mercredi 22 décembre 2010

SÉRÉNADE SARKOZIENNE.

D'APRÈS LE "LOS ANGELES TIMES".
Voici comment le "LOS ANGELES TIMES", voyait,
il y a quelques semaines, le petit fan du petit Bush:
alors que des millions de Français manifestent dans les
villes, depuis plusieurs mois, leur opposition déterminée
et leur mécontentement, dans une parfaite unité
syndicale,pour refuser le recul de l'âge de la retraite,
notre Sarkoléon leur joue sa sérénade: avec, en plus,
l'art de son mépris souverain, pourrait-on dire .
Sous un portrait de Louis XVI, clairement désigné, on
voit le trublion à talonnettes humblement tourné vers
le monarque et lui adressant un clin d'oeil, comme pour
lui susurrer:
"Sire, entends cette rumeur: à moi, ils ne me couperont
pas la tête, comme ils t'ont fait en 89, et je les aurai
jusqu'au trognon. Je veux te venger, et je te vengerai,
toi et ta caste, où je veux être admis avec
mes amis milliardaires, malgré mes très mauvaises manières
de gosse de riches, - à ma décharge, j'ai fait parti de la jeunesse
dorée et friquée, qui chassait les rouges en 68, - je veux qu'ils
en bavent, et je leur jouerai la même sérénade jusqu'à la dernière
note, je ne lacherai rien de rien, les salauds de pauvres sont
là pour subir la loi des riches et des puissants, les gens comme
moi sont là pour les écraser: j'ai été élu pour çà!"
Je pense que c'est ce que doit vouloir exprimer le journaliste
américain: c'est en tout cas à cela que son dessin me fait penser.
Avant j'aimais bien mon copain américain, mon compañero
y hermano, este ciudadano encastado del mundo,
David,
qui rentre de Californie.
Ce soir, grâce à lui, j'aime d'AUTRES Américains.

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