---------------------------------------
Le second document est écrit par F. PICORNELL, sur MALAKA TAURINA, ce 19 Mars 2010, j'en extrais quelques passages, significatifs de l'état d'esprit des aficionados, devant le sort réservé à la corrida respectable par les Casas et tous les veedores de la planète taurine.
OU S'ACHÈTE LA HONTE ?
Valence 18 Mars: 6 " machins " de JP Domecq. Quel jeu donnèrent-ils? Les uns pour jouer aux cartes, les autres au monopoly.
On n'a pas le droit de voir corrida après corrida sortir de telles blattes mal nourries, décastées, aux cornes suspectes d'afeitado. Le malheur est que le public valencien est innocent, et se laisse endormir. On entendit peu de protestations. Je me plains souvent de MALAGA, mais ici, au moins, on a entendu de vigoureuses protestations, pas assez, certes, mais au moins une par feria.
Qui est responsable de tels abus? Et bien, tout le monde, le public local, pour ne pas hurler sa colère quand il faut. Les matadors, figuritas qui n'exigent pas d'y mettre fin. L'empresa, pour les acheter, le ganadero, pour élever des cafards, et les autorités, pour accepter ces blattes.
On dit qu'ils ont examiné treize bêtes: comment devaient être celles qui ont été refusées? Comme toujours, Caballero a donné une explication absurde, avant de terminer par des âneries. Et les toreros ne firent rien, que jouer au "triler", tout sauf toréer.
Le premier animal n'arrêtait pas de tomber: Aparicio passa son temps à le relever. Rien de notable. Épée desprendida. Silence. Il brinda le quatrième au public: cette cochonnerie ne se brinde pas, Julio! Comme pour le premier: le second passa son temps à tomber, après des demi charges. Et la muleta constamment accrochée. Pinchazo bas, épée desprendida: silence.
Ceux de Canal + nous avaient annoncé le sublime Morante, son invalide s'échappa de la pique: le torero s'appliqua à toréer de salon, sans aucun intérêt : derechazos sur le voyage, image soignée, aucune passe parachevée d'un remate, profilé avec la gauche, pour soigner son effet et son esthétique, demi tendida, salut au tiers.
Il ne voulut pas voir le 5°, malgré les protestations du public. Comme s'il avait en face un fauve. Deux pinchazos, deux descabellos: bronca.
Habillé par Armani, et vert comme une laitue, l'éminentce Cayetano complétait le trio. Son premier était invalide, il le toréa avec le pico, hors du sitio, muleta accrochée. Il enchaina des passes avec la droite, multiplia les maladresses en fin de faena. Estocade desprendida, avis après trois descabellos. Au dernier, il donna de la distance, mais le toro ne chargeait pas. L'animal tombait à la moindre charge. Pour endormir le public, le torero tenta quelques passes à une saloperie, estocade desprendida, atravesada. Silence.
Bronca pour accompagner la sortie de Morante.
Il faut mettre un terme à ces sinistres plaisanteries. Au lieu d'envoyer bonimenter au Parlement Catalan, Pepito Arroyo et Paquito Esplà, les taurinos doivent s'atteler au problème, d'un bout à l'autre, pour remédier à ces abus. Ainsi ils défendront la Fiesta, et non par des discours trompeurs.
Quelques extraits de commentaires:
"Hay que castigar los toreros...." "Hipocritas, que dicen : es una pena no haber podido hacer nada por el toro..." "Toreros, apoderados, veedores, empresarios, ladrones, malnacidos.... :¡Mangantesssss!" "Saboreen la "french touch nimoise" de Casas, amigo del "bling bling"....
" Nueva tauromaquia del siglo XXI. Toros con talante para artistas con talento"....."Vergüenza y bochorno siento ante tal coleccion de animales podridos y basura andante..." " Esta "Fiesta" deberia prohibirse"..... "Que barbaridad como se cayo esta ganaderia"....
Un saludo a todo(a)s lo(a)s de verdad
5 commentaires:
Tu es mauvaise langue, mon cher ami. Viard qui est la référence suprème en matière de tauromachie et notre maitre à penser à tous a trouvé la faena de Morante "précieuse" et a vu des détails d'Aparicio......
Il doivent avoir de la m..... aux yeux, lui et ses complices, s'ils n'ont pas vu ce qui crevait les yeux des amis aficionados espagnols: des "toros" qui n'en sont pas, qui ressemblent physiquement à des toros, mais qui n'ont ni le poder, ni les armures, ni le mental.
Avec de la m.... aux yeux, difficile d'être honnête.
d'autres intérets peut être?
Pedrito, puedes coger del blog lo que haga falta amigo.
Un abrazo!!!
Gracias, Ivàn.
Vosotros,aficionados españoles, teneis un vocabulario muy rico, y muy saboroso, que m'encanta, para comentar y denunciar los abusos de los cuales sufre la fiesta brava.
No somos solos: por eso tenemos placer a unir nuestras protestas a las broncas de toda la aficion.
Ùnica manera para salvar la corrida, si se puede todavia hacerlo.
Un abrazo, y un saludo a los de verdad
Enregistrer un commentaire