Los Tiempos (Blog d'Antonio DIAZ: "HASTA EL RABO, TODO ES TORO")
Voici le type de faenas des matadors anciens. Des faenas qui vous glaçaient le sang. Qui transmettaient au public des frissons d'émoi, dont chacun se souvenait des années plus tard. Oh! Temps de toreo tragique, quand Lagartijo et Frascuelo livraient leur âme et vie dans le combat, intérêts, épargne, et capital, jusqu'aux bouts dangereux d'une profession qu'ils exerçaient, non pas comme des industriels cupides, mais comme des aficionados enthousiastes.!
Cette série de faenas, dont plusieurs centaines de contemporains des deux maestros se souviennent encor, pour le spectateur, plus que la vue, c'était le coeur qui commandait: plus que le divertissement, grâce à l'étonnement, l'effroi, ou la surprise, les applaudissements ne suffisaient pas à extérioriser l'effet ressenti, parce que après les exploits face à aux difficultés et au danger de la mort enfin vaincus, montait le rugissement du public qui libérait ainsi son émotion.
D'autre part, le visage herculéen et musclé des lidiadors correspondait, logiquement, à leur travail professionnel: c'étaient des athlètes vigoureux, non des gringalets sans ressort; leurs noms d'affiche étaient masculins, et non des surnoms d'enfants, terminés en illo ou ito, ou autres...
C'était le toreo d'antan, et c'est ainsi qu'il doit être et retrouver tout son bon sens, rien à voir avec tout problème d'habilité ni même mêlé à ou non à un risque consenti, ou comme un concours ou un tournoi d'attitudes plastiques
...
F. Bleu
2 commentaires:
Effectivement, il paraitrait que, ni la motivation des matadors dans les ruedos, ni celle des publics sur les tendidos, n'avaient que peu à voir avec les attitudes des uns et des autres aujourd'hui.
Le pundonor est devenu une denrée rare, les pipoles n'affrontent plus que des animaux noblissimes, décastés, sans défenses, des bestioles inoffensives décastées qu'ils exigent des éleveurs, et les publics de gogos n'y voient que du feu.
Du moment qu'ils peuvent agiter mouchoirs et casquettes à bout de bras, après avoir applaudi une parodie de prétendue "faena" standard profilée de bout en bout à 80 ou 100 passes, administrée à une chèvre qui suit la muleta comme une feuille de salade, les spectateurs nouveaux sont comblés, grassement payés en retour de leur passage à la taquilla.
Et tant pis si le toro bravo a disparu: ils ne s'en sont même pas aperçus, ils ne connaissent que les défilés des merdasses invalides, mais "ILS Y ÉTAIENT", à cette corrida du siècle, à cet ÉVÈNEMENT qu'une vedette pipolisée du show bizz dépeint comme un tableau unique dessiné par un peintre de légende nommé J.Tomas.
Il y a eu même un indulto!! De quoi faire bander tous les Posalydès de la terre. L'épreuve de la pique? Pas un mot, c'est dire son importance nullissime. Alors que la suerte de picar est PRIMORDIALE. Comme si cet indulto n'avait pas été depuis longtemps programmé par la direction du cirque Casas, puisque JT avait lui-même choisi 12 toros, puis sélectionné parmi eux les 6 plus noblissimes...Afin que l'apothéose théatrale s'imprime à tout jamais sur les rétines des bobos gogos accourus de tout l'hexagone.
De cela, personne n'en a cure, surtout pas les adulateurs des nouveaux messies fabriqués par le commerce taurin qui conduit à sa perte la fiesta brava.
Et plutôt que d'exiger des vrais toros de combat, gages d'authenticité, de respect des règles d'intégrité, de respect du public aficionado, ces gens-là ferment les yeux sur la parodie de lidia totalement truquée et nous bassinent même avec l'argument CULTUREL.
Pas si sûr, quand à moi, que nos adversaires les antis aient forcément tort de vouloir faire interdire la corrida.
EUX qui ne comprennent pas que des gens soient différents d'eux mêmes. Mais est-ce une raison suffisante pour qu'ils veuillent interdire ce qui ne leur plait pas? Trop facile, trop bête, étroitesse, haine de la différence, alignement sur des lobbies animalistes, sectaires, végétaliens intégristes, ou politiciens, ils sont souvent dangereux, et enfreignent avec violence la loi pour agresser ceux qui pourtant vivent leur passion DANS LE CADRE DE LA LOI.
Eux, veulent interdire ce qui est ou devrait être un combat authentique, un drame séculaire, une esquisse rapide de la vie qui débouche sur la mort. Car toute vie est une lutte qui débouchera sur la mort. Pour nous tous, humains, comme pour les animaux sauvages.
A condition bien sûr que ces animaux ne soient pas des bestioles inaptes au combat d'arènes, seulement destinées à faire du fric.
PS: pardon pour la faute de frappe, mais il s'agit du grandissime, de l'hénaurme, du sublissime, du fantastique, de l'extraordinaire, fabuloso, aficionado a las figuras, la corrida MODERNE, au nouveau roi mage de la tauromachie: PODALYDES, reconverti en lameculo des apprentis sorciers du système truqué
Enregistrer un commentaire