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2.05.2014
André Brajeski a été assassiné par les néo-nazis. Avec ses camarades de Borotba, il défendait le campement de tentes du Champ de Koulikovo. Avec eux, il s’est retranché dans la Maison des Syndicats sous la pression des forces d’extrême-droite, supérieures en nombre, qui ont attaqué et brûlé les chapiteaux. Ensuite, les ultras ont incendié la Maison des Syndicats avec des cocktails Molotov. Pendant l’incendie, André se trouvait à un des étages supérieurs. Il a dû sauter par la fenêtre pour échapper au feu. Arrivé au sol, il était encore vivant. Les brutes néo-nazies l’ont achevé à coups de pied et de bâtons…
André était un camarade convaincu, courageux et discipliné. Il travaillait comme informaticien, mais sa véritable vocation était son engagement politique. Communiste convaincu, il consacrait beaucoup de temps à la formation, il lisait les classiques du marxisme et les auteurs de gauche contemporains. A Odessa, tous les gens de gauche se souviennent de lui comme un garçon modeste, intelligent, qui ne manquait aucune occasion de s’engager dans les actions politiques, toujours au premier rang…
Quand les forces néo-nazies sont venues au pouvoir en Ukraine, André s’est inscrit dans la Milice populaire d’Odessa (droujine) pour défendre sa ville contre les bandes fascistes. Malheureusement, ce jour-là, le rapport des forces n’était pas en faveur des défenseurs d’Odessa…
André, ta mort ne restera pas in vengée. Les néo-nazis ne seront pas les maîtres de nos villes, de nos rues. Nous promettons de ne jamais t’oublier et de nous battre.

Du Blog "histoire et société"