moins en moins, un parcours de combattant pour se faire soigner, plus de spécialistes ou de moins en moins, depuis plus de deux ans des demandes de rdv chez un un dermatologue se heurtent à des refus : on ne prend plus de nouveaux patients.....
C'est un post repiqué sur Histoire et Société. Que je partage évidemment .Une réflexion saine d'un communiste conscient. Comme je crois l'être. Nous sommes nombreux à être inquiets . Indignés par ce qui finit par ressembler - pour moi du moins et d'autres, la preuve,- à du grand n'importe quoi. Et ce n'est pas cela, ce ralliement mortifère à l'endoctrinement social démocrate à la botte de l'impérialisme yankee qui devrait faire décoller le score de ce qui fut un grand parti. Mon parti! Le Parti Communiste Français . Aujourd'hui pour moi plus que jamais hors des clous. A la dérive.
VOTER FRONT POPULAIRE ? MÊLER MA VOIX A CELLES DE FLAMBY, DE GLUCKSMANN?
Cela m'étonnerait !!!!!
Le post de Roger TREGOR
15 juin 2024 at 16 h 22 min
Il n’ y a pas que cet otanesque Glucksmann, il y a toute la
gôche rassemblée dans ce Front Populaire qui ne mérite pas son nom (le
peuple s’abstient ou votre RN après 40 ans de trahison de cette gôche
social-démocratisée).
On peut lire dans le programme du FP que le PCF a signé :
Défendre l’Ukraine et la paix sur le continent européen. Pour faire
échec à la guerre d’agression de Vladimir Poutine, et qu’il réponde de
ses crimes devant la justice internationale : défendre indéfectiblement
la souveraineté et la liberté du peuple ukrainien ainsi que l’intégrité
de ses frontières, par la livraison d’armes nécessaires, l’annulation de
sa dette extérieure, la saisie des avoirs des oligarques qui
contribuent à l’effort de guerre russe dans le cadre permis par le droit
international, l’envoi de casques bleus pour sécuriser les centrales
nucléaires, dans un contexte international de tensions et de guerre sur
le continent européen et œuvrer au retour de la paix.
Alors voter pour le FN-LR-MAC sûrement pas, mais voter FP pas si sûr que ça …
Daniel Arias