A Barbara, sa maman, qui en fait déjà un homme, besito cariñoso a los dos,
Au juge Garzon, qu'elle veut, comme moi, comme nous, sauver du franquisme....
Il faut reconnaitre à Julien LESCARRET le courage qui habite d'ordinaire les toreros romantiques: face à un os, Julien ne démissionne jamais. Courageux, attachant, respectueux, il se donne, et il force donc le respect. Le retrouver au cartel est en général gage de tarde sérieuse. Et Eauze est si loin de St MARTIN DE CRAU.....Un bémol pour sa cuadrilla par trop souvent déficiente, parfois pitoyable.
Car il y avait du toro, ce dimanche, à LA CRAU, sans doute pour nous faire oublier la misérable crapulerie de la veille, où un petit, TOUT PETIT novillo, qui ne figurait même pas sur les programmes officiels du jour, rentra vivant au toril, au terme d'une minable pantomine orchestrée par l'éleveur et les organisateurs complices, comme à ST GILLES qqs années auparavant, quand le clan MARGÉ obtint l'indulto scandaleux d'une chèvre de MARGÉ. Dimanche, à ST MARTIN, lot sérieux, homogène, solide, et armé, des PRIETO DE LA CAL, interêt entretenu tout au long de la tarde, par des toros pleins de piquant, et souvent du sentido. Sensible à nos compliments après la corrida, la Comtesse nous remercia pour l'intérêt et le plaisir que nous avions éprouvé, heureuse des réactions des aficionados français, des palmas accompagnant la sortie de ses toros dans le ruedo et l'arrastre de chaque dépouille. L'esprit toujours vif, la comtesse...
18 piques au total, la plupart sortant seuls, le second, n° 34, né en avril 05, aurait supporté une sixième embestida, mais le nullissime campeur du palco en décida autrement, et Alberto AGUILAR, par cette faute impardonnable, faillit le payer cher: il fut pris - deux fois !!- , LESCARRET au quite faillit lui aussi être cueilli, la panique régna dans le ruedo jusqu'au coup d'épée hasardeux mais libérateur, donné à un bicho qui garda jusqu'à la mort tête et haute et gueule fermée. Salut aux tercios du torero, qui pouvait s'octroyer la vuelta que le public attendait. Mais AGUILAR semble ne pas manquer de pundonor.
SAVALLI a un peu déçu son fan-club: mis constamment sur le reculoir, sa reprise en main par Denis LORÉ ne semble pas avoir porté les fruits que l'on espérait. Une entière tombée à son premier... Au second, qui accélère sa charge en arrivant au contact du cheval, les banderilles ponctuées du classique quiebro, n'empêcheront pas la fadeur d'une faena sans transmission ni émotion. Sin pena ni gloria....malgré ses faroles de rodillas spectaculaires, no ha pasado nada, Jean Pierre et Michèle ont été assez déçus....
Le n° 42, joli berrendo coliblanco qui échoit à Julien, très mal piqué par RAYNAUD, sort seul de la troisième embestida: la faena sera difficile pour l'enfant de PISSOS, le toro possède de solides connaissances en sentido, il le prouve et reste le maître du ruedo, danger imminent, une tendida au troisième essai libère un soulagement général.
Le n° 58, né en mars 2005, joli negro liston, prend trois piques, la dernière en partant du centre, GABIN est ovationné, musique pour la salida du piquero, qui quitte son castoreño pour saluer le public. La faena sera agréable, par derechazos et naturelles de domination. Cadrage difficile: épée caida sur le côté, oreille méritée pour les deux lidias méritoires d'Alberto, qui invite GABIN à partager son succès. Beau geste taurin.
En résumé: très agréable tarde de toros, une seule oreille, mais beaucoup de belles images, des sensations fortes, des souvenirs, un entourage agréable, qui nous a presque fait oublier la goujaterie du phacochère qui n'a pas supporté que je m'insurge contre la démagogique indultadère. S'ils me lisent, mes voisins de tendido, j'espère que nous aurons à nouveau le plaisir de goûter ensemble à d'autres aussi belles tardes de TOROS.
Saludo aficionado a todos y todas.
Et si tu me lis, Pablo, apprends bien des toros...et de tout.
Légende des photos:
En haut, les coupables de la saloperie de samedi, avec, au centre, l'indétrônable et dangereux Kugener
Suivantes: la seconde cogida de Alberto AGUILAR, Julien LESCARRET est au quite.
Suivante: l'envol de Mehdi
En dessous: les "Quintanas Aficion", dont on dit qu'un président d'un célèbre club du Gers souhaitait offrir des places à Nîmes, pour ne pas les entendre à Fourniol.
Enfin: Michèle, Barbara, Pablo....
Saludo aficionado a todos y todas.
Et si tu me lis, Pablo, apprends bien des toros...et de tout.
Légende des photos:
En haut, les coupables de la saloperie de samedi, avec, au centre, l'indétrônable et dangereux Kugener
Suivantes: la seconde cogida de Alberto AGUILAR, Julien LESCARRET est au quite.
Suivante: l'envol de Mehdi
En dessous: les "Quintanas Aficion", dont on dit qu'un président d'un célèbre club du Gers souhaitait offrir des places à Nîmes, pour ne pas les entendre à Fourniol.
Enfin: Michèle, Barbara, Pablo....
6 commentaires:
Sur Cornadas para Todos, écouter l'interview de la Contesse de PRIETO de la CAL, par une femme qui l'interroge en espagnol. La Comtesse lui répond en Français, l'autre continue en espagnol, la Comtesse persiste et lui dit " En Français!", et elle continue à s'exprimer en Français, à vanter l'aficion française, " la meilleure du monde," dit-elle... Hum!!! Bon, je veux bien... Mais la pseudo journaliste continue avec une impolitesse rare de parler espagnol à une dame pourtant ravie de s'exprimer dans notre langue, pour notre plaisir, et pour le sien.
Mais la baragouineuse qui lui tendait le micro n'en avait cure: avec un sens aigu de la psychologie dont se parent les m'as-tu-vu qui hantent les callejons d'Andalousie, de Navarre, ou de France, elle démontrait à son entourage, quitte à faire preuve de manque de tact, qu'elle parlait couramment l'espagnol.
Ce que ne semblait pas particulièrement apprécier la ganadera.
en ces temps difficiles pour tous, et probablement plus à venir pour les espagnols avec esperanza aguirre, peut être aznar, je pense très fort au juge garzon, qui essaie de faire appliquer la justice des hommes ni fasciste ni stalinienne. la justice.
jusqu'à quand les espagnols vont t'ils trainer la transition?
Dis-donc cher Pedrito, je sais bien que ce n'est pas trop ta tasse de thé (avec le petit doigt en l'air, comme il se doit!) mais la dame en question n'est pas comtesse mais marquise me semble t-il.
Une offense dans la mesure ou un comte doit laisser la préséance à un marquis.
Tu t'en fous certes, mais "chez ces gens là" ça "comte" Don Pedrito, ça compte.
Cordialement.
C'est vrai, je le confesse, çà m'avait un peu échappé.... J'ai échangé quelques mots avec cette dame, au demeurant très charmante, sociable, cultivée. Je rectifie donc de ce pas !
En vérité, cher Xavier, je ne bois que rarement du thé, ni chez les comtesses, ni chez les marquises, je suis plutôt Madiran, Armagnac, café équitable corsé, jamais thé à la menthe. J'espère donc que vous me pardonnerez, elle, et toi.
Un saludo
Juste resena encore une fois
mais ou est passé la photo de la Présidence qui gacha impunément un grand grand toro en refusant cette ou ces piques supplémentaires qui auraient fait notre bonheur et permis une faena d'exception.
Ces personnages sont d'une médiocrité carsse..
Je suis totalement d'accord et sur le thé, et sur les autres breuvages, et sur la MARQUISE, qui est effectivement une "buena persona" avec beaucoup de classe et donc de simplicité.
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