Ils posent tous sur la photo : Manzanarès, Perera, Simon Casas, Pablo Chopera, Manuel Martinez Erice, Fandi, Talavante, El Cid, et Oscar Chopera. En dessous, Matilla, José Luis Lozano, Araùz de Roblès, Canorea, Don Choperon, et le Juli.
Petit exemple des champions de la Culture 2010-2011. Voici l'Espagne des "tiqui-taca", les rois des chichis et de l'embrouille. Celle dont la garde-robe pue le Reflex et les crèmes de bronzage, l'image de l'âge d'or du capitalisme taurin, avec aussi l'odeur de l'after shave dont se couvrent les artistes, sauf ceux qui exposent leur barbe. Ceux des chichis disent : laisse moi ce qui me revient, ceux de la magouille se gardent leur part du business. C'est un jeu, LEUR jeu, rien d'autre ne les intéresse que de perpétuer ces lois du monde taurin, ils ne cherchent pas d'autres plaisirs, que ceux de paraitre, d'être dans la presse, et ils n'ont d'autres préoccupations que d'aligner des gros chiffres sur leurs comptes courants.
Ils font comme quelqu'un qui tente de vendre une moto de peu de valeur, en panne, mais qu'eux-mêmes ne veulent ni ne savent réparer. Ils prétendent vouloir s'ouvrir au monde, de s'adapter à la société qui évolue, alors que les gens eux-mêmes voient facilement de l'extérieur que leur intérieur est infecté, n'est que mauvaise bile et pisse. Et il n'est que de jeter un oeil dans la presse pour se rendre compte qu'ils ne souhaitent surtout rien changer.
Ce sont des taurins de bonne situation, bien en vue, les toreros sont des sexe pipoles, tous tricheurs encravatés qui jouent au monopoly du toro, ils ont laissé leur odeur de macho jusque sur les rideaux de l'hôtel où ils posent pour la photo. Il faut à peine 7 ou 8 secondes pour transmettre son image et le titre , mais il faudra moins de temps au lecteur pour tirer ses conclusions: ces taurins continueront leurs combines pour en profiter entre eux. Méprisant la femme, avec ou sans voile, ils répètent que c'est un zéro à la gauche d'un chiffre: ni dans le ruedo, ni au dehors, sauf pour payer, bien sûr. Mais les hommes aussi sont pour eux matière négligeable, ils valent à peine plus d'égards.
Ils font mine de s'intéresser à une peña, une fédération, une association ou un groupe d'aficionados quelconque. Mais s'ils négligent d'envoyer un mot d'encouragement à une association espagnole célèbre, rien ne les gêne de s'en tirer par une flatterie ou un bon mot.
Nous savons enfin que leur souhait est que TVE leur mendie trois retransmissions par an de corridas de toros, et que même ils sont prêts à perdre de l'argent pour cela, ils ont même évoqué la Corrida de la Beneficencia comme condition préalable. En soulignant que le Roi appuie la Fiesta. Et ils veulent donner de la corrida une image de modernité, au point qu'ils exigent pour le premier festejo retransmis par la télé publique espagnole, du bétail de Cuvillo ou de JPD.- ce serait l'assurance garantie de succès-, avec trois artistes qui brinderont au roi. Voilà pour leurs intentions publiquement déclarées.
Dans le fond, ils sont aussi modernes que des chaussettes blanches sous des mocassins noirs.
Enfin, ils s'obstinent à sélectionner - améliorer- le toro. La bravoure, le trapio, ou l'intégrité, tout cela n'a aucune espèce d'importance, il faut les oublier pour se consacrer à l'art. Ils le disent clairement: le toro du 21 ° siècle doit être un stylo bille BIC.
Ni moi, ni personne ne peut affirmer que le passage à la Culture de la corrida sera la solution aux problèmes actuels, mais nous sommes sûrs d'une chose: ces gens-là ne représentent personne qu'eux mêmes et leurs intérêts.
Traduit du blog " Hasta el rabo todo es toro".
Publié avec l'aimable autorisation d son auteur Antonio DIAZ
Con nuestro agradecimiento
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