SUR LE SITE DE LA FSTF: LE CORPS DES PRÉSIDENTS
EST UNE RÉALITÉ.
Qui ne pourrait être d'accord sur le fait qu'il est nécessaire que le monde taurin accorde ses violons, partout et dans tous les domaines, et, pour ce qui concerne les palcos, dans l'exécution sérieuse des tâches qui leur sont attribuées- respect des tercios, notamment celui de la pique, qui doit revenir l'épreuve essentielle de la bravoure, usage modéré de la musique, rappels à l'ordre des toreros lorsque c'est nécessaire, plus de rigueur dans l'attribution des récompenses, mettre un terme aux indultos ridicules- souvent crapuleux, j'insiste- qui dénaturent le sens profond de la fiesta brava- et dans le respect de celles qu'ils doivent faire appliquer par les acteurs de l'arène: les picadors, peones, novilleros et matadors, apoderados, sans compter les invités et autres squatteurs des callejons qui doivent s'astreindre à la plus totale discrétion, sinon, ils devront payer et s'installer sur les gradas où ils pourront échanger avec les aficionados, certains placiers et areneros enfin qui animent les peñas "chuuuttt" et qui ont le culot d'agresser les aficionados, etc...
Le mieux serait d'abord de commencer par vider les couloirs de tout un monde qui n'a rien à y faire!
A forces de voir s'y dérouler un peu tout et n'importe quoi, l'arène en général - sauf rares exceptions- est devenue un capharnaüm ridicule où les choses essentielles ne sont que rarement respectées: et les nouveaux publics se contentant de si peu en matière d'intégrité des toros et de respect des canons de la lidia, les antis ont depuis longtemps la tache d'autant plus facile pour dénoncer ce qui mérite de l'être: faiblesse, afeitado et noblesse extrême des demi toros doméquisés, pluies d'oreilles injustifiées, au terme de faenitas soporifiques à 100 passes, comportements scandaleux de certaines cuadrillas, passivité des alguaciles, le laxisme général condamne la corrida à disparaitre, si rien n'est fait pour y porter remède.
Ceci dit, le ton sans appel de l'article qui annonce cette nouveauté interpelle. Pourquoi? Tout simplement, la proclamation de la création de ce "corps", " en présence de 42 présidents et anciens présidents déterminés qui se sont constitués en membres fondateurs"(sic). Mais le must est à venir . Car un peu plus loin, l'auteur sort la kalachnikov: " Inutile de chercher à faire partie du corps des présidents de manière individuelle et anarchique. Celles et ceux qui vont le rejoindre sont connus pour leur bonne connaissance des toros, leur souci d'éthique et de vérité, leur dévouement à la cause taurine. Ils seront CONTACTÉS par LES MEMBRES FONDATEURS ou PRÉSENTÉS par des associations taurines HONORABLEMENT connues"!!
Circulez, il n'y a rien à voir! Allez vous rhabiller! Des fois qu'un petit rêveur aurait quelque illusion....On est entre nous, et on a besoin de personne, comme depuis toujours, et jusqu'à l'infini. Payez, et taisez-vous!
C'est clair, tout çà, et pas très engageant! A qui s'adresse cette mise en garde? Cette exclusion? C'est-y qu'il aurait des assos qui ne le seraient pas, HONORABLEMENT connues? Des noms!! Des noms!! Perso, j'en connais une où du fric a disparu pendant la nuit qui suivait une novillada, mais çà n'a pas empêché tout le petit monde politico- taurin gerso-bigourdan de ne rien voir ni rien entendre, de faire comme si, de faire corps, autour du "président" qui avait fait des pieds et des mains pour chasser l'ancien prétentieux margoulin et prendre sa place. L'ancien était-il pire que le nouveau? Allons donc! C'est pourquoi je me méfie de ces "corps" constitués dans le secret des mêmes. Pourquoi son élite autoproclamée, pourrait-elle inspirer la moindre confiance, tellement elle s'est immédiatement préoccupée de cadenasser ce"corps des présidents", pour en faire une forteresse inaccessible, à peine fut-il porté sur les fonds baptismaux? Quelle est sa caution morale infaillible? Celle de Viard, qui n'a cessé depuis des décennies de vilipender les aficionados qui tentaient de faire entendre leur voix, de les insulter, les mépriser, de les bâillonner? Celle des distributeurs d'oreilles vaniteux et ridiculement généreux qui sévissent partout depuis des décennies, tel celui qui nous a cassé les burnes pendant toute une tarde à PARENTIS avec une peña musicale qu'il faisait jouer dès les premiers muletazos, et qui n'arrêtait que sur ordre du novillero, l'épé en main? Que dire du palco de TYROSSE, autres indignes de leur fonction? A qui fera-t-on croire que ces gens-là seront capables d'accomplir leur rôle avec sérieux, alors qu'ils se sont toujours pris trop au sérieux quand ils étalaient leur incompétence?
Alors: pourquoi et contre qui, cette ostracisme? Les aficionados, n'étaient-ils déjà pas et depuis toujours suffisamment exclus? Pourquoi les rejeter un peu plus? Il en est des centaines, que je connais, qui accompliraient cette tâche avec plus de sérieux et d'humilité que la plupart des guignols qui nous sont imposés! Mais l'esprit de chapelle ne changera pas comme çà! La preuve par ce sectarisme généralisé, en corrida comme en res publica.
De moins en moins nombreux, de plus en plus silencieux, malgré le danger que court la corrida, par le manque de clairvoyance du monde qui en vit, dans sa quasi unanimité, les aficionados sont priés de faire silence. Certains des organisateurs n'hésitent pas à enquêter, à téléphoner, à chercher des noms, pour faire pression, comme si les protestations et les broncas, déjà en voie d'extinction, étaient une menace pour la corrida. Qui menace la corrida? Les aficionados exigeants, qui payent cher et veulent la sauver, ou bien ceux qui vivent de la fiesta cirque condamnée à mourir? On a vu les agents de la "sécurité", ce mot galvaudé, intervenir manu militari pour faire taire l'un ou l'autre? C'est scandaleux, tout simplement scandaleux, de subir ces humiliations, alors que, à CERET, comme à PARENTIS, comme partout, de plus en plus de gens applaudissent et récompensent les pires calamités: le destoreo, le pico, le profil, les piques traseras, les banderilles à cornes passées, les passes à reculons, les bajonazos... Et ce sont les aficionados que l'on continue à critiquer, à menacer, à jeter hors des arènes, pour ne garder que les gogos et les mettre dans la poche, en leur faisant croire que ce sont eux les gardiens du temple!
Avec cette sorte d'anathème contre "ceux qui chercheraient à faire partie....." , on va un plus loin dans l'odieux ou la bêtise, au choix. Les aficionados n'ont aucun fonds de commerce à promouvoir pour faire bouillir leur marmite, tout le monde ne peut pas en dire autant.... Ils ne veulent prendre la place de personne, surtout pas le siège où l'on peut plastronner à loisir pour satisfaire son ego, et d' y accéder même avec cinq minutes de retard, pour y être encore plus attendu et mieux vu. La plupart des anciens présidents pratiquaient cette attitude irrespectueuse, nous verrons ce que feront les "nouveaux". Tant que j'irai aux arènes, je ne manquerai pas de leur rappeler avec décision les règles de la bienséance.
Jeunes aficionados, un paragraphe vous concerne, et je vous le résume: si vous êtes de qualité, bien sages, bien sûr, si vous ne vous cantonnez pas aux critiques stériles, sur les blogs et dans les tertulias où vous vous exprimerez, -il faut le souligner, de plus en plus, les aficionados qui critiquent ou même émettent des avis publiquement ou sur les blogs avec leur personnalité et leur conviction n'émettent que des critiques stériles! Cela aussi, c'est récurent, dans et autour des arènes, ils sont des ayatollahs pas seulement pour les faux-culs qui font commerce, ils le sont sans doute aussi et de plus en plus pour les organisateurs, à croire que le travail de sape des ennemis de l'intérieur porte de plus en plus ses fruits auprès même de ceux que nous prenions pour des amis sûrs-, jeunes aficionados, donc, vous serez peut-être invités, à cette condition, "à rejoindre les stages de formation organisés par les corps"!
Fermez le ban!
AMBIANCE BOUDERIE AU PALCO DE NÎMES: M. BURGOA VIENT DE FORT JUSTEMENT REFUSER UNE DEUXIÈME OREILLE. | SÉQUENCE SOURIRE DES DEUX DISTRIBUTEURS AUTOMATIQUES. |
AMBIANCE BOUDERIE
3 commentaires:
Un grand olé à toi (hélas...)
Ils sont pas mignons? Les deux sur les côtés, surtout?
Par mon ami Hervé de Sommières, qui le connait bien, Burgoa est un très sérieux aficionado, je crois savoir: entouré des deux guignols, hélas! Mais il a tenu bon.
Olé y abrazo à toi
Ils font penser au Christ - pas crucifié, celui-ci, heureusement pour Nîmes- entouré des deux voleurs: eux sont bien des voleurs qui dilapident le sérieux de la fiesta
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