Juli y Manzanares, vulgar pantomima de dos becerristas
Sobre la pantomina de HUELVA
Après la "corrida" de HUELVA, j'ai fait un petit tour sur quelques blogs taurins espagnols.
Voici quelques extraits, notamment à l'intention des "fans" des "vedettes".
"Que chacun comprenne bien: une pantomine est une comédie, un jeu hypocrite, et un apprenti novillero est un garçon qui torée des veaux. Il n'y a pas dans la langue espagnole meilleure définition, pour qualifier la farce à laquelle se sont livrés hier dans les arènes de HUELVA, le Juli et Manzanarès.
Premier mensonge: on annonçà d'abord un mano a mano entre deux matadors de premier plan (!!!) de la toreria actuelle, avec des toros - autre mensonge toute aussi grave - du très réputé élevage de Nunez del Cuvillo.
Et six petits animaux sortirent du toril, des "petits chats", précise Antonio LORCA, ce qui ce qui constitue déjà un scandale parmi les plus horribles infligé à la "FIESTA BRAVA", par des matadors de premier plan. Et comme si çà ne suffisait pas, le gentil public de HUELVA surtout préoccupé de faire la fête, ne tint aucune rigueur aux deux compères, tant et si bien que ceux-là peuvent continuer à disserter sur le futur de la corrida, tout en l'assassinant aujourd'hui.
La corrida fut une des plus grandes mascarades de la saison, de celles qui chassent définitivement les aficionados des arènes. Après leur forfait, les deux toreros n'éprouvèrent aucune honte à être promenés "a hombros" et à sortir par la grande porte - puerta grande- comme deux "triomphateurs", et plus tard, sur leurs blogs, ils se congratulaient d'avoir vécu une si belle tarde. Parlaient-ils sérieusement? Ils sont tellement orgueilleux que la notion du bien ou du mal ne les concerne pas, ils se complaisent dans leurs mensonges et leurs tricheries. Et le pire, avec des toreros comme le Juli et Manzanarès, est-il utile qu'il y ait des antitaurins?
Antonio LORCA ( El Pais )
Sur Burladero.com, Manuel VIERA ne cache ni sa colère ni sa déception: un public qui paye et qui ignore la tricherie qu'on lui impose, des animaux impropres à la lidia, indignes de paraître dans une arène sérieuse, une pantomine de deux toreros sans réelle envie ni rivalité, et qui n'ont aucune honte à lidier de tels animaux, ni à sortir enfin "a hombros"
Antonio LORCA ( El Pais )
Sur Burladero.com, Manuel VIERA ne cache ni sa colère ni sa déception: un public qui paye et qui ignore la tricherie qu'on lui impose, des animaux impropres à la lidia, indignes de paraître dans une arène sérieuse, une pantomine de deux toreros sans réelle envie ni rivalité, et qui n'ont aucune honte à lidier de tels animaux, ni à sortir enfin "a hombros"
Honte à l'autorité, à l'empresa, aux toreros, tous ont surtout affiché l'envie de tricher, de se moquer du monde: six infâmes veaux dans une arène, et personne pour dire leur vérité à tous les tricheurs"
Comme le dit si bien Antoine LORCA, les anticorrida n'ont pas à se donner tant de mal pour tuer la FIESTA BRAVA: les taurins s'en chargent, et en plus, ils se font pour çà grassement payer.
Continuez à porter votre fric aux guichets des "grandes arènes", où sévissent ces "figuras": ils assassinent la corrida, mais ils sont tellement "artistes".
Et pipoles, en plus !.
6 commentaires:
Tous victimes de ces Manfredi.
JPc
Enfin vous vous en prenez aux vrais fossoyeurs de la fiesta brava! A force de vous lire casser du Robleño à longueur de temps comme d'autres cassent du pédé; je pensais presque que vous ignoriez jusqu'à l'existence du Juli. C'est comme la téléréalité, si on veut la critiquer et la dénoncer; il faut la regarder un peu...
Il y a 4 ans à Bayonne j'ai failli me faire lyncher par plusieurs spectateurs car j'ai osé traiter Juli de tricheur; mais j'étais seul, pas abrité derrière un blog, ni derrière une quelconque peña...et j'avais payé ma place pour pouvoir dire ce que je pense.
Au fait, connaissez-vous Javier Castaño?
Beñat
Aucune réponse de votre part...dommage...
Beñat
Beñat,
Je n'ai jamais, cela va sans dire, "cassé du pédé". L'homosexualité ne peut contrarier que les surdoués. Par contre, le battage fait autour de Robleño depuis Céret 2012 et parr la suite sa tendance à bâcler plus qu'à se croiser mais surtout à conclure de plus de bajonazos que d'épée en toda ley, ne me plait pas spécialement, mais j'en attribue plus la responsabilité à ceux qui ont une fâcheuse tendance à le déifier et aux pseudo aficionados que tout le monde pouvait observer à Céret avec leur polo imprimé "Robleño" sur le dos, gesticulant comme des gamins découvrant pour la première fois une faena plus profilée que chargeant la suerte. Surtout pas des aficionados al toro
Ce sont sans doute de tels excès qui provoquent chez certains - dont je fais sans doute partie- une réaction qui parait à certains autres tout aussi excessive. Mais il me semble que je n'ai pas attendu aujourd'hui pour m'en prendre aux véritables fossoyeurs de la fiesta brava, et je n'ai jamais laissé douter ou penser que Robleño pouvait en être un. Pas plus que les responsables de l'ADA, l'ADAC, ALÈS, ORTHEZ, CARCASSONNE TORO, ROQUEFORT, etc... Pour preuve, s'il en fallait une, le texte que j'ai écrit il y vingt ans et qui parait aujourd'hui sur le recueil de Marc DELON, "POURQUOI ILS VONT VOIR DES CORRIDAS". Je n'ai pas depuis bougé d'un iota, peut-être un peu plus rigoriste, c'est selon, certains trouvent mes critiques et commentaires pénibles, sur les tendidos, ils se gavent de médiocrités et ne se posent aucune question, alors que d'autres que je ne connaissais pas davantage deux heures plus tôt me remercient
de leur avoir fait appréhender la corrida sous un angle différent, plus rationnel, mais tout aussi passionné.
J'ai vu le juli il y a longtemps, j'ai suivi ses frasques à la tête du machin des 10 et je n'éprouve aucune envie de cautionner une quelconque maffia. Par contre, je pense espérer revoir Robleño meilleur que dans sa forme actuelle.
Vous dire combien de fois j'ai gueulé à contre courant des gogos, à St MARTIN, à St GILLES, je n'étais pas à "l'abri derrière mon blog". Si vous lisiez certaines putaneries que je reçois parfois de courageux anonymes sans couilles... Je n'ai jamais d'ailleurs été à l'abri de nulle part, de nulle vacherie, de nulle injustice. D'ailleurs, mon engagement citoyen m'a coûté beaucoup de revers et déboires. Jusqu'à peu....
Mais c'est une autre histoire!
Ai-je bien répondu? Et pourquoi votre question sur Castaño? Que d'ailleurs j'admire plus que le juli...
Saludos
Vous avez répondu avec probable sincérité.
De par mon métier je rencontre parfois des toxicomanes et je me rappelle l'une d'elles qui m'expliquait avec précision comment elle était entrée dans l'engrenage de la coke: après son 1° snif elle a ressenti un bien être indescriptible et ne ressemblant en rien à ce qu'elle avait vécu jusqu'alors. Par conséquent elle a voulu recommencer, mais c'était un peu moins le pied. Alors elle a répété l'opération 10 fois, 100 fois, 1000 fois...sans jamais ressentir ne serait-ce qu'une seconde ce bonheur parfait procuré par le premier rail.
Je suis sans doute un gogo qui a vécu Céret 2012 et qui a surtout vécu le 22 juillet 2012 à Mont-de-Marsan avec un Robleño héroïque, insubmersible face à un toro que moi j'ai trouvé extra-ordinaire de sauvagerie. Alors oui, ce jour-là j'ai déifié Robleño. Et j'ai immédiatement pensé à une chanson qui dit:" plus loin que loin, aux extrêmes extrêmes [...]dans ces couloirs où même les diables hésitent,... juste quelques hommes"
Ce moment fut le plus intense de ma vie tauromachique et même de ma vie tout court. Jamais je ne l'oublierai et aujourd'hui j'ai l'espoir de revivre ce moment-là, mais au fond de moi je sais que je pourrai aller 10 fois, 100 fois, 1000 fois voir Robleño; je ne le retrouverai pas. Mais je n'ai jamais brûlé ce que j'ai adoré. C'est peut-être une définition du désespoir; et je saurai peut-être me contenter d'ersatz. Je ne possède pas de t-shirt rouge et jaune, mais je conserve mon admiration envers Robleño. Prochain rendez-vous à Dax le 16 août.
Quant à ma question sur Castaño, il fallait l'interpréter entre les lignes. Castaño est mis plusieurs fois en mano à mano donc en parallèle ou en concurrence avec Robleño. Or, Castaño me déçoit de plus en plus et ce depuis 2012 déjà car de plus en plus fuera de cacho. Pourtant Castaño va approcher les 50 contrats quand Robleño va rester bloqué à 15 comme en...2012 où il a fait une excellente saison bien au-delà de Ceret ( Arles, Vic, Orthez, Dax, Madrid...); c'est peut-être d'ailleurs une explication à son réel coup de " moins bien ".
Je trouve Castaño franchement de plus en plus insincère et il se sert de sa cuadrilla pour lustrer les cuivres, mais jusqu'à quand? Sans compter qu'il met en scène le tercio de piques à l'envers et que Sandoval met des piques de plus en plus affreuses. Injustice de ce milieu duquel je veux absolument rester à l'extérieur.
Je veux continuer à payer mes billets et gueuler au Juli qu'il est un tricheur.
Très sincèrement,
Beñat
Reconnaissez avec moi qu'à Bayonne comme ailleurs et partout, même à Céret, les gogos sont légion.
Et j'espère et je crois que nous sommes nombreux à crier avec vous, que le juli est un tricheur, membre de la camara taurina, et que nous serons encore plus nombreux demain.
Un gran saludo
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