Lula: je ne veux pas qu’il se répète en Iran se qui est arrivé en irak
AP / Aporrea.org
Cette analyse de Lula concernant l’Iran est sage. Soyons clairs je ne suis pas un fanatique du président iranien Mahmud Ahmadinejad, ni d’une république islamique, mais ceux qui les attaquent et surtout nous refont le coup de « la démocratie » pour empêcher ce pays d’avoir droit à sa souveraineté y compris en matière nucléaire et pour l’asphyxier, voir préparer une invasion, sont bien pires, surtout pour le peuple iranien qu’ils espèrent vouer à la tragédie irakienne et afghane. Que le peuple iranien gère son propre destin. En ce qui concerne sa volonté de voir s’élargir le Conseil de sécurité je l’assortirai personnellement d’un rôle nouveau et de nouveaux pouvoirs attribués à l’Assemblée Génétrale de l’ONU. Lula est un homme sage et il n’en manque pas heureusement dans le monde aujourd’hui, espérons qu’ils l’emporteront sur la folie qui peut conduire à la fin de l’humanité.(note et traduction de danielle Bleitrach pour changement de société).
Le président Luiz Inácio Lula da Silva, a déclaré dans un entretien avec AP que le Brésil jouera un rôle actif dans le scénario mondial, en agissant dans les négociations de paix pour le proche orient et le conflit nucléaire avec l’iran, avec des propositions de dialogue avec le Moyen-Orient et l’Iran.
Lula a réaffirmé son opposition à des sanctions contre l’Iran en disant que cela pourrait conduire à une guerre comme celle qui se passe en Irak.
« Je ne veux pas que se répète en Iran ce qui se passe en Irak » a-t-il déclaré.
Il a expliqué que le message qu’il avait transmis aux gouvernements du monde y compris au dirigeant iranien Mahmud Ahmadinejad, est qu’il est nécessaire d’éviter à n’importe quel prix qu’il y est une guerre. Qui a intérêt à un conflit armé ? »
Le mandataire brésilien commencera, en fin de semaine, une tournée en Israël, dans les territoires palestiniens et jordanien. Il a également prévu de visiter l’Iran en mai.
« Je vais aller visiter maintenant le proche orient et ne mai l’Iran, je veux discuter avec tout le monde pour fortifier l’idée qu’à partir du dialogue il y a plus d’opportunité de construire une politique de paix pour le Moyen Orient », a déclaré Lula, à la fois en réaffirmant son refus d’application de sanctioncontre l’Iran pour son prgramme nucléaire, malgré la pression des puissances occidentales.
Mercredi de la semaine passée, tandis que la secrétaire d’Etat nord-américaine Hillary Clinton visitait le brésil,Lula a déclaré qu’il n’était pas question de mettre l’Iran dos au mur et à plaidé pour le dialogue comme issue au conflit du le monde ne pouvait pas pousser l’Iran contre le mur et a défendu le dialogue comme issue au Proche Orient et au conflit nucléaire iranien.
« Le Brésil a une grande autorité morale et politique pour discuter de cette question parce que notre pays appartient à un continent dans lequel a été aboli la possibilité d’avoir des armes nucléaires. Ici on parle de paix, non de guerre », a déclaré le dirigeant de 64 ans, qui jouit d’indices extraordinaires de popularité.
Après avoir souligné que le Brésil enrichit de l’uranium pour créer de l’énergie et pour développer des traitements médicaux, le gouvernant a soutenu que c’est le même droit qu’il défend pour l’Iran.
« j’ ai conversé parlé de tout cela avec le président de l’Iran et avec d’autres leaders ce que j’ai essayé de leur montrer est qu’il est temps de discuter et pas celui d’appliquer des embargos ou des sanctions. Il est temps de dialoguer un peu plus », a déclaré Lula.
Il a aussi critiqué le système des Nations Unies en considérant qu’iln’y a pas de véritable représentativité dans son principal organe principal, le Conseil de Sécurité, ce qui lui enlève de la crédibilité pour négocier la paix au Moyen-Orient.
« Le Moyen-Orient réclame la paix, il est nécessaire qu’il ait la paix, et ce qui serait correct c’est que nous ayons aux Nations unies une représentativité qui soit suffisante pour coordonner et mettre en oeuvre les processus de paix » a-t-il déclaré.
« Le conseil de sécurité est le produit de la géopolitique telle qu’elle se présentait après la deuxième guerre mondiale et pas celle de 2010 qui doit inclure les nouveaux acteurs que sont l’Inde, l’Afrique et l’Amérique latine. » a-t-il dit.
« Ou ces forces politiques sont représentées au Conseil de sécurité de l’ONU, ou nous aurons plus de difficulté à aboutir à un accord de paix au Moyen Orient », a-t-il précisé.
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