Sobre los indultos ( Barquerito)
Sur la grâce -indulto- accordée à un toro.
A l’origine, l'idée
d’indulter naquit d’un idéalisme d’aficionados cultivés.
C’est à dire scientifiquement, pour la conservation de la bravoure
qui devait passer par la grâce publique du toro toréé dans
l’arène. Indulto justifié par la bravoure classique et aussi par
un certaine férocité.
Les marchands
cupides s’approprièrent de l’idée pour la transformer. Et ne
retenir que le bénéfice commercial, fait de la bassesse de la seule
préoccupation financière au détriment du sens originel. Et ils ont
inventé et répandu cette idée inacceptable que c’est le torero
qui indulte un toro.
Ce qui est une
magistrale supercherie ! Les statistiques ont établi que
des centaines de toros grâciés prétendument braves étaient en
réalité aussi braves que les charretons ( qui servent à
l’entraînement des toreros). Ni braves, ni mansos. Il est
inadmissible que dans ces conditions on puisse indulter un toro
Cette « grâce » est une médaille en fer blanc, mais
surtout pas en or. Le vrai toro brave meurt dans l’arène. Si ce
n’est pas le cas, c’est qu’il n’est pas brave. Depuis des
années, les commanditaires de l’indulto gratuit généralisé
tentent d’étouffer tout débat sur le toro sauvage, protagoniste
principal de la corrida.
Jamais ils ne pourront nous
embringuer dans leurs combines
Barquerito
Note de Pedrito :
A mon sens, ici, dans
ce billet, Barquerito ne souligne pas suffisamment l’unique
critère retenu par les cupides - et stupides collectionneurs d'indulto: ils sont les alliés objectifs des anti, qui veulent la suppression totale de la corrida, et eux, qui suppriment la mise à mort sous le prétexte d'une insipide noblesse, ils travaillent donc à sa suppression partielle, c'est le début- noblesse insipide pour ne pas dire débile,
dans la totalité des cas, observée chez ces animaux - peut on
parler de toros sauvages, alors qu’ils ressemblent à des agneaux
?- indultés dans les arènes, et commandés, exigés, ne jamais
l’oublier non plus, depuis les callejons, par les éleveurs
eux-mêmes ou leurs sbires avec la complicité de la claque de ceux
qui vivent du juteux trafic généré par la fiesta circo .
Mais sans doute a-t-il abordé ce sujet dans d'autres articles?
Ce n'est pas le danseur de redondos en bas roses qui indulte un simili toro: le vrai toro gagne sa grâce par son exceptionnelle bravoure.
Ce qui ne peut être que très, très, très rare.
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