lundi 27 mai 2024

 

Connectés à des machines, nous sommes de plus en plus déconnectés de la nature...Rosemar blog Agora Vox

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Nous possédons tous ordinateur, smartphone, et pour certains, d'autres objets connectés... nous passons de plus en plus de temps devant des écrans... tant de temps que nous en oublions l'essentiel : toutes les beautés et toutes les merveilles de la nature...

 

Une nature que nous malmenons à tort et à travers : pollution des sols, de l'air, pollution des fleuves, des océans, des mers, extinction de certaines espèces...

Une nature si belle pourtant, mais enfermés dans nos blocs de béton devant des écrans, nous ne la voyons même plus et nous la négligeons.

 

Connectés à des machines, de plus en plus nous sommes déconnectés de la nature...

Nous sommes de moins en moins sensibles aux chants des oiseaux, au déroulement des saisons, aux splendeurs de ce monde...

Il nous faut retrouver "une alliance avec la forêt, l'océan, les champignons qu'on va aller cueillir, et la rivière où l'on se baigne. Avec les chamois qu'on surprend en passant la crête et l'empire inouï de ce qui pousse quand on en prend soin... retrouver ce bonheur exigeant d'accorder nos attentions croisées à tout ce qui vit... en être émerveillés, et bousculés, et nourris... retrouver une vitalité transversale que tout être sait déployer à sa manière. Manger le soleil comme un arbre, croire aux fauves, plonger en pleine mer et habiter en oiseau.", comme l'écrit si bien Alain Damasio dans son ouvrage Vallée du Silicium.

 

Et il rajoute : "Je critique la technologie parce qu'elle nous dévitalise en nous donnant l'illusion de faire plus de choses... qu'on fait pourtant moins bien. Je la critique parce que j'ai la conviction que ce qui a forgé la noblesse de notre humanité a tenu à cette confrontation constante (que nous n'avions jamais esquivée jusqu'à peu) avec l'altérité : l'altérité du minéral et des formes de vie, si multiples, celle de l'étranger qu'on apprivoise, et du phénomène inconnu qu'on va finir par décrypter, l'altérité radicale de la mort, du dehors et de l'incompréhensible."

 

Nous cédons ainsi trop souvent à la tyrannie du divertissement que nous offrent les écrans... Les conséquences sont terribles : addiction, abêtissement, inculture, isolement, obésité...

 

"Notre modernité technique est à l'inverse de l'altérité, c'est l'empire de l'identique. Home est son biotope. Elle a fermé la porte et allumé les lumières. Elle a mis sous nos fesses des sofas. Tout est contenu et appli, tout sonne réplique et copie, du pareil au mime, et puis du mime au même, et puis du même au mème...", écrit encore Alain Damasio.

 

Ouvrons nos portes et nos fenêtres ! Retrouvons le bonheur de toutes les splendeurs du monde !

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Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2024/05/connectes-a-des-machines-nous-sommes-de-plus-en-plus-deconnectes-de-la-nature.html

 

Le sionisme aurait-il pris en otage la politique internationale des États-Unis ?

27 Mai 2024 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #GQ, #États-Unis, #Impérialisme, #Asie occidentale, #L'Europe impérialiste et capitaliste, #Théorie immédiate, #Ce que dit la presse

L'AIPAC, le lobby sioniste officiel américain

L'AIPAC, le lobby sioniste officiel américain

Le sionisme aurait-il pris en otage la politique internationale des États-Unis ?

Loin d’être un simple porte-avion insubmersible placé au Moyen Orient par l’impérialisme américain, comme Tai Wan en Mer de Chine, Israël aurait-il pris le contrôle des États-Unis ?

Comme il ne pourrait exercer une telle influence que par l’intermédiaire du lobby juif états-unien, la réponse possible à cette question est liée au tabou du rôle politique des juifs en Occident.

S’il est vrai que la simple masse respective des États en cause rend l’hypothèse improbable, le fait qu’il soit fort difficile de formuler cette hypothèse sans être diabolisé introduit le soupçon que ce soit effectivement le cas. Suivant l’adage attribué à Voltaire : « si tu veux savoir qui a le pouvoir, regarde qui tu n’as pas le droit de critiquer ».

Alors revenons sur ce tabou.

Il existe un préjugé populaire : les juifs sont plus intelligents et plus riches que les autres – exprimé quand on ose le faire avec une pointe de jalousie.

J’ai le regret de le dire, mais ce préjugé a toutes les chances de refléter la réalité. On ne trouvera pas facilement, à cause du tabou justement, les données statistiques précises pour le confirmer, mais c’est l’évidence même.

Il est en effet évident que les juifs qui représentent au grand maximum 2% de la population de l’Occident (Israël compris, 20 millions environ sur un milliard) y possèdent plus de 2 % du capital, occupent plus de 2% des hauts postes de responsabilité, et représentent plus de 2% des célébrités de l'art, de la science, de la culture et de la politique.

En Occident depuis un siècle les juifs ont réalisé une ascension sociale rapide et générale, qui les place maintenant presque tous dans la bourgeoise, et plutôt dans sa tranche supérieure (ce qui n’était pas du tout le cas avant 1945 à l’époque où les préjugés antisémites étaient monnaie courante et acceptés dans la culture commune, et constituaient le fond de commerce de la démagogie électorale de la droite et du fascisme).

Or si les juifs sont d’une manière générale plus riches et plus intelligents que les autres, il va sans dire qu’ils sont aussi plus influents.

Voilà donc profané le tabou et révélé le secret de polichinelle qui obsède les esprits dans nos sociétés libérales et dites démocratiques. Vous voyez que ce n’était pas si difficile.

Maintenant cette influence est-elle illégitime, relève-t-elle d’un privilège immérité ? Oui et non.

Non parce que la réussite scolaire et la manifestation du talent individuel sont les seules sources de légitimité pour les « distinctions sociales » comme l’écrit la Déclaration de Droits de l’Homme de 1789, admises par la bourgeoisie depuis 1789 comme ses Tables de la Loi, et comme les juifs ne manquent ni de diplômes ni de talents reconnus, on peut dire qu’ils jouent loyalement le jeu de la méritocratie.

Mais elle perd rapidement sa légitimité et se dégrade en privilèges indus lorsque cette situation se reproduit sur deux ou trois générations, quand la prospérité acquise par le talent se mue en rente financière ou culturelle héritée, ce qui est considéré dans le langage démocratique comme un abus, au moins par l'aile gauche de l'idéologie bourgeoise ; et d’ailleurs cette rente, comme le font toujours les rentiers, s'investit dans le contrôle du territoire, par les investissements immobiliers, et sur un autre plan par la création nouvelle pour cette communauté ethnico-religieuse, en rupture avec ses meilleures traditions, d'un territoire national propre, situé comme on sait en Palestine.

A cause du sionisme, la culture juive qui était exempte du chauvinisme national qui affligeait les autres cultures bourgeoises a subi une sacrée baisse de niveau, comme en témoignent les fuites en avant dans la démesure et les déclarations hystériques des dirigeants politiques actuels en Israël et dans la diaspora.

La question de l’influence des juifs est donc une question interne à la bourgeoisie : ce groupe ethnico-religieux fait de l’ombre aux autres, et fait de l’ombre aussi aux représentants des classes populaires – et des autres minorités - qui veulent emprunter l’ascenseur social.

Comme dans les années 1930 quand l’apparition soudaine d'étudiants en médecine juifs a semé la panique dans la faculté où jusque-là les clientèles et les sinécures familles se transféraient tranquillement d’une génération à l’autre, une partie de la bourgeoise, notamment dans les universités en Amérique du Nord, commence à ruer dans les brancards - et utilise le soutien à la Palestine pour l'exprimer.

La bourgeoisie juive – c’est à dire en fait la communauté juive organisée qui est un de ses piliers – est surreprésentée, c’est le moins qu’on puisse dire, dans les secteurs dynamiques caractéristiques du système économique mondialisé postmoderne : finance, négoce, mais aussi communication, médias, culture, art, et la croissance relative de l’économie immatérielle défavorise l’économie industrielle chère aux webériens, qui était animée par des réseaux protestants, catholiques, relevant de fraternités laïques, ou par des réseaux structurés sur des territoires nationaux ou régionaux. Elle est aussi en phase avec le nouvel esprit du capitalisme caractérisé par l’hédonisme et la déchristianisation.

Critiquer le capitalisme actuel, c’est forcément qu’on le veuille ou non critiquer l'action des réseaux juifs qui contribuent à son fonctionnement; mais l’inverse n’est pas vrai. On peut et c'était en général ce qui se passait quand c’était permis, critiquer les juifs sans critiquer le capitalisme, et pour faire l'économie de la critique du capitalisme.

Donc on peut dire que oui, les juifs organisés en réseaux officiels ou informels et en groupes de pression politiques influencent fortement la détermination de la politique internationale américaine.

Leur dispersion dans les métropoles du monde occidental les rend plus conscients que les autres des intérêts stratégiques de l'empire américain, et mieux à même d'exercer une influence concertée et cohérente sur sa politique internationale. Mais l’Amérique pour elle-même n’est rien d’autre qu’une coalition instable de réseaux ethnico-religieux, et Israël par la mentalité dominante de sa population est largement homogène à la société américaine. Israël est en réalité un 51ème État des État-Unis et sans doute est-il encore plus prégnant dans la fixation de l’orientation générale de sa politique mondiale que la Californie.

Israël détermine la politique des États-Unis dans la mesure où il en fait partie, et qu’il n’est pas au fond un État souverain qui serait viable séparément.

Un dernier point : ce qui précède ne signifie pas que tous les juifs à titre individuel adhèrent au capitalisme ou à l’impérialisme, loin s’en faut. Comme tout le monde le sait d’ailleurs, ça va sans dire, mais c’est mieux en le disant.

Par ailleurs le terme « juif » désigne ici ceux qui se reconnaissent et s’identifient comme tels, et non comme faisaient les antisémites tous ceux qui ont des ancêtres juifs plus ou moins lointains. Mais dans notre fluide postmodernité, si des individus d'origine juive se détachent de leur communauté par rejet du sionisme, il y a bien davantage de néophytes paradoxaux du judaïsme qui veulent s’y agréger par intérêt, et qui utilisent le zèle pro-sioniste pour ce faire, de Biden à Macron et du RN aux néo-nazis ukrainiens.

GQ, 27 mai 2024

— VOTEZ POUR LA LISTE —
COMMUNISTES POUR LA PAIX ET LE PROGRÈS SOCIAL
CONDUITE PAR CHARLES HOAREAU




Européennes : notre profession de foi

dimanche 26 mai 2024 par ANC

La situation actuelle de montée de la fascisation aurait nécessité la constitution d’un front uni d’appel à la résistance. Force est de constater que ce front n’existe pas et qu’au moins 6 listes se réclamant de la « gauche » seront en présence sans qu’aucune ne pose la question du refus de cette U.E.
Dans ces conditions l’A.N.C. propose une liste de rassemblement conduite par CHARLES HOAREAU pour dire :

NON À L’UE, SORTIE IMMÉDIATE DE L’OTAN.

Loin d’être une union au service des peuples du continent et ouverte sur le monde, l’UE se révèle être chaque jour davantage un grand marché broyant les souverainetés populaires et les droits sociaux à l’intérieur de ses frontières, ainsi qu’une puissance impérialiste à l’extérieur de celles-ci.

Ce que nous refusons :

—  Au nom de cette UE, la France a perdu 2,5 millions d’emplois industriels depuis 1974, devenant ainsi le pays européen qui s’est le plus désindustrialisé,

—  Au nom de cette union et des traités de libre-échange, la France est obligée d’accepter des volumes d’importations dans tous domaines selon des règles décidées par la commission européenne non élue,

—  Au nom de cette UE est organisée une concurrence sauvage entre les travailleurs des 27 pays membres du fait des emplois détachés,

—  Au nom de cette UE, les services publics sont soumis à la rentabilité financière, ce qui a eu par exemple pour effet de doubler le prix de l’électricité de 2007 à aujourd’hui, alors que nous avions l’électricité la moins chère au monde. Autre exemple, la dégradation sans précédent des installations de santé, avec toutes les conséquences que cela a eu pendant le COVID, y compris, en terme de libertés publiques,

—  Au nom de cette UE, les communes perdent leurs pouvoirs au profit des métropoles, l’État perd sa cohésion au profit de régions concurrentes et dessinées arbitrairement, et le peuple perd sa souveraineté avec un parlement réduit au rôle de consultant sans pouvoir décisionnel,

—  Au nom de cette UE, s’est menée la guerre des Balkans puis celle d’Ukraine,

—  C’est l’UE qui, subordonnée de fait à l’OTAN, soutient la guerre et la colonisation israélienne, la politique impérialiste des Etats-Unis, la coûteuse politique néo-coloniale française de pillage de l’Afrique,

—  C’est l’UE qui opère à ses frontières un « tri sélectif » des cerveaux et des muscles, entre ceux et celles qu’elle admet ou fait venir, et celles et ceux qu’elle rejette dans le cimetière marin que sont devenues les eaux qui l’entourent.

Alors non ! L’UE, soumise à l’expansionnisme désormais sans limite de l’OTAN, n’est ni un espace de démocratie et de progrès social, ni un point d’appui pour la paix, mais une alliance des quelques États qui voudraient gouverner le monde contre l’intérêt de tous les peuples.

Ce que nous voulons :

—  Permettre au peuple de retrouver sa souveraineté en commençant par celle de sa monnaie, de sa politique industrielle et commerciale.

—  Engager avec les pays du monde des coopérations et des alliances mutuellement avantageuses, basées sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et le respect de la planète Terre qui est notre bien commun.

—  Imposer une alternative et de nouvelles unions basées sur le progrès social, l’internationalisme et la paix entre les peuples.

—  S’appuyer pour ce faire sur les liens que les peuples entretiennent en particulier autour de la Méditerranée.

—  Retirer toutes les troupes françaises d’Afrique, posant ainsi un acte concret pour le droit des peuples à leur propre développement.

—  Abolir, en concertation avec les pays concernés, les Franc CFA et comoriens, survivances d’un colonialisme que nous voulons voir disparaitre.

—  Revenir, en accord avec les peuples concernés, sur les accords secrets signés lors de la mise en place des pseudo-indépendances des anciennes colonies.

—  Revenir sur la loi de programmation militaire et ses 413 milliards d’euros prévus, afin de réaffecter l’argent au logement, à l’emploi, aux salaires et aux services publics.

—  Stopper TOUTES les exportations d’armes. Stopper particulièrement toutes aides militaires et financières aux belligérants directs, nationalistes ukrainiens et colonialistes israéliens, pour contraindre aux cessez-le-feu et à l’ouverture des négociations.

—  Stopper les importations commerciales en provenance d’Ukraine et d’Israël, contraires aux intérêts des producteurs et consommateurs français, et agir pour faire respecter la condamnation par les juridictions internationales (TPI et CIJ) des actions criminelles de l’armée israélienne à Gaza.

Nous proposons donc, à vous qui souhaitez faire barrage au capitalisme international et à son aile fasciste sans trouver de listes pour l’exprimer, de nous rejoindre pour :

Oui à la paix et au progrès social Oui à la coopération des peuples

et

Non à la mise en concurrence des Peuples

— VOTEZ POUR LA LISTE —
COMMUNISTES POUR LA PAIX ET LE PROGRÈS SOCIAL
CONDUITE PAR CHARLES HOAREAU


Profession de foi

 

Le club des inculpés membres du Congrès…

Voici décrite par une américaine l’état des représentants démocrates, comme quoi le PS en nous présentant un trafiquant d’arme, menteur, et retournant sa veste de Sarkozy, de l’oligarque de Géorgie à la “gauche” y trouve probablement son compte… Ne vous faites pas d’illusion, la France est en train de repartir dans ce sillage Macrono-glucksmanien-Ballederien charriant tous les avatars de l’impuissance de la social-démocratie y compris la FI, ses communautarismes avec le repoussoir-éclaireur qu’est l’extrême-droite comme unique alternative à ce cirque. Le tout, comme décrit l’article, avec un argumentaire qui relève plus du psychiatre que du politique tant la haine du communisme semble le vecteur commun de ces gens-là, avec la manipulation de l’histoire et des réalités internationales qui vont avec ce néocolonialisme de clowns corrompus et incultes… le spectacle d’une décadence, celle de la chute d’un empire qui malheureusement semble illustrer toutes les élections qui se réalisent dans l’ombre portée de celles des présidentielles des USA … (note et traduction de Danielle Bleitrach, histoireetsociete)

PAR EVE OTTENBERG

Source de la photographie : Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis – Domaine public

Le club des membres du Congrès inculpés

Des actes d’accusation bien mérités continuent de frapper le Congrès. Le dernier législateur inculpé est le démocrate texan Henry Cuellar, le politicien soutenu par l’ancienne présidente de la Chambre Nancy Pelosi lors de sa dernière élection, contre un adversaire plus progressiste, bien sûr. Le 3 mai, le ministère de la Justice a accusé Cuellar d’avoir accepté environ 600 000 dollars de la compagnie pétrolière publique azerbaïdjanaise et d’une banque mexicaine. Ces paiements étaient pour des « actes officiels en tant que membre du Congrès ». Cela vous semble familier ? Cela devrait l’être, car cela ressemble à l’affaire contre le sénateur démocrate du New Jersey Bob « Gold Bar » Menendez, accusé il y a quelques mois d’avoir vendu son bureau pour des lingots d’or, une voiture de luxe et d’autres cadeaux. Et puis, le 10 octobre, le membre du Congrès républicain de New York, George Santos, a été accusé de complot pour, entre autres, avoir volé l’identité de personnes et porté des frais sur les cartes de crédit de ses propres donateurs sans leur autorisation. Voilà un groupe gratiné !

Depuis l’acte d’accusation, Menendez a pris la parole sur les ondes pour insister sur le fait qu’il se battrait jusqu’au bout. Comment siège-t-il encore au Congrès, demandez-vous ? Un cas massif de droit narcissique, c’est comme ça ; Cuellar – même problème. Au lieu de faire la chose correcte et décente, à savoir démissionner, ils s’accrochent à leurs sièges. La Chambre contrôlée par le GOP a eu la décence d’expulser Santos, mais ne vous attendez pas à une telle attitude correcte de la part des démocrates. Ils réservent leurs menaces d’expulsion aux grands sénateurs, comme Al Franken, coupable d’avoir fait une blague décalée qui a irrité les fanatiques de Me-Too. Mais pas quand il s’agit de deux gros bonnets du Congrès comme Menendez et Cuellar ? Les démocrates peuvent se chamailler au sujet de la démission de l’un ou des deux, mais ils n’y mettent aucune conviction musclée. Pas comme ils l’ont fait pour l’incorruptible Franken, sur lequel ils se sont ligués et ont grouillé comme un gâchis de frelons en colère, et avec à peu près autant de puissance cérébrale que le dit insecte. En vous regardant, Kirsten Gillibrand.

Alors, quelle est la dernière bombe de corruption suceptible de frapper les presses ? Eh bien, Cuellar et sa femme Imelda sont accusés d’avoir « participé à deux stratagèmes impliquant la corruption, l’influence étrangère illégale et le blanchiment d’argent », selon le communiqué de presse du ministère de la Justice du 3 mai. Cette rumeur aurait commencé en décembre 2014 et aurait duré jusqu’en novembre 2021, donnant aux Cuellar suffisamment de temps pour nettoyer leur portefeuille. Ainsi, à la lumière de ces pots-de-vin flagrants, et de cette corruption qui puent au plus haut point, on pourrait penser que tout démocrate qui se respecte demanderait à Cuellar de démissionner du Congrès. Vous le pensez, mais vous vous trompez. La collègue chérie de Pelosi n’a reçu aucune demande de démission de la part de la délégation du Texas. Et le reste des démocrates a également eu une attaque de mutisme, à l’exception d’un membre de la Chambre, le démocrate Dean Phillips du Minnesota, qui a exhorté Cuellar à quitter ses fonctions. C’est bon de savoir qu’il y a un législateur démocrate qui peut distinguer le bien du mal.

Les choses sont devenues plus épineuses pour Menendez. Dès le 26 septembre, un grand nombre de sénateurs démocrates ont réclamé sa tête, parmi lesquels Sherrod Brown de l’Ohio, Peter Welch du Vermont, Tammy Baldwin du Wisconsin, Jon Tester du Montana, Jacky Rosen du Nevada, Michael Bennett du Colorado… et bien d’autres. Il est difficile de dire pourquoi les démocrates du Sénat sont devenus fous de la démission de Menendez et non de Cuellar, bien que l’hypothèse la plus probable soit une combinaison de l’étreinte de Pelosi avec l’escroc du Texas et tous ces lingots d’or dans le manoir de Menendez dans le New Jersey. C’est le genre de détails qui font ou défont les carrières sénatoriales, qui font la différence entre prétendre que rien ne s’est passé et monter sur de grands chevaux avec bienveillance (mais correctement). Si les enquêteurs trouvent des centaines de milliers de dollars d’émeraudes cousues dans le manteau d’hiver de Cuellar, on peut dire sans risque de se tromper que cela enverra les démocrates dans un arbre. Mais à part cela, il reste dans l’ombre d’un favori de Pelosi.

Apparemment, les républicains prennent la corruption beaucoup plus au sérieux que les démocrates. Ils ont expulsé George Santos de la Chambre (avec beaucoup d’aide de démocrates hypocrites). Certes, Santos a été accusé d’avoir volé de l’argent à des donateurs, mais parmi les nombreuses accusations portées contre lui, il y en avait un certain nombre qui ne justifiaient pas l’expulsion. Et s’il se vantait faussement de valoir 11 millions de dollars ? Qui se soucie du fait qu’il a menti qu’il avait été une star du volley-ball au Baruch College, qu’il était juif (il ne l’est pas), qu’il a menti sur le fait d’avoir fréquenté Horace Mann pour le lycée ou qu’il avait travaillé pour Goldman Sachs ? Ou que son groupe de sauvetage des animaux, Friends of Pets United, n’était pas l’organisation exonérée d’impôts qu’il prétendait ? Ce qui est beaucoup plus troublant, c’est qu’il a escroqué un ancien combattant handicapé et son chien d’assistance malade et qu’il a peut-être arnaqué un éleveur de chiens amish. Qu’est-ce que Santos a contre les chiens – eh bien, pourriez-vous demander. C’est l’un de ces petits détails bizarres qui demandent l’avis d’un psychothérapeute.

Mais vraiment, devrions-nous nous soucier du fait que Santos a suggéré que les communistes chinois avaient kidnappé sa nièce ou qu’il avait atterri sur la lune ? De toute évidence, ce sont des questions qui relèvent de son psychiatre, pas du Congrès américain. S’il a halluciné que certains membres de sa famille sont morts dans l’Holocauste tandis que d’autres ont été tués dans les attentats du 11 septembre, il existe des médicaments pour y faire face. Et vous pouvez parier des dollars pour des beignets Santos n’est pas le premier membre du Congrès à dépenser de l’argent de campagne pour le Botox.

Le fait que Santos ait escroqué le gouvernement de 24 000 dollars d’allocations de chômage est plus inquiétant que de savoir s’il s’est vraiment produit en drag au Brésil, s’il a été journaliste ou producteur de Broadway ou s’il a été la cible d’une tentative d’assassinat, pour laquelle il est clair que les seuls coupables probables seraient des collègues républicains désespérés de se débarrasser de cet embarras flagrant. Ils ont donc fait la meilleure chose à faire. Ils l’ont expulsé.

Santos a-t-il appris sa leçon et est-il reparti châtié ? Pas de soucis parce que non, il ne l’a pas fait. Il se présente à nouveau à la Chambre, comme il l’a annoncé le 7 mars. Pour ma part, j’attends avec impatience ses fabrications de campagne, car nous risquons de découvrir que non, il n’est pas juif, qu’il est scientologue, ou qu’il a plagié des devoirs universitaires du Readers’ Digest ou qu’il a voyagé au centre de la terre.

Ce que ces trois escrocs ont en commun, c’est qu’ils sont tous colorés et font les choses en grand. Le plus vif est Santos, mais Cuellar et Menendez sont à égalité pour vol à grande échelle, et on peut dire qu’ils pensent que la seule chose qu’ils ont mal faite, contrairement à beaucoup de leurs collègues, a été de se faire prendre. Mais s’ils ont le choix, j’espère que les électeurs rééliront Santos, de loin le plus divertissant, mais ne soyez pas surpris de voir Menendez ou Cuellar se présenter à la réélection depuis leurs cellules de prison.

Eve Ottenberg est romancière et journaliste. Son dernier livre s’intitule Busybody. Elle peut être contactée sur son site Web.

LA PHRASE DU JOUR

 

 Qui fait suite à 

"......il serait temps d’affronter la réalité et ses possibilités pour reconstruire ensemble la force dont nous avons un urgent besoin…"

 dans l'article de Danielle BLEITRACH de ce jour intitulé:

"Réactions pas si épidermiques que ça à des commentaires…"

....sur la liquidation du Parti Communiste telle que la perçoivent  la plupart de celles et ceux qui l'ont quitté par découragement.

J'ajouterai que, à ceux là comme aux autres tentés par l'abstention qui ne profite qu'à l'extrême droite, malgré sa tardive déclaration, il leur reste la possibilité pour les élections Européennes, de choisir la liste présentée  par l' A.N.C., l'ASSOCIATION NATIONALE DES COMMUNISTES avec pour tête de liste  le camarade Charles HOAREAU, A.N.C. qui propose notamment la sortie de l'OTAN et de l'Union Européenne, ces pièges de l'impérialisme Yankee qui n'auraient jamais échappé à Georges MARCHAIS.

Liste dont j'ai accepté de faire partie .

La phrase de D.B.

"Nous sommes loin de cet effort, l’autisme semble le terrain de la politique ordinaire et il conditionne la situation à la veille de ces européennes, y compris le pauvre PCF avec des gens apeurés, malades à l’idée de déplaire, partagés entre plusieurs lignes parce qu’on évite le débat de fond, dans des pratiques de couloir, des “notabilités”, celles qui vous donnent l’impression que le conseil national est le lieu de transactions de sommet, avec ceux qui en sont encore à 1991, et les autres qui voient bien que tout a bougé, mais qui évitent le débat en répétant ce qu’ils croient avoir compris, une situation qui tente d’évoluer mais dans laquelle rien n’est fait pour mobiliser et organiser la base au-delà des bastions municipaux…"


La confiscation des avoirs russes entraînera l’effondrement du système financier occidental, par Dmitri Skvortsov

Encore un texte fondamental qui témoigne des contradictions dans lesquelles se débat le monde capitaliste occidental puisque l’exercice des instruments de sa puissance sur le monde, son monopole financier à travers le dollar comme d’ailleurs l’armée la plus puissante du monde ne se maintiennent tels que dans un usage dont ils sont incapables désormais. (note de danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/opinions/2024/5/22/1269155.html

Les institutions financières supranationales mettent en garde les gouvernements occidentaux contre le risque de confiscation des avoirs russes. En avril, Christine Lagarde, directrice de la Banque centrale européenne, a fait une déclaration dans ce sens. La confiscation et l’utilisation ultérieure des avoirs russes gelés “doivent être abordées avec beaucoup de prudence”, a déclaré Mme Lagarde. De telles actions pourraient modifier l’ordre international “que l’on veut protéger et que l’on voudrait voir respecté par la Russie”, a-t-elle ajouté.

La directrice de la communication du Fonds monétaire international (FMI), Julie Kozak, a exprimé la même position à la mi-mai. Elle a déclaré que les projets des pays occidentaux d’utiliser les avoirs russes gelés pour soutenir l’Ukraine pourraient saper le système monétaire mondial. “Il est important pour le Fonds, a-t-elle expliqué, que toute action entreprise repose sur une base juridique suffisante”.

Il convient de souligner que des lances se brisent actuellement sur le sort de ce que l’on appelle les actifs souverains. En d’autres termes, il s’agit des réserves d’or et de devises étrangères appartenant à l’État russe et détenues sur des comptes de banques étrangères ou dans des organismes de compensation et de règlement. Jusqu’à récemment, les biens des sociétés et des entrepreneurs russes étaient susceptibles d’être confisqués ou nationalisés. Mais fin avril, la Chambre des représentants des États-Unis a approuvé une loi autorisant le président à confisquer les avoirs gelés de l’État russe en faveur de l’Ukraine.

Il s’agit de la propriété d’un autre État, qui était jusqu’à présent considérée comme protégée par l’immunité. En outre, dans le pire des cas, aux États-Unis, 7 à 8 milliards de dollars seront confisqués. Il est peu probable que ce montant aide l’Ukraine de manière significative. Mais les États-Unis augmentent la pression sur leurs alliés, prévoyant de prendre une décision similaire dans le cadre du G7 et de l’UE. En adoptant cette loi, les États-Unis poussent également l’UE, où plus de 200 milliards de dollars d’actifs russes sont gelés.

Incapables de contester directement la décision des législateurs des États souverains, les institutions financières internationales insistent sur la nécessité de décisions judiciaires appropriées pour confisquer les avoirs d’autrui. Cependant, il n’y a pas eu de précédent en ce qui concerne les avoirs d’États étrangers. Les exemples de confiscation de biens souverains appartenant à un État ne se sont produits dans l’histoire qu’après la reddition d’un pays vaincu. Mais jusqu’à présent, l’Occident collectif prétend soigneusement qu’il n’est pas en guerre avec la Russie. Et il ne peut être question de capitulation que venant du régime Zelensky.

Inquiétudes du FMI

Le Fonds monétaire international est une structure supranationale indépendante (du moins extérieurement), l’institution financière clé du système de Bretton Woods. Son indépendance est, bien entendu, relative. Les États-Unis, les pays de l’UE, le Royaume-Uni et le Japon contrôlent ensemble plus de 55 % des voix au sein du FMI. Dans la plupart des cas, cela suffit pour que le FMI prenne des décisions qui conviennent à l’Occident.

Mais aujourd’hui, les dirigeants du Fonds estiment que son avenir est menacé. L’économie mondiale, malgré tous les problèmes de ces dernières années, existe toujours. Le système financier mondial existe également (même s’il traverse une crise). Le FMI est responsable de l’interaction avec les autorités financières des États. Le Fonds peut influencer les banques centrales nationales de deux manières : soit en poussant à l’adoption de normes communes, soit en accordant des prêts aux pays sous certaines conditions. L’Occident utilise le FMI précisément comme un outil pour établir les règles du jeu dont il a besoin sur le marché financier ou pour soumettre financièrement ses concurrents.

Pour fonctionner avec succès, le Fonds monétaire international a besoin d’un espace économique commun, d’un environnement dans lequel il peut émettre des prêts et en recevoir le paiement. Le FMI a toujours travaillé avec les dettes et les réserves de différents pays. Mais le désir de ces pays de recevoir un prêt du FMI ou de placer leurs réserves en devises à l’étranger diminuera fortement si l’idée de confisquer les actifs russes se concrétise. Quelles garanties y a-t-il pour les prêts si les avoirs que l’État a accumulés sur des comptes à l’étranger peuvent soudain être purement et simplement saisis pour des raisons politiques ?

La confiscation des avoirs russes pourrait modifier fondamentalement la stratégie de nombreux États visant à créer un coussin financier pour leur propre sécurité. L’abandon de la pratique actuelle entraînerait une réduction significative du champ d’action du Fonds monétaire international. Cela signifierait une forte diminution du rôle du FMI en tant qu’instrument de la pression financière de l’Occident sur le reste du monde.

Préoccupations de la BCE

La BCE est responsable de la politique monétaire dans la zone euro et est le macro-régulateur financier de l’UE. Sa protestation contre l’éventuelle confiscation des avoirs russes est due en partie à des considérations similaires et en partie à des considérations tout à fait différentes.

L’ébranlement de la confiance sur les marchés financiers européens, qui suivra inévitablement la confiscation des actifs souverains russes en Europe, est l’une des raisons pour lesquelles Christine Lagarde s’oppose à une telle décision. La nationalisation des actifs des entreprises russes et le gel des biens des hommes d’affaires russes ont déjà eu un impact négatif sur le climat d’investissement en Europe. À cela s’ajoute la crise économique, renforcée par le renoncement à l’énergie russe bon marché. À cela s’ajoute la politique de Washington visant à attirer les grandes entreprises industrielles de l’Europe vers les États-Unis. Tout cela a conduit à une grave crise de l’économie européenne. L’Allemagne, ancienne locomotive de l’Europe, a vu son PIB diminuer pour la première fois depuis de nombreuses années.

La confiscation des actifs souverains russes pourrait encore aggraver la situation de l’UE. Et ce n’est pas dans un avenir lointain, en raison de la baisse de confiance en Europe. Les choses pourraient se produire rapidement, dans les mois qui suivent la confiscation.

Aujourd’hui, la majorité des actifs russes dans l’UE sont des obligations d’État européennes détenues par EuroClear. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’argent libre qui peut être canalisé vers le budget ukrainien ou pour payer des livraisons d’armes à l’Ukraine. Cet argent travaille déjà dans l’économie européenne. Et si le transfert d’actifs russes vers l’Ukraine a lieu, il sera nécessaire de vendre ces obligations pour dépenser cet argent. La vente d’un si grand nombre d’obligations fera chuter leur cours (et augmentera donc simultanément le taux d’intérêt auquel il sera possible d’emprunter à l’avenir, lorsque les prochaines obligations seront placées). L’Europe aura d’énormes problèmes financiers. Et la capacité de la BCE à les résoudre semble très douteuse.

C’est pourquoi la Banque centrale européenne attend avec impatience la réunion du G7 sur le sort des actifs russes et insiste sur la nécessité d’une décision de justice, tout en sachant qu’il n’existe aucune base juridique pour une telle décision. La pression politique exercée par l’Occident sur la Russie a acculé au bord d’une crise colossale – non pas Moscou, mais les plus grandes institutions financières de l’Occident lui-même.