CELA S'EST ENCORE VÉRIFIÉ:
LES ABSENTS ONT TOUJOURS TORT!
Il fallait se rendre dans le ruedo Joseph Fourniol, ce vendredi 9 Août 2013: il y eut de vrais novillos toros, un spectacle émouvant, pour le souvenir. Qui honore la fiesta brava, et dont nous n'avons pas à rougir, parce que nous sommes aficionados "a los toros".
On ne remuera pas le couteau dans la plaie des aficionados qui choisissent le toro et se sont laissés séduire par les dorures, mais il y avait plus à voir et il valait certainement mieux être à VIC ce vendredi soir que dans une grande arène lartiguienne ex choperista le samedi pour son non évènement hyper médiatisé.
VALDELLAN! Trois syllabes qui fouettent le ciel taurin, une devise qui claque et flotte haut, comme un emblème de force, de puissance, et d'honneur, et de victoire, dans le coeur de ceux qui recherchent l'authenticité et la vérité du combat de l'arène.
Puissants, encastés, tantôt mansos, plus souvent braves, toujours violents et bagarreurs en diable, ils arrivèrent au troisième tiers avec suffisamment de noblesse, ce qui maintint entier l'intérêt du spectacle, du premier au sixième cornu, jusqu'à la fin, où ils arrivèrent pour la plupart boca cerrada. Intérêt mais aussi émotion, par leur présentation irréprochable, leur trapio, leurs grandes qualités de combattants, leurs embestidas, leurs ressources, malgré les faibles recours des garçons qui les affrontèrent.
Il n'est pas une tarde où l'on n'ait à déplorer la pauvreté de la novilleria actuelle. Au risque de se répéter et d'agacer les gogos, plus prompts à nous insulter qu'à étriller les responsables de la dérive - dérive que d'ailleurs ils ne perçoivent même pas-, les apprentis toreros, à la différence des maletillas d'antan qui effectuaient leur rude formation " sur le tas", sont couvés aujourd'hui dans des écoles taurines, où d' anciens toreros les enseignent avant tout à faire des passes- d'où les pega pases qu'ils deviennent- à affonter essentiellement des animalitos mièvres et décastés, à composer la figure- c'est beaucoup plus facile avec des bêtes décastées et noblissimes, pour prendre des attitudes avantageuses, pour caracoler - plutôt que de les apprendre à se croiser, peser, citer, dominer, pour devenir de vrais lidiadors. Dès lors qu'un jour, dans une arène sérieuse, ils affrontent même avec leur courage, des vrais toritos encastés et puissants, de ces élevages que ne veulent pas voir les figuras qui dictent leur loi aux éleveurs, alors la sanction tombe: d'échec en échec, l'horizon de leur carrière se couvre, seuls résistent ceux qui ont la chance de rester dans le circuit de la corrida "moderne".
Celle qui justement va dans le mur.
Celle que nous dénonçons! Ce qui fait dire aux simplets et aux lameculos que réfléchir, analyser, protester, c'est vomir, tandis que la fermer, comme ces zzzzaficionados voudraient nous l'intimer, c'est défendre son aficion contre vents et marées. Diantre! Se taire, c'est résister? Quelle drôle de conception de la citoyenneté! Ils n'ont pas de pain? Qu'ils mangent de la brioche....
Mais retournons à nos VALDELLAN, qui n'étaient pas des moutons: un lot complet de novillos comme on voudrait tant en voir et revoir, des novillos toros qui pourraient réconcilier avec leur aficion ébranlée ou disparue de nombreux anciens passionnés, et qui quittèrent peu à peu les tendidos parce que les tricheries des tenants et responsables de la fiesta brava devenue mansa et pompe à fric ont fini par les écoeurer. Dix sept piques administrées dans le ruedo vicois! Plus une embestida donnée en brave après les clarines. Des piques dures, longues, pour la plupart interdites par les règles de la corrida, beaucoup meurtrières, mais que les cavaliers s'autorisent sans honte malgré broncas et protestations. (Je continue de vomir, pour les simples?) . Le troisième novillo notamment fut longuement piqué, mais il bouscula la cavalerie jusqu'aux planches, il poussa fort la seconde, se fit longtemps prier pour la troisième, ce qui le priva de la vuelta posthume réclamée par Florent. Le quinto, très encasté, provoqua la panique dans le rond, il promena CERRO de bout en bout, qui ne put ni ne sut jamais peser sur lui, encore moins dominer. Mais faut-il s'étonner.? VALENCIA se montra décidé à son second, , mais donna lui aussi beaucoup de passes sur le voyage, après ses spectaculaires farols arrodillodos dont il a coutume, qui chauffèrent le public. Mais il ne fit rien pour abréger les cariocas infligées par le charcutier de turna, et de plus tua - MAL - d'une épée dans le cou. A son premier, il s'était également montré en dessousd du novillo, mais il s'offrit une vuelta ordonnée par ses peons, pourtant imméritée.
Mais tout de même, malgré les lacunes récurrentes mais bien compréhensibles des chavales, une tarde de toros pour la rétine. Une chance pour les aficionados qui se sont laissés séduire, aussi pour les nouveaux venus dans l'arène, je pense notamment aux trois jeunes et sympathiques amis d'Alexandre, Perrine, Mickaël, et Tifaine, qui parurent enchantés et prêts à retourner sur les gradins
Muchisimas gracias, señor VALDELLAN, y un gran saludo al simpàtico y gran profesional mayoral, Raùl CONDE, que hemos encontrado en PARENTIS, gracias a TONI.
Avant la sortie des toreros, vuelta du mayoral, ovationné par l'arène debout.
5 commentaires:
Vous êtes comme le type de toros 2000 qui ne peut s'empêcher de donner ses idées politiques dans ses textes: vous ne pouvez pas vous retenir de justifier votre aficion sans taper sur la tête de personnes que vous ne citez même pas, les "zzzzaficionados" (ça englobe tout le monde c'est facile). Ca fait rengaine votre truc. l'âge peut-être?
Courageux anonyme, çà n'englobe pas tout le monde, et vous le savez bien. " Tout le monde " n'est pas anonyme, lâche, gogo....et maso, comme vous semblez l'être, vous et ceux qui me titillent ou m'insultent ici et ailleurs, à prendre toujours pour cible ceux qui osent dire, et à prendre automatiquement la défense des empapahoufeurs. (Pardon pour les puristes de la langue française)
Comme quoi aussi, à vous lire, courageux manso, c'est pas la peine d'être plus âgé que d'autres pour être forcément plus c...que la moyenne, vos allusions balourdes et votre irrespect le prouvent.
@anonyme : vous êtes comme la majorité des censeurs du net.
JPc
Peut-être doit-on préciser? Il ne doit pas savoir ce que tu veux dire
Salut Pédrito !
J'étais à Bayonne et je dois dire que "l'évènement" a fait un flop qui a eu le don de me réjouir ;)) Cela m'a permis de me moquer de mes voisins de gradins, Basques, qui ont fini par admettre que les oreilles coupées n'avaient aucune légitimité (ouarf !). Bétail nullissime et torero qui n'a pas les qualités pour s'en "envoyer" six sans lasser ..........
En revanche, le lendemain, les toros étaient magnifiques et passionnants.
Bien à vous,
StrummerRiot.
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