lundi 26 mai 2014

JEUNES GANADEROS - JOVENES GANADORES- DE L'UCTL: SERONT-ILS ÉCOUTÉS?


CRISE: LES JEUNES GANADEROS DE L'UCTL RÉAGISSENT.
JOVENES GANADEROS:
¿ HABEIS COMPRENDIDO QUE EL PORVENIR DE LA CORRIDA PASA POR RESPECTO DE LA AFICIÒN?


Pour la première fois, depuis la création de la Union de Criadores de Toros de Lidia, -Union des Éleveurs de Taureaux de Combat- les jeunes éleveurs ont voulu faire entendre leur voix, au cours d’une réunion qu’ils ont organisé il y a peu, dans la salle du Cossio des Arènes de Las Ventas
C’est le Président de l’UCTL, Carlos NUÑEZ, qui animait les débats, avec comme principal objectif l’implication souhaitée par les jeunes éleveurs au sein de l’UCTL, notamment qu’il soit tenu compte de leurs points de vue, de leurs préoccupations, de leurs propositions d’idées et de solutions, face aux problèmes dont souffrent l’élevage des toros et la tauromachie
Le Président de l’UCTL, les ganaderos qui l’accompagnaient, et les jeunes éleveurs organisateurs de la rencontre, exprimèrent une totale concordance de points de vue sur les problèmes prioritaires (sic !), constatant aussi l’océan d’indifférence qui existe entre la société actuelle et le monde taurin, par conséquent deux mondes qui s’ignorent, sans oublier le prix élevé des entrées aux spectacles.
Dans la continuation, fut proposée comme solution première « l’union nécessaire entre les principaux acteurs du spectacle, pour travailler à  réussir sa diffusion et sa promotion»(sic !)
D’autre part, les jeunes éleveurs firent part de leurs préoccupations devant la standardisation du toro de combat. Ils exigent notamment que la morphologie propre à chaque encaste soit respectée, mais également la suppression sur l’affiche de présentation du toro, d'éléments trompeurs qui ne signifient rien: ne pas confondre par exemple le poids et le trapio. (Gracias a ti, abrazo fuerte, maestro Toni)

L’ensemble des présents insista sur le fait que l’Administration( ?) doit s’attacher à faire respecter la diversité génétique du toro de combat, à préciser dans la rédaction des cahiers de charges, selon les conditions propres aux différentes arènes.

Pour finir, les uns et les autres affichèrent le même accord pour faire émerger une image nouvelle du spectacle, dans un esprit de liberté, pour s’attacher vraiment à promouvoir de nouvelles valeurs, faire également baisser le prix des places, et générer une vraie compétitivité entre les acteurs.

Note de Pedrito:

Cette information m'a paru intéressante, parce que en tant qu'aficionados, tout ce qui touche à l'épineux problème des encastes, on devrait dire plutôt du mono encaste, nous parait fondamental pour l'avenir de la corrida, si tant est qu'on puisse croire en son avenir: car ce qui se passe ces jours-ci à Las Ventas n'est pas de nature à nous rendre optimiste, au vu des innombrables ballets de corrales, dus aux  nombreux sobreros sortis en remplacement d'animaux imprésentables, sous les quolibets incessants des aficionados déçus et coléreux.
Bref, cette initiative nous parait à première vue très louable, mais à quoi devons-nous nous attendre, connaissant de longue expérience les travers et les magouilles de ce milieu ganadero, où les maquignons sont pour la plupart du temps préférés aux gens d'honneur qui eux, seront probablement contraints à l'abandon, les premiers élevant des toros plus proches des chèvres que d'animaux de combat, les autres consacrant leur vie- et leur argent- à ce sacerdoce:  l'élevage d'animaux dignes de faire honneur à la Fiesta Brava, dignes de la cabaña brava qu'ils n'ont de cesse d'honorer, par leur patience et leur travail? Leurs animaux seront inmanquablement écartés, refusés, par le système, par la mafia toute entière, en premier lieu les figuritas milliardaires.... Quel avenir donc, pour les propositions de ces jeunes éleveurs? Voudront-ils vraiment redonner un souffle nouveau à la corrida, qui en a tant besoin? Et le pourront-ils, quand bien même ils le voudraient, lorsqu'on voit les empresas et les organisateurs des spectacles des pseudo "grandes arènes" délaisser justement le choix d'encastes variés, pour consacrer exclusivement leurs efforts à promouvoir la fiesta circo, et y parvenir souvent, au détriment de la corrida intègre, la seule qui peut être justifiée, défendable, et défendue? 
Par conséquent, peut-on prendre cette "nouvelle" avec sérieux, même si nous voulons y croire? Ou s'agit-il seulement d'une énième opération de com? Lorsqu'on lit que tous les participants partagent les mêmes préoccupations prioritaires, alors que l'UCTL et ses éleveurs de chèvres sont responsables de l'actuelle situation désastreuse de la cabaña brava, eux qui n'ont aucune honte de  sembler - bien tard !- s'en préoccuper, alors que jusqu'ici ils ont tout fait pour s'en accommoder, en fermant les yeux sur les encastes condamnés par leurs magouilles. ( Voir les Coquillas de Don Mariano CIFUENTES). Le comble, ces gens-là prétendent vouloir associer les différents acteurs du spectacle, pour réussir sa promotion (sic! deux fois dans le texte ci-dessus!) tout çà me parait un peu fort de café, dans la bouche de gens qui vivent refermés sur eux-mêmes, sur leurs combines, leurs trampas, sans jamais se préoccuper de l'avis des aficionados payeurs et cochons de payants. 
GANADEROS, SI UNO DE VOSOTROS ME LEE: ¿ HABRIAIS ENFIN COMPRENDIDO QUE LA GALLINA DE LOS HUEVOS DE ORO NO PUEDE VIVIR ETERNAMENTO?

CAR L'AVENIR DE LA CORRIDA PASSE AVANT TOUT PAR LE RESPECT DU AUX AFICIONADOS, UNIQUES GARANTS DE SON INTÉGRITÉ.

Me revient en mémoire, même si çà n'est pas le sujet ici, mais quand même!, l'annonce de la création en FRANCE il y a deux ans, je crois, du "CORPS DES PRÉSIDENTS", comme une panacée, une organisation très sérieuse qui devait satisfaire les aficionados, au vu de l'incapacité de la plupart des palcos à respecter les règles, en matière de musique, de trophées, de vueltas, de piques.....
La plupart de mes amis aficionados sont unanimes: depuis ce non évènement, ils n'ont observé aucune amélioration. Envie de rire, parfois, quolibets, moqueries, devant des incompétences manifestes, colère, le plus souvent
Pour leur part, ces messieurs de la FSTF auraien-t-ils constaté, non pas une amélioration, du moins un changement?

2 commentaires:

el Chulo a dit…

Pedrito,

le vrai problème est que les ganaderos n'ont même pas leur mot à dire, ce sont les veedores qui choisissent. Par exemple des aficionados de Madrid que Juan Ignacio a laisé partir une corrida de Montalvo pour Madrid" muy fea" alors qu'il obtenait des résultats intéressants avec ses taureaux.
Tout ça c'est de la poudre aux yeux, comme ces conneries de sang pur (jijona, veragua etc) qui sont de purs mensonges d'éleveurs.
Quant au retour à des standards morphologiques, va vraiment falloir mettre de l'ordre.

pedrito a dit…

La Feria de San Isidro no es un juego de cromos infantil, ni un banquete de carroñeros donde se llevan la mejor tajada los "amigos" de empresa y veterinarios.

De año en año el descrédito de los encargados del ganado en Madrid aumenta, y la mayoría de los cambios, rechazos, elección de sobreros, etc, fracasan, (salvo excepciones, claro).

Para ser veedor de Madrid, se deberían reunir unas condiciones de las que creo se adolece hoy día. En la Fiesta, estamos hartos de ver ganaderías que con el comportamiento de sus toros, se ganan cada año el venir a Madrid, mientras otras siguen viviendo de la fama y, esa es otra, el beneplácito de figuras caprichosas


Au sujet des veedors, je relève justement ce passage de post sur un blog - El libro del Arte"- qui les concerne; Qui sont-ils, en France, ces "inspecteurs", dans nos petites arènes gérées par des clubs taurins et des municipalités, nous n'avons pas de veedors. A Madrid, ailleurs, s'il y en a, quel est leur rôle, qui les nomme? En tout cas, l'auteur -Jose- lance une attaque contre le désastre ganadero qui touche toute la feria à las Ventas, et ne manque pas de fustiger ce petit monde élitiste d'empresas prétentieux et de vétérinaires, plus préoccupés de fanfaronner et de satisfaire les caprices des figuritas que de se consacrer à garantir des corridas sérieuses.