Il y a une semaine, PERERA indultait une bestiole propriété de Nuñez del Cuvillo- un semblant de toro - dans les arènes de ZAFRA....
Avant d'entendre 3 avis trois jours plus tard dans la plaza de la Misericordia de Zaragoza.
Il y a là véritablement un problème choquant: ou bien ce type - comme ses semblables, qui jouent de l'indulto auprès des publics sans aucune aficion que la sensiblerie excessive- est un phénomène du toreo, ou bien c'est un prince de la triche, je pencherais plutôt pour ma part pour la seconde hypothèse.
Quand le matador indulte, il s'évite, par cette dispense d'entrer à matar, le risque de l'échec avec l'acier: et c'est le triomphe facile assuré, sans risque des pinchazos ou du honteux bajonazo généralisé !! C'est pourquoi on voit de plus en plus de toreros, après avoir pris l'estoc, lever les yeux vers la Présidence et le public, à tour de rôle, faire éterniser la faena, recommencer, écouter les avis comme s'ils ne les entendaient pas, attendre enfin le troisième pour faire monter la bronca vers le palco qui finit ainsi par jeter l'éponge: et le mouchoir orange apparait enfin comme par miracle.
Tout cela finit par être infiniment bien rôdé: sauf que, dans certains cas, trop rares, hélas, le palco ne cède pas au chantage de la figurita. Certainement ce qui s'est passé à Zaragoza, où Perera a probablement trop tiré sur la corde de son registre habituel, devant un Puerto de San Lorenzo décasté, comme tout le lot, ce que le Président n'a pas dû apprécier.
Quelqu'un peut-il confirmer? Ou infirmer, ce qui serait étonnant....
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