COMMUNIQUÉ OFFICIEL DE L'AMBASSADE DE CUBA EN FRANCE
sur un récent reportage de M6 publié le 19 Juin dernier
L’Ambassade de Cuba en France, en tant que représentante légitime du gouvernement cubain, élu majoritairement selon la Constitution de notre pays, refuse le reportage « Cuba, fiesta, débrouille et interdits », du journaliste Bernard de La Villardière, diffusé dimanche, le 17 juin à l’émission « Enquête Exclusive » de M6.
Nous regrettons qu’un matériel avec de nombreuses imprécisions sur notre histoire récente ait été transmis. Il manquait, à notre avis, des références importantes sur les causes des problèmes qui affectent aujourd’hui la vie quotidienne des Cubains.
Il n’y avait pas un mot sur le blocus économique, commercial et financier auquel notre pays est soumis depuis un demi-siècle imposé par la plus grande puissance du monde. Pas de référence objective à propos de la mise à jour du modèle économique cubain en cours.
Quiconque voit le reportage perçoit que nos manques découlent exclusivement de l’échec de notre projet. Cependant, grâce à lui, Cuba construit une œuvre sociale et culturelle d’un humanisme profond et de solidarité, dans des conditions d’une vraie guerre économique.
Par ailleurs, des références négatives et irrespectueuses sur Fidel Castro et d’autres dirigeants ont été faites. Fidel, comme le peuple l’appelle, est le leader indiscutable de la Révolution cubaine, le dirigeant qui avec son exemple personnel a guidé l’un des processus révolutionnaires les plus radicaux et humanistes du 20ème siècle, à seulement 90 milles de son plus grand adversaire.
Nous pensons que les journalistes et les médias qui prétendent être considérés sérieux et professionnels, doivent aller au cœur des problèmes, contraster les sources, faire des recherches. À moins qu’il n’existe que l’intention de montrer Cuba dans une décadence, sans avenir. Bref, le journaliste n’a mentionné que le côté imparfait de l’œuvre. Serait-t-il juste de montrer l’autre partie ?
Ce reportage, répond-t-il à la ligne éditoriale de M6 ou est-il une publicité payée par ceux qui ont toujours prétendu discréditer le processus révolutionnaire cubain ? Vraiment, nous ne pouvons pas faire la différence.
Ce n’est pas la première fois que M. Bernard de La Villardière voyage à Cuba « caché », sans un visa de presse comme les lois souveraines de notre pays l’exigent. De manière contradictoire à ce qu’on mentionne, le journaliste a pu se promener par tout le territoire national sans « être arrêté ou surveillé ». De manière contradictoire à ce qu’on mentionne, les Cubains ont exprimé leurs avis avec totale liberté.
Malheureusement les téléspectateurs de M-6 ont perçu une histoire incomplète de la réalité cubaine. De nombreuses personnes nous ont appelé, indignées de la distorsion montrée dans ce reportage, bien loin de ce que des dizaines de milliers de Français constatent chaque année dans leurs voyages, leurs parcours et ce qui est plus important, le contact direct avec la population cubaine, dont ils partagent des problèmes et des joies.
2 commentaires:
mon pedrito,
j'ai vu ce reportage!
j'en parlerai dans mon spot, brièvement car celà n'en vaut pas la peine, ils se sont fait payer un ar tous frais payés et le niveau de l'investigation est plus que contestable.
Je l'ai involontairement zappé, quoiqu'il ne m'aurait sans doute peu apporté que je ne sache, que je ne craigne, que je ne redoute, mais aussi que j'admire.
Je regrette qu'un parallèle ne soit pas un jour très sérieusement et OBJECTIVEMENT effectué entre cette île et sa plus proche voisine, HAÏTI, où l'aide internationale permanente ne sert qu'à pourrir un peu plus à chaque catastrophe les plus riches qui, avec notre obole, font les bons samaritains auprès des pauvres parmi les misérables, que les médecins cubains tentent de soigner.
Ah! Si c'était le contraire....Si CUBA était, en plus de voir son économie étranglée par l'empire US, si elle était socialement, médicalement, culturellement, exsangue, analphabète!
Il y a quarante ans, en 72, j'avais visité MOSCOU, LÉNINGRAD, MINSK, et je n'avais pas attendu trois jours pour comprendre la rigidité et les tares d'un système dans lequel aucun communiste français n'aurait risqué une once de son amour de la liberté: j'avais dit à mes camarades, en rentrant: "SI NOUS, COMMUNISTES FRANCAIS, NOUS ÉTIONS PRIS DANS CE SYSTÈME, NOUS SERIONS, OU AU MAQUIS, OU AU GOULAG".
Aujourd'hui, il s'agit de toute autre chose: le bloc de l'EST a disparu, une ile minuscule tente de préserver, seule contre tous, et notamment contre et malgré le puissant voisin impérialiste qui maintient son blocus économique et politique inhumain, une forme de société socialiste.
Avec ce qu'il y a de bon, de très bon, de moins bon, ou de plus contestable.
Mais ce courage et les résultats obtenus ne méritent-ils pas au moins respect et reconnaissance?
CASTRO, le "lider mâximo", ne s'est pas personnellement enrichi sur le peuple cubain, que l'on sache!!
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