lundi 19 août 2013

SUR LA SUPERCHERIE DES INDULTOS.

Sobre los indultos ( Barquerito)

Sur la grâce -indulto- accordée à un toro.




A l’origine, l'idée d’indulter naquit d’un idéalisme d’aficionados cultivés. C’est à dire scientifiquement, pour la conservation de la bravoure qui devait passer par la grâce publique du toro toréé dans l’arène. Indulto justifié par la bravoure classique et aussi par un certaine férocité.
Les marchands cupides s’approprièrent de l’idée pour la transformer. Et ne retenir que le bénéfice commercial, fait de la bassesse de la seule préoccupation financière au détriment du sens originel. Et ils ont inventé et répandu cette idée inacceptable que c’est le torero qui indulte un toro.
Ce qui est une magistrale supercherie ! Les statistiques ont établi que des centaines de toros grâciés prétendument braves étaient en réalité aussi braves que les charretons ( qui servent à l’entraînement des toreros). Ni braves, ni mansos. Il est inadmissible que dans ces conditions on puisse indulter un toro Cette « grâce » est une médaille en fer blanc, mais surtout pas en or. Le vrai toro brave meurt dans l’arène. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il n’est pas brave. Depuis des années, les commanditaires de l’indulto gratuit généralisé tentent d’étouffer tout débat sur le toro sauvage, protagoniste principal de la corrida.
Jamais ils ne pourront nous embringuer dans leurs combines
Barquerito

Note de Pedrito :
A mon sens, ici, dans ce billet, Barquerito ne souligne pas suffisamment l’unique critère retenu par les cupides  - et stupides collectionneurs d'indulto: ils sont les alliés objectifs des anti, qui veulent la suppression totale de la corrida, et eux, qui suppriment la mise à mort sous le prétexte d'une insipide noblesse, ils travaillent donc à sa suppression partielle, c'est le début- noblesse insipide pour ne pas dire débile, dans la totalité des cas, observée chez ces animaux - peut on parler de toros sauvages, alors qu’ils ressemblent à des agneaux ?- indultés dans les arènes, et commandés, exigés, ne jamais l’oublier non plus, depuis les callejons, par les éleveurs eux-mêmes ou leurs sbires avec la complicité de la claque de ceux qui vivent du juteux trafic généré par la fiesta circo .
Mais sans doute a-t-il  abordé ce sujet dans d'autres articles?
Ce n'est pas le danseur de redondos en bas roses qui indulte un simili toro: le vrai toro gagne sa grâce par son exceptionnelle bravoure.
Ce qui ne peut être que très, très, très rare. 

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