HOMMAGE A TOI, JEAN
Tout me parle de toi, dans ta montagne belle
Le murmure des ruisseaux, la source des fontaines,
Le sentier qui se perd en suivant l'hirondelle,
Tout me parle de toi, jusqu'aux vignes lointaines
On m'a dit que les fleurs qui bordent ton chemin
Retiennent jusqu'au soir, la rosée du matin
N'est-ce-pas un sanglot, de ce profond chagrin
Qu'a fait naître en leur coeur l'absence de ta main?
C'est ta voix chaleureuse qui manque à mon oreille
Les douces mélodies qui naissaient sur tes lèvres
Et ces mots qu'au vent noir, tu semais, sans pareil
Qui tourmentaient mes nuits comme une ardente fièvre
Je les voyais partir dans les wagons plombés
L'horreur au fond des yeux, agrippés aux barreaux,
Sans ta force d'aimer, leur sort serait tombé
Dans l'éternel oubli planifié des bourreaux
J'ai tout appris de toi, des souffrances humaines
Que l'hydre n'est pas morte, et hante la maison
Que les iniquités engendrent de la haine
Mais qu'il nous faut aimer à perdre la raison
Et puisque nous devions te mettre un jour en terre
Au-dessus de ta tombe, contre ta volonté
Nous t'avons placée haut, étoile solitaire,
Pour éclairer nos pas, vers plus d'humanité....
Cet hommage à Jean FERRAT m'a été transmis par M. Gilbert CARANDANTE, de l'Hérault, avec l'autorisation de le publier sur mon blog: je l'en remercie vivement. De la disparition de Jean FERRAT, Ardéchois d'adoption, artiste incomparable,le plus aimé, admiré, et chanté, de ces dernières décennies, des millions de gens comme nous ne finiront jamais de porter le deuil. Comme d’un proche, un être très cher.
Qu'au moins un jour, certains des plus beaux poèmes qu'il a mis en musique - et il n'en manque pas - soient enseignés dans les écoles, afin que des générations de futurs citoyens redécouvrent qui fut Jean FERRAT, pour retenir grâce à ses textes des pages utiles de vie et d'histoire.
1 commentaire:
Un souvenir de départ en vacances, mi-juillet, mi-aout en Espagne à 6 dans la 404.
A ce WE Pedrito.
JPc
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